Pages | 128 |
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ISBN | 9782871062592 |
L’Arbre
Le personnage principal de L’Arbre est le chêne-des-trois-chemins qui abrite depuis tout temps sous son feuillage les amours des jeunes gens du pays. Ainsi Neele et Joos, fiancés, se retrouvent le soir sous l’arbre pour s’y aimer. L’action se déroule dans une île de Zeelande. Les habitants y sont farouchement attachés aux coutumes ancestrales et craignent par-dessus tout la vie moderne et la civilisation, synonymes pour eux d’ivrognerie, de luxure, de haine et de mort. Or surviennent des étrangers pour y établir un chemin de fer. Un jour, lors d’une kermesse, on rapporte le corps de l’un d’eux, le grand roux, qui s’est pendu à une des branches de l’arbre. Joos, alors, a le pressentiment de l’infidélité de Neele. Elle lui avoue qu’elle l’a trompé et lorsqu’il lui demande de l’épouser malgré tout, la jeune femme, enceinte, refuse…
Georges RODENBACH (1855-1898). Avec Émile Verhaeren, il est l’aîné de la génération symboliste belge. Dans La Jeunesse blanche (1886), il inaugure un phrasé poétique désormais inséparable d’une thématique restreinte : miroirs, canaux, brouillards, villes mortes, béguinages, chevelures. Sa gloire parisienne date de 1892 et de Bruges-la-Morte, bref récit qui tient le milieu entre le roman psychologique, la nouvelle fantastique et le poème en prose. Le Voile est joué avec succès à la Comédie française en 1894. Chroniqueur attitré du Figaro, il devient une figure en vue du Tout-Paris littéraire et mondain.
L’Arbre, un livre de Georges Rodenbach édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)