Yves-William Delzenne

Yves-William Delzenne

  • 4
  • Ainsi fut dissipé le charme nostalgique

    21.00 

    Croyez-vous à ces livres écrits avec un soin quasi suranné qu’adapta si bien à l’écran James Ivory ? Croyez-vous qu’un beau style est éternel et qu’il peut revêtir une belle histoire comme un complet, sorti des mains d’un grand tailleur, habille un bel homme bronzé et sportif ? Croyez-vous à l’émotion d’un geste ? Oui ? Ce livre est pour vous.
    Élégance, style, réserve et sensibilité sont les qualités les plus évidentes de ce texte, chef-d’œuvre d’un auteur reconnu pour son érudition et sa ferveur.
    L’humour ne manque pas au rendez-vous que donne au lecteur un couple d’aristocrates polonais en exil sur la côte Est des États-Unis au début des années cinquante. Rendez-vous nostalgique et mystérieux pourtant, dans la grande tradition des romans anglo-saxons. Mais on pense aussi à Tourgueniev et tel personnage (Karl, le trop proche cousin du couple, par exemple) ouvre des blessures inguérissables autant qu’entretenues. C’est bien là le livre de la fidélité aux « anciens maîtres », dans un large geste de restauration d’une littérature d’artiste à mille lieues du scandale permanent nourri depuis quelques saisons par des éditeurs pressés de vendre.
    La langue d’Yves-William Delzenne est harmonieuse à en oublier ce que son propos a de singulier, voire de provocateur. Ici sont réunis tant de bonheurs d’écriture que seul demeure, lecture achevée, le souvenir d’un paradis pourtant manqué par Cyril, le narrateur d’une histoire irrémédiable.
    Un coucher de soleil sur la mer…

    Yves-William Delzenne, acteur dès l’âge de seize ans, donne quelques années plus tard des récitals « poésie et musique » en compagnie de la pianiste Bernadette Notelet. Devenu galeriste, il est aussi le commissaire de diverses expositions d’Art contemporain. Poète (Le Polonais, Poèmes d’amour persans, Via Venezia, L’immortel bien-aimé), dramaturge (Les Désirables), nouvelliste (La Nostalgie batailleuse) et romancier (La Course des chevaux libres, Un Amour de fin du monde, Le Sourire d’Isabella, L’Orage, Les Tours de Dresde) ; sa personnalité mystérieuse très « fin de siècle », moderne cependant, en rupture souvent, éclaire le paysage littéraire d’un jour singulier.

    Ainsi fut dissipé le charme nostalgique, un livre de Yves-William Delzenne édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • D’un Dieu ténébreux

    21.00 

    De l’Inde capiteuse des comptoirs français à l’atelier berlinois du sculpteur favori du IIIe Reich, en passant par un Paris mondain promis aux lâchetés de la collaboration, Roman Vanderloo, jeune homme que sa beauté expose, connaîtra tous les visages de la trahison, tous les corps du désir, avant de trouver, retrouver, celle qui incarnera pour lui le seul amour.

    À l’occasion de la parution — chez Le Cri, éditeur — du premier tome des œuvres d’Yves-William Delzenne, Arnaud de la Croix présenta l’auteur en ces termes : J’ai appris à connaître l’homme, parfois insupportable, souvent délicieux : doux mélange où surnage, curieusement, et dans mon cœur et dans ma tête, la fidélité. Cet entêtement à accomplir, au travers de ses vocations multiples — charmeur, acteur, dandy, diseur, causeur, élégant, séducteur, narcissique en diable, agent d’artistes ou galeriste, généreux toujours —, un travail, l’aptitude à creuser un sillon, l’air de rien, ce qui finalement est tout. C’est cet homme qui donne ici un roman bien dans sa manière et très surprenant.

    D’un Dieu ténébreux, un livre de Yves-William Delzenne édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Lointains Secrets

    16.00 

    En maître de l’illusion, l’auteur fait apparaître autant de personnages que de reflets : l’Enfant et Vivian, Lou et Yvo, Emily et Sandrine, diverses statures d’ambassadeurs en Inde, in fine la figure mythique d’un passager du temps à Venise, comme s’il nouait devant nous le nœud même d’un mystère qui est la vie, tout en nous disant, sourire en coin : « Essayez donc de trouver le truc… »
    Le roman Lointains secrets est suivi d’une nouvelle intitulée Les beaux enfants.

    « L’originalité de Delzenne a quelque chose de rafraîchissant, quels que soient les thèmes qu’il aborde, et même s’ils sont graves. Faut-il l’attribuer à son anti-conformisme de nature, sa passion de la beauté, le raffinement de sa culture, le ciselage de son écriture ? À tout cela ensemble, sans doute… » (Jacques Franck)

    « Delzenne, très dandy comme les personnages d’acteurs, de peintres, de musiciens qui émaillent ses romans. Variations sur toutes les gammes de l’amour. » (Gaël)

    « Morand doit disputer sa main à Beau Brummel et Yves-William Delzenne se contente de demeurer en suspension dans ce monde où il incarne une espèce nouvelle. » (Le Vif l’Express)

    Lointains Secrets, un livre de Yves-William Delzenne édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Œuvre complète

    30.00 

    Prose: La Course des chevaux libres • Un Amour de fin du monde • Le Sourire d’Isabella • L’Orage • Les Tours de Dresde • Les Dés de pierre • La Nostalgie batailleuse • Portrait de jeune fille mille neuf cent douze • Rencontres avec le Prince • Nedefna, Nedefni. Poésie: Ce Tango qui cette nuit-là ressemblait à du Brahms • Le Polonais • Poèmes d’amour persans • Via Venezia • Scènes de la vie d’autrefois • Trois poèmes inédits • L’Immortel bien-aimé • La Comptabilité des dieux. Théâtre: L’Aurore mandarine • Les Désirables. (Préface d’Arnaud de la Croix)

    Acteur à seize ans, il donne quelques années plus tard des récitals «poésie et musique» en compagnie de la pianiste Bernadette Notelet. Il est poète, dramaturge, nouvelliste et romancier raffiné. Sa personnalité mystérieuse très «fin de siècle», moderne cependant, en rupture souvent, éclaire son paysage littéraire.

    Œuvre complète, un livre de Yves-William Delzenne édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)