• Sans Commentaire ? Une histoire de la Belgique à travers la caricature

    49.00 

    Les caricatures politiques sont une forme de journalisme à part entière. Comme les chroniques, elles commentent l’actualité. Mais, par leur langage formel et, souvent, leur simplicité, elles s’avèrent plus percutantes. Les caricatures peuvent aussi bien provoquer que nier, minimiser qu’amplifier, diaboliser qu’idéaliser, dramatiser que banaliser. Tout cela dans un but unique : agir sur l’opinion publique.
    Depuis sa naissance — voire sa «préhistoire» — la Belgique a vu paraître des centaines de journaux, revues, pamphlets, affiches et tracts à vocation idéologique, dans lesquels toutes les fractures et débats sociaux possibles ont été commentés et illustrés.
    Parmi ces innombrables exemples, Paul Van Damme et Stijn Van de Perre ont sélectionné plus de 400 dessins particulièrement parlants. Une bonne soixantaine d’institutions publiques et de collectionneurs privés belges et étrangers leur ont prêté main-forte.
    Dans Sans commentaire ?, l’histoire de Belgique est illustrée à travers cinquante grands thèmes. Pour chacun d’eux, les auteurs ont choisi une dizaine de caricatures, qu’ils ont resituées dans leur contexte historique. Accompagnés de synthèses agréables à lire et de lignes du temps, ces nombreux dessins racontent l’histoire de notre pays. De l’indépendance à la mondialisation, de la Belgique unitaire à l’État fédéral, de la formation des partis aux scandales politiques. Une approche neuve et personnelle de l’histoire politique de la Belgique, soucieuse avant tout d’offrir au lecteur de quoi «voir» pour «comprendre».

    Préface Vincent Dujardin et Laurence Van Ypersele

    Paul Van Damme (1959) est historien, professeur d’histoire et coordinateur à l’École hôtelière Ter Groene Poorte, de Bruges. Il publie depuis plusieurs années des ouvrages pédagogiques. C’est aussi un collectionneur passionné de caricatures politiques anciennes.

    Stijn Van de Perre (1966) est attaché à la faculté d’histoire de l’Université de Gand et à l’Institut supérieur Artevelde — Orientation Travail social — de Gand. Il a obtenu son doctorat avec une thèse consacrée à la politique fiscale de la Belgique au cours du XIXe siècle. Il s’intéresse aussi particulièrement à la révolution belge.

    Sans Commentaire ? Une histoire de la Belgique à travers la caricature, un livre de Paul Van Damme édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Les mondes du sacré

    40.00 

    Le récit d’une passion. Les mondes du sacré a connu un grand succès – 6 tirages – 1 réédition.

    Une clef essentielle pour comprendre la grande mutation que vit aujourd’hui une humanité habitée depuis l’origine par une pathétique quête de sens.
    Associant aux événements politiques le “souffle” des religions, l’auteur éclaire, d’une lumière lucide, nouvelle et redoutablement actuelle, le conflit israélo-arabe, la guerre Iran-Irak et celles du Golfe, le piège afghan, l’intégrisme, le fanatisme, le terrorisme…

    Nous avons décidé cette fois de procéder à une refonte complète afin de tenir compte des événements politiques et religieux les plus récents et enrichir encore des pans entiers du livre, tels que les sources des religions abrahamiques, la théorie de St Thomas d’Aquin et l’apport de la raison dans la démarche de la foi, l’anglicanisme et le protestantisme dans son ensemble, les origines des écoles bouddhistes, les phases mystiques de l’Orient, une présentation plus nuancée du chiisme, la maçonnerie déiste ou maçonneries anglaise et américaine, etc., etc.

    Les mondes du sacré, un livre de Jacques Rifflet édité aux Éditions Mols

  • Dictionnaire biographique des Africains

    40.00 

    Pendant des siècles, l’histoire de l’Afrique a été « anonyme », écrit le journaliste et écrivain polonais Ryszard Kapuscinski. Malgré la subtilité des intellectuels à vouloir la reléguer aux franges de la civilisation, sa part dans la marche de l’Histoire universelle reste plus que jamais incommensurable.
    Depuis l’Égypte antique jusqu’à la fin du XXe siècle, ses illustres fils et filles se sont taillé la part du lion dans l’évolution du Monde.
    Le début du troisième millénaire est une occasion de jeter un regard rétrospectif sur l’Histoire de l’Afrique à travers la vie et l’œuvre de ses acteurs et ses actrices.
    L’Afrique dont il est question est bien l’Afrique tout entière, du nord au sud, de l’est à l’ouest, sans distinction de race, de couleur, de langue et de religion.
    Tous les pays (petits ou grands) ont donné naissance à d’illustres personnalités, c’est pourquoi ce dictionnaire couvre tous les États africains du XXIe siècle sans préjuger de la valeur desdites personnalités par rapport à la taille de leurs pays. Notre but est de donner à chaque utilisateur, selon son intérêt, des références sur l’homme ou la femme qu’il veut connaître.
    Certains ont fait l’Histoire, d’autres en ont été victimes, plusieurs sont ses créatures.
    Ils sont conquérants, politiciens, écrivains, cinéastes, acteurs, sportifs, musiciens, artistes, religieux, saints, papes ou humbles citoyens, dont les destins se confondent avec celui de leur région, de leur pays et de leur continent.
    Qu’ils méritent le piédestal ou le gibet de l’Histoire, qu’on les adule ou qu’on les abhorre, ils restent, au-delà de toute controverse, les repères incontournables de la mémoire du continent et constituent, à l’instar des monuments et/ou des pyramides, son legs au patrimoine culturel universel.

    Jean I. N. Kanyarwunga est né le 18 août 1953 à Mugwata (Jomba), Nord-Kivu en R. D. du Congo. Il fait ses études secondaires au Petit Séminaire de Buhimba puis au Collège de Jomba et obtient une licence en Histoire à l’Université de Lubumbashi.
    Après avoir été professeur à l’Institut de la Gombe à Kinshasa, il travaille pendant une décennie au Ministère du Plan. En 1987, il obtient un diplôme en Etudes du développement à l’Université de Genève (I. U. E. D). Installé à Genève depuis plus d’un quart de siècle, il travaille dans le secteur privé et s’adonne à la recherche scientifique et à la littérature.
    Il est auteur d’une monographie politique : République démocratique du Congo. Les générations condamnées. Déliquescence d’une société pré-capitaliste et d’un roman de société : L’Envers du parchemin, publiés aux éditions Publibook à Paris en décembre 2006.

    Dictionnaire biographique des Africains, un livre de Jean I. N. Kanyarwunga édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • L’islam dans tous ses états – Nouvelle édition

    38.00 

    L’ampleur des événements actuels a amené l’auteur à élargir son champ d’analyse et à ne plus se limiter dans cette nouvelle édition à l’étude de la tourmente islamique. Il plonge également son lecteur au cœur de l’intense confrontation Est-Ouest, tant leurs causes et solutions s’entremêlent.

    L’islam dans tous ses états – Nouvelle édition, un livre de Jacques Rifflet édité aux Éditions Mols

  • André Renard

    38.00 

    André Renard, un livre de Pierre Tilly édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Coffert 3 Vol. Xavier Deutsch – Grand (Trilogie Deutsch : Le Grand Jeu des courages de l’ours en Alaska, Le Bestiaire de Rotterdam, En Haut de la Terre)

    35.00 

    Coffert 3 Vol. Xavier Deutsch – Grand (Trilogie Deutsch : Le Grand Jeu des courages de l’ours en Alaska, Le Bestiaire de Rotterdam, En Haut de la Terre), un livre de Xavier Deutsch édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Nouvelle histoire du Congo

    35.00 

    À quelques mois de la commémoration du cinquantenaire de l’indépendance du Congo (2010), à trois ans des troisièmes (1960, 2006) ou des quatrièmes (1960, 1964, 2006) — c’est selon — élections libres et démocratiques de ce pays depuis 1960, tous les Congolais ont un besoin impérieux de bien voir le chemin parcouru, les embûches rencontrées, surmontées, évitées ou, au contraire, subies, de mesurer les volontés réaffirmées et les tentatives mises en œuvre dans la voie de l’émancipation ou de la soumission, pour s’engager avec détermination, imagination et audace, sur la route d’un avenir ouvert à toutes les opportunités.
    L’histoire, en tant que connaissance produite selon des règles et des procédures strictes par des professionnels, ne ressemble aucunement à un parcours automobile, dans lequel le conducteur aurait les yeux rivés sur le rétroviseur. C’est au contraire un parcours dense et riche, où l’on regarde devant soi plutôt que derrière soi, où les bifurcations négligées hier laissent toujours entrouvertes les portes suggérant les possibilités infinies de demain.
    À ce titre, l’histoire ne se donne donc pas comme une contemplation du passé. Elle est, au contraire, une science enracinée dans le présent et dans les effets qu’elle est capable de produire, tournée vers l’action, une action déterminée, courageuse, inventive et lucide, celle-là même dont le Congo d’aujourd’hui a besoin.

    Isidore Ndaywel, président de la Société des historiens congolais, est professeur ordinaire au département des sciences historiques de l’université de Kinshasa, membre correspondant de l’Académie royale des sciences d’outre-mer à Bruxelles et chercheur au centre des mondes africains de l’université Paris I – la Sorbonne à Paris. Il est, sans conteste, une référence incontournable en matière d’Histoire du Congo.

    Nouvelle histoire du Congo, un livre de Isidore Ndaywel édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • La bible surréaliste de Gisèle Prassinos

    34.00 

    La bible surréaliste de Gisèle Prassinos…

    La bible surréaliste de Gisèle Prassinos, un livre de Annie Richard édité aux Éditions Mols

  • Les âmes de Verdun

    32.00 

    Véritable album photographique, Les âmes de Verdun contient une centaine de photos de Bernard Plossu – plus de 35.000 références sur internet – et de Michel Castermans en arrière-plan et en accompagnement du texte de Philippe Grasset.
    Cet album propose une nouvelle appréciation de la bataille de Verdun, à l’occasion de visites faites sur le site de la bataille.

    Le site consacré au livre : Le SITE

    Les âmes de Verdun, un livre de Philippe Grasset édité aux Éditions Mols

  • Universités et Entreprises. Milieux académiques et industriels en Belgique (1880-1970)

    30.00 

    À l’heure où il est de plus en plus question de mettre en place les conditions propres à établir une « société de la connaissance » en Europe, ce livre se penche sur un aspect fondamental de cet ambitieux programme : la redéfinition du rôle économique dévolu aux universités en Belgique. L’ouvrage tente de montrer, à travers une perspective historique qui remonte au milieu du XIXe siècle, que les universités belges n’ont pas attendu les années 1970 et la chute des dépenses publiques dans le secteur de la recherche et de l’enseignement supérieur pour élaborer des contacts directs avec le secteur privé. On peut d’ailleurs dire que l’âge d’or des relations industrie-université date de l’entre-deux-guerres, après que la science eût montré la voie à suivre pour accélérer le développement d’une industrie moderne. Que ce soit par l’entremise des ingénieurs issus des Facultés des sciences appliquées ou dans les collaborations interindividuelles impliquant de nombreuses disciplines, les universités belges ont déserté, pour le meilleur et pour le pire, la fameuse « tour d’ivoire » derrière laquelle on les range si fréquemment. Sur le plan de l’enseignement, elles ont également participé au démarrage des formations en management, s’inscrivant plus que jamais dans une dynamique de perfectionnement des élites dirigeantes. Au final, cet ouvrage évalue dans quelle mesure et à travers quels mécanismes l’espace académique a fini par rencontrer les exigences d’un nouveau régime économique à forte concentration scientifique.
    « Reprendre ces questions à la lumière de ce brillant ouvrage riche de notre histoire industrielle et des potentialités de nos universités va certainement alimenter l’indispensable débat d’idées. A cet égard, il serait souhaitable que ce livre génère d’autres essais et réflexions centrés sur notre situation en Communauté Française, en Belgique et en Europe. Ainsi, les instruments qui se mettent en œuvre pour tenter d’optimaliser recherche et innovation en respectant leurs valeurs intrinsèques seront appréciés avec la même rigueur scientifique que celle qui a présidé à la rédaction de cet ouvrage. » (Philippe Busquin, Député européen, Ancien commissaire européen à la recherche).

    Kenneth Bertrams (né en 1977) est docteur en histoire et licencié en philosophie de l’Université Libre de Bruxelles. Chargé de recherches au F. N. R. S. , il a publié (édition en collaboration avec Serge Jaumain) Patrons, gens d’affaires et banquiers. Hommages à Ginette Kurgan-van Hentenryk (Bruxelles, Le Livre Timperman, 2004). Sa thèse de doctorat a été couronnée par le Prix triennal Jean Stengers décerné par l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique.

    Universités et Entreprises. Milieux académiques et industriels en Belgique (1880-1970) , un livre de Kenneth Bertrams édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Œuvre théâtrale complète

    30.00 

    LE MOT MAGIQUE / L’AGENDA ORANGE / TETE DE TRUC / REINCARNE-TOI POLYCARPE ! / CYCLOCHOC / YALTA / ENTRECHATS / FOLLIES PARADE / LE MOUROIR DES ALOUETTES / L’IMBECILE / LA PIAULE / L’AVARE II / AH ! QUEL BEAU COUPLE ! / CRIME MAGISTRAL ou l’homme descend du songe / LE DEMON DE MINUIT ex fou d’amour / L’OBSEDE ou la solitude du pénis / LE BIGAME / LE NAIN DE PATMOS / L’IMPOSTEUR / LE VIOL D’UNE PETITE CERISE NOIRE ou d’une griotte / JESSE ET JESSICA / L’EPRISE / LE MONSTRE QUE JE SUIS.

    Pascal Vrebos est né à Bruxelles en 1952. Traduit et représenté comme auteur dramatique dans de nombreux pays à travers le monde, il enseigne aussi la sémiologie, la stylistique et l’analyse textuelle au Conservatoire Royal de Bruxelles et à l’Institut Cooremans.
    Homme de radio et de télévision (à la RTBF, puis à RTL/TVi et Bel RTL), il est, outre ses pièces de théâtre, l’auteur de multiples publications dont, notamment, Le Gorbatchoc (Le Cri, 1989), Ultimes Entretiens avec Henry Miller (Le Cri, 1991), Apocalypses (Le Cri, 2002)
    Il a reçu de nombreux prix parmi lesquels le Prix de la Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques, pour l’ensemble de son œuvre, et le « Best ou California » pour Tête de Truc.
    Il a acquis la notoriété scientifique et professionnelle en 1994 par un arrêté du Gouvernement. En décembre 1999, le Sénat le nomme membre du Conseil Supérieur de la Justice.

    Œuvre théâtrale complète, un livre de Pascal Vrebos édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Œuvre complète

    30.00 

    Prose: La Course des chevaux libres • Un Amour de fin du monde • Le Sourire d’Isabella • L’Orage • Les Tours de Dresde • Les Dés de pierre • La Nostalgie batailleuse • Portrait de jeune fille mille neuf cent douze • Rencontres avec le Prince • Nedefna, Nedefni. Poésie: Ce Tango qui cette nuit-là ressemblait à du Brahms • Le Polonais • Poèmes d’amour persans • Via Venezia • Scènes de la vie d’autrefois • Trois poèmes inédits • L’Immortel bien-aimé • La Comptabilité des dieux. Théâtre: L’Aurore mandarine • Les Désirables. (Préface d’Arnaud de la Croix)

    Acteur à seize ans, il donne quelques années plus tard des récitals «poésie et musique» en compagnie de la pianiste Bernadette Notelet. Il est poète, dramaturge, nouvelliste et romancier raffiné. Sa personnalité mystérieuse très «fin de siècle», moderne cependant, en rupture souvent, éclaire son paysage littéraire.

    Œuvre complète, un livre de Yves-William Delzenne édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Œuvre complète

    30.00 

    Œuvre complète, un livre de Max Elskamp édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Les Stoclet. Microcosme d’ambitions et de passions

    30.00 

    Le « palais » Stoclet, inscrit depuis 2009 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, est la matérialisation d’un rêve, celui d’Adolphe Stoclet et de Suzanne Stevens.
    Fruit d’une passion, cette maison et les exceptionnelles collections qu’elle abrita (le volume contient notamment le répertoire des tableaux anciens de la collection), n’ont pu voir le jour que grâce à la réalisation des ambitions de deux générations d’hommes entreprenants qui bâtirent puis consolidèrent la grande fortune dont bénéficia le commanditaire du « Stocleon ».
    L’histoire de la maison et de la famille aux ramifications européennes qui l’habita se révèle être, au-delà du véritable mythe qu’est devenu le « palais » et des enjeux que représente son avenir, une saga menant de Vienne à Saint-Pétersbourg en passant notamment par Paris, Milan et les Indes Néerlandaises.
    Moments de la petite et de la grande histoire se mêlent durant près de deux siècles, faisant de celle d’un microcosme familial dont la discrétion fut proverbiale, une saga où se succèdent, en s’entremêlant souvent, les coups de génie des uns et les maladresses des autres dans un contexte où la passion, sous une forme ou sous une autre, est régulièrement au rendez-vous.
    En cette année du centenaire du « palais » Stoclet conçu comme « œuvre d’art totale », il importait non seulement d’en inscrire la réalisation dans la longue durée mais aussi de s’intéresser à celles et ceux dont il a été le dénominateur commun au fil du temps.
    Grâce à des sources nombreuses collectées dans plusieurs pays européens ainsi qu’aux Etats-Unis, ce livre constitue aussi une contribution à la meilleure connaissance de certaines facettes de l’histoire économique, sociale et culturelle de la période contemporaine.

    Michel Dumoulin est professeur ordinaire à l’Université catholique de Louvain, membre de l’Académie royale de Belgique et président honoraire de l’Institut Historique Belge de Rome. Ses publications portent notamment sur l’histoire de la construction européenne, celle des relations de l’Europe avec l’Outre-Mer et celles des milieux et réseaux dans le cadre des relations internationales.
    Pierre-Olivier Laloux, licencié en philologie germanique de l’Université catholique de Louvain y est doctorant sur le thème « Bruxelles-Vienne aux XIXe et XXe siècles : univers croisés ».

    Les Stoclet. Microcosme d’ambitions et de passions, un livre de Michel Dumoulin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Les Jésuites dans la ville

    30.00 

    Les Collèges Jésuites et la société belge du XIXe siècle.
    Ce livre tente de cerner la place des écoles jésuites dans la société belge du xixe s. Et force est de constater que certains clichés ne résistent pas à l’analyse. Le xixe s. est l’époque d’une lutte acharnée entre cléricaux et anticléricaux mais les libéraux d’Alost appellent les Pères pour qu’ils reprennent le collège communal de leur ville. Les jésuites visent l’élite de la société mais un tiers des élèves sont issus de milieux modestes. L’école traditionnelle éliminerait les enfants du peuple mais la recherche montre que ceux-ci sont toujours présents en rhétorique. Les jésuites sont les champions des humanités classiques mais, dès le milieu du xixe s., l’ensemble de leurs classes primaires et commerciales dépassent les effectifs des classes latines. D’autres problèmes sont abordés et amènent bien des nuances par rapport aux idées reçues : « Question flamande », opposition entre classicisme et romantisme, question des « classiques païens »…
    En outre, les collèges ne sont pas que des écoles, on ne peut les évoquer sans tenir compte de la multitude d’activités qui gravitaient autour d’eux : œuvres sociales, congrégations mariales, sociétés académiques, engagements politiques et journalistiques qui ouvraient aux élèves une foule de perspectives d’avenir qui allaient bien au-delà d’une position que l’on suppose, à tort, obligatoirement conservatrice et ultramontaine. Les jésuites, leurs élèves et leurs Anciens seront impliqués dans les collèges et en dehors des écoles dans les controverses qui opposeront le monde catholique belge à ses adversaires mais qui diviseront aussi le camp catholique…
    Au sein de ce travail, plusieurs comparaisons avec d’autres époques, d’autres réseaux d’enseignement ou avec la situation française ont été menées. Elles ont permis de dégager les particularités tout à fait remarquables des collèges des jésuites belges du xixe s.

    Xavier Dusausoit (né à Uccle en 1962) a soutenu une thèse de doctorat (UCL) consacrée aux collèges des jésuites belges au xixe s. Il a en outre collaboré à de nombreux ouvrages historiques (La Libération de Nivelles et ses conséquences (1944-1945), 400 ans de présence jésuite à Bruxelles et Dictionnaire historique de Bruxelles (en préparation).

    Les Jésuites dans la ville, un livre de Xavier Dusausoit édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Jean-Charles Snoy (1907-1991)

    30.00 

    Représentant la Belgique, aux côtés de Paul-Henri Spaak, à la signature des traités de Rome le 25 mars 1957, Jean-Charles Snoy et d’Oppuers (1907-1991) est surtout connu pour son rôle dans la construction européenne. Mais ceci est réducteur. Considéré à juste titre comme un homme d’Etat, respecté en Belgique et fort écouté à l’étranger, il est animé par la conviction qu’« il vaut mieux servir la chose publique que des intérêts privés ». Enraciné dans une tradition de rigueur intellectuelle et morale complétée par de très brillantes études, il connaît, en dépit de circonstances difficiles, une fulgurante carrière. Secrétaire général du ministère des Affaires économiques à 32 ans, artisan infatigable de la préparation de l’après-guerre puis de la reconstruction de la Belgique, il l’est aussi de celle de l’Europe. Profondément attaché à la nature dont il se fait tour à tour le défenseur et le promoteur, Snoy, « l’homme qui aimait planter des arbres », est un acteur et un témoin de premier plan de l’histoire nationale et européenne du xxe siècle. Homme de caractère, il n’aurait pas déparé la galerie de ceux dressés par La Bruyère. Ou pour le dire avec Philippe de Schoutheeete qui signe la préface, Snoy illustre admirablement la formule d’Héraclite : « Le caractère de l’homme est sa destinée ». Grâce à de nombreuses archives belges, américaines, françaises anglaises, néerlandaises et luxembourgeoises, ce livre jette, à travers la vie d’un « grand commis de l’Etat », un nouvel éclairage sur quatre décennies d’histoire de Belgique ainsi que sur l’apport belge au processus d’intégration européenne.

    Vincent Dujardin est chercheur qualifié du FNRS et professeur à l’Université catholique de Louvain. Il est aussi professeur invité à l’Université Jagellone de Cracovie et aux FUCAM. Ses recherches portent sur l’histoire politique de la Belgique, de la construction européenne, des relations internationales et du Congo.
    Michel Dumoulin est professeur ordinaire à l’Université catholique de Louvain et membre de l’Académie royale de Belgique. Ses publications portent notamment sur l’histoire de la construction européenne, celle des relations de l’Europe avec l’Outre-Mer et celle des milieux et réseaux dans le cadre des relations internationales.

    Jean-Charles Snoy (1907-1991), un livre de Vincent Dujardin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Tout autour de nous

    29.90 

    Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le quotidien belge Les Sports compte, parmi ses grandes plumes, un passionné de mécanique et de sports moteurs.
    Jacques Ickx, journaliste freelance de ce journal très pointu, rédige, entre 1948 et 1951, un billet quasi quotidien consacré au sport et aux sportifs, mais aussi à d’autres sujets, sous un titre générique « Tout autour de nous »

    Tout autour de nous, un livre de Jacques Ickx édité aux Éditions Mols

  • Autour des trônes que j’ai vus tomber (Louise) & Je devais être impératrice (Stéphanie)

    29.75 

    Mémoires des fille du roi Léopold II. À seize ans, Louise ne manquait pas de charme. Léopold II et Marie-Henriette s’accordèrent pour choisir le prince Philippe de Saxe-Cobourg, de la branche autrichienne, comme époux. Philippe de Saxe-Cobourg avait quatorze ans de plus qu’elle, c’était un noceur qui partageait avec le prince héritier, l’archiduc Rodolphe, de multiples aventures galantes. À Vienne, Philippe de Saxe-Cobourg s’efforça de transformer la petite oie blanche qu’il avait épousée en mondaine accomplie… Délaissée, frustrée, la princesse Louise se consolait en flirtant dans le beau monde viennois. Louise tomba amoureuse d’un fringant sous-lieutenant originaire de Croatie, Geza von Mattachich-Keylevich… L’empereur François-Joseph se laissa convaincre de faire conduire Louise dans un établissement pour malades mentaux… La Princesse, toujours étroitement surveillée, était partie faire une cure à Bad-Elster en Bavière. C’est de là que se fit une évasion digne d’un roman feuilleton… Comme sa sœur Louise et son frère Léopold, Stéphanie fut élevée à la dure. Mariée à seize ans (1881) au prince héritier Rodolphe de Habsbourg, elle se sentit très vite écartée de la vie de son mari, voire de celle de la famille impériale. L’archiduc Rodolphe multiplia les liaisons fugitives et les beuveries. Il se dégoûta finalement de lui-même et se tua, avec sa maîtresse, dans le pavillon de chasse du petit village de Mayerling, en Basse-Autriche. Les mémoires de la princesse Stéphanie sont indispensables à qui veut connaître la vie quotidienne à la cour de Bruxelles et à celle de la Hofburg où François-Joseph survécut à tous les événements…
    Les auteurs. Aînée des trois filles de Léopold II et de la reine Marie-Henriette, Louise Marie Amélie naquit à Laeken, le 28 février 1858. Deuxième fille de Léopold II et de la reine Marie-Henriette, la princesse Stéphanie naquit à Laeken, le 21 mai 1864.

    Autour des trônes que j’ai vus tomber (Louise) & Je devais être impératrice (Stéphanie), un livre de Louise de Belgique édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Paysages du Nord

    29.00 

    « En Belgique, écrit Marcel Moreau, les allées de la raison sont peut-être moins nettement tracées qu’en France. » Est-ce pour cela que les écrivains belges s’abandonnent plus librement aux sollicitations du trompe-l’oeil, du rêve, du fantastique, du phantasme ou du mythe? Ce sont des écrivains réalistes, certes, mais chez eux la réalité, même la plus banale, peut à tout moment glisser vers l’hallucination parce qu’ils osent faire confiance au regard qui traverse les apparences.

    Paysages du Nord, un livre de Michel Otten édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • MANIEMA, espace et vies

    29.00 

    En raison de sa position géographique, le Maniema a depuis longtemps constitué un carrefour ouvrant la voie à la fois vers les Kasaï à l’ouest, le Katanga au sud et la Province-Orientale au nord. Plusieurs courants migratoires ou guerriers ont transité par le Maniema avant de poursuivre vers l’est, le nord ou le sud. Les traitants arabo-swahilis venus de l’est ont investi d’abord le Maniema avant de conquérir la Province-Orientale et les Kasaï. Au début de la colonisation belge, le voyageur Stanley et bien d’autres, comme Cameron, Foa, Von Gotzen… ont dû transiter par le Maniema pour accéder à d’autres régions du Congo. Il en va de même avec les rébellions postcoloniales : celle des Simba de 1964 a conquis le Maniema avant de se répandre au nord et à l’ouest. Quant à l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) qui conduisit L. D. Kabila au pouvoir en 1997, elle a utilisé le même couloir pour accéder au Kasaï.
    Créée en 1962, la province du Maniema perd ce statut en 1966 et voit ses sept territoires administratifs répartis entre les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, à cause des conflits qui la dominent, de son rôle dans la rébellion des Simba, mais aussi de son faible poids économique et démographique. À la suite de la nouvelle organisation administrative de 1967, le Maniema est rétabli comme l’un des trois districts de la province du Kivu recréée dans sa configuration du 30 juin 1960. Et en 1988, encore sous le régime Mobutu, le Maniema redevient une province, statut qu’il conserve jusqu’à ce jour.
    En plus de l’évolution sociopolitique et administrative, cette monographie sur le Maniema consacre de longues pages aux aspects physiques (géologie, flore, faune…), à l’économie, à la santé et à l’éducation dans la province.

    MANIEMA, espace et vies, un livre de Jean Omasombo Tshonda édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • L’incurable mal belge

    29.00 

    QUI PEUT ENCORE PARLER DE FICTION ?

    Tout en déplorant que sa patrie culturelle ne coïncide pas avec son Etat et bien que son cœur batte en direction de l’Hexagone, François Perin va déployer – en tant que constitutionnaliste, homme politique, chroniqueur et écrivain – une énergie peu commune pour engendrer la réforme fédérale du Royaume de Belgique.

    En mars 1980, il démissionne spectaculairement du Sénat, en déclarant que la Belgique est malade de trois maux, incurables et irréversibles, dont le nationalisme flamand.

    L’incurable mal belge, un livre de Jules Gheude édité aux Éditions Mols

  • Haut-Uele, trésor touristique

    29.00 

    Les images qui viennent à l’esprit lorsque l’on songe au Haut-Uele sont d’abord celles de ses populations renommées, les Mangbetu, les Azande, les Logo, les Budu, les Mayogo — dont la richesse et la diversité des cultures avaient frappé les conquérants, tant Arabes qu’Européens.
    La présente monographie a pour ambition, outre de présenter ces peuples, de donner un aperçu général de la situation géographique, du relief, de la géologie, de l’hydrographie, de la faune, de la flore et de la démographie du Haut-Uele, et d’analyser, plus en profondeur, son évolution historique, culturelle, administrative politique, économique et touristique.
    Au plan historique, elle montre, notamment, comment le Haut-Uele a été particulièrement sensible aux diverses perturbations qu’a connues le pays après l’indépendance. Elle analyse la rébellion des Simba, d’abord, au milieu des années 1960, et celles de la fin des années 1990 et du début 2000, ensuite, qui furent particulièrement destructrices, rébellions auxquelles s’ajoutèrent l’affaiblissement/désintégration de nombreux pouvoirs locaux et les interventions de dirigeants d’en haut dans les affaires locales.
    Elle consacre un important chapitre aux peuples qui composent le Haut-Uele, à leurs langues, à leurs expressions artistiques et musicales et à leur vie religieuse.
    Au plan administratif, elle analyse pourquoi, aujourd’hui, la région connaît une organisation comportant plus de chefferies que de secteurs, ces pouvoirs locaux que l’autorité coloniale (re)construisit et/ou reconnut en fonction de critères liés à des enjeux locaux ou à ses intérêts propres.
    Elle s’interroge aussi sur les raisons pour lesquelles le Haut-Uele se trouve livré au trafic et à l’occupation armée. Trafic et occupation liés à sa position géopolitique (il se situe aux frontières du Sud-Soudan et de la République centrafricaine, et non loin des frontières ougandaises, dans leurs parties les moins administrées) et favorisés par des espaces peu habités regorgeant de richesses naturelles (dont l’or et l’ivoire), d’une part, et par un pouvoir local tribal émietté de type «ancien», sans grande capacité de résistance aux conquêtes militaires, d’autre part.
    Elle décrit l’évolution négative d’une économie basée, d’une part, sur des cultures (le palmier à huile, le coton, l’arachide, l’hévéa, le café Robusta) de plus en plus délaissées et, d’autre part, sur l’exploitation de mines d’or, à Moto, par un Office des mines d’or de Kilo-Moto, qui n’a pas toujours suffisamment mis en valeur les ressources existantes. Elle montre également comment l’économie des «colons» du Haut-Uele en particulier, et de la Province-Orientale en général, a été un élément déterminant, en 1973, dans la décision du régime Mobutu de nationaliser les entreprises ayant appartenu aux étrangers.
    Elle aborde, enfin, les cinq grands défis qui se posent au Haut-Uele: les transports, les communications, le tourisme, dont les atouts locaux sont non négligeables, l’enseignement et la santé.

    Haut-Uele, trésor touristique, un livre de Jean Omasombo Tshonda édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Chronique de l’ébranlement

    29.00 

    L’idée de ce livre Chronique de l’ébranlement, le “concept”, est assez simple : c’est la crise née le 11 septembre 2001. Pourquoi ne pas rassembler en un volume, sous forme d’une seule chronique, les diverses chroniques parues tous les quinze jours, depuis septembre 2001 ?
    Le témoignage de De defensa est complété par un essai, qui est une tentative plus contrôlée, plus structurée de donner une appréciation générale de la crise qui nous frappe.

    Chronique de l’ébranlement, un livre de Philippe Grasset édité aux Éditions Mols

  • À l’attention de Sa Majesté le Roi

    29.00 

    À l’attention de Sa Majesté le Roi constitue la ‘radioscopie’ de la monarchie la plus complète à ce jour. Ce livre détaille le rôle, la fonction, les pouvoirs et la valeur symbolique du Roi en Belgique.
    Il a bénéficié d’une présentation en séance académique à la Chambre des représentants à l’invitation de son Président, M. Herman De Croo, et en présence du Vicomte Etienne Davignon, Ministre d’Etat.

    Les auteurs :
    Robert SENELLE, professeur émérite de l’Université de Gand, auteur de nombreux ouvrages, un des précepteurs du prince Philippe;
    Emile CLEMENT, licencié en Sciences politiques et sociales (KUL);
    Edgard Van de VELDE, chargé de cours à l’Europese Hogeschool EHSAL à Bruxelles.

    À l’attention de Sa Majesté le Roi, un livre de Robert Senelle édité aux Éditions Mols

  • Vauban, l’homme

    28.90 

    La France et la Belgique sont constellées de citadelles et d’ouvrages fortifiés par Vauban. L’homme est surtout connu comme architecte militaire et preneur de place. Ses avis et conseils éclairent le roi sur le peuple et le pays réels. Mais l’auteur veut apporter un éclairage différent sur le personnage. Il étudie son caractère et sonde son cœur pour découvrir les ressorts de son âme. Il cherche à reconnaître les qualités qui animent une telle énergie dans la vie et soutiennent une telle richesse dans les œuvres. Sa passion du service et son souci patriotique de la France profonde restent un modèle.

    Vauban, l’homme, un livre de Alain d’Aunay édité aux Éditions Mols

  • François Perin

    28.90 

    Peu d’hommes politiques belges ont atteint un tel niveau de prestige, d’intelligence et d’éloquence et communiqué autant d’enthousiasme.

    Alors que la Belgique est confrontée à la poussée de plus en plus forte du nationalisme flamand, le lecteur trouvera ici les vérités insupportables et les avertissements que le brillant constitutionnaliste n’eut de cesse de débiter, avec parfois l’énergie du désespoir.

    François Perin, un livre de Jules Gheude édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Le sabre, la machette et le goupillon

    28.50 

    Auteur traditionnel de textes qui « font avancer la conscience humaine », l’Eglise catholique romaine continue néanmoins de se compromettre régulièrement dans la compagnie de personnages et de régimes qui n’ont rien ni d’évangélique, ni même d’humaniste.
    Comment cela est-il possible ? C’est à cette question qu’entreprend de répondre Léon Saur.

    Le sabre, la machette et le goupillon, un livre de Léon Saur édité aux Éditions Mols

  • Une Révolution du Monachisme en Belgique (XIIIe-XVIIIe siècles)

    28.00 

    En rédigeant un premier ouvrage traitant des monastères traditionnels qui à partir du VIIe siècle se multiplièrent en Belgique : bénédictines d’abord, prémontrés au XIIe siècle, cisterciens au XIIe et XIIIe et quelques chapitres soumis à la règle de saint Augustin, l’auteur constata que l’expansion de ces communautés s’arrêtait dès cette époque de façon quasi définitive.
    Le comportement fastueux de beaucoup d’abbés, à la fois dignitaires religieux et seigneurs féodaux, inamovibles, gérant d’immenses et riches domaines exaspérait le peuple qui aspirait à retrouver la simplicité apostolique des premiers chrétiens et se laissait de plus en plus séduire par des illuminés sans formation, qui embrigadaient nombre de chrétiens biens intentionnés dans de petites communautés isolées dont certaines versèrent rapidement dans diverses hérésies. Une rupture entre l’Église traditionnelle et ces nouveaux chrétiens devenait inévitable d’autant plus que les moines se montrèrent incapables d’endiguer ce phénomène.
    Surgirent alors dès le début du XIIIe siècle, malgré les réticences de l’église traditionnelle, de nouvelles communautés qui, à côté des monastères riches peuplés de moines pauvres, installèrent des religieux pauvres dans des couvents pauvres, pour affronter les adversaires sur leur propre terrain. Établis dans les villes, au milieu du peuple, nantis d’une solide formation, ces « frères » sortirent de leurs couvents pour aller prêcher la bonne parole en mendiant leur pain quotidien. Les ordres mendiants, Dominicains et Franciscains étaient nés. Simultanément se produisit un autre événement capital : l’irruption des femmes dans ce monachisme nouveau, en particulier des Béguines. Pour des raisons particulières, la règle de saint Augustin connut par ailleurs un essor extraordinaire. Cette révolution dans le monachisme entraîna une nouvelle expansion des fondations religieuses, parmi lesquelles les Carmes, les Capucins, les Minimes, les Jésuites et les Tiers-Ordres, Sœurs hospitalières, grises et noires, Claires riches et pauvres, les Ursulines, les Visitandines et tant d’autres.
    Jusqu’au XVIIIe siècle, ces nouveaux ordres ont participé à la vie religieuse de notre pays et à notre histoire sociale, où ils jouèrent un rôle éminent que certains poursuivent encore aujourd’hui. Le présent ouvrage retrace comment ils ont vu le jour et comment ils ont traversé les temps difficiles.

    Joseph Lemmens, né à Boechout (Anvers) en 1921, est licencié en sciences commerciales maritimes, puis directeur général honoraire de la Commission Européenne pendant plus de vingt-sept ans.
    Son amour des vieilles pierres et sa passion de l’Histoire le conduisirent à rassembler une documentation considérable sur nos anciennes abbayes. Après un livre sur l’histoire des monastères, il concentre ici ses recherches sur la révolution du monachisme apparue au XIIIe siècle.

    Une Révolution du Monachisme en Belgique (XIIIe-XVIIIe siècles), un livre de Joseph Lemmens édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Maeterlinck, l’arpenteur de l’invisible

    28.00 

    Maeterlinck, l’arpenteur de l’invisible, un livre de Paul Gorceix édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Les feuilles bleues

    28.00 

    L’Orbieu se traverse à gué, ensuite, c’est la montée difficile par un sentier large qui permet le passage des forestiers et de leur matériel. Une sorte de montée aux cieux en beauté graduelle : les Corbières, cela se distille, les splendeurs ne vous sont pas assénées comme à la Côte d’Azur où, les constructions mises à part, on ne peut que s’extasier. Une forêt de chênes verts ébréchée en dissimule une autre, unie et drue, nourrie d’humus, les samares, akènes volants qui, dirait-on, savent où se déposer, forêt comme hissée vers des sommets, lesquels, quand il a neigé, sont blanchis pour toujours. Ce blanc et ce vert nous escortent sans que jamais la pierre ne les déshonore ou ne les détrône, hormis quelque château-fort, délité comme il se doit, mémoire des hommes, rappel de la peur des uns pour les autres et de leur vigilance forcenée… On marchait d’un bon pas ; chemin faisant, je me suis bien gardée de signaler à Charles l’appellation de la moindre brindille : il préfère ne pas savoir, il me traite de pédante dès que je cite ; alors, l’arbuste mahonia, l’herbe rue, la lentisque, le cade pointu, le négunda — qui croît au bord de l’Orbieu — ou le genêt à deux faces, bouche cousue, ma fille, le grand homme apprécie le mystère, bien que ses reportages, il les truffait de précisions fatigantes. Oui mais c’était de l’exotisme. Nécessaire à la compréhension de millions de téléspectateurs. Tandis que moi, je compte pour du beurre ! Quand on grimpe, comme nous le faisons, on la boucle ! …

    Marie NICOLAÏ est choisie toute jeune par Yves Allégret pour jouer dans Félicie Nanteuil aux côtés de Micheline Presle et de Louis Jourdan. Romancière, adaptatrice, essayiste, elle a mené par ailleurs une activité soutenue auprès des Femmes Chefs d’Entreprises ; dans le domaine de l’audio-visuel avec Femmes dans le monde, dont elle est titulaire, et au cœur du Groupe du roman. Elle est aujourd’hui vice-présidente de l’Association des écrivains belges de langue française, membre administrateur de la Société royale protectrice de l’enfance, membre du comité de l’International P.E.N., sociétaire de la Société des gens de lettres (Bruxelles, Paris).

    Les feuilles bleues, un livre de Marie Nicolaï édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • La Constitution belge, lignes et entrelignes

    28.00 

    Toute Constitution digne de ce nom est conçue pour des citoyens libres. C’est à ceux-ci que le présent ouvrage s’adresse. Il entend mettre à leur disposition le texte même de la Constitution belge, dans sa version la plus récente, tout en les éclairant sur le contenu, la portée et les enjeux de chaque article constitutionnel. Les « lignes » et les « entrelignes » de la Constitution, en quelque sorte. Il s’agit, par là, d’entretenir, voire de renforcer, le lien étroit qui doit unir une Constitution à ses destinataires.
    Cet ouvrage est une œuvre collective. Il a été réalisé conjointement par tous les membres — professeurs, assistants, chercheurs — du Département de droit public de l’Université Catholique de Louvain. Afin de renforcer la dimension citoyenne de l’ouvrage, le concours d’un certain nombre de personnalités a été sollicité. Elles sont issues de divers domaines de la société civile. Elles ont accepté, à partir d’un ou de plusieurs articles de la Constitution, de livrer un « témoignage », c’est-à-dire de prolonger le commentaire par des impressions, des expériences ou des idées plus personnelles. Ces témoignages montrent que, loin de ne concerner qu’un cercle limité de spécialistes avertis, la Constitution a vocation à interpeller tout citoyen.

    Marc VERDUSSEN (Bruxelles, 1962) est docteur en droit et licencié en criminologie. Avocat au barreau de Bruxelles pendant douze ans, il est aujourd’hui professeur à l’Université Catholique de Louvain, où il enseigne dans les disciplines du droit constitutionnel, du droit administratif et des droits de l’homme. Récemment, il a effectué un long séjour de recherche à la Law School de l’Université de Berkeley, en Californie. Il est actuellement professeur invité à l’Université d’Ottawa (Canada), à l’Université de Szeged (Hongrie), ainsi qu’à l’Université de Liège. Auteur de nombreux ouvrages et articles scientifiques, il a été désigné, sous la précédente législature, comme expert de la Commission parlementaire de Renouveau politique. Il vient de publier un livre sur la légitimité de la Cour constitutionnelle (Labor).

    La Constitution belge, lignes et entrelignes, un livre de Marc Verdussen édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • L’Enlèvement d’Europe. Trois millénaires d’un mythe.

    28.00 

    Selon la Mythologie grecque, Zeus, épris de la princesse Europe, fille d’Agénor, roi de Tyr, se métamorphose en taureau pour la séduire. Confiante, elle s’assit sur le dos de l’animal qui l’enleva et la conduisit jusqu’en Crète. Là, il l’épousa. De cette union naquit Minos et sa dynastie. Le voyage d’Europe la conduit d’Orient en Occident où elle donne son nom au continent européen.
    De l’Antiquité à nos jours, l’histoire de l’art est parsemée de représentations de ce mythe. De la statuaire hellénique aux artistes contemporains, de siècle en siècle, de la Renaissance aux temps modernes, la peinture, la poésie et la musique ont rebondi vers les sources millénaires.
    Jeune fille « ravie », puis amante à l’époque romaine, plus tard jeune reine élégante, le taureau apaisé à ses côtés. Aux moments de troubles elle porte un casque telle Athéna gardant la Cité, prête à se battre pour une cause juste. Le grand public ignore le plus souvent les richesses historiques et culturelles communes à l’ensemble des citoyens européens.
    Au travers de la représentation iconographique du mythe de l’Enlèvement d’Europe, ce livre pose la question de l’identité européenne, renforce le sentiment d’appartenance à l’Union européenne, et met en exergue la place de la Belgique en son sein.
    La collection d’œuvres anciennes, des premiers siècles avant notre ère jusqu’au xxie siècle, fruit des recherches que j’ai menées depuis près de trente-cinq ans, permet ici d’admirer des estampes, gravures et livres anciens, des œuvres plastiques, groupes de porcelaine, numismatique antique et contemporaine, philatélie, médailles et objets divers, prouvant que l’ensemble politique auquel nous sommes attelés, a une histoire qui se trouve intimement liée à ce mythe fondateur : le ravissement par Zeus de la princesse Europe.
    On trouvera également dans ces pages des cartoons et illustrations de presse sur des thèmes de l’actualité européenne des vingt dernières années… le sujet de l’enlèvement d’Europe y est fréquemment présent et montre que ceux qui, à leur manière, illustrent l’actualité de l’Union européenne dans la presse internationale, l’associent aux élans et enthousiasmes, aux défis et déceptions de sa construction. Ainsi, à côté des autres symboles européens, la princesse Europe accompagne les événements politiques de la construction de l’Union européenne, signe de mouvement plutôt que d’accomplissement.

    L’Enlèvement d’Europe. Trois millénaires d’un mythe., un livre de Alain Roba édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)