Collection Le Cri Histoire

  • L’Union fait-elle toujours la force ? (1950-1970)

    NOUVELLE HISTOIRE DE BELGIQUE VII
    1950 – 1970

    Voici un livre essentiel pour comprendre non seulement la situation dans laquelle se trouve la Belgique aujourd’hui, mais aussi le rôle que cette dernière a joué au niveau de la construction européenne et au niveau international.
    Au niveau national, dès les années 1950, le mouvement flamand, qui était pour une bonne part décapité au lendemain de la guerre des suites de la répression de la collaboration, reprend vigueur, notamment au moment de l’Expo ’58, puis à la faveur des marches sur Bruxelles, dans la foulée de la question linguistique. Dans le même temps, la flamandisation des élites politiques connaît un sérieux coup d’accélérateur. « L’affaire de Louvain » de 1968 conduit à la plus longue crise gouvernementale connue par le pays jusque-là, crée un traumatisme du côté francophone et engendre un bouleversement de l’échiquier politique, avec entre autres conséquences la disparition progressive des partis nationaux. De plus, dès 1960, le déséquilibre économique s’accentue à l’intérieur du pays suite à la fermeture des charbonnages et à la crise structurelle qui s’en suit en Wallonie, alors que la Flandre connaît une plus grande croissance économique. La conjonction des deux fédéralismes, flamand et wallon, va faire sauter le caractère unitaire du pays, dès la première réforme de l’État de 1970, mais qui ne permettra de freiner la construction d’un nationalisme flamand, certes sous-produit du nationalisme belge, mais qui appelle une demande toujours plus pressante d’autonomie, désormais d’ordre à la fois culturel et économique…

    Vincent Dujardin est chercheur qualifié du FNRS et professeur à l’Université catholique de Louvain (UCL). Il a notamment publié une biographie de Pierre Harmel (Le Cri, 2004), qui fut un véritable best-seller.

    Michel Dumoulin est professeur ordinaire à l’UCL et membre de l’Académie royale de Belgique. Éminent historien, il est l’auteur de nombreuses publications.

    L’Union fait-elle toujours la force ? (1950-1970), un livre de Vincent Dujardin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • L’Audience de Don Juan d’Autriche

    Cet essai porte sur le séjour de Don Juan d’Autriche, demi-frère de Philippe II, dans les Flandres (de 1576 à 1578) à l’époque de la guerre. Sur le plan historique, ce livre est le résultat d’une recherche approfondie et rigoureuse. Mais, au-delà des faits livrés par l’histoire et relatés dans l’essai, il s’agit avant tout de se poser la question : pourquoi le personnage solaire, héroïque, que représente Don Juan d’Autriche, amiral de la flotte, vainqueur de Lépante, célèbre dans toute l’Europe pour ses exploits sur les mers, finit-il par se résoudre à cette mission de Gouverneur des Flandres qu’il avait d’abord refusée et qui ne lui convient pas, où sa situation ne cesse de se dégrader ? Pour tenter de répondre à cette énigme historique et individuelle, le récit nous entraîne, pas à pas, comme une enquête, au plus profond des motivations de Don Juan. Un cheminement original qui réserve au lecteur quelque surprise.

    L’Audience de Don Juan d’Autriche, un livre de Frédéric Wauters édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    16.11 
  • L’Enlèvement d’Europe. Trois millénaires d’un mythe.

    Selon la Mythologie grecque, Zeus, épris de la princesse Europe, fille d’Agénor, roi de Tyr, se métamorphose en taureau pour la séduire. Confiante, elle s’assit sur le dos de l’animal qui l’enleva et la conduisit jusqu’en Crète. Là, il l’épousa. De cette union naquit Minos et sa dynastie. Le voyage d’Europe la conduit d’Orient en Occident où elle donne son nom au continent européen.
    De l’Antiquité à nos jours, l’histoire de l’art est parsemée de représentations de ce mythe. De la statuaire hellénique aux artistes contemporains, de siècle en siècle, de la Renaissance aux temps modernes, la peinture, la poésie et la musique ont rebondi vers les sources millénaires.
    Jeune fille « ravie », puis amante à l’époque romaine, plus tard jeune reine élégante, le taureau apaisé à ses côtés. Aux moments de troubles elle porte un casque telle Athéna gardant la Cité, prête à se battre pour une cause juste. Le grand public ignore le plus souvent les richesses historiques et culturelles communes à l’ensemble des citoyens européens.
    Au travers de la représentation iconographique du mythe de l’Enlèvement d’Europe, ce livre pose la question de l’identité européenne, renforce le sentiment d’appartenance à l’Union européenne, et met en exergue la place de la Belgique en son sein.
    La collection d’œuvres anciennes, des premiers siècles avant notre ère jusqu’au xxie siècle, fruit des recherches que j’ai menées depuis près de trente-cinq ans, permet ici d’admirer des estampes, gravures et livres anciens, des œuvres plastiques, groupes de porcelaine, numismatique antique et contemporaine, philatélie, médailles et objets divers, prouvant que l’ensemble politique auquel nous sommes attelés, a une histoire qui se trouve intimement liée à ce mythe fondateur : le ravissement par Zeus de la princesse Europe.
    On trouvera également dans ces pages des cartoons et illustrations de presse sur des thèmes de l’actualité européenne des vingt dernières années… le sujet de l’enlèvement d’Europe y est fréquemment présent et montre que ceux qui, à leur manière, illustrent l’actualité de l’Union européenne dans la presse internationale, l’associent aux élans et enthousiasmes, aux défis et déceptions de sa construction. Ainsi, à côté des autres symboles européens, la princesse Europe accompagne les événements politiques de la construction de l’Union européenne, signe de mouvement plutôt que d’accomplissement.

    L’Enlèvement d’Europe. Trois millénaires d’un mythe., un livre de Alain Roba édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    28.00 
  • L’Épopée de la Compagnie d’Ostende (1723-1727)

    Puisque les serres d’or des aigles de l’Empire
    Ne pouvaient déchirer les lions chargeant l’Escaut.
    C’était d’Ostende et de son port et de ses eaux
    Que s’en allaient vers l’Orient les blancs navires :
    Ils partaient pour la Chine et touchaient Malabar,
    Les mousses étaient fiers, les marins semblaient ivres
    D’être au loin, n’importe où, sur la mer, et de vivre
    Libres et fous, avec les mâts comme étendards. Émile Verhaeren.

    Georges-Henri Dumont est agrégé d’histoire (Université de Louvain), ancien conservateur aux Musées royaux d’Art et d’Histoire, professeur honoraire à l’Institut catholique des hautes études commerciales, il a dirigé le cabinet de plusieurs ministres de la Culture françaises en Belgique. Ancien membre du Conseil exécutif de l’UNESCO, il préside au sein de cette organisation le comité international pour l’édition de la monumentale Histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité. Il est membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises.

    L’Épopée de la Compagnie d’Ostende (1723-1727), un livre de Georges-Henri Dumont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    21.07 
  • L’Esprit des journaux

    Cet Esprit des journaux était une espèce de journal (disons-le sans injure) voleur et compilateur, qui prenait leurs bons articles aux divers journaux français, qui en traduisait à son tour des principaux journaux anglais et allemands, et qui en donnait aussi quelques-uns de son cru, de sa rédaction propre. Voilà un assez bel idéal de plan, ce semble. L’Esprit des journaux le remplissait très-bien. Que n’y ai-je pas retrouvé dans le petit nombre d’années que j’en ai parcourues ! (Sainte-Beuve, Portraits contemporains, 1847. )

    Actes du colloque «Diffusion et transferts de la modernité dans l’Esprit des journaux» organisé par le Groupe d’étude du xviiie siècle (Gedhs) de l’Université de Liège (Liège, 16 -17 février 2009). Édités par Daniel Droixhe, avec la collaboration de Muriel Collart.

    L’Esprit des journaux, un livre de Daniel Droixhe édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    24.00 
  • Indisponible

    L’Expo 58, un tournant dans l’histoire de Bruxelles

    Le cinquantenaire de l’Expo 58 a été célébré avec faste. Expositions, dossiers spéciaux dans la presse, émissions télévisées permettant à un public varié d’exposer ses souvenirs… tout a été mis en œuvre pour rappeler l’importance et le succès de l’événement. A contre-courant de ces commémorations convenues, l’objectif de cet ouvrage est d’examiner l’impact de l’Exposition sur la ville qui l’accueillit : Bruxelles.
    Profitant du recul qui permet au chercheur de jeter un regard rétrospectif dépassant le simple témoignage, l’émotion ou le ressenti personnel,
    il propose un décryptage de l’événement d’un point de vue bruxellois. Il montre que l’Expo célébrée en 1958 par de nombreux habitants de la capitale, eut en définitive un impact bien plus considérable sur leur vie quotidienne qu’ils avaient pu l’imaginer à l’époque.
    Ce livre a donc pour ambition non seulement de recontextualiser l’évènement mais aussi de s’interroger sur le chemin parcouru depuis lors en matière de politiques urbaines, qu’il s’agisse d’urbanisme, de mobilité, de logement, d’internationalisation ou de marketing. Derrière l’analyse de l’impact de l’Exposition sur la ville, il pose la question du lien entre développement urbain et évènements internationaux. Nourri par des études approfondies et des mises en perspective sur la longue durée de sociologues, politologues, architectes, géographes et historiens, il ouvre les portes d’une réflexion globale tant sur le passé que sur le devenir de la Région bruxelloise, dans une période où, plus que jamais, elle est l’enjeu de désirs contradictoires.

    Chloé Deligne est historienne, chercheuse qualifiée FNRS à l’Université Libre de Bruxelles et codirectrice du CIRHIBRU.
    Serge Jaumain est professeur d’Histoire à l’Université Libre de Bruxelles et codirecteur du CIRHIBRU.

    L’Expo 58, un tournant dans l’histoire de Bruxelles, un livre de Chloé Deligne édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • La Belgique et le Congo (1885-1980)

    NOUVELLE HISTOIRE DE BELGIQUE IX
    1885-1980

    Ce volume de la Nouvelle Histoire de Belgique vient clore la série en présentant une vue d’ensemble (de 1885 à 1980) de l’impact du Congo sur la Belgique. En 1885, deux destins se sont croisés : celui d’une petite nation européenne, la Belgique, et celui d’une vaste région de l’Afrique centrale. Cette rencontre a été d’une importance capitale pour cette dernière puisque de ce choc est né le Congo, une des principales nations africaines actuelles. Si beaucoup de choses restent à dire sur le destin, à maints égards tragique, de ce grand pays africain, notre attention s’est également portée sur l’autre protagoniste de cette histoire. Aussi curieux que cela puisse paraître, on s’est rarement penché sur les effets que l’aventure africaine a eus sur la Belgique. Il faut bien avouer que, hormis pour quelques spécialistes, la connaissance de la dimension africaine de l’histoire belge se résume bien souvent soit à des souvenirs personnels — pour celles et ceux qui ont participé à l’activité coloniale —, soit à des clichés et à des idées préconçues – pour les autres. Cette méconnaissance n’est évidemment pas étrangère à la passion qui imprègne régulièrement les réactions du grand public face à l’évocation d’événements historiques liés au passé colonial belge. Ce livre nous aide dès lors à répondre à des questions essentielles sur les relations belgo-congolaises. Quel impact l’aventure africaine de la Belgique a-t-elle eu sur sa position sur l’échiquier international ? Quel rôle le Congo (colonial et postcolonial) a-t-il joué dans la politique intérieure belge ? Dans quelle mesure la vie économique de la Belgique a-t-elle été influencée par sa colonie, puis par le Congo indépendant ? Guy Vanthemsche, professeur d’histoire contemporaine à la Vrije Universiteit Brussel, a publié plusieurs ouvrages concernant l’économie et la société belges du XXe siècle. Ce domaine de recherche l’a amené à s’intéresser également à l’histoire coloniale.

    La Belgique et le Congo (1885-1980), un livre de Guy Vanthemsche édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    23.00 
  • La Belgique libérale et bourgeoise (1846-1878)

    NOUVELLE HISTOIRE DE BELGIQUE II
    1846-1878

    La période 1846-1878 constitue un moment clé de la Belgique fraîchement indépendante…
    Terre d’industrie, héritage de la période française et hollandaise, le pays s’est structuré en s’appuyant sur la classe montante – la bourgeoisie – et sur l’essor industriel de la Wallonie. La noblesse belge témoigne d’une belle capacité d’adaptation qui se traduit par ses alliances matrimoniales avec la bourgeoisie industrielle et ses participations financières dans les sociétés par actions. Elle confirme aussi sa vitalité politique par son emprise sur le Sénat et, en partie, sur la Chambre des représentants.
    Quinze ans après la proclamation de son indépendance, le courant libéral se constitue en une organisation politique disposant d’un programme d’action précis. Cette fondation d’un parti moderne rompt avec un système politique – l’unionisme – qui a permis à la Belgique de se doter d’institutions politiques et judiciaires stables, d’assurer une paix intérieure et d’écarter les menaces extérieures. Un nouveau paradigme vient dicter sa loi : celui d’une politique de partis, d’affrontements d’idées et d’actions…
    Les années 1850 inaugurent une ère de prospérité, mais aussi d’ouverture des frontières, des marchés qui entraîne, par le jeu de la concurrence, l’approfondissement des inégalités sociales. La Belgique se transforme peu à peu de pays agricole en pays industriel, mais l’évolution ne touche que quelques régions – le sillon industriel wallon, Gand et Anvers. L’urbanisation progresse et Bruxelles, Anvers, Gand, Liège participent de cette croissance urbaine, mais entre le Nord et le Sud du pays, les différences se creusent…
    Ces années sont des années capitales. La lumière crue du conflit politique entre catholiques et libéraux, qui paraît majeur, cache d’autres réalités qu’il convient de faire surgir car elles annoncent les grands problèmes de l’avant-guerre : les questions électorale, féminine, flamande et sociale…

    Éliane Gubin est professeure à l’Université libre de Bruxelles où elle enseigne l’histoire de la Belgique contemporaine et l’histoire des femmes ; elle est spécialisée en histoire sociale et en histoire politique du xixe siècle et de la première moitié du xxe siècle.
    Jean-Pierre Nandrin est professeur aux Facultés universitaires Saint-Louis. Il y enseigne l’histoire contemporaine, en particulier l’histoire du droit et des institutions, la théorie de l’histoire et l’histoire des droits de l’homme. Ses recherches portent sur l’histoire politique de la Belgique contemporaine, l’histoire du droit social, l’histoire de la justice et l’histoire des femmes.

    La Belgique libérale et bourgeoise (1846-1878), un livre de Éliane Gubin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • La Belgique sans roi (1940-1950)

    NOUVELLE HISTOIRE DE BELGIQUE VI
    1940-1950

    De 1940 à 1950, la Belgique est un pays sans roi régnant. À la fin de mai 1940, Léopold III choisit le statut de prisonnier de guerre. Il n’exerce plus les compétences qui incombent au chef de l’État.
    Le pays est dirigé pendant quatre ans par des militaires allemands et cogéré par les secrétaires généraux, restés en poste sur les ordres du gouvernement Pierlot.
    En 1944, le roi est déporté en Allemagne. Comme il se trouve dans l’impossibilité de régner lors de la libération du territoire, les Chambres réunies confèrent au prince Charles, son frère, le titre de régent. Aussitôt après la libération de Léopold III, en mai 1945, un conflit éclate entre celui-ci et la délégation gouvernementale, conflit qui aboutit à la question royale.
    Dans l’intervalle, après quatre ans d’inégalités et de privation de liberté, la Belgique vit un réveil démocratique dont l’apogée consiste à accorder le droit de vote aux femmes. Sur le plan socioéconomique, la libération du territoire inaugure pour la Belgique une ère de prospérité. Portée par la paix sociale et un assainissement monétaire efficace, l’industrie fait des miracles.
    Au-delà, avant même le début de la guerre froide, la Belgique rompt avec sa politique de neutralité et entre dans l’ère des Alliances. Certains hommes politiques belges, accomplissent aussi un travail de pionnier dans le processus d’intégration européenne qui s’amorce et constituera dans la seconde moitié du XXe siècle l’un des grands axes de la politique étrangère de leur pays.

    Vincent Dujardin est chercheur qualifié du FNRS et professeur d’histoire à l’Université catholique de Louvain. Il est aussi professeur invité à l’Université Jagelone de Cracovie et aux FUCAM. Ses recherches portent sur l’histoire de la Belgique, sur celle de la construction européenne, du Congo et des relations internationales.
    Mark Van den Wijngaert, professeur émérite d’histoire contemporaine à la KUBrussel, est l’auteur d’ouvrages portant sur l’occupation allemande, l’histoire politique de la Belgique, la monarchie belge, la Guerre froide et les relations internationales depuis 1950.

    La Belgique sans roi (1940-1950), un livre de Vincent Dujardin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • La Construction de la Belgique (1828-1847)

    NOUVELLE HISTOIRE DE BELGIQUE I
    1828-1847

    Dans cet ouvrage, Els Witte nous présente une vision neuve de la révo-lution belge et de la période post-révolutionnaire. Sur la base de travaux historico-sociologiques menés à l’étranger, d’études récentes et de nouvelles sources d’archives, elle démontre qu’en 1830, un groupe assez limité d’intellectuels d’opposition, issus de la classe moyenne et de la petite bourgeoisie, exploite habilement la révolte sociale et les faiblesses du gouvernement en place pour s’empa-rer du pouvoir. Sous la pression de la France, principalement, les puis-sances européennes donnent leur feu vert aux révolutionnaires belges qui entreprennent la construction de la nouvelle nation. L’auteur analyse ce processus en profondeur : comment les protagonistes de la révolution conquièrent le soutien des conservateurs et de l’Église et mettent sur pied une monarchie constitutionnelle libérale, dominée par la religion catholique ; comment ils éliminent impitoyablement leurs adver-saires démocrates et orangistes ; comment ils s’efforcent, avec succès, de rendre le nouvel État viable, financièrement et économiquement ; comment, enfin, ils donnent forme à la nation belge par le biais de la langue française et des arts, ou encore de commémorations, de fêtes et de symboles.

    Els Witte est professeur à la Vrije Universiteit Brussel, où elle enseigne notamment l’histoire politique de la Belgique. Elle est aussi l’auteur de nom-breux ouvrages et travaux sur les aspects politiques de la Belgique des XIXe et XXe siècles. Elle est membre de l’Académie royale depuis 1988 et a exercé la fonction de recteur de la VUB jusqu’en 2000.

    La Construction de la Belgique (1828-1847), un livre de Els Witte édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • La Couronne et la Rose. Baudouin et le monde socialiste

    1950 : la question royale se referme et Baudouin monte sur le trône. Jeune et malhabile, il se trouve propulsé sur le devant de la scène et confronté à de nombreux défis.
    Les socialistes observent les événements. S’ils se sont farouchement opposés à Léopold III, ils se disent aussi prêts à accepter son fils. Mais ils n’accepteront pas tout. Les premiers pas du jeune Roi sont suivis de très près et ses maladresses sévèrement condamnées…
    Les relations entre le chef de l’État et les socialistes sont marquées par de vives polémiques et d’acerbes critiques. Certains leaders du Parti à la Rose se passeraient d’ailleurs volontiers de monarchie. Mais d’autres s’entendent plutôt bien avec Baudouin. Ne voit-t-on pas régulièrement Achille Van Acker, le Premier ministre socialiste, prendre le thé à Laeken ? Et ne raconte-t-on pas, en 1961, que le Souverain se réjouit du retour de Paul-Henri Spaak aux Affaires étrangères ?
    Tandis que la Couronne perd de son éclat au fil des années, le règne des partis tend à s’imposer. Mais Baudouin ne perd pas le désir de jouer un rôle en vue sur la scène politique. Certains l’accusent même de favoriser l’accession des socialistes au pouvoir. Baudouin et les socialistes seraient-ils devenus alliés ?
    Du Bureau du Parti Socialiste aux couloirs du Parlement, en passant par les coulisses de Laeken, le lecteur part à la rencontre de ceux qui font l’histoire. Une histoire politique, sociale, économique. Une histoire d’hommes.
    Au-delà des relations entre Baudouin et le monde socialiste, Vincent Delcorps nous fait découvrir une période charnière de l’histoire de Belgique. S’appuyant sur de nombreuses sources inédites, il nous permet de revisiter des événements aussi différents et majeurs que la question scolaire, l’indépendance du Congo ou la première réforme de l’État.

    Vincent Delcorps est né en 1986 à Bruxelles. Il étudie l’Histoire aux Facultés Universitaires Saint-Louis et à l’Université catholique de Louvain où il obtient son Master et son agrégation. Passionné par le xxe siècle, il se spécialise dans la politique intérieure belge et l’histoire de la monarchie. Il réalise actuellement un Master en Journalisme à l’École de Journalisme de Louvain.

    La Couronne et la Rose. Baudouin et le monde socialiste, un livre de Vincent Delcorps édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    21.00 
  • La Démocratie rêvée, bridée et bafouée (1918-1939)

    NOUVELLE HISTOIRE DE BELGIQUE V
    1918-1939 Ce volume consacré à la période d’entre-deux-guerres, traite de la démocratisation rapide de la politique belge après la Première Guerre mondiale, de la crise parlementaire des années trente, conséquence d’une tentation autoritaire présente dans toute l’Europe, de la dépression économique et de l’intégration problématique des travailleurs dans le système politique. L’auteur s’intéresse également à la nouvelle culture politique qui se met en place après la guerre, aux changements affectant le paysage des partis, aux relations entre mondes politique et financier, à l’impact de la politique étrangère et militaire et, enfin, au rôle de la monarchie.
    Il est difficile de jeter sur cette période un regard impartial. Le souvenir laissé par l’interbellum en général et ses dix dernières années en particulier est sombre. En 1918, beaucoup voulaient en revenir à la Belle Époque, mais en 1945, personne ne souhaite retourner aux années trente. Dans la mémoire collective, l’interbellum représente une période de crise. Cette impression tient en grande partie à l’association presque automatique des années trente au fascisme et à l’issue funeste de cette décennie. Elle ne correspond toutefois pas complètement à la réalité : un large éventail de jeunes, et pas seulement des fascistes, veulent introduire une « nouvelle ère » et poursuivront après la guerre sur cet élan rénovateur. Si l’on regarde l’histoire de façon pragmatique, on doit constater que beaucoup de réformes de la période de la Libération trouvent leur origine dans le creuset et le laboratoire de pensée des années trente.

    Emmanuel Gerard, historien et politologue belge, est professeur à la K.U.Leuven et ancien doyen de la Faculté des sciences sociales.

    La Démocratie rêvée, bridée et bafouée (1918-1939), un livre de Emmanuel Gerard édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    22.00 
  • La Patrie crie vengeance !

    Novembre 1918 représente une date-clé pour la Belgique. La joie de la population est mêlée de tristesse et de haine : le cauchemar de la Grande Guerre est fini, l’occupant quitte le territoire et l’heure des règlements de compte sonne enfin.
    Comment les diverses composantes de la société belge ont-elles vécu la fin de cette Grande Guerre, quelle(s) images(s) ont-elles gardé de la répression des inciviques et quelle influence ces images exerceront-elles sur la répression suivante ? À travers la presse et les archives judiciaires, ce livre interroge, dans une première partie, l’ampleur des violences populaires au lendemain de l’Armistice ; quelles furent les personnes visées par ces violences et comment les comprendre ? Une deuxième partie brosse un tableau général de la répression judiciaire en Belgique. Cette répression fut-elle planifiée ? Quels ont été les groupes sociaux les plus sévèrement épurés ? Y a-t-il eu des différences géographiques, linguistiques, politiques dans l’épuration ? Comment s’acheva la répression ? Comment la justice et son action furent-elles perçues ? Une troisième partie met à jour les imaginaires à l’œuvre tout au long de la répression. Au nom de quoi, les opinions publiques réclament-elles vengeance ? Quelle vision ont-elles de la justice et des traîtres ? Comment se représentent-elles la Patrie et la guerre qui vient de s’achever ? Dans la dernière partie, une plongée au cœur de procès particuliers permet d’approcher au plus près des parcours individuels, la complexité des sentiments et des images suscités par l’occupation et la répression des inciviques.

    La Patrie crie vengeance !, un livre de Xavier Rousseaux édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    25.00 
  • La société civile bruxelloise se mobilise. États Généraux de Bruxelles (version francophone)

    « Il faut faire bouger les lignes », disait François Mitterrand. Telle était bien l’ambition des Etats généraux de Bruxelles : dresser un état des lieux scientifique de la situation de notre Ville-Région, autour de seize thématiques-clés ; présenter ces résultats aux citoyens lors de grandes conférences-débats ; recueillir leurs réactions et propositions ; formuler des conclusions et les adresser au monde politique, afin d’influencer l’avenir de tous les Bruxellois de souche ou d’adoption.
    Mais qui donc a instigué cette mobilisation citoyenne ? La Plateforme de la société civile, qui rassemble de manière totalement inédite, par-delà les barrières habituelles et notamment linguistiques, des associations bruxelloises (Aula Magna, bruXsel forum*, Manifesto), des syndicats (CSC et FGTB Bruxelles), le patronat (Brussels Enterprises, Commerce , Industry), le secteur culturel (Réseau des Arts à Bruxelles , Brussels Kunstenoverleg) et celui de l’environnement (Inter-Environnement Bruxelles et BRAL).
    Rapidement, la Plateforme s’est dotée d’un Comité scientifique (ULB, VUB, Facultés universitaires Saint-Louis, et la revue électronique Brussels Studies) et a invité des centaines d’associations de tous secteurs à participer à sa démarche.
    Mobilité • Sécurité • Population • Développement durable • Enseignement • Logement • Economie • Culture • Jeunesses • Zone métropolitaine • Qualité de vie • Pôle de connaissance • Internationalisation •
    Institutions • Inégalités sociales • Finances publiques : seize études de fond et non partisanes ont ainsi été conduites par une centaine de chercheurs.
    Vous trouverez leur texte intégral ici, complété par les propositions des deux mille participants aux seize conférences-débats qui s’en sont ensuivi, et par les conclusions présentées à plus de sept cent personnes, dont une large représentation du monde politique, le 25 avril 2009.
    La dynamique des Etats généraux représente une lame de fond : ils ont déjà porté certains fruits, et continueront d’en porter tout au long des années à venir. Puisse ce livre y contribuer !
    The English versions of introductions to, and conclusions from the Citizens’ Forum of Brussels, also appear in this book.

    La société civile bruxelloise se mobilise. États Généraux de Bruxelles (version francophone), un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    12.00 
  • Le Cri du public. Culture populaire, presse et chanson dialectale au Pays de Liège (XVIIIe et XIXe siècles) – ePub

    Que peuvent nous apprendre les prédictions de l’Almanach de Mathieu Laensbergh en matière d’éveil aux idées des Lumières, au XVIIIe siècle ? Quel changement de mentalité à l’égard des pratiques magico-religieuses laissent entrevoir les commentaires du livret de pèlerinage à Saint-Hubert en Ardenne ? Comment les mémoires rédigés à l’occasion de procès opposant des communautés rurales aux autorités manifestent-ils le progrès du rationalisme critique, à travers un lexique où le bourgeois sensible côtoie l’aristocrate éclairé ? C’est à de telles questions que tâche de répondre le présent ouvrage, à partir d’une documentation associant littérature « populaire », journaux, catalogues de libraires, chansons, etc. La communication orale y trouve une place importante, notamment quand elle se fait dialectale. La diffusion de valeurs et d’interrogations communes s’opère aussi par le théâtre, où drames sérieux, vaudevilles et opéras-comiques – nous sommes au pays de Grétry – composent un véritable « paysage culturel ».

    15.99 
  • Le Cri du public. Culture populaire, presse et chanson dialectale au Pays de Liège (XVIIIe et XIXe siècles) – ePub

    Que peuvent nous apprendre les prédictions de l’Almanach de Mathieu Laensbergh en matière d’éveil aux idées des Lumières, au XVIIIe siècle ? Quel changement de mentalité à l’égard des pratiques magico-religieuses laissent entrevoir les commentaires du livret de pèlerinage à Saint-Hubert en Ardenne ? Comment les mémoires rédigés à l’occasion de procès opposant des communautés rurales aux autorités manifestent-ils le progrès du rationalisme critique, à travers un lexique où le bourgeois sensible côtoie l’aristocrate éclairé ? C’est à de telles questions que tâche de répondre le présent ouvrage, à partir d’une documentation associant littérature « populaire », journaux, catalogues de libraires, chansons, etc. La communication orale y trouve une place importante, notamment quand elle se fait dialectale. La diffusion de valeurs et d’interrogations communes s’opère aussi par le théâtre, où drames sérieux, vaudevilles et opéras-comiques – nous sommes au pays de Grétry – composent un véritable « paysage culturel ».

    Le Cri du public. Culture populaire, presse et chanson dialectale au Pays de Liège (XVIIIe et XIXe siècles) – ePub, un livre de Daniel Droixhe édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    15.99