• Rocking-Chair

    Dans les salons de cénacles parisiens dont elle faisait tout de même partie, il arrivait à cette romancière de déclarer que Marcel Proust était, à ses yeux, un humoriste et qu’elle riait souvent aux larmes en le relisant. Autour d’elle, alors, un silence prudent s’installait, car il s’il est aisé et nécessaire de donner la réplique à des auteurs « arrivés », ce n’est pas à une dame, certes publiée mais peu connue en librairie, de porter des jugements… Autre maladresse, cette romancière s’embourbait davantage quand elle demandait à la cantonade des nouvelles de la petite phrase musicale de Vinteuil si chère à Charles Swann, ou bien quand elle rappelait avec enthousiasme les parlotes de la tante Léontine et de la géniale Françoise dans la fameuse chambre et le passage où Legrandin affirme au père de Marcel que Balbec est un désert, alors que madame de Cambremer – sa sœur – y vit fastueusement. Sans oublier le clan Verdurin et les salonards…

    Marie NICOLAÏ, romancière, adaptatrice, essayiste, a mené une activité soutenue auprès des Femmes Chefs d’Entreprises. Elle est, notamment, vice-présidente de l’Association des écrivains belges de langue française, membre administrateur de la Société royale protectrice de l’enfance, membre du comité de l’International P. E. N. , sociétaire de la Société des gens de lettres (Bruxelles, Paris). Deux de ses romans, Une Dévotion (1999) et Les Feuilles bleues (2005), ont été publiés aux éditions Le Cri.

    Rocking-Chair, un livre de Marie Nicolaï édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    17.00 
  • De la scène à la lucarne (conversations avec Henri Billen)

    À travers l’évocation de la longue carrière d’Henri Billen (1918), homme de théâtre – sur les planches, dans les jeux radiophoniques et à la tête du service des Dramatiques à l’INR (et puis à la RTB), un pan entier du monde artistique belge francophone du XXe siècle ressurgit. Il a d’abord fréquenté et puis dirigé le Jeune Théâtre de son Alma Mater, l’Université Libre de Bruxelles. Dans ce milieu, il a côtoyé un groupe de « créateurs libres » qui, comme lui, sont passés – d’allers en retours – de la scène à la lucarne. Ce sont les Wangermée, Van Hout, Delville, Lanc, Danblon, Anrieu, Roland, Ravar, Becker, Brédael, Thierry… Sans oublier Louis-Philippe Kammans, le fondateur de la compagnie avant d’être le premier « patron » d’Henri Billen aux débuts de la télévision. Sur les balbutiements de l’INR, Henri Billen porte un regard tendre et sans nostalgie. Il raconte, avec humour, une période d’expériences audacieuses et artisanales où les pionniers programmaient des fictions pour le petit écran avec à l’esprit une définition exigeante des missions du service public. Celles-ci bénéficièrent de la complicité de nombreux comédiens belges dont un certain nombre d’AJT (d’Anciens du Jeune Théâtre). Cette série d’entretiens avec Henri Billen s’appuie sur la bibliographie spécialisée, des fonds d’archives la plupart originaux et de nombreuses interviews, souvent réalisées en sa compagnie.

    Docteur en Histoire (ULB), Pierre Van den Dungen est chercheur (ULB) et professeur à La Cambre-ENSAV (Bruxelles). Spécialiste en histoire de la presse et des médias (Milieux de presse et journalistes en Belgique (1828-1914), Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2005, La Civilisation du journal, Histoire culturelle et littéraire de la presse française au XIXe siècle (1800-1914), Dominique Kalifa et alios (dir), Paris, Nouveau Monde, à paraître en 2009…).

    De la scène à la lucarne (conversations avec Henri Billen), un livre de Pierre Van Den Dungen édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • De Rome à Marcinelle !

    La catastrophe de Marcinelle du 8 août 1956 a provoqué un deuil national sans équivalent dans l’histoire de la Belgique et suscité un mouvement de solidarité dans l’Europe entière.
    Cinquante ans après, le souvenir demeure vivace pour celles et ceux qui ont vécu l’événement. Un double message s’impose à nous pour les nouvelles générations, il s’agit avant tout de comprendre pour mieux construire le présent et le futur.
    Pour le monde du travail, la solidarité reste le moyen par excellence d’agir, de modifier les législations et de faire honneur à tous les militants du monde qui luttent pour de meilleures conditions de travail. La commémoration de Marcinelle n’est qu’un début, le combat continue !
    Ce livre (coédité avec la CSC-Énergie-Chimie) reprend les communications d’un colloque scientifique qui s’est tenu à Charleroi en juin 2006. Il a réuni des scientifiques belges et italiens, ainsi que des acteurs syndicaux, patronaux, et des responsables de la Commission européenne, qui ont abordé la catastrophe dans sa dimension historique, posé le diagnostic aujourd’hui, réflechi aux défis futurs de la sécurité et de la santé au travail en vue d’agir pour plus de sécurité sur le lieu de travail.
    Que révèle la bataille du souvenir entreprise après Marcinelle sur la société belge face à son passé ? Quels sont les principaux enseignements que peut véhiculer la mémoire d’une catastrophe d’une telle ampleur ? Comment tirer profit des leçons du passé pour renforcer la prévention des risques sur le lieu de travail aujourd’hui et demain ? Comment répondre aux défis que posent l’élargissement de l’Europe et la globalisation en matière de sécurité et de santé au travail ?
    Autant de questions auquel ce livre tente d’apporter des réponses.

    De Rome à Marcinelle !, un livre de Italo Rodomonti édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • IN’HUI 62 – L’Insurrection angélique

    La lecture du présent choix permettra, je l’espère, de mieux cerner la richesse et la complexité de cette œuvre ; les images foudroyantes font place à des silences neigeux, la phrase roule parfois sur elle comme une vague, s’enroule comme liane sous des trombes d’eau ; nous traversons l’enfer, nous respirons l’odeur de la rose de sang dans ce monde, les alliances de mots jaillissent comme des sources, des saules, la parole devient supplication, prière, ou pierre sèche, silex rude des visages, l’homme récite l’argile qui le forma et que la barbarie brisa… Lorsque tomba le poète, le ghetto avait déjà été rasé depuis le 19 avril 1943, trois cent quatre-vingt mille Juifs furent déportés, les cinquante mille exterminés peu après. L’insurrection du peuple élu humilié, déshumanisé, n’eut guère plus de succès que l’Insurrection du peuple de Varsovie. Tout fut dynamité et, sur le champ fumant des ruines, le corps de Baczynski rejoignit celui de milliers d’autres mais, sous l’amas de cadavres montait, à son insu, la lumière de ceux qui s’opposent, la grandeur de ceux qui savent dire non. Et dans ce refus-là, brillait — à peine perceptible — la splendeur de l’éclat dont le poète fut le chantre et la psalmiste. (Claude-Henry du Bord – extrait)

    Poèmes choisis et traduits du polonais par Claude-Henry du Bord et Christophe Jezewski avec la collaboration de François-Xavier Jaujard et Dominique Sila Khan.

    IN’HUI 62 – L’Insurrection angélique, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • IN’HUI 63 – Luis Antonio de Villena. Splendeurs de lèvres lointaines

    Luis Antonio de Villena est né en 1951 à Madrid. ses œuvres poétiques et ses essais le situent parmi les voix les plus prisées de la lyrique espagnole contemporaine.
    C’est en portraitiste de la littérature espagnole, mais aussi en fin connaisseur des grands classiques de la littérature européenne, orientale, helléniste et latine, qu’il porte son regard sur l’activité artistique et l’artiste lui-même.
    À maintes reprises, il loue l’époque symboliste françaises, recueille dans la lecture de Fin de Siècle, le foisonnement littéraire et pictural que connaissaient les capitales de Paris et de Londres. Le symbolisme, remis au goût du jour, tente d’initier le lecteur à un bouleversement des sens, frayant la route de la connaissance et de la quête identitaire de Soi-même. Le poète explore le lointain. Écoute la promesse du lieu de l’étrangeté. Le voilà, transporté dans le tourbillon de l’indétermination qui anime l’existence humaine. Rencontre de Psyché et Eros. La poésie de Villena franchit les limites d’une raison raisonnante ou conformiste. Les marges sont les rives de sa vie lyrique, là où les déséquilibres, les hérésies privées s’illuminent à fleur de peau, dans la mélancolie d’une solitude convoitée et redoutée. Ici, la rose n’est rien qu’un mot, un souffle, un parfum-opium baudelairien nous enseignant comment Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ? / Au fond de l’Inconnu, pour trouver du nouveau/.

    Traduit de l’espagnol sous la direction de Françoise Morcillo avec Philippe Reynès et Pierre Thiollière.

    IN’HUI 63 – Luis Antonio de Villena. Splendeurs de lèvres lointaines, un livre de Luis Antonio de Villena édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • IN’HUI 64 – L’Esprit du théâtre d’Aristote à Shakespeare

    Les poètes ont-ils droit de cité ? À cela notre précédent ouvrage, De Platon à Shakespeare, répondait par nuances de oui et non. Ont-ils droit de scène ? Oui, si l’on en juge par les affiches récentes où les comédiens illustres mettent leur renom au service de poètes méconnus comme La Fontaine ou Rimbaud, tandis que les scènes nationales multiplient les petits théâtres voués à la poésie, et que chaque printemps, à la Mutualité, poètes et acteurs unissent leurs efforts pour transmettre le feu sacré aux enfants des écoles. La question de la médiation poétique, de son rôle effectif ou non, central ou ornemental, au théâtre, a donc été posée aux « acteurs de la cité », comédiens, critiques dramatiques et spécialistes de la scène, comme aux « poètes de la cité », qu’ils aient ou non choisi le théâtre comme véhicule.

    Dominique Goy-Blanquet – Dominique Buisset – Pascale Hummel – Delphine Neimon – Catherine Lisak – Brian Gibbons – Jacques Darras – Gil Delannoi – Richard Marienstras – Frédéric Picco – Michael Coveney – Jacques Bonnaffé.

    IN’HUI 64 – L’Esprit du théâtre d’Aristote à Shakespeare, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • L’innocence en Italie

    La rencontre est le fil rouge de ces nouvelles. Spontanéité et surprise, souvenirs et émotions se partagent pour faire de ce moment de lecture un moment de bonheur et de sérénité.
    Le tout dans une langue raffinée et de qualité…

    Avec L’innocence en Italie, Nicole Verschoore nous offre probablement ce qu’elle a écrit de plus beau.

    L’innocence en Italie, un livre de Nicole Verschoore édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • La Famille Kaekebroeck

    Voici des « mœurs bruxelloises » mises en scène au travers des rapports entre les familles Kaekebroeck, Mosselman, Rampelbergh, Posenaer et autres habitants du « bas de la ville », héros pittoresques, croqués avec une grande dextérité. On ne peut s’empêcher de penser à Pagnol et à sa trilogie marseillaise. Des pages sobres et vraies, imprégnées d’une tendre bonhomie, vivantes et saines. Un récit attachant, de la couleur, une observation juste et pleine de bienveillance. Quant aux dialogues, dont l’auteur a compris l’importance, ils sont comme pris sur le vif tant ils sont naturels.
    Nul n’a mieux saisi que l’auteur de La Famille Kaekebroeck le jargon bruxellois émaillé de flandricismes, de belgicismes et de tropes hardis ou délicieux auxquels les lecteurs qui le peuvent ajoutent l’inimitable accent local. L’auteur parvient même à faire alterner, sans heurts et sans maladresses, l’atticisme de sa langue, fine et châtiée, avec le rude et burlesque baragouin de ses héros.
    C’est de ce contraste continuel que naît un charme irrésistible…

    Léopold COUROUBLE (1861-1937) fut Docteur en droit. Il séjourna au Congo de 1900 à 1903, séjour dont il s’inspira pour ses récits de voyages, notamment Profils blancs et Frimousses noires (1901). Ses textes « folklo-riques » ne doivent pas nous faire oublier, entre autres : Mes Pandectes (1900), En plein soleil (1900), Images d’outre-mer (1902) et, surtout, Les Contes et récits d’un Bruxellois (1907).

    La Famille Kaekebroeck, un livre de Léopold Courouble édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • La Maye Réfléchit

    En même temps qu’elle réfléchit à ses rivières nos vies, nos pensées, l’eau avance. Le temps avance. Vers l’embouchure finale. Chaque fois individuelle, chaque fois renouvelée. La réflexion se fait toujours en allant, en marchant. C’est pourquoi le poème est ici « parlé marché ». Pourquoi il dialogue avec l’immobilité de la peinture (Rembrandt, Rubens, Mondrian, de Kooning, van Eyck, Spilliaert, Ensor etc…). Pourquoi il bouscule la philosophie (Descartes, Husserl, Heidegger). Pourquoi il marche joyeusement à travers la barrière des langues (Bruxelles, la Flandre). Pourquoi il réfléchit à l’Europe d’aujourd’hui, belle abstraction sans corps réel. Sans corps sensuel. Pourquoi enfin il se réjouit du goût des nourritures (les huîtres, les moules, la bière, le pain d’épice). Ici le poème réfléchit à la réflexion. Au réfléchissement et au mouvement qui nous emporte vers le large. Quel large ? C’est à venir. À deviner. À devenir.

    Jacques Darras compose depuis 1988 un long poème en 8 chants, La Maye, dont il donne aujourd’hui le septième. Il a par ailleurs traduit de l’anglais Walt Whitman, Ezra Pound, Samuel Taylor Coleridge, Malcolm Lowry, Ted Hughes, William Carlos Williams, Allen Ginsberg etc. Il a écrit des essais sur la mort, sur la mer, sur le nord et le romantisme. Parmi lesquels Nous sommes tous des romantiques allemands (Calmann-Lévy) et Nous ne sommes pas faits pour la mort (Stock). Il a reçu le prix Apollinaire et le Grand Prix de l’Académie française pour l’ensemble de son travail.

    La Maye Réfléchit, un livre de Jacques Darras édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • Le Jeu de la feuillée

    La première pièce du théâtre français

    Le Jeu de la feuillée, un livre de Adam de la Halle édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • Le Mont Blandin

    Après Les Parchemins de la tour (Le Cri, 2004) et le XIXe siècle, Le Mont Blandin revoit, au début du xxe siècle, le caractère d’hommes et de femmes poussés par la passion politique, l’amour de la vie et du travail, le devoir social, l’éducation des jeunes et la préparation de l’avenir. Attributs d’une mentalité profondément ancrée dans la conscience qui marquait la première moitié du xxe siècle et qui, comme la naïveté perdue de l’enfance qui les observe, seront emportés, dès les années cinquante, par l’omniprésence des médias dans l’intimité.
    Des retrouvailles avant l’intrusion des idées reçues incontrôlables.
    L’auteur. Nicole Verschoore, née à Gand en Belgique, est docteur en philosophie et lettres. Boursière du Fonds national belge de Recherche scientifique et assistante à l’université de Gand, journaliste, elle publie régulièrement dans la Revue générale et la revue électronique www. bon-a-tirer. com. Parlant six langues et amoureuse des grandes capitales européennes, elle se veut citoyenne du monde et passe le meilleur de son temps à revoir et à sauvegarder la vérité du vécu.
    Le Mont Blandin est le second volet d’une trilogie, entamée avec Les Parchemins de la tour.

    Nicole Verschoore, née à Gand en Belgique, est docteur en philosophie et lettres, boursière du Fonds national belge de Recherche scientifique, assistante à l’université de Gand. Journaliste, elle publie régulièrement dans la Revue générale et la revue électronique www. bon-a-tirer. com. Parlant six langues et amoureuse des grandes capitales européennes, elle se veut citoyenne du monde et passe le meilleur de son temps à revoir et à sauvegarder la vérité du vécu.
    Elle a publié aux éditions Le Cri les deux premiers volets d’une trilogie : Les Parchemins de la tour (2004) et Le Mont Blandin (2005).

    Le Mont Blandin, un livre de Nicole Verschoore édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • Le prof d’histoire

    Quelques amis décident d’unir leurs familles pour acheter un hameau en Ardèche, où ils passeront leurs vacances. Marcelin, le prof d’histoire, et Reginald, l’écrivain, ne se doutent pas que cette aventure fera non seulement remonter jusqu’à eux l’histoire sanglante des Huguenots mais remettra profondément en cause une amitié qui semblait inébranlable en révélant leurs personnalités respectives et leurs divergences philosophiques. En dire davantage déflorerait les rebondissements, mises en abîme et chutes qui égrènent ce roman passionnant et haletant.

    Alain Tytgat est né en 1949 au Congo. Juriste de formation, il a fait carrière dans la publicité. Passionné d’histoire, de littérature et de musique, il partage aujourd’hui son temps entre l’écriture et les voyages. Il vit à Gand.

    Le prof d’histoire, un livre de Alain Tytgat édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • Les Fruits de la solitude. Quatre saisons à Port-Royal

    En cette année 1655, Robert Arnauld d’Andilly cultive des pêches pour la table royale et enseigne la poésie latine aux élèves des Petites Écoles, dont fait partie le poète Jean Racine. Sa fille Élisabeth, promise à la vie religieuse par les ultimes volontés de sa mère, lui donne du souci en refusant de suivre un destin tout tracé.
    Patriarche de la famille Arnauld bien connue à l’époque, familier de princes, ancien courtisan ayant fréquenté les salons libertins, Robert Arnauld d’Andilly s’est retiré à Port-Royal parmi les « Solitaires » pour mieux mourir au monde. La grande abbaye cistercienne, sur laquelle plane l’ombre de saint Augustin et de Jansenius, sera pour lui le cadre d’une vie champêtre, où il pourra donner libre cours à sa passion des jardins tout en s’adonnant à l’écriture et à la méditation. Malheureusement, la haine des jésuites à l’encontre des jansénistes vient troubler la paix du lieu : son rayonnement intellectuel fait de l’ombre au Roi Soleil.
    Malgré son vœu de solitude, Robert d’Andilly reçoit de nombreuses visites dans sa tour d’ivoire. On verra ainsi défiler une série de visiteurs : Blaise Pascal, familier et défenseur de Port-Royal ; la Grande Mademoiselle, cousine du roi Louis XIV ; Madame de Sablé et sa troublante amie la comtesse de Saint-Maur ; Monsieur de Sainte-Colombe ; Pierre Arnauld, disciple de Paracelse ; un gentilhomme hollandais nommé Spinoza, fabricant de lentilles à Amsterdam… Une galerie de personnages avec lesquels Robert Arnauld d’Andilly entretiendra des conversations, parfois secrètes, dont certaines iront jusqu’à le déstabiliser dans ses convictions religieuses et dans ses principes moraux.

    Catherine d’Oultremont est née en Catalogne. Elle vit aujourd’hui en Belgique, où elle se consacre à l’écriture et à la peinture.
    Les Fruits de la solitude est son troisième roman, après Le Prince de la Concorde (Le Cri, 2006) et Le Souffle des ancêtres (Le Cri, 2008).

    Les Fruits de la solitude. Quatre saisons à Port-Royal, un livre de Catherine d’Oultremont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • Mémoires d’un ténor égyptien

    Pour son retour au roman pur, Maxime Benoît-Jeannin, dissident oulipien, en hommage à Georges Perec, a organisé les noces de l’imagination et de l’humour. Faisant donner au roman ses ultimes ressources, il le lance comme un gaz hilarant sur la morne fiction contemporaine.
    Entre la mer du Nord et le Rhin, poussant une pointe vers le Sud, s’étend la Banane Bleue, une ville repoussante et damnée.
    Au-dessus vole parfois SuperRoman, qui se cache sous l’identité d’un journaliste du quotidien L’Éternité.
    Les personnages sont au-delà de la vie et de la mort. Ils agissent, dialoguent, vont et viennent, sans qu’il y aille de leur responsabilité.
    Une lectrice très charnelle a confié à Salomon d’Urtald, alias Stephen Mallarmus, une improbable mission. La suivre, afin de la protéger d’un motocycliste-fantôme. Ce qui le mènera loin. Jusqu’au cœur du roman, aussi irradiant que le réacteur d’une centrale nucléaire, là où vit le maître du second degré…
    Ainsi tout s’enchaîne jusqu’à la fin, malgré les diversions du commissaire Beauvais et les tentatives de JBM, alias SuperRoman, qui ne cesse d’évoquer ses missions passées à Oulan-Bator dans l’espoir de brouiller les pistes.
    Les personnages échangent leur identité. Et Stephen Mallarmus, décidément le plus fort, surgit de la mer toujours recommencée…

    Maxime Benoît-Jeannin est l’auteur de plusieurs romans, dont Mademoiselle Bovary (coédition Le Cri-Belfond, 1991), Colonel Lawrence (Coédition Le Cri-Jean-Michel Place, 1992) et Chez les Goncourt (Le Cri, 2004). De deux biographies exhaustives : Georgette Leblanc 1869-1941 (Le Cri, 1998) ; Eugène Ysaye, le sacre du violon (Le Cri, 2001) ; d’un essai sur les rentrées littéraires, La Corruption sentimentale (Le Cri, 2002). Et d’une Histoire de la Toison d’or (en collaboration avec Pierre Houart, Le Cri, 2006). Il vient de cosigner avec Pierre Houart, Histoire de la Toison d’or, chronique de l’ordre chevaleresque européen (Le Cri, 2006).

    Mémoires d’un ténor égyptien, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • Indisponible

    Rwanda – Deux Sangs, une vie

    Ce livre retrace le chemin de vie d’un homme, mi-blanc, mi-noir, qui retourne aux sources après le génocide pour comprendre le Rwanda, ce pays qui l’a vu naître. Un récit de fiction, sensible et touchant, toujours surprenant, empreint de témoignages réels.

    Yves De Wolf-Clément est né à Kigali en 1967. Il a vécu la majeure partie de sa vie au Rwanda. Après son baccalauréat à Kigali, il décroche une licence en sciences politiques et relations internationales à Bruxelles. Il s’investit dans les problématiques de la liberté d’expression et fonde en 1992 le Centre international d’étude et de promotion des droits humains et de l’information (ASSEPAC). Auteur de plusieurs publications juridiques, il est actuellement consultant international et effectue des missions en Afrique dans le secteur de la démocratisation et des droits humains.

    Rwanda – Deux Sangs, une vie, un livre de Yves De Wolf-Clement édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • Sèves

    (…) C’est la raison pour laquelle, sur tous les continents, on retrouve cette constante parmi les peuples : le culte des ancêtres. Il est primordial. Sur lui se basent les religions primitives, qui sont moins naïves qu’il n’y paraît. Étant de l’autre côté, dans le monde invisible, et sachant ce qui se cache derrière la mort, les ancêtres peuvent protéger leur descendance et aussi les guider dans leurs choix de vie. Ils sont donc honorés pour cela.

    (…) Comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ? Pour un arbre, ça tombe sous le sens : vous êtes ici pour une histoire de racines ! Les arbres, quand ils veulent s’élever vers le ciel, plongent leurs racines profondément dans la terre. Cherchez-vous à vous rapprocher du ciel ? Ou seulement à retrouver votre arbre généalogique ? Je veux cependant vous mettre en garde : à trop vouloir creuser ses racines, on cesse d’avancer !

    Ravissant petit texte sur la mémoire, les secrets de famille et les arbres, écrit dans une langue pleine de poésie, simple et fluide qui charme l’esprit et les yeux, avec un va-et-vient captivant entre les confidences de l’arbre et le récit d’une jeune femme à la recherche du secret de sa grand-mère disparue.

    Catherine d’Oultremont est née en Catalogne où elle a passé son enfance. Après avoir vécu ensuite en Suisse et en Italie, elle s’installe en Belgique avec sa famille. Mère de quatre enfants, elle se consacre aujourd’hui à l’écriture, à la peinture et à la musique.
    Sèves est son cinquième roman. Elle est aussi l’auteur de Le Prince de la Concorde. La vie lumineuse de Jean Pic de la Mirandole, Le Souffle des ancêtres et Les fruits de la solitude (Le Cri).

    Sèves, un livre de Catherine d’Oultremont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00