• Indisponible

    Harry Dickson – 20. Le Vampire aux yeux rouges

    Après un périple en Allemagne à la recherche du Vampire aux yeux rouges, qu’il croyait pourtant avoir arrêté en la personne d’Ebenezer Grump, et un imbroglio de chassés-croisés entre Grump, la maison hantée du notaire assassiné d’Hilderstein et le comte Jean-Népomucène Dragoni, pourtant décédé deux cents ans auparavant, Harry Dickson et son élève Tom Wills rentrent à Londres, et c’est là que se déroulera l’ultime combat avec le Vampire et un des plus cruels meurtrier de tous les temps…

    Jean Ray, pseudonyme de Raymond Jean Marie De Kremer (Gand, 1887-1964), tissa sa légende personnelle d’« écumeur de mers », de « flibustier d’un autre âge », de « trafiquant à l’époque de la prohibition ». Romancier, il signa Malpertuis. Il fut l’auteur d’un grand nombre de contes qui l’ont conduit à la notoriété lors de la publication des Contes du whisky en 1925. Parmi son œuvre : La Cité de l’indicible peur, Les Derniers Contes de Canterbury, Le Livre des fantômes, Les Contes noirs du golf. Ses livres ont été traduits en anglais, allemand, espagnol, italien, portugais, japonais, etc. Son œuvre a fasciné de nombreux cinéastes et a été adaptée à l’écran par Harry Kümel (Malpertuis) et Jean-Pierre Mocky (La Grande frousse). Ami de Michel de Ghelderode, cette figure hors du commun — il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages écrits en néerlandais sous le pseudonyme de John Flanders — tend peu à peu à se confondre avec sa légende. Jean Ray n’en demeure pas moins le maître incontesté du fantastique policier. Voici enfin rééditées ses plus belles aventures de Harry Dickson.

    Harry Dickson – 20. Le Vampire aux yeux rouges, un livre de Jean Ray édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    6.50 
  • Indisponible

    Haut-Uele, trésor touristique

    Les images qui viennent à l’esprit lorsque l’on songe au Haut-Uele sont d’abord celles de ses populations renommées, les Mangbetu, les Azande, les Logo, les Budu, les Mayogo — dont la richesse et la diversité des cultures avaient frappé les conquérants, tant Arabes qu’Européens.
    La présente monographie a pour ambition, outre de présenter ces peuples, de donner un aperçu général de la situation géographique, du relief, de la géologie, de l’hydrographie, de la faune, de la flore et de la démographie du Haut-Uele, et d’analyser, plus en profondeur, son évolution historique, culturelle, administrative politique, économique et touristique.
    Au plan historique, elle montre, notamment, comment le Haut-Uele a été particulièrement sensible aux diverses perturbations qu’a connues le pays après l’indépendance. Elle analyse la rébellion des Simba, d’abord, au milieu des années 1960, et celles de la fin des années 1990 et du début 2000, ensuite, qui furent particulièrement destructrices, rébellions auxquelles s’ajoutèrent l’affaiblissement/désintégration de nombreux pouvoirs locaux et les interventions de dirigeants d’en haut dans les affaires locales.
    Elle consacre un important chapitre aux peuples qui composent le Haut-Uele, à leurs langues, à leurs expressions artistiques et musicales et à leur vie religieuse.
    Au plan administratif, elle analyse pourquoi, aujourd’hui, la région connaît une organisation comportant plus de chefferies que de secteurs, ces pouvoirs locaux que l’autorité coloniale (re)construisit et/ou reconnut en fonction de critères liés à des enjeux locaux ou à ses intérêts propres.
    Elle s’interroge aussi sur les raisons pour lesquelles le Haut-Uele se trouve livré au trafic et à l’occupation armée. Trafic et occupation liés à sa position géopolitique (il se situe aux frontières du Sud-Soudan et de la République centrafricaine, et non loin des frontières ougandaises, dans leurs parties les moins administrées) et favorisés par des espaces peu habités regorgeant de richesses naturelles (dont l’or et l’ivoire), d’une part, et par un pouvoir local tribal émietté de type «ancien», sans grande capacité de résistance aux conquêtes militaires, d’autre part.
    Elle décrit l’évolution négative d’une économie basée, d’une part, sur des cultures (le palmier à huile, le coton, l’arachide, l’hévéa, le café Robusta) de plus en plus délaissées et, d’autre part, sur l’exploitation de mines d’or, à Moto, par un Office des mines d’or de Kilo-Moto, qui n’a pas toujours suffisamment mis en valeur les ressources existantes. Elle montre également comment l’économie des «colons» du Haut-Uele en particulier, et de la Province-Orientale en général, a été un élément déterminant, en 1973, dans la décision du régime Mobutu de nationaliser les entreprises ayant appartenu aux étrangers.
    Elle aborde, enfin, les cinq grands défis qui se posent au Haut-Uele: les transports, les communications, le tourisme, dont les atouts locaux sont non négligeables, l’enseignement et la santé.

    Haut-Uele, trésor touristique, un livre de Jean Omasombo Tshonda édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    29.00 
  • Haute Tension

    “Madame Mortimer, vous jurez de dire toute la vérité, rien que la vérité…”
    À l’époque, Rita a juré que son mari avait été abattu par un cambrioleur quelques minutes après leur retour imprévu à la villa… Il y a sept ans de cela.
    Aujourd’hui, un inconnu s’est introduit dans la chambre de Rita. Blême, les yeux creux, les mains dans les poches de son trench-coat fatigué, le feutre mou rabattu sur le front, il n’a guère bonne allure…
    Et il prétend qu’à cause d’elle, il a passé sept années en prison, alors qu’il était innocent !

    Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
    À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.

    Haute Tension, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    15.00 
  • Heinrich Heine

    Heinrich Heine, écrivain juif d’origine allemande et de passion française, incarne nombre de contradictions de son époque, exacerbées par sa propre appartenance à deux mondes complémentaires dans leur antagonisme : le germanique et le latin. Selon son ami Théophile Gautier, « jamais nature ne fut composée d’éléments plus divers que celle de Henri Heine ; il était à la fois gai et triste, sceptique et croyant, tendre et cruel, sentimental et persifleur, classique et romantique, Allemand et Français, délicat et cynique, enthousiaste et plein de sang-froid, tout, excepté ennuyeux ; c’était vraiment l’Euphorion, enfant de Faust et de la belle Hélène. » De la bouche de ce sagittaire, né à Düsseldorf, le 13 décembre 1797, et décédé à Paris, le 17 février 1856, jaillissaient en sifflant des flèches sarcastiques qui ne manquaient jamais leur but. Mais il fut aussi ce grand poète dont Schubert, Schumann, Mendelssohn, Brahms et beaucoup d’autres mirent en musique d’innombrables Lieder.

    Alain PREAUX, Docteur en philosophie et lettres (Université Libre de Bruxelles), est l’auteur de nombreux articles sur les xviiie et xixe siècles allemands (entre autres Friedrich Schiller, Jean Paul, E.T.A. Hoffmann, Achim von Arnim, Friedrich Hölderlin et Heinrich Heine). Il enseigne à l’École supérieure de traducteurs et interprètes de la Ville de Bruxelles, ainsi qu’à l’Université Libre de Bruxelles. Il a publié trois ouvrages relatifs à Friedrich Hölderlin, tous parus aux éditions Le Cri : Poèmes de l’autre vie (1993), Prose de l’autre vie (1996) et L’énigme Hölderlin (1996).

    Heinrich Heine, un livre de Alain Préaux édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    25.00 
  • Henry Bauchau dans la tourmente du XXe siècle

    Né en 1913, Henry Bauchau a traversé le siècle. Il ne publie son premier recueil poétique qu’en 1958. Pourtant, il y a un poète qui s’ignore dans le chroniqueur d’avant-guerre, dans le combattant de 1940, dans le citoyen engagé dans l’action sociale sous l’Occupation ; il y a un être d’action dissimulé dans l’écrivain. Ce sont ces deux pans de la vie de Bauchau qui sont abordés dans ce travail, fruit des efforts conjugués de deux historiens et d’une spécialiste de la littérature contemporaine. Le travail des premiers, – bâti sur la base d’archives pour une bonne part inédites –, trouve son prolongement naturel dans l’analyse de la seconde : aucun des deux objets, historique et imaginaire, n’est indépendant, et leur corrélation permet d’éclairer un parcours certes singulier, mais inscrit dans une dynamique générationnelle.

    Geneviève Duchenne est professeur invitée aux Facultés universitaires Saint-Louis de Bruxelles et chercheur qualifiée de l’Université catholique de Louvain.
    Vincent Dujardin est chercheur qualifié du FRS/FNRS et professeur à l’Université catholique de Louvain.
    Myriam Watthee-Delmotte est maître de recherches du FRS/FNRS et professeur à l’Université catholique de Louvain où elle dirige le Centre de Recherche sur l’Imaginaire. Elle est également responsable de la gestion Fonds Henry Bauchau de l’UCL ( http://bauchau.fltr.ucl.ac.be).

    Henry Bauchau dans la tourmente du XXe siècle, un livre de Geneviève Duchenne édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    19.00 
  • Indisponible

    Het Brussels maatschappelijk middenveld laat zijn stem horen[CR]Staten-Generaal van Brussel (nederlandse versie)

    « Il faut faire bouger les lignes », zei François Mitterrand. Dat was precies de ambitie van de Staten-Generaal van Brussel : op wetenschappelijke wijze de balans opmaken van de situatie van ons Stadsgewest aan de hand van zestien sleutelthema’s, die bevindingen voorstellen aan de burgers tijdens groots opgezette discussieavonden, hun reacties en voorstellen verzamelen, conclusies formuleren en die doorspelen aan de politici, om de toekomst van alle echte of ‘geadopteerde’ Brusselaars te beïnvloeden.
    Maar wie heeft de burgers doen warmlopen voor dat grootschalige project ? Het Platform van de civiele maatschappij, dat op nog nooit geziene wijze, over de gebruikelijke barrières – waaronder de taalgrenzen – heen, Brusselse verenigingen (Aula Magna, bruXsel forum*, Manifesto), vakbonden (ABVV Brussel en ACV), de werkgevers (Brussels Enterprises, Commerce , Industry), de culturele sector (Brussels Kunstenoverleg , Réseau des Arts à Bruxelles ) en de milieusector (BRAL en Inter-Environnement Bruxelles) samenbrengt.
    Het Platform richtte al snel een wetenschappelijk comité op (ULB, VUB, Facultés universitaires Saint-Louis en het elektronisch tijdschrift Brussels Studies) en nodigde honderden verenigingen uit alle sectoren uit om samen zijn ambitie waar te maken.
    Mobiliteit • Veiligheid • Bevolking • Duurzame ontwikkeling • Onderwijs • Huisvesting • Economie • Cultuur • Jeugd • Stadsgewest • Levenskwaliteit • Kennisstad • Internationalisering • Instellingen • Sociale ongelijkheden • Overheidsfinanciën : zestien diepgravende en objectieve studies werden uitgevoerd door een honderdtal onderzoekers.
    U vindt hier de integrale tekst van die studies, aangevuld met de voorstellen die naar voren werden gebracht tijdens de zestien discussieavonden die door tweeduizend deelnemers werden bijgewoond, en met de conclusies die op 25 april 2009 werden voorgesteld aan meer dan zevenhonderd mensen, onder wie een groot aantal politici.
    De dynamiek van de Staten-Generaal is als een vloedgolf : de eerste resultaten zijn er al en in de komende jaren zullen er nog geboekt worden. Moge dit boek daartoe bijdragen !
    The English versions of introductions to, and conclusions from the Citizens’ Forum of Brussels, also appear in this book.

    Het Brussels maatschappelijk middenveld laat zijn stem horen[CR]Staten-Generaal van Brussel (nederlandse versie), un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    12.00 
  • Histoire de Bruxelles

    Mille ans séparent Bruxelles, capitale européenne, du petit portus sur les rives de la Senne. Mille ans de gloires et d’épreuves, à partir d’une ville enclose dans ses deux murailles successives, qui s’est étendue au territoire des dix-huit communes voisines pour constituer une agglomération, puis une Région à part entière, entité de la Belgique fédérale.
    Les constantes politiques, économiques, sociales et culturelles qui marquent, au cours des siècles, l’histoire de Bruxelles-Capitale forment la trame d’un biographie passionnante d’un bout à l’autre. Que celle-ci n’ait qu’un seul auteur, faisant miel de travaux des spécialistes des différentes époques et des savantes contributions d’ouvrages collectifs, donne au récit et aux analyses une saisissante cohérence.

    Georges-Henri DUMONT est agrégé en histoire (Université de Louvain), ancien conservateur aux musées royaux d’Art et d’Histoire, professeur honoraire à l’Institut catholique des hautes études commerciales, il a dirigé le cabinet de plusieurs ministres de la Culture française en Belgique. Ancien membre du Conseil exécutif de l’UNESCO, il préside, au sein de cette organisation, le comité international pour l’édition de la monumentale Histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité. Il est membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises. Parmi ses nombreux ouvrages, on notera sa Chronologie de la Belgique, de 1830 à nos jours (Le Cri), et son Histoire de la Belgique (Le Cri). Son essai sur Léopold II (Fayard, 1990) a reçu le grand prix de la biographie de l’Académie française.

    Histoire de Bruxelles, un livre de Georges-Henri Dumont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    28.00 
  • Histoire de l’empire parthe

    Voici la biographie passionnante d’un empire. Elle nous révèle une période méconnue de l’aventure humaine ; celle de la civilisation Parthe. Venus des steppes de l’Asie Centrale, au IIIe siècle avant J.-C., les Parthes — à l’origine des éleveurs nomades — ont fondé, en moins d’un siècle, un vaste empire sédentarisé, puissamment organisé, qui couvrit d’abord la Perse, puis tout le Moyen-Orient, de l’Euphrate à l’Indus. Confrontés aux royaumes des Grecs, issus des conquêtes d’Alexandre le Grand, puis aux empereurs romains, ils ont joué un rôle de premier plan dans l’histoire de l’antiquité. Infatiguables pionniers, ils ont, par leur position géographique à la croisée des mondes gréco-romain, chinois et indien, contribué dans une large mesure à la diffusion des arts, du commerce et des idées sur l’axe eurasiatique — la fameuse « Route de la Soie », dont ils furent les grands promoteurs. Mais les Parthes eurent aussi à répondre aux défis de l’histoire. Avec des fortunes diverses, ils furent à l’origine de notions qui marqueront l’évolution des sociétés humaines ; tels la chevalerie et le féodalisme, dont ils établirent les principes constitutifs. Ils ont tracé des routes ; dans l’architecture créé l’iwan — la voûte qui, plus tard, servira de base à nos bâtisseurs de cathédrales ; inventé de nouvelles techniques bancaires — comme le chèque.

    André VERSTANDIG, historien, spécialiste du monde antique, né à Uccle (Bruxelles) en 1969.
    Membre de la SRNB, et titulaire de plusieurs distinctions honorifiques, il est l’auteur de plusieurs livres et articles scientifiques
    de premier plan sur l’archéologie de l’Orient Ancien.

    Histoire de l’empire parthe, un livre de André Verstandig édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    27.00 
  • Histoire de la Belgique (des origines à 1830)

    L’État belge n’existe que depuis 1830, mais un État ne surgit pas du néant grâce à une révolution aisément victorieuse. À travers les siècles, la Belgique a connu des avatars multiples, des phases de rayonnement et des heures d’effacement, c’est-à-dire une évolution qui explique la réalité d’aujourd’hui.
    Qu’il analyse les convergences culturelles autour de l’Escaut et de la Meuse, qu’il évoque le rôle de Charlemagne, de Louis de Male, de Philippe le Bon, celui de Charles Quint, de Joseph II ou de Napoléon, Georges-Henri DUMONT réussit à dégager l’essentiel de l’accessoire et à faire revivre avec intensité le jeu des forces en présence. Son don exceptionnel de synthèse a été célébré par une critique unanime.

    Georges-Henri DUMONT est agrégé en histoire (Université de Louvain), ancien conservateur aux musées royaux d’Art et d’Histoire, professeur honoraire à l’Institut catholique des hautes études commerciales, il a dirigé le cabinet de plusieurs ministres de la Culture française en Belgique. Ancien membre du Conseil exécutif de l’UNESCO, il préside au sein de cette organisation, le comité international pour l’édition de la monumentale Histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité. Il est membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises. Parmi ses nombreux ouvrages, on notera sa Chronologie de la Belgique 1830 à nos jours (Le Cri), et son Histoire de Bruxelles (Le Cri). Son essai sur Léopold II (Fayard, 1990) a reçu le grand prix de la biographie de l’Académie française.

    Histoire de la Belgique (des origines à 1830), un livre de Georges-Henri Dumont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    26.00 
  • Indisponible

    Histoire de la Toison d’or

    Philippe le Bon, qui se voulait l’égal des rois et empereurs, fonda en 1430 à Bruges le « Noble Ordre de la Toison d’or », en souvenir de l’équipée mythologique de Jason et des Argonautes, partis en Colchide à la conquête de la Toison. Un Ordre qui, disait-il, devait surpasser en éclat tous les autres.
    Si l’Ordre a revêtu dès le début un caractère religieux et chevaleresque, on ne peut nier qu’il fut aussi et surtout une institution d’ordre politique : « que par iceluy la tranquillité et la prospérité de la chose publique soient deffenduës, gardées et maintenuës ».
    L’Ordre connut au cours de son histoire trois sièges : Dijon, Bruxelles (trois siècles durant) et Vienne. En tout eurent lieu vingt-trois chapitres, dont vingt et un dans les anciens Pays d’en bas (Belgique, Hollande, Luxembourg, Nord de la France) et seulement deux en dehors : Dijon et Barcelone.
    Ces chapitres, qui passaient en revue les faits et gestes des chevaliers, examinaient en même temps les événements internationaux et la réponse à leur donner. Accompagnés de tournois, de cortèges fastueux et de riches spectacles, les chapitres offraient au bon peuple d’étonnantes réjouissances et l’occasion à ne pas manquer de ripailler, de festoyer, de chanter et de danser.
    Fuyant l’arrivée des troupes françaises en 1794, le trésorier de l’Ordre ordonna l’évacuation du trésor afin de le mettre à l’abri, en attendant de pouvoir le faire revenir à Bruxelles. D’abord entreposé en 1797 à la chancellerie des Pays-Bas à Vienne, ce trésor fabuleux fut ensuite dispersé à travers les musées viennois où l’on peut encore l’admirer de nos jours.
    Pierre Houart et Maxime Benoît-Jeannin ont conjugué leurs talents pour insuffler à cette Histoire de la Toison d’or à la fois la rigueur historique et la forme, ceci pour le plus grand plaisir du lecteur.

    Pierre Houart, né à Etterbeek en 1921, entreprit des études de sciences politiques et sociales aux universités de Bruxelles et Louvain, et un summer school à Columbia University (N.Y.). Il fonda notamment les revues Toison d’or en 1969, et Présence de l’Histoire en 1971. Membre associé du Centre Européen d’Études bourguignonnes et président d’honneur de l’Academia belgo-española de Historia de Madrid, il préside la Fondation Toison d’or — Académie Européenne d’Histoire —. Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages, parmi lesquels L’Afrique aux trois visages (CID), Les Riches Heures de la Cour en Belgique et Deux mille ans d’histoire, de la Belgique romaine à Albert II (J.-M. Collet).
    Maxime Benoît-Jeannin est l’auteur de plusieurs romans, dont Mademoiselle Bovary (coédition Le Cri-Belfond, 1991), Colonel Lawrence (Coédition Le Cri-Jean-Michel Place, 1992) et Chez les Goncourt (Le Cri, 2004). De deux biographies exhaustives : Georgette Leblanc 1869-1941 (Le Cri, 1998) ; Eugène Ysaye, le sacre du violon (Le Cri, 2001). Et d’un essai sur les rentrées littéraires, La Corruption sentimentale (Le Cri, 2002).

    Histoire de la Toison d’or, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    25.00 
  • Histoire du Congo, des origines à nos jours

    Élaborer l’histoire du Congo implique de la situer dans la longue durée et d’analyser les éléments de sa permanence qui justifient sa spécificité d’hier et d’aujourd’hui et donnent un sens à son devenir. Aussi convient-il d’étudier l’évolution de son espace, la mobilité de sa population et la construction progressive de son identité. En effet, issue des temps immémoriaux, cette épopée s’est élaborée peu à peu au cours des millénaires à partir de données écologiques et technologiques, fondements d’une certaine vision du monde et de traditions ancestrales. Cet « héritage des temps longs » rejoindra alors celui des « temps courts » pour former, étape par étape, le visage identitaire du Congo actuel. Nous verrons donc comment, à partir d’un espace déterminé, les hommes se sont approprié la terre et comment, façonnés par cet environnement, ils l’ont à leur tour modulé pour en faire leur territoire… (Elikia M’Bokolo)

    Isidore Ndaywel, président de la Société des historiens congolais, est professeur ordinaire au département des sciences historiques de l’université de Kinshasa, membre correspondant de l’Académie royale des sciences d’outre-mer à Bruxelles et chercheur au centre des mondes africains de l’université Paris I – la Sorbonne à Paris. Il est, sans conteste, une référence incontournable en matière d’Histoire du Congo.

    Histoire du Congo, des origines à nos jours, un livre de Isidore Ndaywel édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    15.00 
  • Indisponible

    Historia fupi ya Congo, Tangu mwanzo mpaka leo – Version Swahili

    Kampeni ya mafunzo ya uraia iliyofikia wakati wake mkubwa siku ya kusherehekea kumbukumbu ya myaka makumi matano ya uhuru wa Jamuhuri ya kidemokrasia ya Congo ilikuwa kwetu kishawishi cha kuandika kitabu hiki kuhusu Historia fupi ya Congo.
    Ukitegemea maandishi ya Historia ya sasa ya Congo, utungo huu ambao, kwa mara nyingine tena, unahusika na uchambuzi, kwa jumla, wa historia ya Congo tangu mwanzo mpaka leo, unatumainia kuwa chombo rahisi kwa kupata kitakachosaidia fahamu yetu na kukamilisha maelezo zaidi kuhusu nchi hii. Hakika, kuchukua msukumo mzuri zaidi juu ya kujenga nchi bora kuliko mwanzo, ginsi inavyotakiwa na wimbo wa taifa, ni jambo linalotegemea kwanza, kuwa, kila mara, na habari za sasa juu ya historia ya taifa letu.
    Na kwa mtu anayejishurlisha na mambo ya nchi ya Congo, akiwa nje ya nchi hii, kitabu hiki kitaweza kumsaidia sana ili ajitilie vitambulisho katika nyakati na mahali, kuelewa wakati wa sasa kwa kutokea asili yake na vilevile kujenga matumaini yake kufwatana na yale yanayotakiwa kila mara na watu.

    Historia fupi ya Congo, Tangu mwanzo mpaka leo – Version Swahili, un livre de Isidore Ndaywel édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    10.00 
  • Hjalmar Schacht

    Schacht Horace Greeley Hjalmar (22.1.1877 • 4.VI.1970). Financier et homme politique allemand. Fils d’un riche négociant, il reçut une éducation assez cosmopolite. Après avoir passé une partie de son enfance en Amérique, Schacht fit ses études dans les universités allemandes et à Paris. Entré dans la carrière bancaire, il fut au service de la Dresdner Bank (1903/16), puis prit la direction de la Banque de Darmstadt. Il fit la connaissance de Hitler et, bien que dépourvu de sympathies pour le national-socialisme, il fut impressionné par les succès électoraux de celui-ci et apporta à Hitler l’appui de certains milieux industriels et financiers. Peu après l’arrivée de Hitler au pouvoir, il accepta de reprendre la présidence de la Reichsbank (mars 1933) et devint ministre de l’Économie (juill. 1934/nov. 1937). Cependant son opposition à Goering, chargé du plan de quatre ans, et ses tentatives pour obtenir une réduction des dépenses d’armement le rendirent bientôt suspect au régime. Il fut arrêté et envoyé au camp de Dachau. Traduit devant le tribunal de Nuremberg, il fut acquitté en 1946 et, après 1950, fut appelé comme conseiller financier par les gouvernements de Syrie, d’Indonésie, d’Iran, d’Égypte, etc.

    Fonctionnaire des Nations Unies, André WILMOTS dirigea début 1981, à la requête de la République Populaire de Chine, la mission d’évaluation des désastres naturels dans les provinces d’Hubei et de Hebei et de coordination de la coopération multilatérale. Il a publié en France Le Marché de l’or (1985), Le défi français (1991), Le Royaume démuni (1993), Crises et turbulences du commerce international (1995)

    Hjalmar Schacht, un livre de André Wilmots édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    21.07 
  • Hubert Pierlot (1883-1963)

    Dans la mémoire collective, Hubert Pierlot est le Premier ministre qui a rompu avec le roi Léopold III en mai 1940. Le chef de Gouvernement qui, avec plusieurs de ses Ministres (Albert De Vleeschauwer, Camille Gutt et Paul-Henri Spaak), a décidé de poursuivre la lutte contre l’Allemagne nazie, en Grande-Bretagne aux côtés des Alliés.
    La présente biographie – qui se base sur une impressionnante quantité d’archives et de papiers personnels inédits – raconte bien davantage.
    Elle brosse le portrait du Pierlot privé : le temps de la formation, les voyages de jeunesse (au Canada). Mais aussi l’époque décisive de l’engagement volontaire, au nom du devoir et pendant 52 mois, sur le Front de l’Yser lors de la Première Guerre mondiale.
    Avec l’entrée dans la vie publique, voici ensuite évoquées plus de 30 années de politique belge et, plus encore, internationale avec l’installation du Cabinet Pierlot à Londres de 1940 à 1944.
    L’ouvrage propose également une relecture sans faux-semblant de la Question royale dans laquelle, dès 1939…, Pierlot joue un rôle de premier plan. Car cet austère catholique à la foi de charbonnier, ce monarchiste convaincu, cet avocat dédié à l’exaltation du « sentiment national », va privilégier la légalité constitutionnelle (la Loi) à la politique personnelle du roi Léopold III. Au risque de faire mentir les paroles de l’hymne national (« Le Roi, la Loi, la Liberté »)…
    Enfin, au nom de la « Vérité qui a ses droits », il prendra publiquement position sur cette terrible Question. Il en a payé le prix. Malgré ses états de service, Pierlot achèvera sa vie en proscrit parmi sa famille politique, dans l’isolement, soutenu seulement par une phalange d’amis fidèles.

    Pierre Van den Dungen est chercheur en Histoire, maître de conférences (ULB) et professeur (à La Cambre-Ensav). Spécialiste de la presse quotidienne (Milieux de presse et journalistes en Belgique (1828-1914), Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2005, Presse, nations et mondialisation au xixe siècle, M.-E. Thérenty, A. Vaillant (dir.), Paris, Nouveau Monde), il a également publié un ouvrage sur les débuts de la télévision en Belgique (De la Scène à la lucarne. Pionniers de la télévision en Belgique francophone. Conversations avec Henri Billen, Bruxelles, Le Cri, 2008).

    Hubert Pierlot (1883-1963), un livre de Pierre Van Den Dungen édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    24.00 
  • IN’HUI 39 – Jean Wahl, le poète

    Jean Wahl (né à Marseille le 25 mai 1888, mort à Paris le 19 juin 1974) aura essentiellement été connu et reconnu comme philosophe. L’hommage que lui rendirent Paul Ricœur et Emmanuel Levinas dans un petit ouvrage paru en 1976 aux Éditions Beauchesne, présenté par Jeanne Hersch, constitue à ce jour la meilleure évaluation de cette pensée inquiète et joyeuse tout ensemble, pour qui la métaphysique demeure un exercice légitime et profitable. Ecole normale en 1907, agrégation de philosophie en compagnie de Gabriel Marcel, la carrière de Wahl le mène à une chaire en Sorbonne en 1936. Les lois antijuives de décembre 1940 le destituant, il continue son enseignement dans une chambre d’hôtel et se fait arrêter par la Gestapo en juillet 1941. Enfermé au camp de Drancy dont il échappera par miracle, il part pour les États-Unis en 1942 où il obtient un poste au Mount Holyoke College, South Hadley Massachusetts.

    Tentatives (Début d’un fragment qui commence par Dante, Jean Wahl – Four Anti Quartets, Quatre Anti Quatuors, Jean Wahl traduit par Jacques Darras – La poésie au matin de la philosophie, Jacques Darras – Jean Wahl vers lui-même, Frédéris Worms – L’ange nécessaire, Anne Luyat-Moore – Portrait du jeune homme en poète viril, Wallace Stevens – Sur la Poésie, Jean Wahl – La poésie comme exercice spirituel, Jean Wahl – Poèmes à William Blake, Jean Wahl traduit par Jacques Darras.

    IN’HUI 39 – Jean Wahl, le poète, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    12.89 
  • IN’HUI 52-53 – Les métamorphoses du sonnet

    Giacomo da Lentini – Dante – Pétrarque – Shakespeare – Jodelle – Fzdvr – Desnos – Zanzotto – Wordsworth – Barrett Browning – Hopkins – St Vincent Millay – e. e cumming’s – Hill – Siles – Adán – Lowell – Harrison.

    Une innovation sicilienne par Anne Robin – Essence et cadence du sonnet italien des premiers siècles par Michel Paoli – De Pétrarque à Zanzotto par Isabella Palumbo Fossati Casa – Sonnet, c’est un sonnet, l’espoir, c’est une dame par Dominique Goy-Blanquet – Destaché / cœur par Jacques Roubaud – Fzdvr par Florence Delay – Les sonnets de Desnos dans État de Veille, Contrée et Calixto par Carmen Vásquez – De l’immobilité de Douvres par Jacques Darras – Les sonnets portugais d’Elizabeth Barrett Browning ou vers la dissolution du sonnet par excès par Claire Malroux – Pour une sémiologie du sonnet, par Adolphe Haberer « Say it is ashboughs » : remarques sur Hopkins, le sonnet et le frêne par Adrian Grafe – Edna St. Vincent Millay par Bruce Kohler- E. E Cumming’s. les sonnets métamorphiques par Jean-Pierre Lavallard – Murmurer l’indicible : un sonnet de Geoffrey Hill par Patrick Hersant – Recouvrer l’usage du sonnet dans l’Espagne des années 80 par Françoise Morcillo – Martín Adán ou l’expérience des limites par Carlos Henderson – « Le nihiliste est un héros » : History de Robert Lowell par Hélène Aji – Les nouvelles voix du sonnet contemporain par Marilyn Hacker.

    IN’HUI 52-53 – Les métamorphoses du sonnet, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

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