• Jean-Charles Snoy (1907-1991)

    Représentant la Belgique, aux côtés de Paul-Henri Spaak, à la signature des traités de Rome le 25 mars 1957, Jean-Charles Snoy et d’Oppuers (1907-1991) est surtout connu pour son rôle dans la construction européenne. Mais ceci est réducteur. Considéré à juste titre comme un homme d’Etat, respecté en Belgique et fort écouté à l’étranger, il est animé par la conviction qu’« il vaut mieux servir la chose publique que des intérêts privés ». Enraciné dans une tradition de rigueur intellectuelle et morale complétée par de très brillantes études, il connaît, en dépit de circonstances difficiles, une fulgurante carrière. Secrétaire général du ministère des Affaires économiques à 32 ans, artisan infatigable de la préparation de l’après-guerre puis de la reconstruction de la Belgique, il l’est aussi de celle de l’Europe. Profondément attaché à la nature dont il se fait tour à tour le défenseur et le promoteur, Snoy, « l’homme qui aimait planter des arbres », est un acteur et un témoin de premier plan de l’histoire nationale et européenne du xxe siècle. Homme de caractère, il n’aurait pas déparé la galerie de ceux dressés par La Bruyère. Ou pour le dire avec Philippe de Schoutheeete qui signe la préface, Snoy illustre admirablement la formule d’Héraclite : « Le caractère de l’homme est sa destinée ». Grâce à de nombreuses archives belges, américaines, françaises anglaises, néerlandaises et luxembourgeoises, ce livre jette, à travers la vie d’un « grand commis de l’Etat », un nouvel éclairage sur quatre décennies d’histoire de Belgique ainsi que sur l’apport belge au processus d’intégration européenne.

    Vincent Dujardin est chercheur qualifié du FNRS et professeur à l’Université catholique de Louvain. Il est aussi professeur invité à l’Université Jagellone de Cracovie et aux FUCAM. Ses recherches portent sur l’histoire politique de la Belgique, de la construction européenne, des relations internationales et du Congo.
    Michel Dumoulin est professeur ordinaire à l’Université catholique de Louvain et membre de l’Académie royale de Belgique. Ses publications portent notamment sur l’histoire de la construction européenne, celle des relations de l’Europe avec l’Outre-Mer et celle des milieux et réseaux dans le cadre des relations internationales.

    Jean-Charles Snoy (1907-1991), un livre de Vincent Dujardin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    30.00 
  • Jean XXIII

    Des témoignages de premier ordre de personnes éminentes ayant personnellement connu le Pape Jean XXIII ont ici été rassemblés par Gunnar Riebs.

    Angelo Roncalli, devenu Pape sous le nom de Jean XXIII, a ouvert grandement les fenêtres et les portes de l’Eglise sur le monde en provoquant le Concile Vatican II, à la surprise générale, Concile Vatican II (1962-1965) dont on fête actuellement le 50e anniversaire.

    Le 27 avril 2014, Jean XXIII était canonisé au cours d’une cérémonie qui s’annonçait très importante à Rome.

    Jean XXIII, un livre de Gunnar Riebs édité aux Éditions Mols

    18.80 
  • Je viendrai ce soir à neuf heures…

    Pourquoi un célèbre auteur parisien disparaît-il sans laisser de traces la veille de recevoir la récompense suprême pour les écrivains ? A-t-il un lien avec cet enseignant français engagé dans l’alphabétisation au Sénégal ? La journaliste lancée à sa recherche arrivera-t-elle à sonder les cœurs et les âmes ?

    Je viendrai ce soir à neuf heures…, un livre de Willy Deweert édité aux Éditions Mols

    19.90 
  • Je vendais de la Skol sur le fleuve Zaïre – tome 2

    Agent de l’Union Minière du Haut Katanga de 1962 à 1984, Jean Suys repart au Zaïre en 1988, à Kinshasa, dans le cadre de la Coopération au Développement. Après la rupture unilatérale de ladite Coopération décidée par la Président Mobutu, et après moult péripéties, l’auteur se lance dans le transport fluvial à bord d’un bateau en bois d’une trentaine de mètre appelé là-bas baleinière.

    Je vendais de la Skol sur le fleuve Zaïre – tome 2, un livre de Jean Suys édité aux Éditions Mols

    25.00 
  • Je vendais de la Skol sur le fleuve Zaïre – tome 1

    @INTERTITRE = Laissons la parole à l’auteur :

    « Les ouvrages qui ont traité de l’Afrique et du Zaïre en particulier ont souvent voulu témoigner de l’oppression des peuples noirs par les pays colonialistes et leurs ressortissants expatriés, pour leur plus grand profit.
    « Pour ma part, je voudrais aborder un point de vue différent et décrire ma vie « d’expatrié » dans les années 1988 – 1994, commerçant le long du fleuve Zaïre et de quelques affluents, en butte aux tracasseries et à la corruption des nouveaux fonctionnaires. »

    Je vendais de la Skol sur le fleuve Zaïre – tome 1, un livre de Jean Suys édité aux Éditions Mols

    25.00 
  • Je travaille à Paris et dors à Bruxelles

    Vous vous interrogez sur la place du travail dans notre société ? Alors ce roman est pour vous !

    En suivant Justine, vous pénétrez, de l’intérieur, le monde de la consultance : les missions, les clients, les voyages, la compétition, les team buildings, les méthodes de management, le jargon, les fusions, les restructurations… Justine se fait, elle aussi, petit à petit happer par le système. « Travailler plus pour gagner plus ! » disait Sarkozy… Mais est-ce vraiment une fin en soi ?

    Je travaille à Paris et dors à Bruxelles, un livre de Élise Bussière édité aux Éditions Mols

    20.00 
  • Je ne vous ai pas oubliés

    Témoignage de l’auteur :
    • sur ses actions durant la Résistance : participation au Réseau Comète, avec notamment Andrée De Jonghe – dont Marie-Pierre d’Udekem d’Acoz, historienne spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, est la biographe –, dans le but d’exfiltrer les aviateurs anglais tombés en Belgique derrière les lignes ennemies durant la Seconde Guerre mondiale vers les Pyrénées et l’Espagne à destination de l’Angleterre ; jusqu’à son arrestation en août 1942 et son passage par la prison de Saint-Gilles ou elle « fête » ses 20 ans ;
    • sur sa vie ensuite dans les prisons et camps successifs d’Allemagne, de Pologne et d’Autriche – Mesum, Zweibrücken (Sarre), Gross-Strehlitz (Haute Silésie), Ravensbrück, Mauthausen – et ses tentatives d’évasion, les travaux forcés, les mises au cachot… jusqu’à sa libération en avril 1945.

    Je ne vous ai pas oubliés, un livre de Andrée Dumon édité aux Éditions Mols

    22.90 
  • Indisponible

    Irruption de la Manche

    Chaque fois que je viens sur la hauteur du Cap Blanc-Nez, par temps clair et dégagé, je suis saisi du même frisson devant l’étendue des vagues qui cavalent jusqu’au mur de craie blanche au loin. Vertige du Temps ! Ici se chevauchent et s’intensifient toutes les coupures, mon bref segment de vie, les six millénaires d’irruption marine qui ont fait de cette vallée nommée Doggerland par les géologues un fossé large de trente-cinq kilomètres, la fracture entre langues anglo-saxonnes, celtes et romanes, l’interminable suite de liens et scissions dans l’Histoire de l’Occident. Debout à la verticale des craies fragmentée par l’érosion de l’eau c’est le bruit palpable du Temps lui-même que j’entends, corps d’écume et de vents. N’est-il pas nouveau que notre Mémoire s’approfondisse aux fosses de l’archéologie (St. Acheul, Chauvet, Lascaux), s’accroisse d’effondrements cosmiques (Storregas, Tsunamis) ? Et si c’était à l’horloge des irruptions marines que nous allions devoir calculer notre âge désormais ? Ici, à Blanc-Nez, promontoire miniature, je recommence d’aller cueillir la fleur ancienne «Sagesse des sommets». Tailler de minimes marches d’arrêt dans le Temps requiert le sens des pentes, de l’étalement des plans. Exercices de souffle suspendu, aujourd’hui, au-dessus du chenal, du Channel!
    J. D.

    Jacques Darras compose depuis 1988 un poème en huit chants sur une petite rivière côtière du Ponthieu et du Marquenterre, la Maye — il livre ici le premier texte du chant VIII intitulé Le Chœur maritime de la Maye. Il a par ailleurs traduit de l’anglais Walt Whitman, Samuel Taylor Coleridge, Ezra Pound, William Carlos Williams, Allen Ginsberg, Malcolm Lowry, etc.

    Irruption de la Manche, un livre de Jacques Darras édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    25.00 
  • Indisponible

    Infi(r)niment Femme

    Des dizaines de millions de femmes, de filles, d’enfants ont subi et subissent toujours des violences sexuelles atroces, d’une extrême cruauté dans la région des grands lacs qui, depuis plus de deux décennies, a été le théâtre de conflits armés et de guerres civiles.
    Celles ou ceux qui ont le courage de témoigner sont encore très peu nombreux.
    Les causes de ce fléau sont les affrontements armés, la pauvreté, la déchirure du tissu social dus à la guerre ainsi que le peu de valeur accordé au statut de la femme en général.
    De plus, en République démocratique du Congo, il existe encore d’innombrables endroits inaccessibles qui regorgent d’un grand nombre de victimes silencieuses… Tant de drames qui méritent que l’Histoire, tel un témoin, puisse en répondre…

    Avocate au Barreau de Kinshasa et poétesse, Bestine Kazadi Ditabala est également présidente d’une ASBL, le Bureau de réflexions et d’études congolais (B.R.E.C.).
    À ce titre, elle s’exprime en femme engagée à travers une écriture poétique comme un acte de mémoire, un porte voix de toutes ces Femmes dont la parole leur est confisquée.
    Son recueil de poèmes témoigne de sa détermination à lever le voile du silence sur l’impunité des violences sexuelles perpétrées en République démocratique du Congo.
    Elle ne veut pas être un complice lâche et utilise sa plume pour lutter contre l’indifférence face à ce Congo en deuil… car toute poésie contribue à changer la vie et, par là même, transformer le monde.
    La poétesse qu’elle est, veut remuer ses ailes pour apporter un espoir au désespoir, tout simplement en lui rendant son existence.
    Elle projette ainsi dans l’univers de sa parole des particules de lumière en un témoignage contre le silence, cette mort prématurée.

    Infi(r)niment Femme, un livre de Bestine Kazadi Ditabala édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    10.00 
  • Indécence

    Dans cet essai prophétique, Willy Deweert dénonce sans concession les graves dysfonctionnements de la société dans les secteurs clés de l’économie, de la politique, de l’enseignement, du sport, de la religion, des médias et de l’informatique.
    Mais l’auteur va plus loin : il est non seulement temps de s’indigner, mais surtout d’agir pour ouvrir les champs du possible, relancer l’histoire de l’humanité et inaugurer une ère nouvelle. Comment ? C’est aussi l’objet de ce livre.

    Indécence, un livre de Willy Deweert édité aux Éditions Mols

    18.50 
  • IN’HUI H.S. – Progressive transformation

    IN’HUI H.S. – Progressive transformation, un livre de Jacques Darras édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.59 
  • IN’HUI H.S. – L’Embouchure de la Maye

    IN’HUI H.S. – L’Embouchure de la Maye, un livre de Jacques Darras édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.59 
  • IN’HUI 64 – L’Esprit du théâtre d’Aristote à Shakespeare

    Les poètes ont-ils droit de cité ? À cela notre précédent ouvrage, De Platon à Shakespeare, répondait par nuances de oui et non. Ont-ils droit de scène ? Oui, si l’on en juge par les affiches récentes où les comédiens illustres mettent leur renom au service de poètes méconnus comme La Fontaine ou Rimbaud, tandis que les scènes nationales multiplient les petits théâtres voués à la poésie, et que chaque printemps, à la Mutualité, poètes et acteurs unissent leurs efforts pour transmettre le feu sacré aux enfants des écoles. La question de la médiation poétique, de son rôle effectif ou non, central ou ornemental, au théâtre, a donc été posée aux « acteurs de la cité », comédiens, critiques dramatiques et spécialistes de la scène, comme aux « poètes de la cité », qu’ils aient ou non choisi le théâtre comme véhicule.

    Dominique Goy-Blanquet – Dominique Buisset – Pascale Hummel – Delphine Neimon – Catherine Lisak – Brian Gibbons – Jacques Darras – Gil Delannoi – Richard Marienstras – Frédéric Picco – Michael Coveney – Jacques Bonnaffé.

    IN’HUI 64 – L’Esprit du théâtre d’Aristote à Shakespeare, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • IN’HUI 63 – Luis Antonio de Villena. Splendeurs de lèvres lointaines

    Luis Antonio de Villena est né en 1951 à Madrid. ses œuvres poétiques et ses essais le situent parmi les voix les plus prisées de la lyrique espagnole contemporaine.
    C’est en portraitiste de la littérature espagnole, mais aussi en fin connaisseur des grands classiques de la littérature européenne, orientale, helléniste et latine, qu’il porte son regard sur l’activité artistique et l’artiste lui-même.
    À maintes reprises, il loue l’époque symboliste françaises, recueille dans la lecture de Fin de Siècle, le foisonnement littéraire et pictural que connaissaient les capitales de Paris et de Londres. Le symbolisme, remis au goût du jour, tente d’initier le lecteur à un bouleversement des sens, frayant la route de la connaissance et de la quête identitaire de Soi-même. Le poète explore le lointain. Écoute la promesse du lieu de l’étrangeté. Le voilà, transporté dans le tourbillon de l’indétermination qui anime l’existence humaine. Rencontre de Psyché et Eros. La poésie de Villena franchit les limites d’une raison raisonnante ou conformiste. Les marges sont les rives de sa vie lyrique, là où les déséquilibres, les hérésies privées s’illuminent à fleur de peau, dans la mélancolie d’une solitude convoitée et redoutée. Ici, la rose n’est rien qu’un mot, un souffle, un parfum-opium baudelairien nous enseignant comment Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ? / Au fond de l’Inconnu, pour trouver du nouveau/.

    Traduit de l’espagnol sous la direction de Françoise Morcillo avec Philippe Reynès et Pierre Thiollière.

    IN’HUI 63 – Luis Antonio de Villena. Splendeurs de lèvres lointaines, un livre de Luis Antonio de Villena édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • IN’HUI 62 – L’Insurrection angélique

    La lecture du présent choix permettra, je l’espère, de mieux cerner la richesse et la complexité de cette œuvre ; les images foudroyantes font place à des silences neigeux, la phrase roule parfois sur elle comme une vague, s’enroule comme liane sous des trombes d’eau ; nous traversons l’enfer, nous respirons l’odeur de la rose de sang dans ce monde, les alliances de mots jaillissent comme des sources, des saules, la parole devient supplication, prière, ou pierre sèche, silex rude des visages, l’homme récite l’argile qui le forma et que la barbarie brisa… Lorsque tomba le poète, le ghetto avait déjà été rasé depuis le 19 avril 1943, trois cent quatre-vingt mille Juifs furent déportés, les cinquante mille exterminés peu après. L’insurrection du peuple élu humilié, déshumanisé, n’eut guère plus de succès que l’Insurrection du peuple de Varsovie. Tout fut dynamité et, sur le champ fumant des ruines, le corps de Baczynski rejoignit celui de milliers d’autres mais, sous l’amas de cadavres montait, à son insu, la lumière de ceux qui s’opposent, la grandeur de ceux qui savent dire non. Et dans ce refus-là, brillait — à peine perceptible — la splendeur de l’éclat dont le poète fut le chantre et la psalmiste. (Claude-Henry du Bord – extrait)

    Poèmes choisis et traduits du polonais par Claude-Henry du Bord et Christophe Jezewski avec la collaboration de François-Xavier Jaujard et Dominique Sila Khan.

    IN’HUI 62 – L’Insurrection angélique, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • IN’HUI 60-61 – La rose au risque du Chardon. Anthologie de poèmes anglais et écossais contemporains

    Nous ne connaissons pas vraiment l’Angleterre. Nous ne la connaissons pas parce que nous ne connaissons pas sa poésie. Dire cela peut paraître prétentieux pour la poésie. Nous admettons en revanche les prétentions qu’a le roman de nous informer sur la nature d’une société. Le roman nous semble traduire ce qu’une société pense de l’amour et de l’argent — les deux sujets majeurs du roman. La poésie, au mieux, nous renseigne sur l’état du langage. Cela intéresse les spécialistes que sont les linguistes, s’ils s’avisent de lire la poésie. Alors que pour savoir si les facultés d’invention d’une nation sont vives, si la proximité à la langue y est superficielle ou profonde, si la rue entre dans l’académisme et en sort sans aucun conflit, il n’y a rien de mieux que de lire attentivement le poème. Constater, par exemple, que le fossé de la Manche ou Channel, selon la rive où l’on se place, sépare plus profondément que jamais les traditions poétiques françaises et anglaise est une indication politique de premier ordre. Alors que le roman anglais passe facilement le détroit, quasiment à la vitesse de l’Eurostar, le poème de même nationalité met des siècles à parcourir la distance. La résistance anglaise à se rapprocher du Continent se dénote là bien plus sûrement que dans aucun simulacre de traité ou figure de ballet du cops diplomatique. Il n’en sera peut-être pas toujours ainsi mais nul ne peut le prédire avec certitude…

    Hugh MacDiarmid – Tony Harrison – Edith Sitwell – Ford Madox Ford – Stevie Smith – Lachlan Mackinnon.
    Choix, présentation et traduction de Jacques Darras avec le concours de Patrick Hersant.

    IN’HUI 60-61 – La rose au risque du Chardon. Anthologie de poèmes anglais et écossais contemporains, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.59