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De Blanche-Neige à Harry Potter, des histoires pour rebondir
Ce livre, pour comprendre la résilience, emboîtant le pas à Blanche-neige, Harry Potter et d’autres, sera utile aux adolescents, à qui il est dédié par sa forme, comme aux parents et aux professionnels de l’éducation éducative et sociale, à qui il s’adresse par le fond. Cet ouvrage constitue en effet à la fois une mine de thèmes de réflexion à propos de l’éducation et un réservoir de concepts, de problématiques, d’analyses, d’expériences de terrain et de techniques d’action rencontrant toutes un même idéal : celui de la tolérance et de la solidarité…
De Blanche-Neige à Harry Potter, des histoires pour rebondir, un livre de Bruno Humbeeck édité aux Éditions Mols
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De la scène à la lucarne (conversations avec Henri Billen)
À travers l’évocation de la longue carrière d’Henri Billen (1918), homme de théâtre – sur les planches, dans les jeux radiophoniques et à la tête du service des Dramatiques à l’INR (et puis à la RTB), un pan entier du monde artistique belge francophone du XXe siècle ressurgit. Il a d’abord fréquenté et puis dirigé le Jeune Théâtre de son Alma Mater, l’Université Libre de Bruxelles. Dans ce milieu, il a côtoyé un groupe de « créateurs libres » qui, comme lui, sont passés – d’allers en retours – de la scène à la lucarne. Ce sont les Wangermée, Van Hout, Delville, Lanc, Danblon, Anrieu, Roland, Ravar, Becker, Brédael, Thierry… Sans oublier Louis-Philippe Kammans, le fondateur de la compagnie avant d’être le premier « patron » d’Henri Billen aux débuts de la télévision. Sur les balbutiements de l’INR, Henri Billen porte un regard tendre et sans nostalgie. Il raconte, avec humour, une période d’expériences audacieuses et artisanales où les pionniers programmaient des fictions pour le petit écran avec à l’esprit une définition exigeante des missions du service public. Celles-ci bénéficièrent de la complicité de nombreux comédiens belges dont un certain nombre d’AJT (d’Anciens du Jeune Théâtre). Cette série d’entretiens avec Henri Billen s’appuie sur la bibliographie spécialisée, des fonds d’archives la plupart originaux et de nombreuses interviews, souvent réalisées en sa compagnie.
Docteur en Histoire (ULB), Pierre Van den Dungen est chercheur (ULB) et professeur à La Cambre-ENSAV (Bruxelles). Spécialiste en histoire de la presse et des médias (Milieux de presse et journalistes en Belgique (1828-1914), Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2005, La Civilisation du journal, Histoire culturelle et littéraire de la presse française au XIXe siècle (1800-1914), Dominique Kalifa et alios (dir), Paris, Nouveau Monde, à paraître en 2009…).
De la scène à la lucarne (conversations avec Henri Billen), un livre de Pierre Van Den Dungen édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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De Rome à Marcinelle !
La catastrophe de Marcinelle du 8 août 1956 a provoqué un deuil national sans équivalent dans l’histoire de la Belgique et suscité un mouvement de solidarité dans l’Europe entière.
Cinquante ans après, le souvenir demeure vivace pour celles et ceux qui ont vécu l’événement. Un double message s’impose à nous pour les nouvelles générations, il s’agit avant tout de comprendre pour mieux construire le présent et le futur.
Pour le monde du travail, la solidarité reste le moyen par excellence d’agir, de modifier les législations et de faire honneur à tous les militants du monde qui luttent pour de meilleures conditions de travail. La commémoration de Marcinelle n’est qu’un début, le combat continue !
Ce livre (coédité avec la CSC-Énergie-Chimie) reprend les communications d’un colloque scientifique qui s’est tenu à Charleroi en juin 2006. Il a réuni des scientifiques belges et italiens, ainsi que des acteurs syndicaux, patronaux, et des responsables de la Commission européenne, qui ont abordé la catastrophe dans sa dimension historique, posé le diagnostic aujourd’hui, réflechi aux défis futurs de la sécurité et de la santé au travail en vue d’agir pour plus de sécurité sur le lieu de travail.
Que révèle la bataille du souvenir entreprise après Marcinelle sur la société belge face à son passé ? Quels sont les principaux enseignements que peut véhiculer la mémoire d’une catastrophe d’une telle ampleur ? Comment tirer profit des leçons du passé pour renforcer la prévention des risques sur le lieu de travail aujourd’hui et demain ? Comment répondre aux défis que posent l’élargissement de l’Europe et la globalisation en matière de sécurité et de santé au travail ?
Autant de questions auquel ce livre tente d’apporter des réponses.De Rome à Marcinelle !, un livre de Italo Rodomonti édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Collectif,
Des Brainois prennent la plume
Des habitants de Braine se révèlent écrivains à propos de leur commune qu’ils affectionnent :
Jean Bosse, Emile Boucher, Richard Boulengier, Simone Lejeune, Jacques Mercier, Bernard Snoy, Jo Van Gucht et bien d’autres.Des Brainois prennent la plume, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols
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Et si j’ouvrais la porte de mon sixième sens ?
Et si c’était vrai, si nous avions bien un sixième sens ?
Question éternelle.
Ce livre est une invitation à vous poser dans une bulle hors de toutes croyances, préjugés ou opinions. Un peu comme si vous faisiez l’exercice d’effacer tout ce que l’on vous avait appris et que vous aviez l’audace de dépasser vos frontières.Et si j’ouvrais la porte de mon sixième sens ?, un livre de Marie-Pascale Coenraets édité aux Éditions Mols
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Fin de vie
Cet ouvrage se veut une contribution au débat sur la législation italienne relative à la fin de vie, compte tenu de la demande de légiférer qui a été faite à deux reprises par la Cour constitutionnelle italienne. Cette question concerne évidemment la médecine, la souffrance et la spiritualité des malades et de leurs familles, mais aussi l’ensemble de la société civile, en Italie et à l’étranger.
Cette réflexion est particulièrement urgente en Italie, pays aujourd’hui de plus en plus laïque et multiculturel, mais elle est également nécessaire en France, où la légalisation de l’euthanasie fait l’objet d’un débat animé et où la question fait partie des enjeux de la campagne présidentielle de 2022. Et au Portugal également, où le président de la République a suspendu la promulgation du décret règlementant les circonstances et les conditions dans lesquelles la mort médicalement assistée n’est pas punissable.
Fin de vie, un livre de Attilio Stajano édité aux Éditions Mols
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de Collectif,
IN’HUI 62 – L’Insurrection angélique
La lecture du présent choix permettra, je l’espère, de mieux cerner la richesse et la complexité de cette œuvre ; les images foudroyantes font place à des silences neigeux, la phrase roule parfois sur elle comme une vague, s’enroule comme liane sous des trombes d’eau ; nous traversons l’enfer, nous respirons l’odeur de la rose de sang dans ce monde, les alliances de mots jaillissent comme des sources, des saules, la parole devient supplication, prière, ou pierre sèche, silex rude des visages, l’homme récite l’argile qui le forma et que la barbarie brisa… Lorsque tomba le poète, le ghetto avait déjà été rasé depuis le 19 avril 1943, trois cent quatre-vingt mille Juifs furent déportés, les cinquante mille exterminés peu après. L’insurrection du peuple élu humilié, déshumanisé, n’eut guère plus de succès que l’Insurrection du peuple de Varsovie. Tout fut dynamité et, sur le champ fumant des ruines, le corps de Baczynski rejoignit celui de milliers d’autres mais, sous l’amas de cadavres montait, à son insu, la lumière de ceux qui s’opposent, la grandeur de ceux qui savent dire non. Et dans ce refus-là, brillait — à peine perceptible — la splendeur de l’éclat dont le poète fut le chantre et la psalmiste. (Claude-Henry du Bord – extrait)
Poèmes choisis et traduits du polonais par Claude-Henry du Bord et Christophe Jezewski avec la collaboration de François-Xavier Jaujard et Dominique Sila Khan.
IN’HUI 62 – L’Insurrection angélique, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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IN’HUI 63 – Luis Antonio de Villena. Splendeurs de lèvres lointaines
Luis Antonio de Villena est né en 1951 à Madrid. ses œuvres poétiques et ses essais le situent parmi les voix les plus prisées de la lyrique espagnole contemporaine.
C’est en portraitiste de la littérature espagnole, mais aussi en fin connaisseur des grands classiques de la littérature européenne, orientale, helléniste et latine, qu’il porte son regard sur l’activité artistique et l’artiste lui-même.
À maintes reprises, il loue l’époque symboliste françaises, recueille dans la lecture de Fin de Siècle, le foisonnement littéraire et pictural que connaissaient les capitales de Paris et de Londres. Le symbolisme, remis au goût du jour, tente d’initier le lecteur à un bouleversement des sens, frayant la route de la connaissance et de la quête identitaire de Soi-même. Le poète explore le lointain. Écoute la promesse du lieu de l’étrangeté. Le voilà, transporté dans le tourbillon de l’indétermination qui anime l’existence humaine. Rencontre de Psyché et Eros. La poésie de Villena franchit les limites d’une raison raisonnante ou conformiste. Les marges sont les rives de sa vie lyrique, là où les déséquilibres, les hérésies privées s’illuminent à fleur de peau, dans la mélancolie d’une solitude convoitée et redoutée. Ici, la rose n’est rien qu’un mot, un souffle, un parfum-opium baudelairien nous enseignant comment Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ? / Au fond de l’Inconnu, pour trouver du nouveau/.Traduit de l’espagnol sous la direction de Françoise Morcillo avec Philippe Reynès et Pierre Thiollière.
IN’HUI 63 – Luis Antonio de Villena. Splendeurs de lèvres lointaines, un livre de Luis Antonio de Villena édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Collectif,
IN’HUI 64 – L’Esprit du théâtre d’Aristote à Shakespeare
Les poètes ont-ils droit de cité ? À cela notre précédent ouvrage, De Platon à Shakespeare, répondait par nuances de oui et non. Ont-ils droit de scène ? Oui, si l’on en juge par les affiches récentes où les comédiens illustres mettent leur renom au service de poètes méconnus comme La Fontaine ou Rimbaud, tandis que les scènes nationales multiplient les petits théâtres voués à la poésie, et que chaque printemps, à la Mutualité, poètes et acteurs unissent leurs efforts pour transmettre le feu sacré aux enfants des écoles. La question de la médiation poétique, de son rôle effectif ou non, central ou ornemental, au théâtre, a donc été posée aux « acteurs de la cité », comédiens, critiques dramatiques et spécialistes de la scène, comme aux « poètes de la cité », qu’ils aient ou non choisi le théâtre comme véhicule.
Dominique Goy-Blanquet – Dominique Buisset – Pascale Hummel – Delphine Neimon – Catherine Lisak – Brian Gibbons – Jacques Darras – Gil Delannoi – Richard Marienstras – Frédéric Picco – Michael Coveney – Jacques Bonnaffé.
IN’HUI 64 – L’Esprit du théâtre d’Aristote à Shakespeare, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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L’Entrée dans le XXe siècle (1905-1918)
NOUVELLE HISTOIRE DE BELGIQUE IV
1905-1918Du 75e anniversaire de son indépendance en 1905 à novembre 1918, la Belgique a vécu une période d’une rare intensité en termes de bouleversements qui l’affectèrent profondément.
Alors que l’Europe s’attend, au moment de l’invasion allemande de 1914, à une résistance de principe, la surprise est au rendez-vous : la Belgique résiste.
Dans la foulée, la guerre sert en quelque sorte de révélateur et d’accélérateur aux incubations de la Belle Époque dans les domaines où règnent traditionnellement les tensions : socio-économique, idéologique et communautaire, sans oublier les relations entre l’exécutif et le législatif…Michel Dumoulin est professeur ordinaire à l’UCL et membre de l’Académie royale de Belgique. Il est l’auteur de nombreuses publications portant sur l’histoire de la construction européenne, celle des entreprises et celle des relations de la Belgique avec les mondes contemporains.
L’Entrée dans le XXe siècle (1905-1918), un livre de Michel Dumoulin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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L’innocence en Italie
La rencontre est le fil rouge de ces nouvelles. Spontanéité et surprise, souvenirs et émotions se partagent pour faire de ce moment de lecture un moment de bonheur et de sérénité.
Le tout dans une langue raffinée et de qualité…Avec L’innocence en Italie, Nicole Verschoore nous offre probablement ce qu’elle a écrit de plus beau.
L’innocence en Italie, un livre de Nicole Verschoore édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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L’Union fait-elle toujours la force ? (1950-1970)
NOUVELLE HISTOIRE DE BELGIQUE VII
1950 – 1970Voici un livre essentiel pour comprendre non seulement la situation dans laquelle se trouve la Belgique aujourd’hui, mais aussi le rôle que cette dernière a joué au niveau de la construction européenne et au niveau international.
Au niveau national, dès les années 1950, le mouvement flamand, qui était pour une bonne part décapité au lendemain de la guerre des suites de la répression de la collaboration, reprend vigueur, notamment au moment de l’Expo ’58, puis à la faveur des marches sur Bruxelles, dans la foulée de la question linguistique. Dans le même temps, la flamandisation des élites politiques connaît un sérieux coup d’accélérateur. « L’affaire de Louvain » de 1968 conduit à la plus longue crise gouvernementale connue par le pays jusque-là, crée un traumatisme du côté francophone et engendre un bouleversement de l’échiquier politique, avec entre autres conséquences la disparition progressive des partis nationaux. De plus, dès 1960, le déséquilibre économique s’accentue à l’intérieur du pays suite à la fermeture des charbonnages et à la crise structurelle qui s’en suit en Wallonie, alors que la Flandre connaît une plus grande croissance économique. La conjonction des deux fédéralismes, flamand et wallon, va faire sauter le caractère unitaire du pays, dès la première réforme de l’État de 1970, mais qui ne permettra de freiner la construction d’un nationalisme flamand, certes sous-produit du nationalisme belge, mais qui appelle une demande toujours plus pressante d’autonomie, désormais d’ordre à la fois culturel et économique…Vincent Dujardin est chercheur qualifié du FNRS et professeur à l’Université catholique de Louvain (UCL). Il a notamment publié une biographie de Pierre Harmel (Le Cri, 2004), qui fut un véritable best-seller.
Michel Dumoulin est professeur ordinaire à l’UCL et membre de l’Académie royale de Belgique. Éminent historien, il est l’auteur de nombreuses publications.
L’Union fait-elle toujours la force ? (1950-1970), un livre de Vincent Dujardin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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L’Expo 58, un tournant dans l’histoire de Bruxelles
Le cinquantenaire de l’Expo 58 a été célébré avec faste. Expositions, dossiers spéciaux dans la presse, émissions télévisées permettant à un public varié d’exposer ses souvenirs… tout a été mis en œuvre pour rappeler l’importance et le succès de l’événement. A contre-courant de ces commémorations convenues, l’objectif de cet ouvrage est d’examiner l’impact de l’Exposition sur la ville qui l’accueillit : Bruxelles.
Profitant du recul qui permet au chercheur de jeter un regard rétrospectif dépassant le simple témoignage, l’émotion ou le ressenti personnel,
il propose un décryptage de l’événement d’un point de vue bruxellois. Il montre que l’Expo célébrée en 1958 par de nombreux habitants de la capitale, eut en définitive un impact bien plus considérable sur leur vie quotidienne qu’ils avaient pu l’imaginer à l’époque.
Ce livre a donc pour ambition non seulement de recontextualiser l’évènement mais aussi de s’interroger sur le chemin parcouru depuis lors en matière de politiques urbaines, qu’il s’agisse d’urbanisme, de mobilité, de logement, d’internationalisation ou de marketing. Derrière l’analyse de l’impact de l’Exposition sur la ville, il pose la question du lien entre développement urbain et évènements internationaux. Nourri par des études approfondies et des mises en perspective sur la longue durée de sociologues, politologues, architectes, géographes et historiens, il ouvre les portes d’une réflexion globale tant sur le passé que sur le devenir de la Région bruxelloise, dans une période où, plus que jamais, elle est l’enjeu de désirs contradictoires.Chloé Deligne est historienne, chercheuse qualifiée FNRS à l’Université Libre de Bruxelles et codirectrice du CIRHIBRU.
Serge Jaumain est professeur d’Histoire à l’Université Libre de Bruxelles et codirecteur du CIRHIBRU.L’Expo 58, un tournant dans l’histoire de Bruxelles, un livre de Chloé Deligne édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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La Belgique dans tous ses états
La Belgique nous interpelle. Pour certains, ses chances de survie sont limitées. Il n’y a plus aucune affinité entre le Nord et le Sud du pays. Dès lors, pour permettre à chacun de s’épanouir, la séparation s’impose. Pour d’autres, au contraire, il faut rester attaché à la Belgique telle qu’elle a été voulue par les Constituants en 1830, sans exclure cependant certaines adaptations, notamment la nécessité d’une plus grande décentralisation.
Ces conceptions diamétralement opposées ne sont généralement que l’expression de visions irrationnelles ou la traduction de réflexes purement émotifs, que leurs auteurs s’efforcent de justifier en se référant à des données qu’ils qualifient d’objectives, mais qui sont souvent erronées ou tronquées. (…)
L’ouvrage de Sylvain Plasschaert vient donc à son heure. Il constituera une précieuse contribution pour tous ceux qui réfléchissent à l’évolution de la Belgique et qui, dans les prochains mois, se pencheront sur son avenir.
D’abord, parce que l’ouvrage précise, voire rectifie, un certain nombre de données sur lesquelles se fondent les détracteurs de l’État belge. (…)
L’ouvrage du professeur Plasschaert apparaît comme une somme au sens étymologique du terme, c’est-à-dire « une œuvre qui résume toutes les connaissances relatives à un sujet ». Effectivement, sur le passé, le présent et l’avenir de la Belgique, on y trouve des réponses aux questions que l’on peut se poser…
(Extrait de la préface d’Étienne Cerexhe)Sylvain Plasschaert est professeur émérite de l’ Université d’Anvers et de la KULeuven. Son enseignement et ses publications ont été consacrés principalement à des problèmes économiques internationaux, et notamment au développement économique de la Chine. Il s’est également intéressé à l’évolution économique et institutionnelle de la Belgique, qu’il a pu observer, en sa qualité de membre, durant de longues périodes, du Conseil supérieur des finances, du Conseil central de l’économie, et du Conseil économique flamand.
La Belgique dans tous ses états, un livre de Sylvain Plasschaert édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Éliane Gubin
La Belgique libérale et bourgeoise (1846-1878)
NOUVELLE HISTOIRE DE BELGIQUE II
1846-1878La période 1846-1878 constitue un moment clé de la Belgique fraîchement indépendante…
Terre d’industrie, héritage de la période française et hollandaise, le pays s’est structuré en s’appuyant sur la classe montante – la bourgeoisie – et sur l’essor industriel de la Wallonie. La noblesse belge témoigne d’une belle capacité d’adaptation qui se traduit par ses alliances matrimoniales avec la bourgeoisie industrielle et ses participations financières dans les sociétés par actions. Elle confirme aussi sa vitalité politique par son emprise sur le Sénat et, en partie, sur la Chambre des représentants.
Quinze ans après la proclamation de son indépendance, le courant libéral se constitue en une organisation politique disposant d’un programme d’action précis. Cette fondation d’un parti moderne rompt avec un système politique – l’unionisme – qui a permis à la Belgique de se doter d’institutions politiques et judiciaires stables, d’assurer une paix intérieure et d’écarter les menaces extérieures. Un nouveau paradigme vient dicter sa loi : celui d’une politique de partis, d’affrontements d’idées et d’actions…
Les années 1850 inaugurent une ère de prospérité, mais aussi d’ouverture des frontières, des marchés qui entraîne, par le jeu de la concurrence, l’approfondissement des inégalités sociales. La Belgique se transforme peu à peu de pays agricole en pays industriel, mais l’évolution ne touche que quelques régions – le sillon industriel wallon, Gand et Anvers. L’urbanisation progresse et Bruxelles, Anvers, Gand, Liège participent de cette croissance urbaine, mais entre le Nord et le Sud du pays, les différences se creusent…
Ces années sont des années capitales. La lumière crue du conflit politique entre catholiques et libéraux, qui paraît majeur, cache d’autres réalités qu’il convient de faire surgir car elles annoncent les grands problèmes de l’avant-guerre : les questions électorale, féminine, flamande et sociale…Éliane Gubin est professeure à l’Université libre de Bruxelles où elle enseigne l’histoire de la Belgique contemporaine et l’histoire des femmes ; elle est spécialisée en histoire sociale et en histoire politique du xixe siècle et de la première moitié du xxe siècle.
Jean-Pierre Nandrin est professeur aux Facultés universitaires Saint-Louis. Il y enseigne l’histoire contemporaine, en particulier l’histoire du droit et des institutions, la théorie de l’histoire et l’histoire des droits de l’homme. Ses recherches portent sur l’histoire politique de la Belgique contemporaine, l’histoire du droit social, l’histoire de la justice et l’histoire des femmes.La Belgique libérale et bourgeoise (1846-1878), un livre de Éliane Gubin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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La Belgique sans roi (1940-1950)
NOUVELLE HISTOIRE DE BELGIQUE VI
1940-1950De 1940 à 1950, la Belgique est un pays sans roi régnant. À la fin de mai 1940, Léopold III choisit le statut de prisonnier de guerre. Il n’exerce plus les compétences qui incombent au chef de l’État.
Le pays est dirigé pendant quatre ans par des militaires allemands et cogéré par les secrétaires généraux, restés en poste sur les ordres du gouvernement Pierlot.
En 1944, le roi est déporté en Allemagne. Comme il se trouve dans l’impossibilité de régner lors de la libération du territoire, les Chambres réunies confèrent au prince Charles, son frère, le titre de régent. Aussitôt après la libération de Léopold III, en mai 1945, un conflit éclate entre celui-ci et la délégation gouvernementale, conflit qui aboutit à la question royale.
Dans l’intervalle, après quatre ans d’inégalités et de privation de liberté, la Belgique vit un réveil démocratique dont l’apogée consiste à accorder le droit de vote aux femmes. Sur le plan socioéconomique, la libération du territoire inaugure pour la Belgique une ère de prospérité. Portée par la paix sociale et un assainissement monétaire efficace, l’industrie fait des miracles.
Au-delà, avant même le début de la guerre froide, la Belgique rompt avec sa politique de neutralité et entre dans l’ère des Alliances. Certains hommes politiques belges, accomplissent aussi un travail de pionnier dans le processus d’intégration européenne qui s’amorce et constituera dans la seconde moitié du XXe siècle l’un des grands axes de la politique étrangère de leur pays.Vincent Dujardin est chercheur qualifié du FNRS et professeur d’histoire à l’Université catholique de Louvain. Il est aussi professeur invité à l’Université Jagelone de Cracovie et aux FUCAM. Ses recherches portent sur l’histoire de la Belgique, sur celle de la construction européenne, du Congo et des relations internationales.
Mark Van den Wijngaert, professeur émérite d’histoire contemporaine à la KUBrussel, est l’auteur d’ouvrages portant sur l’occupation allemande, l’histoire politique de la Belgique, la monarchie belge, la Guerre froide et les relations internationales depuis 1950.La Belgique sans roi (1940-1950), un livre de Vincent Dujardin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)