Collection Le Cri Histoire

  • Alexandre Farnèse

    Alexandre Farnèse fut l’un des plus grands condottieri du xvie siècle. Il était le fils d’Ottavio Farnèse, duc de Parme, arrière-petit-fils de Paul III, et de Marguerite, fille de Charles Quint d’Espagne, dite « Madama ». Dans la seconde moitié du xvie siècle, marquée par les luttes entre la Réforme protestante et la Contre-Réforme catholique, aux Pays-Bas, en France et en Allemagne, Alexandre Farnèse met son génie militaire au service de son oncle, Philippe II d’Espagne, en combattant victorieusement dans les Flandres, aux Pays-Bas et en France. Devenu célèbre pour la reconquête d’Anvers, le désastre de l’« Invincible Armada » l’empêchera de débarquer en Angleterre. En France où Philippe II l’avait envoyé, il libéra Paris en 1590 du siège des huguenots d’Henri de Navarre. Celui que les Anglo-Hollandais avaient surnommé « le Parme », était très connu en Hollande. Adversaire craint mais respecté, il fut admiré pour ses talents diplomatiques par Guillaume d’Orange et la reine Elisabeth d’Angleterre. La biographie d’Antonello PIETROMARCHI, basée sur les œuvres historiques et biographiques les plus récentes traitant de la lutte pour la prédominance dans l’Europe du xvie siècle, est de lecture aisée et passionnante et fait également la part belle aux personnages moins connus ou secondaires.

    Antonello PIETROMARCHI a commencé sa carrière diplomatique en 1955. Il a été Premier Secrétaire à Washington, ministre conseiller au Caire, ambassadeur au Maroc et en Hollande. C’est là qu’il a entamé ses recherches sur d’Alexandre Farnèse, héros italien aux dons moraux, militaires et diplomatiques certains. Depuis 1995, Antonello PIETROMARCHI a dirigé le « Département des Italiens dans le monde » à la présidence du Conseil. Il a notamment publié Luciano Bonaparte, il fratello nemico di Napoleone (Mondadori, 1994) qui a reçu le Prix Castiglioncello et qui est publié en français par la Librairie Académique Perrin, et Un Occhio di riguardo : la vita del Conte Primoli (Firenze, 1985) paru en français sous le titre Un Romain chez les Bonaparte.

    Alexandre Farnèse, un livre de Antonello Pietromarchi édité aux Éditions Mols

    23.00 
  • Almanach des Fruits offert aux signes du zodiaque

    Si peu de notions d’astronomie que l’on ait, on sait parfaitement que ni le dessin stellaire, ni la dénomination des signes du Zodiaque ne répondent à la réalité (…). Néanmoins, nous gardons les anciens noms qui s’associent aux légendes, aux rêves, aux croyances ancestrales. De même nous disons encore septembre, octobre, novembre, décembre, bien que ces mois ne soient plus les 7e, 8e, 9e, 10e mois de l’année, depuis que Charles IX (…) a modifié le calendrier en fixant le départ de l’année au premier janvier, et non plus à Pâques. Nous savons que le muguet n’a rien à voir avec le bonheur humain, mais personne ne songe à combattre, personne ne tente de détruire cette fiction amicale, personne non plus n’empêche le gui, suspendu au plafond de Noël, de permettre un baiser. (…) Ainsi, jetés dans l’univers stellaire, sont mis à portée de nos regards, les mythologies antiques de Grèce ou de Rome, mêlées au monde arabe, auquel beaucoup d’étoiles doivent leurs noms. Le Bouvier nous est offert par la Bible. Le Zodiaque fut précisé 3 000 ans avant notre ère, et il continue à nous donner une nourriture onirique de haute qualité. (…) Que le lecteur ne cherche donc que le seul plaisir du rêve et de la fantaisie dans cet « Almanach perpétuel » (…)

    Marie Gevers (Edegem, 1883-1975) compte parmi les plus grands écrivains belges de langue française. Elle fut membre de l’Académie de langue et de littérature françaises (1938). D’abord poète, elle publia Missembourg, Les Arbres et le vent (prix Eugène Schmits 1924). Ses autres livres, récits et romans, chantent la sauvage beauté de la Campine anversoise, la « primitivité épique » des gens qui y vivent ou la somptuosité des saisons qui se posent sur les choses. Elle se révèle aussi fine psychologue dans Madame Orpha, ou la sérénade de mai (prix du Roman populiste 1934), Paix sur les champs, La Ligne de vie. Parmi ses autres livres : Plaisir des parallèles (Le Cri, 2002), La Comtesse des digues, Guldentop, Le Voyage de frère Jean, La Grande Marée, Plaisir des météores, L’Oreille volée, Château de l’Ouest, L’Herbier légen-daire, Vie et mort d’un étang (autobiographique).

    Almanach des Fruits offert aux signes du zodiaque, un livre de Marie Gevers édité aux Éditions Mols

    12.00 
  • André Oleffe

    André Oleffe (1914-1975) est un personnage peu commun dans le paysage politique belge. Directeur général et président de la Commission bancaire, au cœur des hautes sphères économiques et financières, il sera président du Mouvement ouvrier chrétien pendant plus de vingt ans avant d’occuper une fonction ministérielle à la fin de sa vie. Président du Conseil d’administration de l’UCL, il est l’un des pères fondateurs de Louvain-la-Neuve et de la Clinique Saint-Pierre d’Ottignies.
    Personnage brillant, éclectique, homme de pouvoir et d’une grande influence, expert, il a joué, sans être sous les feux des projecteurs, un rôle de premier plan dans les grands dossiers qui ont traversé la Belgique de 1950 à 1975. Il faut citer la question scolaire, le contentieux belgo-congolais, la réforme fiscale, l’affaire de Louvain, le dossier énergétique, le fédéralisme.
    Depuis sa mort en 1975, le contexte politique, économique et social a certes connu des mutations profondes ; son œuvre et son action, qui s’inscrivent dans une période fort importante de l’histoire de la Belgique, ne manque pourtant pas de nous interpeller sur des enjeux fondamentaux de la société belge d’aujourd’hui. On pense à l’énergie, le contrôle du marché des capitaux, la fiscalité, un système de santé de qualité, le dialogue communautaire, la démocratie économique et sociale et le développement de la Wallonie.
    Cette biographie, richement illustrée et basée sur des archives inédites, nous livre le portrait d’un chrétien engagé dans son temps, visionnaire, bâtisseur. Jovial et ferme dans ses principes, charismatique et technocrate à ses heures, dirigeant et militant de terrain, il a consacré sa vie à défendre la cause de l’État, de l’Église et des travailleurs.

    Pierre Tilly est chercheur qualifié à l’UCL et professeur à la Haute École Libre du Hainaut Occidental. Auteur d’une biographie d’André Renard (Le Cri, 2005), il a publié de nombreux articles scientifiques consacrés à l’histoire de la Belgique et de la construction européenne.

    André Oleffe, un livre de Pierre Tilly édité aux Éditions Mols

    28.00 
  • André Renard

    André Renard, un livre de Pierre Tilly édité aux Éditions Mols

    38.00 
  • André Vésale (1514-1564)

    La Renaissance de la médecine. Il n’existait, jusqu’à la parution de ce livre, aucune biographie détaillée sur Vésale. La plume alerte de Robert DELAVAULT fait que ce livre, d’une si grande richesse scientifique, se lit avec le plaisir que l’on prendrait à la lecture d’un roman historique.

    Robert DELAVAULT est historien de la Renaissance.

    André Vésale (1514-1564), un livre de Robert Delavault édité aux Éditions Mols

    21.07 
  • Archiduchesse Éléonore, reine de France

    Éléonore d’Autriche, sœur aînée de Charles Quint, reine de Portugal et de France, reste une des princesses méconnues de l’histoire du XVIe siècle. De son vivant, aussi bien qu’après sa mort, cette reine toute dévouée à sa haute mission, ne fut point traitée suivant ses mérites. Bien que Charles Quint lui témoignât la plus vive affection, il la sacrifia, sans scrupules, à ses desseins politiques. Quant à ses époux, le premier, le vieux roi de Portugal, n’eut guère le temps de l’apprécier, et le second, François Ier, ne lui pardonna jamais d’être la rançon des défaites françaises. Aussi put-elle remplir le grand rôle de pacificatrice qu’elle assuma, de tout son cœur, pendant les longues guerres entre Charles Quint et François Ier. Nous avons essayé de montrer, avec quelle persévérance pleine de douceur et d’habileté, elle s’efforça de susciter des entrevues pacifiques où pourrait s’élaborer la réconciliation définitive. Car elle ne se contenta point de figurer dans les articles des traités, elle voulut contribuer activement à l’œuvre auguste de la paix. Comme l’écrivait Brantôme « elle servit d’un sceau très ferme pour asseurer une paix et un repos public… » Cette vie n’en paraît pas moins environnée de toute la gloire des plus brillantes cours de l’époque, et se déroule parmi les splendeurs de la Renaissance dont témoignent les fêtes officielles que nous avons décrites. Faut-il dire que tous les épisodes, même les plus romanesques de cette vie mélancolique et brillante, sont uniquement basés sur des documents authentiques. Ainsi, à la lumière de la vérité historique, nous espérons avoir rendu justice à cette reine aimante.

    Ghislaine DE BOOM était historienne, Conservateur-adjoint du Musée Royal de Belgique.

    Archiduchesse Éléonore, reine de France, un livre de Ghislaine De Boom édité aux Éditions Mols

    21.07 
  • Bass Hits

    Je me rappelle cette remarque de mon ami Toots : à un certain âge on ne vit plus que de souvenirs ! C’était en octobre 1991 à Flagey, à l’occasion du concert donné par le W.D.R. Big Band pour mon départ à la retraite. Déjà dix-huit ans et plus de soixante années de carrière émaillées de joies, de situations tristes ou gaies, de concerts et de nouvelles amitiés.
    En écrivant ces lignes, il m’a semblé qu’il serait de bon ton de remuer un peu le passé, de dénouer le ruban rose de la boîte à souvenirs et de redonner vie à quelques-uns de ces personnages que j’ai eu la chance de connaître au cours de ce merveilleux métier de musicien.
    Avec ce petit ouvrage qui n’a cessé de grossir au fil des mois, j’ai l’intention de vous faire découvrir l’artiste-musicien dans l’exercice de ses diverses fonctions, quel que soit le genre de musique vers lequel il s’est orienté… (Jean « Warland »)

    Jean « Warland » Vanden Heuvel (Forest 1926). Accordéoniste puis contrebassiste, Jean Vandenheuvel dit Jean Warland, est né à Bruxelles le 23 octobre 1926. Il a joué dans la plupart des grands orchestres qui ont compté dans l’histoire du jazz en Europe : Jacques Hélian, Aimé Barelli, le Clarke-Boland Big Band et l’orchestre de jazz de la West Deutsche Rundfunk. En petites ou en grandes formations, il a notamment accompagné : Toots Thielemans, Sadi, Francy Boland, Don Byas, Ella Fitzgerald, Dizzy Gillespie, Eddie Lockjaw Davis, Freddie Hubbard, Max Roach, Phil Woods, Milt Jackson, Mel Lewis, Johnny Griffin… Comme leader et arrangeur, il a dirigé « Sax No End », « Sax Port » et un ensemble de douze contrebasses. Duke Ellington et Francy Boland sont les maîtres auxquels il ne manque jamais de rendre hommage à chacun de ses concerts. Jean Warland a participé à l’enregistrement de plus d’une centaine d’albums. A 83 ans, il nous offre chez Igloo (IGL) le premier enregistrement à son nom.

    Bass Hits, un livre de Jean Warland édité aux Éditions Mols

    24.00 
  • Catherine de Médicis

    Catherine de Médicis fut l’épouse d’un roi de France et la mère de trois autres – les derniers et lamentables représentants de la Maison des Valois, qui avaient régné sur la France depuis 1328. Elle-même eut une importance capitale dans l’Histoire de France, et reste l’un des personnages historiques les plus controversés. Méprisée jusqu’à ce qu’elle soit assez puissante pour être haïe, elle fut, de son vivant et depuis, le personnage central d’une « Légende Noire », qui a fait d’elle le sujet préféré des romanciers historiques (en particulier Alexandre Dumas, dont le roman La Reine Margot a été plusieurs fois adapté à l’écran). Pourtant il n’existait à son sujet aucune biographie écrite en anglais. Cette nouvelle étude, écrite par un spécialiste de la France de la Renaissance, est donc importante. En tant que régente et reine mère, femme et sans aucune formation politique, elle dut affronter des situations des plus difficiles. La France se dirigeait vers le chaos, la cour était divisée en factions politiques et le conflit religieux s’étendait à tout le pays. Devant sa désintégration, Catherine se préoccupait avant tout de préserver les intérêts de ses enfants. Elle n’épargna aucun effort afin de protéger l’héritage de ses fils et de marier ses filles le plus avantageusement possible. Mais la France attendait plus…

    Robert Jean Knecht est Professeur émérite d’Histoire de France à l’Université de Birmingham. Il a été président de la Society for Renaissance Studies (1989-1992) et de la Society for the Study of French History (1994-1997). Il s’intéresse surtout à la France du seizième siècle, ses principales publications étant Un prince de la Renaissance. François Ier et son royaume (Paris, Fayard, 1998), The French Civil Wars (Harlow, Pearson, 2000) et The Rise and Fall of Renaissance France,1483-1610 (Oxford, Blackwell, 2001). Il prépare actuellement une histoire de la dynastie des Valois.

    Catherine de Médicis, un livre de Robert Jean Knecht édité aux Éditions Mols

    24.00 
  • Charlotte de Bourbon

    Le roman d’une nonne rebelle. La vie mouvementée de Charlotte de Bourbon, princesse de sang royal, s’inscrit dans le contexte historique des affrontements politico-religieux qui ensanglantèrent la France et les Pays-Bas au XVIe siècle. (Préface de Georges-Henri Dumont)

    Charlotte de Bourbon, un livre de Viviane Dumont édité aux Éditions Mols

    18.59 
  • Chronologie de la Belgique (de 1830 à nos jours)

    Cet ouvrage, qui peut se lire dans sa continuité, est conçu comme un outil qui permet de :

    •[Tab]replacer un personnage et/ou un événement dans leurs contextes historiques ;
    •[Tab]situer rapidement des faits politiques, économiques ou culturels qui ont jalonnés l’histoire de la Belgique ;
    •[Tab]se familiariser, grâce à des notices biographiques, avec les acteurs marquants de l’histoire ;
    •[Tab]retrouver, à l’aide de tableaux synoptiques, chronologiques ou index, les faits et acteurs replacés dans leur chronologie ;
    •[Tab]simplement suivre la chronologie afin de mémoriser de manière mnémotechnique l’enchaînement de l’histoire.

    Conséquence d’un enseignement de l’Histoire qui, en l’absence générale de manuels, ne s’articule plus autour de dates précises mais découpe le passé en grands thèmes, effet indirect d’une culture en mosaïque diffusée par la télévision, on situe de plus en plus mal ce que l’on étudie, lit dans la presse ou voit sur le petit cran. Nombreux sont ceux qui s’en plaignent et souhaitent disposer de points de repère. Le présent ouvrage tente de leur en offrir pour ce qui concerne l’histoire de la Belgique de 1830 à nos jours.

    Georges-Henri DUMONT est agrégé en histoire (Université de Louvain), ancien conservateur aux musées royaux d’Art et d’Histoire, professeur honoraire à l’Institut catholique des hautes études commerciales, il a dirigé le cabinet de plusieurs ministres de la Culture française en Belgique. Ancien membre du Conseil Exécutif de l’Unesco, il préside au sein de cette organisation, le comité international pour l’édition de la monumentale Histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité. Il est membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises. Parmi ses nombreux ouvrages, on notera son Histoire de Bruxelles, des origines à nos jours (Le Cri), et son Histoire de la Belgique (Le Cri). Son essai sur Léopold II (Fayard, 1990) a reçu le grand prix de la biographie de l’Académie française.

    Chronologie de la Belgique (de 1830 à nos jours), un livre de Georges-Henri Dumont édité aux Éditions Mols

    24.00 
  • Indisponible

    Cœurs mis à nu, 16 siècles d’écriture du Moi

    À propos du livre (Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique)

    Jacques Crickillon définit un jour Marcel Lobet comme «l’homme qui creuse sans fin ses sillons vers une ligne d’horizon salvatrice, qui revient très souvent à cette fonction de délivrance qu’il attribue à l’écriture littéraire», préoccupation qui explique l’attention que porta continuellement Lobet à la confession littéraire, thème de deux de ses essais : Écrivains en aveu, en 1959, et La ceinture de feuillage, en 1965.

    Ces livres devenus introuvables constituent la matière essentielle du présent recueil établi par Marc Lobet, le fils de l’auteur. Ces Cœurs mis à nu, à l’instar des Classiques de l’an 2000 qui fuent réédités naguère, témoignent, à propos de la littérature d’aveu et d’introspection, du mode d’approche critique de Lobet : sans didactisme et loin de tout esprit de système, la quête qu’il poursuivait tentait de sonder la vérité humaine.

    Des articles de revues, des communications à l’Académie viennent compléter les études rassemblées initialement par l’écrivain lui-même : tous ces textes scrutent des dramaturgies intérieures qui peuvent se confondre avec la vie surnaturelle ou rejoindre l’angoisse métaphysique, la hantise de l’absurde, le tragique de notre condition.

    Cœurs mis à nu, 16 siècles d’écriture du Moi, un livre de Marcel Lobet édité aux Éditions Mols

    12.00 
  • D’un Sang bleu assez froid

    Un homme d’affaires, à qui tout semble réussir, navigue entre son épouse aristocrate, une amie de jeunesse, quelques aventures, et ses ambitions professionnelles. Lorsqu’il rencontre Laura, il est loin de se douter que sa vie va être littéralement mise en pièces… À travers ce roman haletant, l’auteur décrit avec humour et cynisme l’environnement d’un héros de notre temps, victime inconsciente des leurres de notre société « moderne », du monde sans pitié des affaires et des champs de courses.

    Jean-Louis DU ROY, né à Etterbeek (Bruxelles) en 1945 est licencié en sciences politiques et sociales (U.C.L.) et maître en management public (Solvay U.L.B.). Il a occupé des fonctions dirigeantes dans le domaine financier et se consacre aujourd’hui à l’écriture.

    D’un Sang bleu assez froid, un livre de Jean-Louis du Roy de Blicquy édité aux Éditions Mols

    7.41 
  • Des Belges aventureux

    Mon ambition est d’offrir au lecteur une invitation au voyage en compagnie de quelques Belges qui n’étaient pas casaniers, qui, partis suivant l’ordre d’un prince ou de leur propre mouvement, avaient en commun le désir de se libérer des contraintes du quotidien, de mieux connaître des civilisations qui déconcertaient ou menaçaient les Occidentaux, d’affronter tous les risques, y compris ceux de l’esclavage, de découvrir et explorer des régions encore inconnues de notre planète bleue.
    La Belgique indépendante n’avait que seize ans lorsque le baron Jules de Saint-Genois publia, dans une collection populaire de l’éditeur Jamar, deux petits volumes intitulés Les Voyageurs belges. Bien que non avouée, l’intention de l’auteur était évidemment patriotique. Il s’agissait de mettre en évidence des navigateurs, diplomates, missionnaires ou pèlerins ayant laissé la relation de leurs découvertes, le récit de leurs aventures, la description des pays qu’ils avaient parcourus et des mœurs des peuples rencontrés.

    Georges-Henri Dumont est agrégé d’histoire (Université de Louvain), ancien conservateur aux Musées royaux d’Art et d’Histoire, professeur honoraire à l’Institut catholique des hautes études commerciales, il a dirigé le cabinet de plusieurs ministres de la Culture françaises en Belgique. Ancien membre du Conseil exécutif de l’UNESCO, il préside au sein de cette organisation le comité international pour l’édition de la monumentale Histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité. Il est membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises.

    Des Belges aventureux, un livre de Georges-Henri Dumont édité aux Éditions Mols

    21.00 
  • Eugène Ysaye

    Grand interprète de Bach et de Beethoven, Eugène Ysaye (1858-1931) créa les œuvres les plus représentatives de son temps, imposant au public Franck, Lekeu, d’Indy, Chausson, Fauré, Dukas, Debussy, Elgar et les Russes du groupe des Cinq. Il fut aussi une véritable star, lancée dans de gigantesques tournées. Lui qui avait débuté dans les brasseries joua devant les derniers monarques de l’Europe et porta, comme jadis Liszt, le titre nostalgique de maître de chapelle de la cour. Ses partenaires furent le gotha de la musique internationale : Raoul Pugno, Isaac Albeniz, Rachmaninov, Busoni, d’Albert, les deux Rubinstein — pour ne citer que les plus connus — et sur le tard Cortot, Yves Nat et Clara Haskil. Heifetz et Milstein eurent encore la chance de jouer avec lui. Casals l’accompagna à Vienne dans un concert mémorable… Thibaud aimait à recevoir ses conseils. Par les dizaines d’élèves qu’il forma, sa postérité artistique est encore aujourd’hui fort nombreuse. Ni la maladie ni le déclin de ses moyens artistiques n’assombrirent vraiment ses dernières années qui demeurèrent très créatives, grâce à sa seconde femme, l’Américaine Jeannette Dincin, et à la reine Élisabeth de Belgique avec laquelle il jeta les bases du concours de violon qui devait porter brièvement son nom avant de devenir le Concours international reine Élisabeth. « Il nous manquait un bon ouvrage complet, largement documenté et peu discutable sur Eugène Ysaye. Excellente chose, c’est à un auteur point cantonné dans la seule musicologie que nous le devons. Maxime BENOIT-JEANNIN intéressera le grand public par son portrait exact et chaleureux d’un géant, autant que les spécialistes par l’abondance et le sérieux de son information. (…) ». (Privilège, supplément à L’Echo)

    Maxime BENOIT-JEANNIN est l’auteur de plusieurs romans, notamment Mademoiselle Bovary (coédition Belfond, 1991), Colonel Lawrence (Coédition Jean-Michel Place, 1992) et Chez les Goncourt (2004). De deux biographies exhaustives : Georgette Leblanc 1869-1941 (1998) ; Eugène Ysaye, le sacre du violon (2001). Et d’un essai sur les rentrées littéraires, La Corruption sentimentale (2002).

    Eugène Ysaye, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols

    24.29 
  • François Perin

    Peu d’hommes politiques belges ont atteint un tel niveau de prestige, d’intelligence et d’éloquence et communiqué autant d’enthousiasme.

    Alors que la Belgique est confrontée à la poussée de plus en plus forte du nationalisme flamand, le lecteur trouvera ici les vérités insupportables et les avertissements que le brillant constitutionnaliste n’eut de cesse de débiter, avec parfois l’énergie du désespoir.

    François Perin, un livre de Jules Gheude édité aux Éditions Mols

    28.90 
  • Georgette Leblanc

    Georgette Leblanc. « Sœur du créateur d’Arsène Lupin, cantatrice, actrice, égérie lesbienne… […] la meilleure chose à faire est de consulter l’impressionnante monographie […] : dix ans de travail et 600 pages serrées pour cette «amante de la vie». » (Benoît Duteurtre, Marianne)

    Maxime BENOIT-JEANNIN est l’auteur de plusieurs romans, notamment Mademoiselle Bovary (coédition Belfond, 1991), Colonel Lawrence (Coédition Jean-Michel Place, 1992) et Chez les Goncourt (2004). De deux biographies exhaustives : Georgette Leblanc 1869-1941 (1998) ; Eugène Ysaye, le sacre du violon (2001). Et d’un essai sur les rentrées littéraires, La Corruption sentimentale (2002).

    Georgette Leblanc, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols

    24.29