• L’Union fait-elle toujours la force ? (1950-1970)

    18.00 

    NOUVELLE HISTOIRE DE BELGIQUE VII
    1950 – 1970

    Voici un livre essentiel pour comprendre non seulement la situation dans laquelle se trouve la Belgique aujourd’hui, mais aussi le rôle que cette dernière a joué au niveau de la construction européenne et au niveau international.
    Au niveau national, dès les années 1950, le mouvement flamand, qui était pour une bonne part décapité au lendemain de la guerre des suites de la répression de la collaboration, reprend vigueur, notamment au moment de l’Expo ’58, puis à la faveur des marches sur Bruxelles, dans la foulée de la question linguistique. Dans le même temps, la flamandisation des élites politiques connaît un sérieux coup d’accélérateur. « L’affaire de Louvain » de 1968 conduit à la plus longue crise gouvernementale connue par le pays jusque-là, crée un traumatisme du côté francophone et engendre un bouleversement de l’échiquier politique, avec entre autres conséquences la disparition progressive des partis nationaux. De plus, dès 1960, le déséquilibre économique s’accentue à l’intérieur du pays suite à la fermeture des charbonnages et à la crise structurelle qui s’en suit en Wallonie, alors que la Flandre connaît une plus grande croissance économique. La conjonction des deux fédéralismes, flamand et wallon, va faire sauter le caractère unitaire du pays, dès la première réforme de l’État de 1970, mais qui ne permettra de freiner la construction d’un nationalisme flamand, certes sous-produit du nationalisme belge, mais qui appelle une demande toujours plus pressante d’autonomie, désormais d’ordre à la fois culturel et économique…

    Vincent Dujardin est chercheur qualifié du FNRS et professeur à l’Université catholique de Louvain (UCL). Il a notamment publié une biographie de Pierre Harmel (Le Cri, 2004), qui fut un véritable best-seller.

    Michel Dumoulin est professeur ordinaire à l’UCL et membre de l’Académie royale de Belgique. Éminent historien, il est l’auteur de nombreuses publications.

    L’Union fait-elle toujours la force ? (1950-1970), un livre de Vincent Dujardin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • L’Audience de Don Juan d’Autriche

    16.11 

    Cet essai porte sur le séjour de Don Juan d’Autriche, demi-frère de Philippe II, dans les Flandres (de 1576 à 1578) à l’époque de la guerre. Sur le plan historique, ce livre est le résultat d’une recherche approfondie et rigoureuse. Mais, au-delà des faits livrés par l’histoire et relatés dans l’essai, il s’agit avant tout de se poser la question : pourquoi le personnage solaire, héroïque, que représente Don Juan d’Autriche, amiral de la flotte, vainqueur de Lépante, célèbre dans toute l’Europe pour ses exploits sur les mers, finit-il par se résoudre à cette mission de Gouverneur des Flandres qu’il avait d’abord refusée et qui ne lui convient pas, où sa situation ne cesse de se dégrader ? Pour tenter de répondre à cette énigme historique et individuelle, le récit nous entraîne, pas à pas, comme une enquête, au plus profond des motivations de Don Juan. Un cheminement original qui réserve au lecteur quelque surprise.

    L’Audience de Don Juan d’Autriche, un livre de Frédéric Wauters édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • L’Enlèvement d’Europe. Trois millénaires d’un mythe.

    28.00 

    Selon la Mythologie grecque, Zeus, épris de la princesse Europe, fille d’Agénor, roi de Tyr, se métamorphose en taureau pour la séduire. Confiante, elle s’assit sur le dos de l’animal qui l’enleva et la conduisit jusqu’en Crète. Là, il l’épousa. De cette union naquit Minos et sa dynastie. Le voyage d’Europe la conduit d’Orient en Occident où elle donne son nom au continent européen.
    De l’Antiquité à nos jours, l’histoire de l’art est parsemée de représentations de ce mythe. De la statuaire hellénique aux artistes contemporains, de siècle en siècle, de la Renaissance aux temps modernes, la peinture, la poésie et la musique ont rebondi vers les sources millénaires.
    Jeune fille « ravie », puis amante à l’époque romaine, plus tard jeune reine élégante, le taureau apaisé à ses côtés. Aux moments de troubles elle porte un casque telle Athéna gardant la Cité, prête à se battre pour une cause juste. Le grand public ignore le plus souvent les richesses historiques et culturelles communes à l’ensemble des citoyens européens.
    Au travers de la représentation iconographique du mythe de l’Enlèvement d’Europe, ce livre pose la question de l’identité européenne, renforce le sentiment d’appartenance à l’Union européenne, et met en exergue la place de la Belgique en son sein.
    La collection d’œuvres anciennes, des premiers siècles avant notre ère jusqu’au xxie siècle, fruit des recherches que j’ai menées depuis près de trente-cinq ans, permet ici d’admirer des estampes, gravures et livres anciens, des œuvres plastiques, groupes de porcelaine, numismatique antique et contemporaine, philatélie, médailles et objets divers, prouvant que l’ensemble politique auquel nous sommes attelés, a une histoire qui se trouve intimement liée à ce mythe fondateur : le ravissement par Zeus de la princesse Europe.
    On trouvera également dans ces pages des cartoons et illustrations de presse sur des thèmes de l’actualité européenne des vingt dernières années… le sujet de l’enlèvement d’Europe y est fréquemment présent et montre que ceux qui, à leur manière, illustrent l’actualité de l’Union européenne dans la presse internationale, l’associent aux élans et enthousiasmes, aux défis et déceptions de sa construction. Ainsi, à côté des autres symboles européens, la princesse Europe accompagne les événements politiques de la construction de l’Union européenne, signe de mouvement plutôt que d’accomplissement.

    L’Enlèvement d’Europe. Trois millénaires d’un mythe., un livre de Alain Roba édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • L’Épopée de la Compagnie d’Ostende (1723-1727)

    21.07 

    Puisque les serres d’or des aigles de l’Empire
    Ne pouvaient déchirer les lions chargeant l’Escaut.
    C’était d’Ostende et de son port et de ses eaux
    Que s’en allaient vers l’Orient les blancs navires :
    Ils partaient pour la Chine et touchaient Malabar,
    Les mousses étaient fiers, les marins semblaient ivres
    D’être au loin, n’importe où, sur la mer, et de vivre
    Libres et fous, avec les mâts comme étendards. Émile Verhaeren.

    Georges-Henri Dumont est agrégé d’histoire (Université de Louvain), ancien conservateur aux Musées royaux d’Art et d’Histoire, professeur honoraire à l’Institut catholique des hautes études commerciales, il a dirigé le cabinet de plusieurs ministres de la Culture françaises en Belgique. Ancien membre du Conseil exécutif de l’UNESCO, il préside au sein de cette organisation le comité international pour l’édition de la monumentale Histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité. Il est membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises.

    L’Épopée de la Compagnie d’Ostende (1723-1727), un livre de Georges-Henri Dumont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • L’Esprit des journaux

    24.00 

    Cet Esprit des journaux était une espèce de journal (disons-le sans injure) voleur et compilateur, qui prenait leurs bons articles aux divers journaux français, qui en traduisait à son tour des principaux journaux anglais et allemands, et qui en donnait aussi quelques-uns de son cru, de sa rédaction propre. Voilà un assez bel idéal de plan, ce semble. L’Esprit des journaux le remplissait très-bien. Que n’y ai-je pas retrouvé dans le petit nombre d’années que j’en ai parcourues ! (Sainte-Beuve, Portraits contemporains, 1847. )

    Actes du colloque «Diffusion et transferts de la modernité dans l’Esprit des journaux» organisé par le Groupe d’étude du xviiie siècle (Gedhs) de l’Université de Liège (Liège, 16 -17 février 2009). Édités par Daniel Droixhe, avec la collaboration de Muriel Collart.

    L’Esprit des journaux, un livre de Daniel Droixhe édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • L’Expo 58, un tournant dans l’histoire de Bruxelles

    18.00 

    Le cinquantenaire de l’Expo 58 a été célébré avec faste. Expositions, dossiers spéciaux dans la presse, émissions télévisées permettant à un public varié d’exposer ses souvenirs… tout a été mis en œuvre pour rappeler l’importance et le succès de l’événement. A contre-courant de ces commémorations convenues, l’objectif de cet ouvrage est d’examiner l’impact de l’Exposition sur la ville qui l’accueillit : Bruxelles.
    Profitant du recul qui permet au chercheur de jeter un regard rétrospectif dépassant le simple témoignage, l’émotion ou le ressenti personnel,
    il propose un décryptage de l’événement d’un point de vue bruxellois. Il montre que l’Expo célébrée en 1958 par de nombreux habitants de la capitale, eut en définitive un impact bien plus considérable sur leur vie quotidienne qu’ils avaient pu l’imaginer à l’époque.
    Ce livre a donc pour ambition non seulement de recontextualiser l’évènement mais aussi de s’interroger sur le chemin parcouru depuis lors en matière de politiques urbaines, qu’il s’agisse d’urbanisme, de mobilité, de logement, d’internationalisation ou de marketing. Derrière l’analyse de l’impact de l’Exposition sur la ville, il pose la question du lien entre développement urbain et évènements internationaux. Nourri par des études approfondies et des mises en perspective sur la longue durée de sociologues, politologues, architectes, géographes et historiens, il ouvre les portes d’une réflexion globale tant sur le passé que sur le devenir de la Région bruxelloise, dans une période où, plus que jamais, elle est l’enjeu de désirs contradictoires.

    Chloé Deligne est historienne, chercheuse qualifiée FNRS à l’Université Libre de Bruxelles et codirectrice du CIRHIBRU.
    Serge Jaumain est professeur d’Histoire à l’Université Libre de Bruxelles et codirecteur du CIRHIBRU.

    L’Expo 58, un tournant dans l’histoire de Bruxelles, un livre de Chloé Deligne édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • La Belgique et le Congo (1885-1980)

    23.00 

    NOUVELLE HISTOIRE DE BELGIQUE IX
    1885-1980

    Ce volume de la Nouvelle Histoire de Belgique vient clore la série en présentant une vue d’ensemble (de 1885 à 1980) de l’impact du Congo sur la Belgique. En 1885, deux destins se sont croisés : celui d’une petite nation européenne, la Belgique, et celui d’une vaste région de l’Afrique centrale. Cette rencontre a été d’une importance capitale pour cette dernière puisque de ce choc est né le Congo, une des principales nations africaines actuelles. Si beaucoup de choses restent à dire sur le destin, à maints égards tragique, de ce grand pays africain, notre attention s’est également portée sur l’autre protagoniste de cette histoire. Aussi curieux que cela puisse paraître, on s’est rarement penché sur les effets que l’aventure africaine a eus sur la Belgique. Il faut bien avouer que, hormis pour quelques spécialistes, la connaissance de la dimension africaine de l’histoire belge se résume bien souvent soit à des souvenirs personnels — pour celles et ceux qui ont participé à l’activité coloniale —, soit à des clichés et à des idées préconçues – pour les autres. Cette méconnaissance n’est évidemment pas étrangère à la passion qui imprègne régulièrement les réactions du grand public face à l’évocation d’événements historiques liés au passé colonial belge. Ce livre nous aide dès lors à répondre à des questions essentielles sur les relations belgo-congolaises. Quel impact l’aventure africaine de la Belgique a-t-elle eu sur sa position sur l’échiquier international ? Quel rôle le Congo (colonial et postcolonial) a-t-il joué dans la politique intérieure belge ? Dans quelle mesure la vie économique de la Belgique a-t-elle été influencée par sa colonie, puis par le Congo indépendant ? Guy Vanthemsche, professeur d’histoire contemporaine à la Vrije Universiteit Brussel, a publié plusieurs ouvrages concernant l’économie et la société belges du XXe siècle. Ce domaine de recherche l’a amené à s’intéresser également à l’histoire coloniale.

    La Belgique et le Congo (1885-1980), un livre de Guy Vanthemsche édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • La Belgique libérale et bourgeoise (1846-1878)

    18.00 

    NOUVELLE HISTOIRE DE BELGIQUE II
    1846-1878

    La période 1846-1878 constitue un moment clé de la Belgique fraîchement indépendante…
    Terre d’industrie, héritage de la période française et hollandaise, le pays s’est structuré en s’appuyant sur la classe montante – la bourgeoisie – et sur l’essor industriel de la Wallonie. La noblesse belge témoigne d’une belle capacité d’adaptation qui se traduit par ses alliances matrimoniales avec la bourgeoisie industrielle et ses participations financières dans les sociétés par actions. Elle confirme aussi sa vitalité politique par son emprise sur le Sénat et, en partie, sur la Chambre des représentants.
    Quinze ans après la proclamation de son indépendance, le courant libéral se constitue en une organisation politique disposant d’un programme d’action précis. Cette fondation d’un parti moderne rompt avec un système politique – l’unionisme – qui a permis à la Belgique de se doter d’institutions politiques et judiciaires stables, d’assurer une paix intérieure et d’écarter les menaces extérieures. Un nouveau paradigme vient dicter sa loi : celui d’une politique de partis, d’affrontements d’idées et d’actions…
    Les années 1850 inaugurent une ère de prospérité, mais aussi d’ouverture des frontières, des marchés qui entraîne, par le jeu de la concurrence, l’approfondissement des inégalités sociales. La Belgique se transforme peu à peu de pays agricole en pays industriel, mais l’évolution ne touche que quelques régions – le sillon industriel wallon, Gand et Anvers. L’urbanisation progresse et Bruxelles, Anvers, Gand, Liège participent de cette croissance urbaine, mais entre le Nord et le Sud du pays, les différences se creusent…
    Ces années sont des années capitales. La lumière crue du conflit politique entre catholiques et libéraux, qui paraît majeur, cache d’autres réalités qu’il convient de faire surgir car elles annoncent les grands problèmes de l’avant-guerre : les questions électorale, féminine, flamande et sociale…

    Éliane Gubin est professeure à l’Université libre de Bruxelles où elle enseigne l’histoire de la Belgique contemporaine et l’histoire des femmes ; elle est spécialisée en histoire sociale et en histoire politique du xixe siècle et de la première moitié du xxe siècle.
    Jean-Pierre Nandrin est professeur aux Facultés universitaires Saint-Louis. Il y enseigne l’histoire contemporaine, en particulier l’histoire du droit et des institutions, la théorie de l’histoire et l’histoire des droits de l’homme. Ses recherches portent sur l’histoire politique de la Belgique contemporaine, l’histoire du droit social, l’histoire de la justice et l’histoire des femmes.

    La Belgique libérale et bourgeoise (1846-1878), un livre de Éliane Gubin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • La Belgique sans roi (1940-1950)

    18.00 

    NOUVELLE HISTOIRE DE BELGIQUE VI
    1940-1950

    De 1940 à 1950, la Belgique est un pays sans roi régnant. À la fin de mai 1940, Léopold III choisit le statut de prisonnier de guerre. Il n’exerce plus les compétences qui incombent au chef de l’État.
    Le pays est dirigé pendant quatre ans par des militaires allemands et cogéré par les secrétaires généraux, restés en poste sur les ordres du gouvernement Pierlot.
    En 1944, le roi est déporté en Allemagne. Comme il se trouve dans l’impossibilité de régner lors de la libération du territoire, les Chambres réunies confèrent au prince Charles, son frère, le titre de régent. Aussitôt après la libération de Léopold III, en mai 1945, un conflit éclate entre celui-ci et la délégation gouvernementale, conflit qui aboutit à la question royale.
    Dans l’intervalle, après quatre ans d’inégalités et de privation de liberté, la Belgique vit un réveil démocratique dont l’apogée consiste à accorder le droit de vote aux femmes. Sur le plan socioéconomique, la libération du territoire inaugure pour la Belgique une ère de prospérité. Portée par la paix sociale et un assainissement monétaire efficace, l’industrie fait des miracles.
    Au-delà, avant même le début de la guerre froide, la Belgique rompt avec sa politique de neutralité et entre dans l’ère des Alliances. Certains hommes politiques belges, accomplissent aussi un travail de pionnier dans le processus d’intégration européenne qui s’amorce et constituera dans la seconde moitié du XXe siècle l’un des grands axes de la politique étrangère de leur pays.

    Vincent Dujardin est chercheur qualifié du FNRS et professeur d’histoire à l’Université catholique de Louvain. Il est aussi professeur invité à l’Université Jagelone de Cracovie et aux FUCAM. Ses recherches portent sur l’histoire de la Belgique, sur celle de la construction européenne, du Congo et des relations internationales.
    Mark Van den Wijngaert, professeur émérite d’histoire contemporaine à la KUBrussel, est l’auteur d’ouvrages portant sur l’occupation allemande, l’histoire politique de la Belgique, la monarchie belge, la Guerre froide et les relations internationales depuis 1950.

    La Belgique sans roi (1940-1950), un livre de Vincent Dujardin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • La Construction de la Belgique (1828-1847)

    18.00 

    NOUVELLE HISTOIRE DE BELGIQUE I
    1828-1847

    Dans cet ouvrage, Els Witte nous présente une vision neuve de la révo-lution belge et de la période post-révolutionnaire. Sur la base de travaux historico-sociologiques menés à l’étranger, d’études récentes et de nouvelles sources d’archives, elle démontre qu’en 1830, un groupe assez limité d’intellectuels d’opposition, issus de la classe moyenne et de la petite bourgeoisie, exploite habilement la révolte sociale et les faiblesses du gouvernement en place pour s’empa-rer du pouvoir. Sous la pression de la France, principalement, les puis-sances européennes donnent leur feu vert aux révolutionnaires belges qui entreprennent la construction de la nouvelle nation. L’auteur analyse ce processus en profondeur : comment les protagonistes de la révolution conquièrent le soutien des conservateurs et de l’Église et mettent sur pied une monarchie constitutionnelle libérale, dominée par la religion catholique ; comment ils éliminent impitoyablement leurs adver-saires démocrates et orangistes ; comment ils s’efforcent, avec succès, de rendre le nouvel État viable, financièrement et économiquement ; comment, enfin, ils donnent forme à la nation belge par le biais de la langue française et des arts, ou encore de commémorations, de fêtes et de symboles.

    Els Witte est professeur à la Vrije Universiteit Brussel, où elle enseigne notamment l’histoire politique de la Belgique. Elle est aussi l’auteur de nom-breux ouvrages et travaux sur les aspects politiques de la Belgique des XIXe et XXe siècles. Elle est membre de l’Académie royale depuis 1988 et a exercé la fonction de recteur de la VUB jusqu’en 2000.

    La Construction de la Belgique (1828-1847), un livre de Els Witte édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • La Couronne et la Rose. Baudouin et le monde socialiste

    21.00 

    1950 : la question royale se referme et Baudouin monte sur le trône. Jeune et malhabile, il se trouve propulsé sur le devant de la scène et confronté à de nombreux défis.
    Les socialistes observent les événements. S’ils se sont farouchement opposés à Léopold III, ils se disent aussi prêts à accepter son fils. Mais ils n’accepteront pas tout. Les premiers pas du jeune Roi sont suivis de très près et ses maladresses sévèrement condamnées…
    Les relations entre le chef de l’État et les socialistes sont marquées par de vives polémiques et d’acerbes critiques. Certains leaders du Parti à la Rose se passeraient d’ailleurs volontiers de monarchie. Mais d’autres s’entendent plutôt bien avec Baudouin. Ne voit-t-on pas régulièrement Achille Van Acker, le Premier ministre socialiste, prendre le thé à Laeken ? Et ne raconte-t-on pas, en 1961, que le Souverain se réjouit du retour de Paul-Henri Spaak aux Affaires étrangères ?
    Tandis que la Couronne perd de son éclat au fil des années, le règne des partis tend à s’imposer. Mais Baudouin ne perd pas le désir de jouer un rôle en vue sur la scène politique. Certains l’accusent même de favoriser l’accession des socialistes au pouvoir. Baudouin et les socialistes seraient-ils devenus alliés ?
    Du Bureau du Parti Socialiste aux couloirs du Parlement, en passant par les coulisses de Laeken, le lecteur part à la rencontre de ceux qui font l’histoire. Une histoire politique, sociale, économique. Une histoire d’hommes.
    Au-delà des relations entre Baudouin et le monde socialiste, Vincent Delcorps nous fait découvrir une période charnière de l’histoire de Belgique. S’appuyant sur de nombreuses sources inédites, il nous permet de revisiter des événements aussi différents et majeurs que la question scolaire, l’indépendance du Congo ou la première réforme de l’État.

    Vincent Delcorps est né en 1986 à Bruxelles. Il étudie l’Histoire aux Facultés Universitaires Saint-Louis et à l’Université catholique de Louvain où il obtient son Master et son agrégation. Passionné par le xxe siècle, il se spécialise dans la politique intérieure belge et l’histoire de la monarchie. Il réalise actuellement un Master en Journalisme à l’École de Journalisme de Louvain.

    La Couronne et la Rose. Baudouin et le monde socialiste, un livre de Vincent Delcorps édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • La Démocratie rêvée, bridée et bafouée (1918-1939)

    22.00 

    NOUVELLE HISTOIRE DE BELGIQUE V
    1918-1939 Ce volume consacré à la période d’entre-deux-guerres, traite de la démocratisation rapide de la politique belge après la Première Guerre mondiale, de la crise parlementaire des années trente, conséquence d’une tentation autoritaire présente dans toute l’Europe, de la dépression économique et de l’intégration problématique des travailleurs dans le système politique. L’auteur s’intéresse également à la nouvelle culture politique qui se met en place après la guerre, aux changements affectant le paysage des partis, aux relations entre mondes politique et financier, à l’impact de la politique étrangère et militaire et, enfin, au rôle de la monarchie.
    Il est difficile de jeter sur cette période un regard impartial. Le souvenir laissé par l’interbellum en général et ses dix dernières années en particulier est sombre. En 1918, beaucoup voulaient en revenir à la Belle Époque, mais en 1945, personne ne souhaite retourner aux années trente. Dans la mémoire collective, l’interbellum représente une période de crise. Cette impression tient en grande partie à l’association presque automatique des années trente au fascisme et à l’issue funeste de cette décennie. Elle ne correspond toutefois pas complètement à la réalité : un large éventail de jeunes, et pas seulement des fascistes, veulent introduire une « nouvelle ère » et poursuivront après la guerre sur cet élan rénovateur. Si l’on regarde l’histoire de façon pragmatique, on doit constater que beaucoup de réformes de la période de la Libération trouvent leur origine dans le creuset et le laboratoire de pensée des années trente.

    Emmanuel Gerard, historien et politologue belge, est professeur à la K.U.Leuven et ancien doyen de la Faculté des sciences sociales.

    La Démocratie rêvée, bridée et bafouée (1918-1939), un livre de Emmanuel Gerard édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • La Patrie crie vengeance !

    25.00 

    Novembre 1918 représente une date-clé pour la Belgique. La joie de la population est mêlée de tristesse et de haine : le cauchemar de la Grande Guerre est fini, l’occupant quitte le territoire et l’heure des règlements de compte sonne enfin.
    Comment les diverses composantes de la société belge ont-elles vécu la fin de cette Grande Guerre, quelle(s) images(s) ont-elles gardé de la répression des inciviques et quelle influence ces images exerceront-elles sur la répression suivante ? À travers la presse et les archives judiciaires, ce livre interroge, dans une première partie, l’ampleur des violences populaires au lendemain de l’Armistice ; quelles furent les personnes visées par ces violences et comment les comprendre ? Une deuxième partie brosse un tableau général de la répression judiciaire en Belgique. Cette répression fut-elle planifiée ? Quels ont été les groupes sociaux les plus sévèrement épurés ? Y a-t-il eu des différences géographiques, linguistiques, politiques dans l’épuration ? Comment s’acheva la répression ? Comment la justice et son action furent-elles perçues ? Une troisième partie met à jour les imaginaires à l’œuvre tout au long de la répression. Au nom de quoi, les opinions publiques réclament-elles vengeance ? Quelle vision ont-elles de la justice et des traîtres ? Comment se représentent-elles la Patrie et la guerre qui vient de s’achever ? Dans la dernière partie, une plongée au cœur de procès particuliers permet d’approcher au plus près des parcours individuels, la complexité des sentiments et des images suscités par l’occupation et la répression des inciviques.

    La Patrie crie vengeance !, un livre de Xavier Rousseaux édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • La société civile bruxelloise se mobilise. États Généraux de Bruxelles (version francophone)

    12.00 

    « Il faut faire bouger les lignes », disait François Mitterrand. Telle était bien l’ambition des Etats généraux de Bruxelles : dresser un état des lieux scientifique de la situation de notre Ville-Région, autour de seize thématiques-clés ; présenter ces résultats aux citoyens lors de grandes conférences-débats ; recueillir leurs réactions et propositions ; formuler des conclusions et les adresser au monde politique, afin d’influencer l’avenir de tous les Bruxellois de souche ou d’adoption.
    Mais qui donc a instigué cette mobilisation citoyenne ? La Plateforme de la société civile, qui rassemble de manière totalement inédite, par-delà les barrières habituelles et notamment linguistiques, des associations bruxelloises (Aula Magna, bruXsel forum*, Manifesto), des syndicats (CSC et FGTB Bruxelles), le patronat (Brussels Enterprises, Commerce , Industry), le secteur culturel (Réseau des Arts à Bruxelles , Brussels Kunstenoverleg) et celui de l’environnement (Inter-Environnement Bruxelles et BRAL).
    Rapidement, la Plateforme s’est dotée d’un Comité scientifique (ULB, VUB, Facultés universitaires Saint-Louis, et la revue électronique Brussels Studies) et a invité des centaines d’associations de tous secteurs à participer à sa démarche.
    Mobilité • Sécurité • Population • Développement durable • Enseignement • Logement • Economie • Culture • Jeunesses • Zone métropolitaine • Qualité de vie • Pôle de connaissance • Internationalisation •
    Institutions • Inégalités sociales • Finances publiques : seize études de fond et non partisanes ont ainsi été conduites par une centaine de chercheurs.
    Vous trouverez leur texte intégral ici, complété par les propositions des deux mille participants aux seize conférences-débats qui s’en sont ensuivi, et par les conclusions présentées à plus de sept cent personnes, dont une large représentation du monde politique, le 25 avril 2009.
    La dynamique des Etats généraux représente une lame de fond : ils ont déjà porté certains fruits, et continueront d’en porter tout au long des années à venir. Puisse ce livre y contribuer !
    The English versions of introductions to, and conclusions from the Citizens’ Forum of Brussels, also appear in this book.

    La société civile bruxelloise se mobilise. États Généraux de Bruxelles (version francophone), un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • No thumb

    Le Cri du public. Culture populaire, presse et chanson dialectale au Pays de Liège (XVIIIe et XIXe siècles) – ePub

    15.99 

    Que peuvent nous apprendre les prédictions de l’Almanach de Mathieu Laensbergh en matière d’éveil aux idées des Lumières, au XVIIIe siècle ? Quel changement de mentalité à l’égard des pratiques magico-religieuses laissent entrevoir les commentaires du livret de pèlerinage à Saint-Hubert en Ardenne ? Comment les mémoires rédigés à l’occasion de procès opposant des communautés rurales aux autorités manifestent-ils le progrès du rationalisme critique, à travers un lexique où le bourgeois sensible côtoie l’aristocrate éclairé ? C’est à de telles questions que tâche de répondre le présent ouvrage, à partir d’une documentation associant littérature « populaire », journaux, catalogues de libraires, chansons, etc. La communication orale y trouve une place importante, notamment quand elle se fait dialectale. La diffusion de valeurs et d’interrogations communes s’opère aussi par le théâtre, où drames sérieux, vaudevilles et opéras-comiques – nous sommes au pays de Grétry – composent un véritable « paysage culturel ».

  • Le Cri du public. Culture populaire, presse et chanson dialectale au Pays de Liège (XVIIIe et XIXe siècles) – ePub

    15.99 

    Que peuvent nous apprendre les prédictions de l’Almanach de Mathieu Laensbergh en matière d’éveil aux idées des Lumières, au XVIIIe siècle ? Quel changement de mentalité à l’égard des pratiques magico-religieuses laissent entrevoir les commentaires du livret de pèlerinage à Saint-Hubert en Ardenne ? Comment les mémoires rédigés à l’occasion de procès opposant des communautés rurales aux autorités manifestent-ils le progrès du rationalisme critique, à travers un lexique où le bourgeois sensible côtoie l’aristocrate éclairé ? C’est à de telles questions que tâche de répondre le présent ouvrage, à partir d’une documentation associant littérature « populaire », journaux, catalogues de libraires, chansons, etc. La communication orale y trouve une place importante, notamment quand elle se fait dialectale. La diffusion de valeurs et d’interrogations communes s’opère aussi par le théâtre, où drames sérieux, vaudevilles et opéras-comiques – nous sommes au pays de Grétry – composent un véritable « paysage culturel ».

    Le Cri du public. Culture populaire, presse et chanson dialectale au Pays de Liège (XVIIIe et XIXe siècles) – ePub, un livre de Daniel Droixhe édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Le destin tragique des Habsbourg

    20.00 

    L’étonnante fortune des Habsbourg atteignit son point culminant au XVIe siècle. Avec l’Empereur Charles Quint et le roi Philippe II, son fils, l’autorité de cette dynastie s’étendit, en Europe et dans le Nouveau Monde, sur des territoires si vastes que le soleil ne s’y couchait jamais.
    Mais les anglais croyaient à la jalousie des dieux qui s’irritaient des prospérités trop éclatantes. À la gloire universelle de Charles Quint, s’oppose le triste destin de ses sœurs Éléonore et, surtout, Ysabeau d’Autriche. Le puissant monarque Philippe II fut accusé du plus odieux des crimes, par suite du sort réservé à son fils don Carlos. La légende a déformé la vie et la mort de Don Carlos, et l’existence d’Ysabeau d’Autriche a sombré dans l’oubli. À la lumière impartiale de l’histoire, Ghislaine De Boom fait revivre ces deux tragiques destins, si étroitement mêmes aux grands événements politiques et religieux du XVIe siècle.

    Ghislaine De Boom fut docteur en philosophie et lettres de l’université libre de Bruxelles. Elle fut la première femme lauréate du Concours universitaire. Elle s’attacha à approfondir l’étude du destin des princesses de la famille de Habsbourg.

    Le destin tragique des Habsbourg, un livre de Ghislaine De Boom édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Le Miracle belge de 1848

    21.00 

    Dans l’histoire de l’Europe occidentale, l’année 1848 figure une date-charnière. Brutal aboutissement d’une fermentation des esprits dont les origines remontent au dernier quart du XVIIIe siècle, elle marque également le départ d’un vaste mouvement social dont les effets se prolongent jusqu’à nos jours.
    La Belgique indépendante n’avait alors que dix-huit ans à peine. Certains la crurent menacée dans sa neuve existence, mais c’est le contraire qui se produisit.
    Alors qu’en France, la proclamation de la Seconde République était rapidement suivie d’une guerre civile parmi les plus horribles qui ait jamais ensanglanté Paris et que se profilait la menace d’un nouvel empire napoléonien, alors que les révolutions de Vienne et de Berlin évoluaient en duperie, seule au milieu de la tourmente « quarante-huitarde », la Belgique échappa à la fois aux tueries fratricides et à la revanche de la dictature ou de l’autarcie.
    Confiante en ses institutions librement choisies, elle étonna le monde entier par son sang-froid. Serrés autour de leur Roi — à qui fut même proposé le trône de chef de l’empire allemand en gestation à Francfort —, les Belges fournirent la preuve éclatante de leur profond sentiment national.
    S’appuyant principalement sur des sources d’archives, l’ouvrage de Georges-Henri DUMONT analyse avec rigueur et raconte avec vivacité la passionnante histoire du miracle belge de 1848 dans toute son ampleur : diplomatique, militaire, politique et sociale.

    Georges-Henri DUMONT est agrégé en histoire (Université de Louvain), ancien conservateur aux musées royaux d’Art et d’Histoire, professeur honoraire à l’Institut catholique des hautes études commerciales, il a dirigé le cabinet de plusieurs ministres de la Culture française en Belgique. Ancien membre du Conseil Exécutif de l’UNESCO, il préside au sein de cette organisation, le comité international pour l’édition de la monumentale Histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité. Il est membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises. Parmi ses nombreux ouvrages, on notera son Histoire de Bruxelles, des origines à nos jours (Le Cri), et son Histoire de la Belgique (Le Cri). Son essai sur Léopold II (Fayard, 1990) a reçu le grand prix de la biographie de l’Académie française.

    Le Miracle belge de 1848, un livre de Georges-Henri Dumont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Le Prince de Ligne

    21.00 

    (Extrait de la préface de SIMON LEYS : )
    Casanova qui connaissait bien son illustre ami lui fit une observation perspicace : « Votre esprit est d’une espèce qui donne de l’élan à celui d’un autre ». Or c’est bien cet élan-là qui anime les pages qu’on va lire ; Sophie Deroisin était une « âme sensible » au sens stendhalien du mot : elle avait autant de cœur que d’esprit, elle aimait admirer et souffrait joyeusement d’enthousiasme chronique. « L’enthousiasme est le plus beau des défauts, disait notre Prince, il vaut mieux avoir tort ainsi qu’avoir raison autrement ». Mais ici, l’enthousiasme n’a certes pas égaré Sophie Deroisin – tout au plus lui a-t-il peut-être occulté parfois certains pans du tableau. Ligne incarne le XVIIIe siècle – on l’a dit en commençant – et Sophie Deroisin saisit admirablement la grâce qui caractérise cet âge – mais elle préfère ne pas en voir toute la déconcertante férocité, la boue, la cruauté, la crasse et le sang. Or Ligne avait les deux pieds plantés dedans (Mozart aussi). Là-dessus, les historiens universitaires nous donnent une abondance de détails concrets. Mais leur image plus complète n’est pas nécessairement plus vraie. Dans sa vieillesse à Vienne, exilé volontaire de son cher Belœil – que « l’humeur, l’horreur, l’honneur » l’empêchaient seuls de revoir, Ligne connut la pauvreté. Des témoins de l’époque le décrivent, vieillard hirsute et sans perruque, et qui « puait fort ». Il avait aussi un âne, un mouton et une chèvre qui chaque matin grimpaient sur son lit pour mendier du pain. Les deux informations, également fiables, ne sont nullement contradictoires ; mais les biographies savantes n’ont retenu que la première, et Sophie Deroisin, la seconde. Il me semble qu’elle n’a pas eu tort.
    Emerson disait que les livres n’ont qu’une seule fonction : inspirer. On ne saurait mieux résumer la vertu de celui-ci.

    Le Prince de Ligne, un livre de Sophie Deroisin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Léopold avant Léopold Ier

    21.07 

    Solidement documenté et soutenu par un récit à la fois éclairant et plein de vie, l’ouvrage de Gilbert KIRSCHEN met en lumière les traits dominants du caractère du prince et son apprentissage du futur. Les patientes recherches de l’auteur lui ont permis la découverte d’importants documents inédits conservés dans les archives de Cobourgn du palais royal de Bruxelles, des familles royales néerlandaise et britannique, du Foreign Office. Que belle moisson ! (Georges-Henri Dumont, extrait de la préface)

    Léopold avant Léopold Ier, un livre de Gilbert Kirschen édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Léopold II et le marché de l’art américain (1909)

    21.00 

    Récemment, une découverte insolite dans les archives du Metropolitan Museum of Art à New York a conduit l’auteure jusqu’à Léopold II, dans son château de Laeken…
    Nous sommes au printemps 1909. Le roi des Belges décide de vendre tous ses objets d’art, tout son mobilier de valeur. Que s’est-il passé dans la tête du vieux monarque ? Il n’a pas besoin d’argent. Est-ce une histoire de succession, comme on se plaît à le répéter ? Une revanche après l’annexion du Congo et la liquidation forcée de sa Fondation de la Couronne ?
    Ou alors, est-ce un prétexte pour qui rêve de vendre bien cher aux Américains ses tableaux de qualité fort moyenne, voire médiocre ? Car, on l’a oublié… En 1890, la collection de Léopold II a été sévèrement abîmée dans l’incendie du château de Laeken.
    Parmi les pièces endommagées, il y a ce Van Dyck, le Portrait de Duquesnoy. En mai 1909, il est vendu deux fois. Une première fois à Paris, pour le marché américain, et une deuxième fois à Bruxelles, aux Musées royaux des Beaux-arts. Où est passé l’original ? Qui a eu la copie ? Manifestement, l’exemplaire bruxellois est en trop parfaite santé…

    Geneviève Tellier fournit la preuve que l’entêtement et le refus des dogmes, politiques ou culturels, sont indispensables. On ne sait si elle fait surgir la vérité mais elle dénonce les vérités toutes faites. En cela, elle est un peu journaliste… (Jean-Pierre Stroobants, journaliste au quotidien Le Monde. )

    Geneviève Tellier’s thesis reads like a detective story. She draws attention to a cultural amnesia… (Keith Moxey, professeur d’histoire de l’art à la Columbia University de New York. )

    Un lavoro implacabile, una ricerca solida, ben articolata et condotta con tenacia. (Liliana Barroero, directrice des études historiques de l’Università Roma Tre de Rome)

    Geneviève É. Tellier est docteur en histoire et art de l’Université libre de Bruxelles et de l’Università Roma Tre de Rome.

    Léopold II et le marché de l’art américain (1909), un livre de Geneviève É. Tellier édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Les Belges du Wisconsin

    18.00 

    L’odyssée des émigrants belges au Wisconsin au milieu du XIXe siècle
    « Les hautes forêts qui couvrent le pays ont un aspect qui, de prime abord, peut en faire considérer le défrichement comme impossible, tant les arbres y sont épais et gigantesques (…) se croisant en tous sens et formant des masses presque impénétrables. » Tel est le décor qui attend les quelques milliers d’émigrants belges qui, entre 1853 et 1856, fuient la misère des campagnes brabançonnes et hesbignonnes, et tentent l’aventure américaine dans le nord-est du Wisconsin. Après l’enfer de l’entrepont et les pièges des « trafiquants de passagers », ceux qui s’astreignent au défrichement ne sont pas au bout de leurs peines. Ils connaîtront un des pires incendies de forêt de l’histoire des Etats-Unis, et certains d’entre eux seront entraînés dans la guerre de Sécession. Mais à force de courage et de persévérance, et parfois avec l’aide des « sôvadjes » (sauvages, comme ils appellent les Indiens), ils parviendront au bien-être qu’ils ne pouvaient atteindre en Belgique. Aujourd’hui, leurs descendants constituent la plus grande communauté d’origine belge aux USA. Ils préservent un héritage fait de détails architecturaux, de recettes de cuisine et de quelques mots de patois wallon.

    Journaliste de formation, Daniel Dellisse travaille actuellement dans la presse syndicale après avoir collaboré pendant onze ans au journal « Le Soir ». Son intérêt pour l’histoire de l’émigration l’a conduit aux Etats-Unis à quatre reprises, au Wisconsin mais aussi à New York et dans la région des Grands Lacs.

    Les Belges du Wisconsin, un livre de Daniel Dellisse édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Les Jésuites dans la ville

    30.00 

    Les Collèges Jésuites et la société belge du XIXe siècle.
    Ce livre tente de cerner la place des écoles jésuites dans la société belge du xixe s. Et force est de constater que certains clichés ne résistent pas à l’analyse. Le xixe s. est l’époque d’une lutte acharnée entre cléricaux et anticléricaux mais les libéraux d’Alost appellent les Pères pour qu’ils reprennent le collège communal de leur ville. Les jésuites visent l’élite de la société mais un tiers des élèves sont issus de milieux modestes. L’école traditionnelle éliminerait les enfants du peuple mais la recherche montre que ceux-ci sont toujours présents en rhétorique. Les jésuites sont les champions des humanités classiques mais, dès le milieu du xixe s., l’ensemble de leurs classes primaires et commerciales dépassent les effectifs des classes latines. D’autres problèmes sont abordés et amènent bien des nuances par rapport aux idées reçues : « Question flamande », opposition entre classicisme et romantisme, question des « classiques païens »…
    En outre, les collèges ne sont pas que des écoles, on ne peut les évoquer sans tenir compte de la multitude d’activités qui gravitaient autour d’eux : œuvres sociales, congrégations mariales, sociétés académiques, engagements politiques et journalistiques qui ouvraient aux élèves une foule de perspectives d’avenir qui allaient bien au-delà d’une position que l’on suppose, à tort, obligatoirement conservatrice et ultramontaine. Les jésuites, leurs élèves et leurs Anciens seront impliqués dans les collèges et en dehors des écoles dans les controverses qui opposeront le monde catholique belge à ses adversaires mais qui diviseront aussi le camp catholique…
    Au sein de ce travail, plusieurs comparaisons avec d’autres époques, d’autres réseaux d’enseignement ou avec la situation française ont été menées. Elles ont permis de dégager les particularités tout à fait remarquables des collèges des jésuites belges du xixe s.

    Xavier Dusausoit (né à Uccle en 1962) a soutenu une thèse de doctorat (UCL) consacrée aux collèges des jésuites belges au xixe s. Il a en outre collaboré à de nombreux ouvrages historiques (La Libération de Nivelles et ses conséquences (1944-1945), 400 ans de présence jésuite à Bruxelles et Dictionnaire historique de Bruxelles (en préparation).

    Les Jésuites dans la ville, un livre de Xavier Dusausoit édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Les Querelles linguistiques en Belgique, le point de vue historique

    22.00 

    Notre intention n’est nullement, à travers ce récit purement historique, de présenter la Belgique comme un cas unique. Au contraire, en analysant à la fois le processus et sa spécificité, et en les plaçant dans un cadre général, nous voulons démontrer que la Belgique constitue un cas particulièrement intéressant. Notre thèse est que la Belgique est sans doute l’un des laboratoires les plus remarquables où les stratégies linguistiques les plus diverses des XIXe et XXe siècles ont donné naissance à des compromis linguistico-politiques qui se sont ensuite traduits dans la pratique. La reconstruction historique de cette évolution est éclairante à maints égards pour quiconque est impliqué directement ou indirectement dans la politique linguistique belge ; elle présente aussi un intérêt certain pour ceux qui souhaitent placer la problématique dans une perspective comparative. Les problèmes linguistiques qui se posent actuellement au niveau européen confèrent indubitablement une certaine valeur d’actualité au présent ouvrage.

    Els Witte est professeure émérite et ancienne rectrice de la VUB. Elle est l’auteure de nombreux ouvrages de référence sur la politique belge aux XIXe et XXe siècles. Elle préside actuellement le Vlaams Instituut voor Geschiedenis.
    Harry Van Velthoven est professeur émérite de la Hogeschool Gent. Il a publié sur le Mouvement wallon et le Mouvement flamand, la problématique bruxelloise, le libéralisme et les mouvements sociaux.

    Les Querelles linguistiques en Belgique, le point de vue historique, un livre de Els Witte édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Les secrets d’une maison royale

    21.07 

    Au cours des années, les spectres de la calomnie et du scandale se sont attachés à mes pas avec une insistance impitoyable. Il m’est pénible de constater que, jusqu’à aujourd’hui encore, mon nom est invariablement associé au drame de Meyerling survenu en 1889. (…) C’est dans ce but que je raconte à présent l’histoire de ma vie, une vie bizarrement colorée et marquée par de grands et brusques changements. Ma jeunesse, mon intimité avec ma tante l’impératrice Élisabeth, le mariage qu’on m’imposa, les chagrins qui fondirent sur moi par la suite, tout ceci est contenu dans cette histoire que j’ai reconstituée à l’aide de mes journaux intimes et des documents laissés par mes parents. Il paraîtra tout naturel que les personnages illustres dont les destinées suivirent les miennes de si près jouent un rôle de premier plan dans ces mémoires.

    Les secrets d’une maison royale, un livre de Comtesse Larisch Wallersee-Wittelsbach édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Les Stoclet. Microcosme d’ambitions et de passions

    30.00 

    Le « palais » Stoclet, inscrit depuis 2009 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, est la matérialisation d’un rêve, celui d’Adolphe Stoclet et de Suzanne Stevens.
    Fruit d’une passion, cette maison et les exceptionnelles collections qu’elle abrita (le volume contient notamment le répertoire des tableaux anciens de la collection), n’ont pu voir le jour que grâce à la réalisation des ambitions de deux générations d’hommes entreprenants qui bâtirent puis consolidèrent la grande fortune dont bénéficia le commanditaire du « Stocleon ».
    L’histoire de la maison et de la famille aux ramifications européennes qui l’habita se révèle être, au-delà du véritable mythe qu’est devenu le « palais » et des enjeux que représente son avenir, une saga menant de Vienne à Saint-Pétersbourg en passant notamment par Paris, Milan et les Indes Néerlandaises.
    Moments de la petite et de la grande histoire se mêlent durant près de deux siècles, faisant de celle d’un microcosme familial dont la discrétion fut proverbiale, une saga où se succèdent, en s’entremêlant souvent, les coups de génie des uns et les maladresses des autres dans un contexte où la passion, sous une forme ou sous une autre, est régulièrement au rendez-vous.
    En cette année du centenaire du « palais » Stoclet conçu comme « œuvre d’art totale », il importait non seulement d’en inscrire la réalisation dans la longue durée mais aussi de s’intéresser à celles et ceux dont il a été le dénominateur commun au fil du temps.
    Grâce à des sources nombreuses collectées dans plusieurs pays européens ainsi qu’aux Etats-Unis, ce livre constitue aussi une contribution à la meilleure connaissance de certaines facettes de l’histoire économique, sociale et culturelle de la période contemporaine.

    Michel Dumoulin est professeur ordinaire à l’Université catholique de Louvain, membre de l’Académie royale de Belgique et président honoraire de l’Institut Historique Belge de Rome. Ses publications portent notamment sur l’histoire de la construction européenne, celle des relations de l’Europe avec l’Outre-Mer et celles des milieux et réseaux dans le cadre des relations internationales.
    Pierre-Olivier Laloux, licencié en philologie germanique de l’Université catholique de Louvain y est doctorant sur le thème « Bruxelles-Vienne aux XIXe et XXe siècles : univers croisés ».

    Les Stoclet. Microcosme d’ambitions et de passions, un livre de Michel Dumoulin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Les Turbulences de la Belle Époque

    18.00 

    NOUVELLE HISTOIRE DE BELGIQUE III
    1878-1905

    Dans ce livre, Gita Deneckere esquisse un portrait du contexte socioéconomique de la période, en accordant une attention particulière à la dualité entre riches et pauvres, entre la face brillante de la Belle Époque et la dure réalité du monde ouvrier. Les développements artistiques et culturels de la période traduisent aussi une tension entre haut et bas, élitiste et populaire, bourgeoisie et peuple, nouveau et ancien. Cette relation tendue fera office de fil rouge tout au long du récit. Elle aborde les grands conflits : la guerre scolaire et la lutte sociale, en partie assujettie à un combat pour l’égalité politique. Les années 1878-1905 sont, par excellence, une période où la « rue » a joué un rôle crucial dans la prise de décision politique. La démocratisation du système électoral s’y est en effet opérée sous la pression des manifestations populaires et des grèves générales. Les différentes étapes de cette lutte sont décrites en détail, afin de bien faire apparaître la complexité des conflits et de donner au lecteur une image vivante de la dynamique qui caractérise cette période charnière.
    La seconde partie du livre traite de la structuration de ces changements. L’État bourgeois réagit à la démocratisation des institutions par un éventail de stratégies censées accompagner l’intégration politique de la classe ouvrière (entre autres).
    Grâce à la position de force des catholiques, le système de liberté subsidiée en usage dans l’enseignement fut transposé au secteur social, donnant lieu à la pilarisation progressive de la société belge. Au cours de la période étudiée, toutes sortes d’initiatives et d’organisations virent le jour, tant du côté socialiste que du côté catholique, donnant forme à la vie des membres « du berceau jusqu’à la tombe », tant dans ses aspects moraux que dans ses aspects matériels. Il fut très difficile pour d’autres forces émancipatrices, comme le mouvement des femmes et le mouvement flamand, de surmonter les lignes de rupture et de mettre en avant leurs exigences spécifiques de manière indépendante.
    À l’approche de la Première Guerre mondiale, nous voyons les antagonismes linguistiques s’aggraver au moment même où le nationalisme belge connaît un net réveil…

    Gita Deneckere est professeur à l’Université de Gand où elle enseigne l’histoire contemporaine. Ses recherches actuelles portent sur l’histoire du pouvoir et de l’émancipation.

    Les Turbulences de la Belle Époque, un livre de Gita Deneckere édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Marguerite d’York

    24.00 

    Marguerite d’York, un livre de Luc Hommel édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Mémoire de la Grande grève (hiver 1960-61 en Belgique)

    22.00 

    Plus de 50 ans se sont passés depuis la «grève du siècle» qui a profondément marqué Belges et étrangers lors de ce rude hiver 1960-61. Un moment majeur qui continue de nous interpeller aujourd’hui, particulièrement en ces temps de crise. Dans cet ouvrage collectif, des chercheurs et des acteurs sociaux, belges et français, dressent un panorama large et critique de cet événement politique et social d’une ampleur inédite. Avec à la clé des questions passionnantes: la révolution sociale était-elle en marche? L’heure du printemps wallon allait-elle sonner avec cette grève? Que reste-t-il de cet événement dans la mémoire collective alors que la Belgique est à nouveau à un tournant important de son histoire? Au travers de la mémoire de cette grève de l’hiver 60-61 retracée par une trentaine d’auteur(e)s, des pans entiers et inédits de la Belgique contemporaine sont éclairés à destination d’un large public, désireux de découvrir et de mieux comprendre les ressorts profonds et les faces cachées de notre histoire commune.

    Les directeurs de cet ouvrage : Luc Courtois, historien et professeur à l’UCL; Bernard Francq, sociologue et professeur émérite à l’UCL; Pierre Tilly, historien et professeur invité à l’UCL.
    Les auteurs: Mateo Alaluf, Samia Beziou, Francine Bolle, Marie Paule Conan, Paul Delforge, Julien Dohet, Frank Georgi, José Gotovitch, Rik Hemmerijckx, Peter Heyrman, Godfried Kwanten, Catherine Lanneau, Nicolas Latteur, René Leboutte, Michaël Lebrun, Benoît Lechat, Michel Pigenet, Jean Puissant, Philippe Raxhon, Anne Roekens, Vincent Vagman, Paul Wynants.
    Avec les témoignages de Georges Dobbeleer, Jacques Hoyaux et Louis Van Geyt.

    Mémoire de la Grande grève (hiver 1960-61 en Belgique), un livre de Pierre Tilly édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Mokolo mwa Congo, Uta ebandeli kino lelo[CR]Version Lingala

    10.00 

    Tangwa ya boyekoli bolingo bwa ekolo eye ekomaki makasi eleko ya bokundoli mibu ntuku itano ya lipanda lya RDC, elingisaki bobimi bwa mokuse mwa mokolo mwa Congo moye.
    Esalemi kobanda Mokolo mwa sika mwa Congo, buku eye etali lisusu mobimba mwa mokolo mwa Congo uta libandeli kino na mikolo mya lelo, ezali bongo esalele ebongi kozala na maboko mpo na kosalisa mpe kobakisa sango. Ya solo, komilengele mpo ya kotonga ekolo kitoko koleka ya kala, lolenge loyembo la ekolo lozali kotinda, ekotinda koyeba malamu mokolo mwa ekolo.
    Mpe mpo ya moto oyo azali kotonga makambo ma Congo na libanda, buku eye ekosunga ye koyeba ndelo na yango na ntango mpe na etando, mpo ya koyeba mposa na botalaka maluli ma mokolo na mokolo.
    Mwango moye mokokaki kokokisama te soki mozwaki lisungi lya AECID te (Agencia Espa ola de Cooperaciùn International para el Desariollo) mpe malendisi ma Félix Costades Artiela, Ntoma wa Esipanye na Kisasa mpe wa mosalisi wa ye Angela Maria Rivera Yepes.

    Mokolo mwa Congo, Uta ebandeli kino lelo[CR]Version Lingala, un livre de Isidore Ndaywel édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Naïm Khader

    21.07 

    À quand remonte le conflit israélo-palestinien ? 3500 ans avant Jésus-Christ en terre de Canaan ? 1896 avec la création du mouvement sioniste ? 1948 lors de la création de l’État d’Israël ? Quels sont les enjeux religieux, politiques, économiques, géographiques, culturels de ce conflit ? À travers cette biographie, passionnante et accessible à tous, d’un homme remarquable, proche de Yasser Arafat, pionnier de l’OLP dont il fut le représentant en Belgique pendant une dizaine d’années, l’auteur nous fait pénétrer dans le quotidien de Naïm Khader, assassiné à Bruxelles le 1er juin 1981 pour avoir voulu défendre les droits des Palestiniens, pour avoir cherché une réconciliation entre ceux-ci et les Israéliens, pour avoir aussi affiché des valeurs éthiques et humanistes tels que la liberté, la justice, le respect de l’autre, la paix. L’originalité de cette biographie — complétée par des annexes, des cartes et des notes précises — consiste à expliquer au lecteur, à travers la chronique d’une époque fondamentale, les questions essentielles qui se posent, aujourd’hui plus que jamais, aux Palestiniens et donc, aussi, aux Israéliens, aux Arabes et à l’Occident.

    Robert VERDUSSEN est journaliste. Pour le quotidien La Libre Belgique, il a suivi les événements du Moyen-Orient, depuis la guerre des Six jours en 1967 jusqu’aux accords d’Oslo et leurs suites dans les années ’90. Il en a rencontré quelques-uns des principaux acteurs, Yasser Arafat, Shimon Pérès, Anouar el Sadate, le roi Hussein. Comme tous les journalistes qui, à Bruxelles, couvraient à l’époque l’actualité de cette région du monde, il a été en rapport régulier avec Naïm Khader.

    Naïm Khader, un livre de Robert Verdussen édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Nouvelle histoire du Congo

    35.00 

    À quelques mois de la commémoration du cinquantenaire de l’indépendance du Congo (2010), à trois ans des troisièmes (1960, 2006) ou des quatrièmes (1960, 1964, 2006) — c’est selon — élections libres et démocratiques de ce pays depuis 1960, tous les Congolais ont un besoin impérieux de bien voir le chemin parcouru, les embûches rencontrées, surmontées, évitées ou, au contraire, subies, de mesurer les volontés réaffirmées et les tentatives mises en œuvre dans la voie de l’émancipation ou de la soumission, pour s’engager avec détermination, imagination et audace, sur la route d’un avenir ouvert à toutes les opportunités.
    L’histoire, en tant que connaissance produite selon des règles et des procédures strictes par des professionnels, ne ressemble aucunement à un parcours automobile, dans lequel le conducteur aurait les yeux rivés sur le rétroviseur. C’est au contraire un parcours dense et riche, où l’on regarde devant soi plutôt que derrière soi, où les bifurcations négligées hier laissent toujours entrouvertes les portes suggérant les possibilités infinies de demain.
    À ce titre, l’histoire ne se donne donc pas comme une contemplation du passé. Elle est, au contraire, une science enracinée dans le présent et dans les effets qu’elle est capable de produire, tournée vers l’action, une action déterminée, courageuse, inventive et lucide, celle-là même dont le Congo d’aujourd’hui a besoin.

    Isidore Ndaywel, président de la Société des historiens congolais, est professeur ordinaire au département des sciences historiques de l’université de Kinshasa, membre correspondant de l’Académie royale des sciences d’outre-mer à Bruxelles et chercheur au centre des mondes africains de l’université Paris I – la Sorbonne à Paris. Il est, sans conteste, une référence incontournable en matière d’Histoire du Congo.

    Nouvelle histoire du Congo, un livre de Isidore Ndaywel édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)