• Mémoires d’un ténor égyptien

    18.00 

    Pour son retour au roman pur, Maxime Benoît-Jeannin, dissident oulipien, en hommage à Georges Perec, a organisé les noces de l’imagination et de l’humour. Faisant donner au roman ses ultimes ressources, il le lance comme un gaz hilarant sur la morne fiction contemporaine.
    Entre la mer du Nord et le Rhin, poussant une pointe vers le Sud, s’étend la Banane Bleue, une ville repoussante et damnée.
    Au-dessus vole parfois SuperRoman, qui se cache sous l’identité d’un journaliste du quotidien L’Éternité.
    Les personnages sont au-delà de la vie et de la mort. Ils agissent, dialoguent, vont et viennent, sans qu’il y aille de leur responsabilité.
    Une lectrice très charnelle a confié à Salomon d’Urtald, alias Stephen Mallarmus, une improbable mission. La suivre, afin de la protéger d’un motocycliste-fantôme. Ce qui le mènera loin. Jusqu’au cœur du roman, aussi irradiant que le réacteur d’une centrale nucléaire, là où vit le maître du second degré…
    Ainsi tout s’enchaîne jusqu’à la fin, malgré les diversions du commissaire Beauvais et les tentatives de JBM, alias SuperRoman, qui ne cesse d’évoquer ses missions passées à Oulan-Bator dans l’espoir de brouiller les pistes.
    Les personnages échangent leur identité. Et Stephen Mallarmus, décidément le plus fort, surgit de la mer toujours recommencée…

    Maxime Benoît-Jeannin est l’auteur de plusieurs romans, dont Mademoiselle Bovary (coédition Le Cri-Belfond, 1991), Colonel Lawrence (Coédition Le Cri-Jean-Michel Place, 1992) et Chez les Goncourt (Le Cri, 2004). De deux biographies exhaustives : Georgette Leblanc 1869-1941 (Le Cri, 1998) ; Eugène Ysaye, le sacre du violon (Le Cri, 2001) ; d’un essai sur les rentrées littéraires, La Corruption sentimentale (Le Cri, 2002). Et d’une Histoire de la Toison d’or (en collaboration avec Pierre Houart, Le Cri, 2006). Il vient de cosigner avec Pierre Houart, Histoire de la Toison d’or, chronique de l’ordre chevaleresque européen (Le Cri, 2006).

    Mémoires d’un ténor égyptien, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Les Fruits de la solitude. Quatre saisons à Port-Royal

    18.00 

    En cette année 1655, Robert Arnauld d’Andilly cultive des pêches pour la table royale et enseigne la poésie latine aux élèves des Petites Écoles, dont fait partie le poète Jean Racine. Sa fille Élisabeth, promise à la vie religieuse par les ultimes volontés de sa mère, lui donne du souci en refusant de suivre un destin tout tracé.
    Patriarche de la famille Arnauld bien connue à l’époque, familier de princes, ancien courtisan ayant fréquenté les salons libertins, Robert Arnauld d’Andilly s’est retiré à Port-Royal parmi les « Solitaires » pour mieux mourir au monde. La grande abbaye cistercienne, sur laquelle plane l’ombre de saint Augustin et de Jansenius, sera pour lui le cadre d’une vie champêtre, où il pourra donner libre cours à sa passion des jardins tout en s’adonnant à l’écriture et à la méditation. Malheureusement, la haine des jésuites à l’encontre des jansénistes vient troubler la paix du lieu : son rayonnement intellectuel fait de l’ombre au Roi Soleil.
    Malgré son vœu de solitude, Robert d’Andilly reçoit de nombreuses visites dans sa tour d’ivoire. On verra ainsi défiler une série de visiteurs : Blaise Pascal, familier et défenseur de Port-Royal ; la Grande Mademoiselle, cousine du roi Louis XIV ; Madame de Sablé et sa troublante amie la comtesse de Saint-Maur ; Monsieur de Sainte-Colombe ; Pierre Arnauld, disciple de Paracelse ; un gentilhomme hollandais nommé Spinoza, fabricant de lentilles à Amsterdam… Une galerie de personnages avec lesquels Robert Arnauld d’Andilly entretiendra des conversations, parfois secrètes, dont certaines iront jusqu’à le déstabiliser dans ses convictions religieuses et dans ses principes moraux.

    Catherine d’Oultremont est née en Catalogne. Elle vit aujourd’hui en Belgique, où elle se consacre à l’écriture et à la peinture.
    Les Fruits de la solitude est son troisième roman, après Le Prince de la Concorde (Le Cri, 2006) et Le Souffle des ancêtres (Le Cri, 2008).

    Les Fruits de la solitude. Quatre saisons à Port-Royal, un livre de Catherine d’Oultremont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Le prof d’histoire

    18.00 

    Quelques amis décident d’unir leurs familles pour acheter un hameau en Ardèche, où ils passeront leurs vacances. Marcelin, le prof d’histoire, et Reginald, l’écrivain, ne se doutent pas que cette aventure fera non seulement remonter jusqu’à eux l’histoire sanglante des Huguenots mais remettra profondément en cause une amitié qui semblait inébranlable en révélant leurs personnalités respectives et leurs divergences philosophiques. En dire davantage déflorerait les rebondissements, mises en abîme et chutes qui égrènent ce roman passionnant et haletant.

    Alain Tytgat est né en 1949 au Congo. Juriste de formation, il a fait carrière dans la publicité. Passionné d’histoire, de littérature et de musique, il partage aujourd’hui son temps entre l’écriture et les voyages. Il vit à Gand.

    Le prof d’histoire, un livre de Alain Tytgat édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Le Mont Blandin

    18.00 

    Après Les Parchemins de la tour (Le Cri, 2004) et le XIXe siècle, Le Mont Blandin revoit, au début du xxe siècle, le caractère d’hommes et de femmes poussés par la passion politique, l’amour de la vie et du travail, le devoir social, l’éducation des jeunes et la préparation de l’avenir. Attributs d’une mentalité profondément ancrée dans la conscience qui marquait la première moitié du xxe siècle et qui, comme la naïveté perdue de l’enfance qui les observe, seront emportés, dès les années cinquante, par l’omniprésence des médias dans l’intimité.
    Des retrouvailles avant l’intrusion des idées reçues incontrôlables.
    L’auteur. Nicole Verschoore, née à Gand en Belgique, est docteur en philosophie et lettres. Boursière du Fonds national belge de Recherche scientifique et assistante à l’université de Gand, journaliste, elle publie régulièrement dans la Revue générale et la revue électronique www. bon-a-tirer. com. Parlant six langues et amoureuse des grandes capitales européennes, elle se veut citoyenne du monde et passe le meilleur de son temps à revoir et à sauvegarder la vérité du vécu.
    Le Mont Blandin est le second volet d’une trilogie, entamée avec Les Parchemins de la tour.

    Nicole Verschoore, née à Gand en Belgique, est docteur en philosophie et lettres, boursière du Fonds national belge de Recherche scientifique, assistante à l’université de Gand. Journaliste, elle publie régulièrement dans la Revue générale et la revue électronique www. bon-a-tirer. com. Parlant six langues et amoureuse des grandes capitales européennes, elle se veut citoyenne du monde et passe le meilleur de son temps à revoir et à sauvegarder la vérité du vécu.
    Elle a publié aux éditions Le Cri les deux premiers volets d’une trilogie : Les Parchemins de la tour (2004) et Le Mont Blandin (2005).

    Le Mont Blandin, un livre de Nicole Verschoore édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Le Jeu de la feuillée

    18.00 

    La première pièce du théâtre français

    Le Jeu de la feuillée, un livre de Adam de la Halle édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • La Maye Réfléchit

    18.00 

    En même temps qu’elle réfléchit à ses rivières nos vies, nos pensées, l’eau avance. Le temps avance. Vers l’embouchure finale. Chaque fois individuelle, chaque fois renouvelée. La réflexion se fait toujours en allant, en marchant. C’est pourquoi le poème est ici « parlé marché ». Pourquoi il dialogue avec l’immobilité de la peinture (Rembrandt, Rubens, Mondrian, de Kooning, van Eyck, Spilliaert, Ensor etc…). Pourquoi il bouscule la philosophie (Descartes, Husserl, Heidegger). Pourquoi il marche joyeusement à travers la barrière des langues (Bruxelles, la Flandre). Pourquoi il réfléchit à l’Europe d’aujourd’hui, belle abstraction sans corps réel. Sans corps sensuel. Pourquoi enfin il se réjouit du goût des nourritures (les huîtres, les moules, la bière, le pain d’épice). Ici le poème réfléchit à la réflexion. Au réfléchissement et au mouvement qui nous emporte vers le large. Quel large ? C’est à venir. À deviner. À devenir.

    Jacques Darras compose depuis 1988 un long poème en 8 chants, La Maye, dont il donne aujourd’hui le septième. Il a par ailleurs traduit de l’anglais Walt Whitman, Ezra Pound, Samuel Taylor Coleridge, Malcolm Lowry, Ted Hughes, William Carlos Williams, Allen Ginsberg etc. Il a écrit des essais sur la mort, sur la mer, sur le nord et le romantisme. Parmi lesquels Nous sommes tous des romantiques allemands (Calmann-Lévy) et Nous ne sommes pas faits pour la mort (Stock). Il a reçu le prix Apollinaire et le Grand Prix de l’Académie française pour l’ensemble de son travail.

    La Maye Réfléchit, un livre de Jacques Darras édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • La Famille Kaekebroeck

    18.00 

    Voici des « mœurs bruxelloises » mises en scène au travers des rapports entre les familles Kaekebroeck, Mosselman, Rampelbergh, Posenaer et autres habitants du « bas de la ville », héros pittoresques, croqués avec une grande dextérité. On ne peut s’empêcher de penser à Pagnol et à sa trilogie marseillaise. Des pages sobres et vraies, imprégnées d’une tendre bonhomie, vivantes et saines. Un récit attachant, de la couleur, une observation juste et pleine de bienveillance. Quant aux dialogues, dont l’auteur a compris l’importance, ils sont comme pris sur le vif tant ils sont naturels.
    Nul n’a mieux saisi que l’auteur de La Famille Kaekebroeck le jargon bruxellois émaillé de flandricismes, de belgicismes et de tropes hardis ou délicieux auxquels les lecteurs qui le peuvent ajoutent l’inimitable accent local. L’auteur parvient même à faire alterner, sans heurts et sans maladresses, l’atticisme de sa langue, fine et châtiée, avec le rude et burlesque baragouin de ses héros.
    C’est de ce contraste continuel que naît un charme irrésistible…

    Léopold COUROUBLE (1861-1937) fut Docteur en droit. Il séjourna au Congo de 1900 à 1903, séjour dont il s’inspira pour ses récits de voyages, notamment Profils blancs et Frimousses noires (1901). Ses textes « folklo-riques » ne doivent pas nous faire oublier, entre autres : Mes Pandectes (1900), En plein soleil (1900), Images d’outre-mer (1902) et, surtout, Les Contes et récits d’un Bruxellois (1907).

    La Famille Kaekebroeck, un livre de Léopold Courouble édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • L’innocence en Italie

    18.00 

    La rencontre est le fil rouge de ces nouvelles. Spontanéité et surprise, souvenirs et émotions se partagent pour faire de ce moment de lecture un moment de bonheur et de sérénité.
    Le tout dans une langue raffinée et de qualité…

    Avec L’innocence en Italie, Nicole Verschoore nous offre probablement ce qu’elle a écrit de plus beau.

    L’innocence en Italie, un livre de Nicole Verschoore édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • IN’HUI 64 – L’Esprit du théâtre d’Aristote à Shakespeare

    18.00 

    Les poètes ont-ils droit de cité ? À cela notre précédent ouvrage, De Platon à Shakespeare, répondait par nuances de oui et non. Ont-ils droit de scène ? Oui, si l’on en juge par les affiches récentes où les comédiens illustres mettent leur renom au service de poètes méconnus comme La Fontaine ou Rimbaud, tandis que les scènes nationales multiplient les petits théâtres voués à la poésie, et que chaque printemps, à la Mutualité, poètes et acteurs unissent leurs efforts pour transmettre le feu sacré aux enfants des écoles. La question de la médiation poétique, de son rôle effectif ou non, central ou ornemental, au théâtre, a donc été posée aux « acteurs de la cité », comédiens, critiques dramatiques et spécialistes de la scène, comme aux « poètes de la cité », qu’ils aient ou non choisi le théâtre comme véhicule.

    Dominique Goy-Blanquet – Dominique Buisset – Pascale Hummel – Delphine Neimon – Catherine Lisak – Brian Gibbons – Jacques Darras – Gil Delannoi – Richard Marienstras – Frédéric Picco – Michael Coveney – Jacques Bonnaffé.

    IN’HUI 64 – L’Esprit du théâtre d’Aristote à Shakespeare, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • IN’HUI 63 – Luis Antonio de Villena. Splendeurs de lèvres lointaines

    18.00 

    Luis Antonio de Villena est né en 1951 à Madrid. ses œuvres poétiques et ses essais le situent parmi les voix les plus prisées de la lyrique espagnole contemporaine.
    C’est en portraitiste de la littérature espagnole, mais aussi en fin connaisseur des grands classiques de la littérature européenne, orientale, helléniste et latine, qu’il porte son regard sur l’activité artistique et l’artiste lui-même.
    À maintes reprises, il loue l’époque symboliste françaises, recueille dans la lecture de Fin de Siècle, le foisonnement littéraire et pictural que connaissaient les capitales de Paris et de Londres. Le symbolisme, remis au goût du jour, tente d’initier le lecteur à un bouleversement des sens, frayant la route de la connaissance et de la quête identitaire de Soi-même. Le poète explore le lointain. Écoute la promesse du lieu de l’étrangeté. Le voilà, transporté dans le tourbillon de l’indétermination qui anime l’existence humaine. Rencontre de Psyché et Eros. La poésie de Villena franchit les limites d’une raison raisonnante ou conformiste. Les marges sont les rives de sa vie lyrique, là où les déséquilibres, les hérésies privées s’illuminent à fleur de peau, dans la mélancolie d’une solitude convoitée et redoutée. Ici, la rose n’est rien qu’un mot, un souffle, un parfum-opium baudelairien nous enseignant comment Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ? / Au fond de l’Inconnu, pour trouver du nouveau/.

    Traduit de l’espagnol sous la direction de Françoise Morcillo avec Philippe Reynès et Pierre Thiollière.

    IN’HUI 63 – Luis Antonio de Villena. Splendeurs de lèvres lointaines, un livre de Luis Antonio de Villena édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • IN’HUI 62 – L’Insurrection angélique

    18.00 

    La lecture du présent choix permettra, je l’espère, de mieux cerner la richesse et la complexité de cette œuvre ; les images foudroyantes font place à des silences neigeux, la phrase roule parfois sur elle comme une vague, s’enroule comme liane sous des trombes d’eau ; nous traversons l’enfer, nous respirons l’odeur de la rose de sang dans ce monde, les alliances de mots jaillissent comme des sources, des saules, la parole devient supplication, prière, ou pierre sèche, silex rude des visages, l’homme récite l’argile qui le forma et que la barbarie brisa… Lorsque tomba le poète, le ghetto avait déjà été rasé depuis le 19 avril 1943, trois cent quatre-vingt mille Juifs furent déportés, les cinquante mille exterminés peu après. L’insurrection du peuple élu humilié, déshumanisé, n’eut guère plus de succès que l’Insurrection du peuple de Varsovie. Tout fut dynamité et, sur le champ fumant des ruines, le corps de Baczynski rejoignit celui de milliers d’autres mais, sous l’amas de cadavres montait, à son insu, la lumière de ceux qui s’opposent, la grandeur de ceux qui savent dire non. Et dans ce refus-là, brillait — à peine perceptible — la splendeur de l’éclat dont le poète fut le chantre et la psalmiste. (Claude-Henry du Bord – extrait)

    Poèmes choisis et traduits du polonais par Claude-Henry du Bord et Christophe Jezewski avec la collaboration de François-Xavier Jaujard et Dominique Sila Khan.

    IN’HUI 62 – L’Insurrection angélique, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • De Rome à Marcinelle !

    18.00 

    La catastrophe de Marcinelle du 8 août 1956 a provoqué un deuil national sans équivalent dans l’histoire de la Belgique et suscité un mouvement de solidarité dans l’Europe entière.
    Cinquante ans après, le souvenir demeure vivace pour celles et ceux qui ont vécu l’événement. Un double message s’impose à nous pour les nouvelles générations, il s’agit avant tout de comprendre pour mieux construire le présent et le futur.
    Pour le monde du travail, la solidarité reste le moyen par excellence d’agir, de modifier les législations et de faire honneur à tous les militants du monde qui luttent pour de meilleures conditions de travail. La commémoration de Marcinelle n’est qu’un début, le combat continue !
    Ce livre (coédité avec la CSC-Énergie-Chimie) reprend les communications d’un colloque scientifique qui s’est tenu à Charleroi en juin 2006. Il a réuni des scientifiques belges et italiens, ainsi que des acteurs syndicaux, patronaux, et des responsables de la Commission européenne, qui ont abordé la catastrophe dans sa dimension historique, posé le diagnostic aujourd’hui, réflechi aux défis futurs de la sécurité et de la santé au travail en vue d’agir pour plus de sécurité sur le lieu de travail.
    Que révèle la bataille du souvenir entreprise après Marcinelle sur la société belge face à son passé ? Quels sont les principaux enseignements que peut véhiculer la mémoire d’une catastrophe d’une telle ampleur ? Comment tirer profit des leçons du passé pour renforcer la prévention des risques sur le lieu de travail aujourd’hui et demain ? Comment répondre aux défis que posent l’élargissement de l’Europe et la globalisation en matière de sécurité et de santé au travail ?
    Autant de questions auquel ce livre tente d’apporter des réponses.

    De Rome à Marcinelle !, un livre de Italo Rodomonti édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • De la scène à la lucarne (conversations avec Henri Billen)

    18.00 

    À travers l’évocation de la longue carrière d’Henri Billen (1918), homme de théâtre – sur les planches, dans les jeux radiophoniques et à la tête du service des Dramatiques à l’INR (et puis à la RTB), un pan entier du monde artistique belge francophone du XXe siècle ressurgit. Il a d’abord fréquenté et puis dirigé le Jeune Théâtre de son Alma Mater, l’Université Libre de Bruxelles. Dans ce milieu, il a côtoyé un groupe de « créateurs libres » qui, comme lui, sont passés – d’allers en retours – de la scène à la lucarne. Ce sont les Wangermée, Van Hout, Delville, Lanc, Danblon, Anrieu, Roland, Ravar, Becker, Brédael, Thierry… Sans oublier Louis-Philippe Kammans, le fondateur de la compagnie avant d’être le premier « patron » d’Henri Billen aux débuts de la télévision. Sur les balbutiements de l’INR, Henri Billen porte un regard tendre et sans nostalgie. Il raconte, avec humour, une période d’expériences audacieuses et artisanales où les pionniers programmaient des fictions pour le petit écran avec à l’esprit une définition exigeante des missions du service public. Celles-ci bénéficièrent de la complicité de nombreux comédiens belges dont un certain nombre d’AJT (d’Anciens du Jeune Théâtre). Cette série d’entretiens avec Henri Billen s’appuie sur la bibliographie spécialisée, des fonds d’archives la plupart originaux et de nombreuses interviews, souvent réalisées en sa compagnie.

    Docteur en Histoire (ULB), Pierre Van den Dungen est chercheur (ULB) et professeur à La Cambre-ENSAV (Bruxelles). Spécialiste en histoire de la presse et des médias (Milieux de presse et journalistes en Belgique (1828-1914), Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2005, La Civilisation du journal, Histoire culturelle et littéraire de la presse française au XIXe siècle (1800-1914), Dominique Kalifa et alios (dir), Paris, Nouveau Monde, à paraître en 2009…).

    De la scène à la lucarne (conversations avec Henri Billen), un livre de Pierre Van Den Dungen édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Rocking-Chair

    17.00 

    Dans les salons de cénacles parisiens dont elle faisait tout de même partie, il arrivait à cette romancière de déclarer que Marcel Proust était, à ses yeux, un humoriste et qu’elle riait souvent aux larmes en le relisant. Autour d’elle, alors, un silence prudent s’installait, car il s’il est aisé et nécessaire de donner la réplique à des auteurs « arrivés », ce n’est pas à une dame, certes publiée mais peu connue en librairie, de porter des jugements… Autre maladresse, cette romancière s’embourbait davantage quand elle demandait à la cantonade des nouvelles de la petite phrase musicale de Vinteuil si chère à Charles Swann, ou bien quand elle rappelait avec enthousiasme les parlotes de la tante Léontine et de la géniale Françoise dans la fameuse chambre et le passage où Legrandin affirme au père de Marcel que Balbec est un désert, alors que madame de Cambremer – sa sœur – y vit fastueusement. Sans oublier le clan Verdurin et les salonards…

    Marie NICOLAÏ, romancière, adaptatrice, essayiste, a mené une activité soutenue auprès des Femmes Chefs d’Entreprises. Elle est, notamment, vice-présidente de l’Association des écrivains belges de langue française, membre administrateur de la Société royale protectrice de l’enfance, membre du comité de l’International P. E. N. , sociétaire de la Société des gens de lettres (Bruxelles, Paris). Deux de ses romans, Une Dévotion (1999) et Les Feuilles bleues (2005), ont été publiés aux éditions Le Cri.

    Rocking-Chair, un livre de Marie Nicolaï édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Opération Dragon Rouge

    17.00 

    Le Congo dans la guerre froide (1964).
    Après la sécession katangaise et avant le coup d’État de Mobutu, les soldats de l’ONU quittent le Congo, aiguisant l’appétit des prédateurs. Plus de la moitié du territoire passe aux mains de rebelles, appuyés discrètement par la Chine communiste. Dans Stanleyville (Kisangani), la capitale révolutionnaire, les civils belges et américains sont pris en otage. Comment les libérer_ ? _s’inquiète Paul-Henri Spaak. La voie diplomatique semble bouchée… Dans le secret, Américains et Belges préparent une opération aéroportée_ : Dragon Rouge. Le président Jonhson donnera-t-il son feu vert_ ?
    Un récit haletant, où événements et acteurs de l’histoire s’enchevêtrent à un rythme effréné.

    Vincent Delannoy est né à Kinshasa. Après Le livre noir des Belges zaïrianisés, il nous plonge, avec Opération Dragon Rouge, dans une année charnière et mouvementée du Congo indépendant. Licencié en histoire (Katholieke Universiteit Leuven) et fils de parachutiste (envoyé à la base de Kamina avec le 1er détachement para-commando), il retrace ici, avec vigueur et précision, certains épisodes inédits de l’histoire du Congo.

    Opération Dragon Rouge, un livre de Vincent Delannoy édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Le Rôle divin de l’eau

    17.00 

    Cette année encore Julien avait pris la route du sud pour rejoindre son oncle Maurice, maire de Sursenet, petit village perdu dans le Haut Vaucluse.
    Le maire l’attendait de pied ferme, bien décidé cette fois à dévoiler à son neveu le mystère qui entourait la source qui sourdait dans la propriété familiale et abreuvait largement tout le village.
    Un début d’été prometteur si ce n’était l’intérêt pressant d’une multinationale des eaux aux ambitions douteuses.
    L’enjeu était de taille car ce que la source avait révélé au maire dépassait l’entendement.
    David contre Goliath !
    Mais quel secret cachait donc Maurice ? Quel rôle jouait Emeline, l’amie d’enfance de Julien ? Quel pouvoir méconnu détenait l’eau ; l’eau la survie de l’humanité ?

    Alain TYTGAT est né en 1949 au Congo. Juriste de formation, il a fait carrière dans la publicité. Passionné d’histoire, de littérature et de musique, il partage aujourd’hui son temps entre l’écriture et les voyages. Il a publié deux romans aux éditions Le Cri : Le Prof d’histoire (2005) et Les Liaisons infinies (2008).

    Le Rôle divin de l’eau, un livre de Alain Tytgat édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Davies, la mort qui tue

    17.00 

    Davies a une double vie : détective privé le jour, agent de la sureté de l’État la nuit. Davies a un don : le don de se placer au centre des situations les plus rocambolesques.
    Engagé par le notaire Gentil — qui n’a de gentil que son nom — pour retrouver l’assassin de son client décédé, Davies doit combattre des terroristes internationaux tout en poursuivant des agents secrets qui en savent beaucoup trop… Une seule certitude : si Davies ne sauve pas la capitale de l’Europe de la menace terroriste, personne ne pourra le faire !
    Au cours de cette aventure, nous faisons la connaissance de personnages pas très nets issus de la CIA, du Hamas et/ou du Mossad, le tout agrémenté d’une dose d’amour, d’humour noir, et d’une intrigue non conventionnelle.
    Davies est parmi nous. Prenez garde en traversant !

    Fabrice Gardin associe dans son travail quotidien au Théâtre des Galeries la communication à sa passion du théâtre et de l’écriture. Il est l’auteur de Les Inconsolables (lecture-spectacle en mai 2004 au Théâtre du Parc), Destin (Théâtre du Méridien, octobre 2005, éditions Le Cri), Anna, Une rencontre comme une autre (La Samaritaine, avril 2007, éditions Le Cri), L’Hôtel idéal, Compartiment non-fumeurs et Une vie d’infortune (L’Arrière-Scène, octobre 2008). Il a adapté Candide de Voltaire (Compagnie des Galeries, été 2002) et L’assassin habite au 21 de S. -A. Steeman (Théâtre des Galeries, octobre/novembre 2008).

    Christian Lutz est né à Léopoldville en 1954. Après un passage par les multiples réseaux du livre — de la librairie à la distribution en passant par l’imprimerie —, il fonde les éditions Le Cri en 1981. Il a été administrateur de la Foire internationale du Livre de Bruxelles de 1984 à 1992. Outre un roman écrit avec Fabrice Gardin, il est aussi l’auteur d’un roman historique, Marie ou la Renaissance (avec Arnaud de la Croix, Legrain, Bruxelles — rééd. Le Cri, Bruxelles, 2002) et d’une adaptation de Dracula de Bram Stoker (avec Denis Leddet).

    Ensemble, ils ont publié Peut-être rencontrerons-nous des pintades en route (roman, Le Cri, 2006).

    Davies, la mort qui tue, un livre de Fabrice Gardin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Au bord du Monde

    17.00 

    Dans les semaines qui précèdent l’invasion de la Belgique, Joseph et Leni, deux écrivains, trouvent refuge dans un hôtel d’Ostende. Lui est autrichien, elle allemande, ils viennent de Paris et des hôtels de la rive gauche. Lui écrit beaucoup depuis plusieurs années et est alcoolique. Elle a publié un roman à succès dans l’Allemagne des débuts du nazisme et a vingt ans de moins que lui. À Ostende, leur histoire se cristallise et prend les accents d’un film d’avant-guerre avec tous ses excès romanesques. Une sorte d’hyperfilm naturaliste du samedi-soir…
    Par ailleurs, le roman est entrecoupé de chapitres d’entretiens entre l’auteure Ursula Baum et un certain Franz, quarante ans après, à l’hôtel des Thermes d’Ostende. On découvre que tous deux se sont connus, mais à des âges différents, au cinéma Éden, à Saint-Dié, une petite ville de l’Est de la France.
    Ainsi, comme il y a des romans dans le roman et des films dans le film, Au bord du Monde est un roman dans le film, et un roman du film, tout en étant un film du roman en train de se faire… On y vit, on croit y mourir mais on survit, ailleurs, dans une autre dimension, celle du cinéma comme monde plus réel que la vie et, en somme, plus désirable.
    Serait-ce l’ombre alliée à la lumière du cinéma Éden sur l’écran de nos imaginaires ?

    Maxime Benoît-Jeannin, biographe, essayiste et roman-cier, est également scénariste. Il rend ici hommage au cinéma de sa jeunesse. Parmi ses livres récents, on peut citer Histoire de la Toison d’or (avec Pierre Houart), chronique du fameux ordre de chevalerie, et Mémoires d’un ténor égyptien, roman, tous deux parus aux Éditions Le Cri en 2006.

    Au bord du Monde, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Samantha à Kinshasa

    16.00 

    Il faut lire Marie-Louise Mumbu (alias Bibish pour les Kinois et les proches) comme on fait un voyage inoubliable. Grâce à son humour subtil, son style ciselé et un vocabulaire efficace, Bibish nous prend par la main pour nous entraîner à la suite de son héroïne Samantha, journaliste de profession, à travers les quartiers de Kinshasa.
    C’est alors à une grande leçon de vie, d’humilité, mais aussi de dérision, que nous convie l’auteur, un rendez-vous pour un repas littéraire savoureux. Mais on ne se contente pas de déguster, on se dit surtout qu’après ça, plus rien n’est vraiment grave… ni la montre brisée, ni le temps qui passe…
    Tout le monde devrait lire Bibish.

    Marie-Louise Mumbu (Bibish), née en 1975 à Bukavu (République démocratique du Congo), est journaliste et écrivain.
    Diplômée en 2002 de l’Institut technique des Sciences de l’information et communication à Kinshasa (ISTI), et correspondante d’Africultures (revue culturelle trimestrielle), elle a été administratrice des studios Kabako jusqu’à l’été 2003. Elle a travaillé dans l’administration et la production pour différents artistes et projets culturels à travers le monde, elle a aussi participé à de nombreux ateliers d’écriture (Guy-Junior Régis, Olivier Coyette, Sonia Ristic, Odile Zeller, Jean-Luc Outers, Matthieu Malgrange).
    Elle vit à Kinshasa, où elle est connue sous le nom de Bibish. À travers le récit qu’elle nous offre aujourd’hui, elle nous dévoile toute l’étendue de son talent.

    Samantha à Kinshasa, un livre de Marie-Louise Mumbu édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Making of, la réalisation de 21 albums légendaires

    16.00 

    Les albums qui bercent notre imaginaire et constituent l’histoire du rock ont véhiculé, lors de leurs réalisations, des informations où il est parfois difficile de faire la part entre le vrai et le faux. Marc Ysaye reprend systématiquement les faits et, pour notre plus grand plaisir, fait revivre les intrigues et les légendes nées de l’alchimie entre les musiciens et leurs talents…
    On lit ces Making of avec délectation, on retourne vers les albums, on découvre ou on se souvient…

    Marc Ysaye est animateur à la RTBF depuis 1982. Il a fait toutes ses classes à Radio 21 où il a produit une série impressionnante d’émissions et de séquences. Le 3 janvier 1988 il crée la première de son émission du dimanche matin Les Classiques de Marc Ysaye. Le succès sera immédiat. Il sera responsable des émissions du week-end jusqu’en 1994 puis s’occupera de dynamiser les petits matins jusqu’en 1999. En 2000 il est désigné chef d’Antenne de Radio 21 puis en devient le Directeur en 2001. Depuis 2003 Marc Ysaye est le Directeur de Classic 21 qu’il a fondée. Il est également le batteur du groupe belge Machiavel avec qui il a enregistré une bonne quinzaine d’albums depuis 1976. Il a créé en 2005 en collaboration avec Laurent Rieppi l’émission Making Of qui a été un succès instantané. Aujourd’hui ce sont plus de trois cent émissions qui ont été enregistrées, et le Making Of est l’émission la plus « podcastée » des Radios de la RTBF.

    Making of, la réalisation de 21 albums légendaires, un livre de Marc Ysaye édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Lointains Secrets

    16.00 

    En maître de l’illusion, l’auteur fait apparaître autant de personnages que de reflets : l’Enfant et Vivian, Lou et Yvo, Emily et Sandrine, diverses statures d’ambassadeurs en Inde, in fine la figure mythique d’un passager du temps à Venise, comme s’il nouait devant nous le nœud même d’un mystère qui est la vie, tout en nous disant, sourire en coin : « Essayez donc de trouver le truc… »
    Le roman Lointains secrets est suivi d’une nouvelle intitulée Les beaux enfants.

    « L’originalité de Delzenne a quelque chose de rafraîchissant, quels que soient les thèmes qu’il aborde, et même s’ils sont graves. Faut-il l’attribuer à son anti-conformisme de nature, sa passion de la beauté, le raffinement de sa culture, le ciselage de son écriture ? À tout cela ensemble, sans doute… » (Jacques Franck)

    « Delzenne, très dandy comme les personnages d’acteurs, de peintres, de musiciens qui émaillent ses romans. Variations sur toutes les gammes de l’amour. » (Gaël)

    « Morand doit disputer sa main à Beau Brummel et Yves-William Delzenne se contente de demeurer en suspension dans ce monde où il incarne une espèce nouvelle. » (Le Vif l’Express)

    Lointains Secrets, un livre de Yves-William Delzenne édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • La Légende du roi Crapaud

    16.00 

    « Et il vit que, depuis le début, tout bégayait, en effet : le rêve hâtif d’Agabal Megakan, devenu Alexandre Agabal ; la longue marche des Crapauds, affamés, sans halte, contre le jour et la nuit ; et, surtout, toute cette démangeaison soudaine des chairs, aux pieds d’un Arbre torsadé en son milieu de trois ventres ; et cette eau d’immortalité refusée par Alexandre le Grand et qu’Agabal Alexandre croyait avoir bu, à travers les mots bégayants d’une Cigogne à demi folle. (…) Agabal Alexandre, à son tour, redevint Roi et, à côté de son frère Kanaan le pensif, médita le commencement, bientôt, de sa guerre et de sa victoire. Il écouta la nuit. (…) Des tintements de métal, clairs, ting, ting, ting, résonnaient dans les ténèbres : Koroman Gbete, le forgeron divin, dans sa forge en forme de cratère, ciselait le rire de son Roi. Le rêve d’Agabal Alexandre ne bégayait pas. Car, façonnée dans l’obscurité entre l’enclume et le marteau, surgissait enfin sa légende, la légende du Roi Crapaud, sous la forme d’une armure ovoïde comme l’œuf du Monde ! »

    Grâce à un récit magistral, l’auteur nous entraîne dans un monde merveilleux où la langue rivalise de virtuosité avec l’imagination. Et si, un jour, Hommes et Crapauds s’associaient dans un même vrombissement d’amour pour lever, de leurs voix déchirées, un déluge broyeur de démons, comme fut broyée, jadis, l’Atlantide ? Une voix étrange venue d’Afrique et qui, dans un murmure épique, une communion de sens, nous rappelle que le fantastique du Nord n’est pas si loin…

    Vincent Lombume Kalimasi est né à Léopoldville le 3 janvier 1947. Après des études en journalisme, sociologie et philosophie, il devient agent d’entreprise pour le compte de la Cadeza, de la Sozacom et de la Gécamines, puis directeur technique pour l’Agence congolaise de Presse (ACP) et, enfin, pour un temps, membre du cabinet du Ministre de l’information et de la culture. Depuis, il consacre son temps à l’écriture. Il vit à Kinshasa.

    La Légende du roi Crapaud, un livre de Vincent Lombume Kalimasi édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • En Plein Soleil

    16.00 

    Léopold Courouble (Bruxelles 1861-1937), à Bruxelles, rue des Chartreux, dans la belle demeure familiale, surmontée d’un double pignon à redans, qu’il a décrite dans La Maison espagnole (1904). Âgé à peine de sept ans, Léopold a été mis en pension à Vanves. Pensionnaire quelque temps au Lycée Louis-le-Grand, il revient adolescent de Paris en 1877, pour achever ses humanités à l’Athénée de Bruxelles. S’il lui plaira, dans le cycle des Kaekebrœck (qui fera des émules, parmi lesquels les auteurs fameux du Mariage de Mlle Beulemans) et quelques autres ouvrages, de peindre avec un réalisme tout imprégné de sympathie les Bruxellois bruxellisants du bas de la ville, il lui déplaisait que son entreprise amenât les esprits simplistes à voir en lui un bon Brusseleer.
    Inscrit à l’Université libre de Bruxelles, il en sort en 1884 avec le diplôme de docteur en droit. Ce qu’il a appelé discrètement la fortune changeante le réduit tout soudain à la pauvreté. Que faire? Le métier d’avocat s’offre à lui. Il plaide quelque peu, mais il eut vite fait, dira George Garnir, de prendre en grippe la robe et le rabat du stagiaire. Il s’embarque alors comme simple matelot sur un navire qui part pour l’Amérique, une aventure sans lendemain qu’il racontera dans Atlantique Idylle (1895), et qui, souvenir durable, lui fournira le sujet et le cadre de son dernier roman, À bord du Jacques Van Artevelde.
    Il s’oriente vers le journalisme. Les chroniques judiciaires, signées Maître Chamaillac, qu’il donne à La Réforme, mettent en lumière son talent de narrateur ; il en publiera un choix dans Mes Pandectes (1904). Voilà qu’on lui propose, en 1889, un poste de magistrat au Congo. Il l’accepte, et il apporte à ses fonctions un zèle méritoire. Mais des ennuis de santé interrompent sa carrière africaine. Bien que brève, elle hante sa mémoire : En plein soleil (1900), Profils blancs et frimousses noires (1901), Images d’outre-mer (1903).
    Les premiers de ces textes sont enfin réédités.

    En Plein Soleil, un livre de Léopold Courouble édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Voix du Congo

    15.00 

    Voici une anthologie qui ne s’enroule pas sur elle-même, dont les chants ne s’auto-émerveillent pas comme ces textes pionniers mais néanmoins candides de notre littérature des premières heures, empêtrés dans leurs propres lauriers et épines, serpent fou qui se mange la queue… Non, ici les thématiques, même les plus sombres au départ, finissent par irradier l’espérance. On est loin non seulement des textes pionniers comme dit précédemment, mais aussi de la littérature d’expression française entre 1970 et 1990, si « apagogique », si noircissante, si « afro-pessimiste ». Survenant en même temps que le cinquantième anniversaire de l’indépendance de la République démocratique eu Congo, cette anthologie se présente comme un chant de ralliement, d’hallali, chœur de poètes sans frontières, solidaires d’une même vision : la renaissance urgente du Congo dit « démocratique »…
    (Extrait de la préface)

    Charles Djungu-Simba K. est né à Kamituga (Kivu, RDC). Écrivain, journaliste, critique littéraire, il est professeur à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université Pédagogique Nationale de Kinshasa. Auteur de nombreux écrits littéraires (romans, nouvelles, recueil de poèmes), il a publié en 2007 Les écrivains du Congo-Zaïre. Approches d’un champ littéraire africain.

    Voix du Congo, un livre de Charles Djungu-Simba K. édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Un Mur de Pierres tendres. Peut-être un vendredi

    15.00 

    Un blouson noir sur une voie ferrée, un train s’avance vers lui et va le broyer… Mais un homme bouscule l’adolescent et le sauve.
    Charles, ce “saint-Bernard”, décide de continuer le sauvetage en hébergeant chez lui le jeune désespéré qui s’appelle Jimmy, qui a quinze ans, qui est odieux.
    Mais Charles, soutenu dans son entreprise par sa femme, est prêt à tout pour faire de son protégé un homme.
    Or Jimmy prouvera à ses parents adoptifs qu’il est difficile, voire dangereux, d’essayer de transformer une “graine de violence” en fils reconnaissant…

    Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assassin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
    À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.

    Un Mur de Pierres tendres. Peut-être un vendredi, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • TEXTYLES n° 40[CR] Écriture et art contemporain

    15.00 

    Écriture et art contemporain (dir. Denis Laoureux)
    La relation entre les arts et les lettres constitue un des piliers sur lesquels, en Belgique, le développement de la littérature francophone a largement pris appui, depuis Charles De Coster jusqu’à aujourd’hui. Cette relation a été investie sur un plan identitaire, au point de donner naissance à un lieu commun de la culture belge attribuant à l’écrivain une sensibilité plastique, et à l’artiste une aspiration littéraire. Le volume consacré par Textyles à La Peinture (d)écrite s’était donné pour tÉche de décrypter les fondements et les mécanismes de ce double stéréotype. Le dossier Écriture et art contemporain voudrait reprendre cette problématique en la situant, cette fois, dans le contexte de la période contemporaine, c’est-à-dire à partir des années 1960.
    Il faut dire que la redéfinition des postulats esthétiques dans les années 1960 a pour effet de modifier les pratiques artistiques. La peinture perd son rôle dominant au bénéfice de disciplines en partie inédites, comme l’installation, la vidéo ou le livre d’artiste. Il semblait dès lors pertinent de s’interroger sur les diverses manières par lesquelles les hommes de lettres ont réagi devant l’émergence d’une culture visuelle où de nouvelles pratiques plastiques se substituent au modèle de référence jusqu’alors incarné par la peinture.
    Dans quelle mesure la substitution de ces nouvelles disciplines — les arts plastiques — aux catégories traditionnelles — les beaux-arts — modifie-t-elle la prétendue origine picturale de la littérature francophone ? Les écrits d’artistes s’inscrivent-ils dans des genres spécifiques ? Ceux-ci ont-ils une histoire singulière ? Quelles sont les particularités formelles des textes ? L’exposition constitue-elle une forme de récit ? Le dessin peut-il encore être littéraire ? La photographie est-elle une pratique chère aux écrivains ?

    TEXTYLES n° 40[CR] Écriture et art contemporain, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Que personne ne sorte (Six hommes à tuer)

    15.00 

    D’abord le trou rond, aux bords roussis, dans la nappe… Adélia trouve très mal élevé qu’on écrase ses cigarettes à côté des cendriers. Et puis, quel désordre dans la salle à manger : assiettes sales, verres poisseux, chaises renversées même… Oh ! pas de doute, les amis de Jo – enfin de Luke, puisque c’est comme ça qu’ils l’appellent – ne sont pas des “gentlemen”. Mais il y a pis. La grande malle en osier qu’ils ont transportée dans la chambre d’amis, au milieu de la nuit, eh bien, elle bouge ! Adélia y a jeté un œil ce matin et pas d’erreur : quelque chose remue à l’intérieur. Quelque chose qui cherche à en sortir…

    Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
    À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.

    Que personne ne sorte (Six hommes à tuer), un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Pocker d’Enfer

    15.00 

    Fichtre ! quelle volière : un extra-lucide en turban bayadère, un catcheur surnommé le “Mammouth volant”, un chanteur de charme à la moustache effilée… Sans oublier un quinquagénaire impotent en petite voiture capitonnée, un metteur en scène souffrant les affres de la création, un professeur spécialisé dans les recherches atomiques… Qui eut cru que les premières d’un paquebot aussi distigué que le “Queen of Sheba” compterait autant d’oiseaux rares ? Et qui eut cru que sous ces pittoresques déguisements s’affronteraient Royal Flush, tricheur professionnel, et Wenceslas Vorobeïtchik, alias M. Wens, dépêché à bord par Scotland Yard…

    Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
    À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.

    Pocker d’Enfer, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Ne trouves-tu pas que le temps change ?

    15.00 

    Les nouvelles de Daniel Simon sont comme des prises de température régulières du monde, des façons de se remettre sur pied alors que le ciel emporte le temps au-dessus de nos têtes. Nous restons parfois dans cette immobilité qui fait de notre fin une provisoire éternité : nous regardons la lumière tomber en nous et nous en diffusons, le temps d’une vie, quelques rayonnements.
    Un jour, le temps change, le monde bascule dans un ordre où nous n’avons plus toute notre place. Nous nous battons un court instant pour dilater ce temps, puis c’est fini…

    Daniel Simon, né en 1952 à Charleroi, est licencié en études théÉtrales. Il collabore régulièrement à plusieurs projets culturels au Portugal, Maroc, RDCongo, Roumanie, Tunisie… Depuis trente-cinq ans il anime des ateliers d’écriture. Il a notamment publié des poèmes (dont Épiphanies, Orange bleue éditions ; D’un pas léger, éditions Le Taillis Pré ; Dans le Parc, MEO, etc.), une vingtaine de pièces représentées ou publiées (Lansman), des nouvelles (L’échelle de Richer, éd. Luce Wilquin, 2006), des articles, des essais (Je vous écoute, Couleur livres, 2009 ; La Troisième séance, Couleur livres 2010). Il réalise par ailleurs des vidéos de création, dirige la revue Récits de Vie et la collection JE aux éditions Couleur livres.

    Ne trouves-tu pas que le temps change ?, un livre de Daniel Simon édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Madame la mort

    15.00 

    Drôle de réveillon.
    Noël se fête en famille, d’accord, mais là, Pèlerin exagère. Faire entonner, entre deux toasts au caviar, “Minuit Chrétiens” par le chœur de ses maîtresses réunies – enfin, de ses “cousines”, comme il dit – c’est un peu… risqué. D’autant que les charmantes créatures sont flanquées d’époux dont la complaisance finira bien par atteindre son point de rupture. Si ce n’est déjà fait.
    À quel mari outragé appartient donc ce cadavre qui traîne, dans sa robe bleu pastel, sur la terrasse ?

    Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
    À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.

    Madame la mort, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Légitime Défense (Quai des orfèvres)

    15.00 

    Noël avait beau se raisonner, il ne parvenait pas à faire taire sa jalousie. Il savait bien que Belle aimait se sentir entourée, cajolée, courtisée. Pourtant, le doute le rongeait. D’où venaient ces fleurs ? À qui écrivait-elle ? Pourquoi s’absentait-elle ?
    Noël avait tenu bon jusqu’ici. Mais cette fois, il sentait que c’était sérieux. Belle lui avait menti. Sa vieille mère malade la demandait ? Allons donc ! L’excuse était grossière ! Belle voulait s’échapper pour retrouver l’autre, tout simplement. Noël en tremblait de rage. Et sa décision était prise. Il allait les surprendre… Il allait le tuer…

    Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
    À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.

    Légitime Défense (Quai des orfèvres), un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • La Morte survit au 13

    15.00 

    Bien sûr, depuis l’événement, les clients – pardon, les hôtes – se pressent en foule au “Grand 13”. Pourtant, Mme Adèle, son énergique tenancière, ne sait trop si elle doit s’en féliciter.
    Certes, le tiroir-caisse tinte agréablement à ses oreilles, mais un assassinat dans une maison qui prétend à la respectabilité, cela fait mauvais effet. Et puis, le zèle des filles s’en trouve brutalement refroidi. Câliner des messieurs portés sur la bagatelle, d’accord : elles peuvent bien les laisser attenter à une vertu qui n’est plus qu’un lointain souvenir.
    Mais de là à les laisser attenter à leur vie…

    Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
    À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.

    La Morte survit au 13, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Haute Tension

    15.00 

    “Madame Mortimer, vous jurez de dire toute la vérité, rien que la vérité…”
    À l’époque, Rita a juré que son mari avait été abattu par un cambrioleur quelques minutes après leur retour imprévu à la villa… Il y a sept ans de cela.
    Aujourd’hui, un inconnu s’est introduit dans la chambre de Rita. Blême, les yeux creux, les mains dans les poches de son trench-coat fatigué, le feutre mou rabattu sur le front, il n’a guère bonne allure…
    Et il prétend qu’à cause d’elle, il a passé sept années en prison, alors qu’il était innocent !

    Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
    À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.

    Haute Tension, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Dix-huit Fantômes

    15.00 

    Dans le collège pour jeunes filles de Mèrémont, une des pensionnaires, Vissia, est retrouvée, pieds et poings liés, étranglée avec ses propres cheveux. Aucune des dix-huit autres occupantes du dortoir n’a rien vu ni entendu.
    La direction du collège demande à Désiré Marco de trouver le coupable, à charge pour lui de démontrer qu’il vient de l’extérieur, le personnel étant au-dessus de tout soupçon. Marco découvrira que l’établissement cache des mœurs étranges. Ainsi, Vissia était une séductrice patentée. Les mœurs des autres jeunes filles étaient tout aussi dissolues, et les membres de l’établissement cachaient tous un secret plus ou moins lourd…

    Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
    À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.

    Dix-huit Fantômes, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Crimes à vendre

    15.00 

    “Monsieur le préfet de police, je vous préviens qu’un crime sera commis demain dans le XVIIe arrondissement. Signé : Le Furet.”
    Des lettres de ce genre, la police en reçoit des dizaines. Elles échouent dans la corbeille à papiers et on n’en parle plus. À moins que… À moins qu’un assassinat ne soit effectivement commis dans le XVIIe arrondissement… Simple coïncidence ? Peut-être… Pourtant, lorsque le Furet récidive, sa lettre est examinée d’un peu plus près. Cette fois, c’est le XVIe qui est visé. Et cette fois encore, le Furet a vu juste. Trop bien informé pour être honnête, le Furet. Il faut le coincer avant que la population de la capitale ne soit décimée…

    Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
    À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.

    Crimes à vendre, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Le Voyage du Claustré

    14.00 

    Ce livre établit un parallélisme audacieux entre Albert Speer, ministre nazi de l’Armement et de la Production de Guerre, et Friedrich Hölderlin, l’un des plus grands poètes allemands du xixe siècle. Ces deux hommes ont connu un destin relativement « analogue » dans la mesure où ils se sont retrouvés confinés, pendant une très longue période de leur vie, dans un espace restreint : l’un condamné à purger, selon le verdict du Tribunal de Nuremberg, vingt ans de réclusion criminelle, l’autre obligé de passer, pour cause de « folie » ou de maladie incurable, l’autre moitié de sa vie, c’est-à-dire quelque trente-six ans, chez Zimmer, un brave charpentier. L’expérience analogue de la claustration devait donner lieu à des textes rédigés tant par l’un que par l’autre, et qui, au-delà de leur différence bien naturelle, trahissent pourtant une fascinante similitude…

    Alain Préaux, Docteur en philosophie et lettres (Université Libre de Bruxelles), est l’auteur de nombreux articles sur les xviiie et xixe siècles allemands (entre autres Friedrich Schiller, Jean Paul, E.T.A. Hoffmann, Achim von Arnim, Friedrich Hölderlin et Heinrich Heine). Il enseigne à l’École supérieure de traducteurs et interprètes de la Ville de Bruxelles. Il a notamment publié trois ouvrages relatifs à Friedrich Hölderlin, tous parus aux éditions Le Cri : Poèmes de l’autre vie (1993), Prose de l’autre vie (1996) et L’énigme Hölderlin (1996).

    Le Voyage du Claustré, un livre de Alain Préaux édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Le Maître du Savon

    14.00 

    Pourquoi une jolie immigrée russe fait-elle du vélo fixe dans un appartement rempli d’hommes qui hurlent ? Comment réagir quand un magicien découpe vraiment sa femme en deux ? Quelle est l’influence d’un tableau de Munch sur la vie dans un grand ensemble ?
    Alain Berenboom trace, tout au long de ces nouvelles, le portrait d’une Belgique burlesque et désespérée, sensuelle et nostalgique, où tout est possible : les aventures d’un pharmacien dans un quartier populaire à la fin des années cinquante ; celles d’un épicier lituanien, Superman dans le Bruxelles d’aujourd’hui ; les déboires d’un prisonnier qui aimait trop le savon ; les surprises d’un diplomate égaré dans un cinéma de Jérusalem ; la définition d’un écrivain belge et les raisons qui expliquent que son manuscrit ne soit jamais publié ; l’utilité de connaître Shakespeare en version originale lorsqu’on est Mongole et coincée à l’aéroport de Bruxelles…

    Alain Berenboom, quand il ne pratique pas le droit d’auteur dont il est un des meilleurs spécialistes, vagabonde autour du monde et de la Belgique. De La Position du Missionnaire roux à sa récente série qui explore la Belgique de l’immédiate après-guerre (Périls en ce Royaume, Le Roi du Congo), ses romans allient subtilement l’humour à l’émotion et à la révolte. Chroniqueur pour le journal Le Soir, il est aussi administrateur de la Cinémathèque royale de Belgique.

    Le Maître du Savon, un livre de Alain Berenboom édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • L’Énigme Molo

    14.00 

    Récits d’apparence anodine qui, en quelques phrases assassines, rappellent les questions et la réflexion de l’être en devenir dans un monde trop humain : faut-il s’intégrer ? comprendre le mystère des victimes ? le mal et le bien faits à autrui ? la raison et le but des comportements ?
    Grâce au silence de la solitude, mais aussi au rire, découvrons ici avec un personnage central l’efficacité libératrice d’une candeur plus tout à fait innocente…

    Nicole Verschoore, née à Gand en Belgique, est docteur en philosophie et lettres, anciennement boursière du Fonds national belge de Recherche scientifique, assistante à l’université de Gand. Elle publie régulièrement dans diverses revues.

    L’Énigme Molo, un livre de Nicole Verschoore édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Blouse blanche

    14.00 

    Révolte des blouses blanches, grèves, manifestations, mécontentement général dans les hôpitaux…
    Comment expliquer la crise du personnel infirmier ?

    Blouse blanche, un livre de Thérèse Olivier édité aux Éditions Mols

  • Le cri des oiseaux dans la tempête

    13.00 

    L’euthanasie active, qu’on pratique déjà aux Pays-Bas, est-elle le signe d’une fin de civilisation ?

    Le cri des oiseaux dans la tempête, un livre de Thérèse Olivier édité aux Éditions Mols

  • IN’HUI 52-53 – Les métamorphoses du sonnet

    12.89 

    Giacomo da Lentini – Dante – Pétrarque – Shakespeare – Jodelle – Fzdvr – Desnos – Zanzotto – Wordsworth – Barrett Browning – Hopkins – St Vincent Millay – e. e cumming’s – Hill – Siles – Adán – Lowell – Harrison.

    Une innovation sicilienne par Anne Robin – Essence et cadence du sonnet italien des premiers siècles par Michel Paoli – De Pétrarque à Zanzotto par Isabella Palumbo Fossati Casa – Sonnet, c’est un sonnet, l’espoir, c’est une dame par Dominique Goy-Blanquet – Destaché / cœur par Jacques Roubaud – Fzdvr par Florence Delay – Les sonnets de Desnos dans État de Veille, Contrée et Calixto par Carmen Vásquez – De l’immobilité de Douvres par Jacques Darras – Les sonnets portugais d’Elizabeth Barrett Browning ou vers la dissolution du sonnet par excès par Claire Malroux – Pour une sémiologie du sonnet, par Adolphe Haberer « Say it is ashboughs » : remarques sur Hopkins, le sonnet et le frêne par Adrian Grafe – Edna St. Vincent Millay par Bruce Kohler- E. E Cumming’s. les sonnets métamorphiques par Jean-Pierre Lavallard – Murmurer l’indicible : un sonnet de Geoffrey Hill par Patrick Hersant – Recouvrer l’usage du sonnet dans l’Espagne des années 80 par Françoise Morcillo – Martín Adán ou l’expérience des limites par Carlos Henderson – « Le nihiliste est un héros » : History de Robert Lowell par Hélène Aji – Les nouvelles voix du sonnet contemporain par Marilyn Hacker.

    IN’HUI 52-53 – Les métamorphoses du sonnet, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • IN’HUI 39 – Jean Wahl, le poète

    12.89 

    Jean Wahl (né à Marseille le 25 mai 1888, mort à Paris le 19 juin 1974) aura essentiellement été connu et reconnu comme philosophe. L’hommage que lui rendirent Paul Ricœur et Emmanuel Levinas dans un petit ouvrage paru en 1976 aux Éditions Beauchesne, présenté par Jeanne Hersch, constitue à ce jour la meilleure évaluation de cette pensée inquiète et joyeuse tout ensemble, pour qui la métaphysique demeure un exercice légitime et profitable. Ecole normale en 1907, agrégation de philosophie en compagnie de Gabriel Marcel, la carrière de Wahl le mène à une chaire en Sorbonne en 1936. Les lois antijuives de décembre 1940 le destituant, il continue son enseignement dans une chambre d’hôtel et se fait arrêter par la Gestapo en juillet 1941. Enfermé au camp de Drancy dont il échappera par miracle, il part pour les États-Unis en 1942 où il obtient un poste au Mount Holyoke College, South Hadley Massachusetts.

    Tentatives (Début d’un fragment qui commence par Dante, Jean Wahl – Four Anti Quartets, Quatre Anti Quatuors, Jean Wahl traduit par Jacques Darras – La poésie au matin de la philosophie, Jacques Darras – Jean Wahl vers lui-même, Frédéris Worms – L’ange nécessaire, Anne Luyat-Moore – Portrait du jeune homme en poète viril, Wallace Stevens – Sur la Poésie, Jean Wahl – La poésie comme exercice spirituel, Jean Wahl – Poèmes à William Blake, Jean Wahl traduit par Jacques Darras.

    IN’HUI 39 – Jean Wahl, le poète, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Maeterlinck en partie double

    12.00 

    L’audace de l’entreprise, entretenue par une hostilité déclarée à l’encontre de l’hégémonie des règles et des codes qui régissaient encore le théâtre français à la fin du XIXe siècle, nous incite à rompre avec l’image de Maeterlinck, grand bourgeois modéré, timide et volontiers sur la réserve. En fait, l’auteur du texte de Pelléas et Mélisande se révèle comme un rebelle, qui sait qu’il faut casser pour faire du neuf. (Paul Gorceix)

    Flamand, écrivant en français. Homme de science et poète. Fuyant le théâtre, auteur dramatique célèbre. Goûtant peu la musique, lui devant une grande partie de sa gloire. Aimé par Paris, n’y vivant guère. Accueilli royalement aux États-Unis, ne s’y plaisant pas. Célèbre en Belgique ; dès l’âge mûr, n’y mettant plus les pieds. S’évanouissant comme une jeune fille, boxant avec Carpentier. Mystique, moquant les mystiques. Penseur, doutant de la pensée. Cherchant la science, rejeté par elle. Aimant les pauvres, ayant des palais. Tel est cet homme, qui craint la mort dès l’enfance, qui ne fait que parler d’elle, et qui passe quatre-vingt-sept années à l’attendre. (Roger Bodart)

    Maeterlinck en partie double, un livre de Paul Gorceix édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Conscience tardive

    12.00 

    Conscience tardive, un livre de Kristoffer Berger édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Zola, le dessous des femmes

    11.16 

    De l’ancêtre Adélaïde Fouque dont le cerveau est un peu fêlé à Clotilde Rougon, qui va perpétuer la branche légitime en donnant naissance à un fils sans être mariée, la question de la femme et de son émancipation se pose à chaque page des Rougon-Macquart. Voici la première analyse systématique de cette longue lignée de femmes qui s’étend sur vingt romans. Bien que chaque chapitre traite d’un thème particulier — et puisse donc se lire indépendamment du reste de l’ouvrage —, une lecture de tout le livre permet de découvrir l’étonnante mosaïque de connexions que Zola a enfouies dans son texte, comme des tiroirs secrets dans un meuble ancien, pour établir, entre autres, les fameux liens du sang de ses personnages féminins.

    Zola, le dessous des femmes, un livre de Micheline Van Der Beken édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Le Prestige du passé

    11.16 

    Il n’y a pas beaucoup de sages aujourd’hui ; peu d’hommes réussissent à garder leur sang-froid au milieu des appels multiples de la mode, ou des modes, et des opinions du monde, et à rester fidèles à ce qu’ils croient juste ; moins encore défendent vigoureu-sement leurs convictions, en toute probité, tout en demeurant à l’écoute des autres, en s’efforçant de les comprendre et en s’ouvrant aux différences comme à des richesses particuliè-rement précieuses. Albert DASNOY était un de ces sages. Il nous livre ici ses réflexions sur l’attrait des modèles anciens. Il creuse le sujet au prix d’infinies lectures pour découvrir ce qui, en fin de compte, explique Le lecteur découvre les démarches aberrantes qui ont poussé les hommes à mépriser leurs propres travaux pour se tourner vers un passé qui ne les valait pas. À travers des pages d’une grande acuité, se pose aussi la question de l’art et du sacré.

    Albert DASNOY (1901-1992), correspondant de la Classe des Beaux-Arts (1967), membre en 1969, était peintre, critique d’art, conteur, philosophe. Il poursuivit, à travers tous ses travaux, le sens fondamental des démarches humaines et de la vie elle-même. Sous l’humus des idées reçues, il fut sans cesse à la recherche de la source profonde de ce qui apparaît au jour. Les éditions Le Cri ont entamé la réédition de son œuvre en 2000 par la publication de ses essais Le Prestige du passé et Les Dieux et les hommes.

    Le Prestige du passé, un livre de Albert Dasnoy édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Les fils du sénateur

    10.00 

    Récit traduit de l’allemand par Alain Préaux
    Cette nouvelle de Theodor Storm fut conçue entre fin 1879 et juin 1880. Elle parut en octobre 1880 dans la Deutsche Rundschau, c’est-à-dire en feuilleton ou prépublication, comme il en allait souvent à l’époque pour ce genre littéraire très prisé. Elle s’inscrit dans la longue lignée des Chroniknovellen (ou « Nouvelles historiques ») que Storm avait initiée dès 1875/76 avec Aquis submersus. Son motif principal est celui de la rivalité fraternelle, un motif privilégié dans la littérature allemande de Goethe à Grillparzer en passant entre autres par Klinger, Leisewitz et Schiller. Storm lui-même y reviendra dans l’un de ses chefs-d’œuvre, Zur Chronik von Grieshuus (1884). Dans Die Söhne des Senators, la tension monte graduellement entre les frères. Elle est rendue d’une façon magistrale qui n’exclut nullement un humour temporisateur, présent tout au long de la nouvelle.

    Né le 14 septembre 1817 à Husum, petite ville du Slesvig, alors danois, Hans Theodor Storm était le fils aîné de l’avocat Johan Casimir Storm et de Lucie Woldsen. Son père, jugeant que le niveau des études secondaires à Husum n’était pas suffisant, l’envoya terminer son parcours scolaire au célèbre Katarineum de Lübeck (que devraient fréquenter également, mais quelques décennies plus tard, les frères Heinrich et Thomas Mann). Grâce à son ami Ferdinand Röse, il s’initia à la littérature allemande moderne et se montra surtout impressionné par les Lieder de Heinrich Heine, les œuvres de Joseph von Eichendorff et le Faust de Goethe.

    Les fils du sénateur, un livre de Theodor Storm édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Infi(r)niment Femme

    10.00 

    Des dizaines de millions de femmes, de filles, d’enfants ont subi et subissent toujours des violences sexuelles atroces, d’une extrême cruauté dans la région des grands lacs qui, depuis plus de deux décennies, a été le théâtre de conflits armés et de guerres civiles.
    Celles ou ceux qui ont le courage de témoigner sont encore très peu nombreux.
    Les causes de ce fléau sont les affrontements armés, la pauvreté, la déchirure du tissu social dus à la guerre ainsi que le peu de valeur accordé au statut de la femme en général.
    De plus, en République démocratique du Congo, il existe encore d’innombrables endroits inaccessibles qui regorgent d’un grand nombre de victimes silencieuses… Tant de drames qui méritent que l’Histoire, tel un témoin, puisse en répondre…

    Avocate au Barreau de Kinshasa et poétesse, Bestine Kazadi Ditabala est également présidente d’une ASBL, le Bureau de réflexions et d’études congolais (B.R.E.C.).
    À ce titre, elle s’exprime en femme engagée à travers une écriture poétique comme un acte de mémoire, un porte voix de toutes ces Femmes dont la parole leur est confisquée.
    Son recueil de poèmes témoigne de sa détermination à lever le voile du silence sur l’impunité des violences sexuelles perpétrées en République démocratique du Congo.
    Elle ne veut pas être un complice lâche et utilise sa plume pour lutter contre l’indifférence face à ce Congo en deuil… car toute poésie contribue à changer la vie et, par là même, transformer le monde.
    La poétesse qu’elle est, veut remuer ses ailes pour apporter un espoir au désespoir, tout simplement en lui rendant son existence.
    Elle projette ainsi dans l’univers de sa parole des particules de lumière en un témoignage contre le silence, cette mort prématurée.

    Infi(r)niment Femme, un livre de Bestine Kazadi Ditabala édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)