• Paysages du Nord

    « En Belgique, écrit Marcel Moreau, les allées de la raison sont peut-être moins nettement tracées qu’en France. » Est-ce pour cela que les écrivains belges s’abandonnent plus librement aux sollicitations du trompe-l’oeil, du rêve, du fantastique, du phantasme ou du mythe? Ce sont des écrivains réalistes, certes, mais chez eux la réalité, même la plus banale, peut à tout moment glisser vers l’hallucination parce qu’ils osent faire confiance au regard qui traverse les apparences.

    Paysages du Nord, un livre de Michel Otten édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    29.00 
  • Opération Dragon Rouge

    Le Congo dans la guerre froide (1964).
    Après la sécession katangaise et avant le coup d’État de Mobutu, les soldats de l’ONU quittent le Congo, aiguisant l’appétit des prédateurs. Plus de la moitié du territoire passe aux mains de rebelles, appuyés discrètement par la Chine communiste. Dans Stanleyville (Kisangani), la capitale révolutionnaire, les civils belges et américains sont pris en otage. Comment les libérer_ ? _s’inquiète Paul-Henri Spaak. La voie diplomatique semble bouchée… Dans le secret, Américains et Belges préparent une opération aéroportée_ : Dragon Rouge. Le président Jonhson donnera-t-il son feu vert_ ?
    Un récit haletant, où événements et acteurs de l’histoire s’enchevêtrent à un rythme effréné.

    Vincent Delannoy est né à Kinshasa. Après Le livre noir des Belges zaïrianisés, il nous plonge, avec Opération Dragon Rouge, dans une année charnière et mouvementée du Congo indépendant. Licencié en histoire (Katholieke Universiteit Leuven) et fils de parachutiste (envoyé à la base de Kamina avec le 1er détachement para-commando), il retrace ici, avec vigueur et précision, certains épisodes inédits de l’histoire du Congo.

    Opération Dragon Rouge, un livre de Vincent Delannoy édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    17.00 
  • Indisponible

    Œuvre théâtrale complète

    LE MOT MAGIQUE / L’AGENDA ORANGE / TETE DE TRUC / REINCARNE-TOI POLYCARPE ! / CYCLOCHOC / YALTA / ENTRECHATS / FOLLIES PARADE / LE MOUROIR DES ALOUETTES / L’IMBECILE / LA PIAULE / L’AVARE II / AH ! QUEL BEAU COUPLE ! / CRIME MAGISTRAL ou l’homme descend du songe / LE DEMON DE MINUIT ex fou d’amour / L’OBSEDE ou la solitude du pénis / LE BIGAME / LE NAIN DE PATMOS / L’IMPOSTEUR / LE VIOL D’UNE PETITE CERISE NOIRE ou d’une griotte / JESSE ET JESSICA / L’EPRISE / LE MONSTRE QUE JE SUIS.

    Pascal Vrebos est né à Bruxelles en 1952. Traduit et représenté comme auteur dramatique dans de nombreux pays à travers le monde, il enseigne aussi la sémiologie, la stylistique et l’analyse textuelle au Conservatoire Royal de Bruxelles et à l’Institut Cooremans.
    Homme de radio et de télévision (à la RTBF, puis à RTL/TVi et Bel RTL), il est, outre ses pièces de théâtre, l’auteur de multiples publications dont, notamment, Le Gorbatchoc (Le Cri, 1989), Ultimes Entretiens avec Henry Miller (Le Cri, 1991), Apocalypses (Le Cri, 2002)
    Il a reçu de nombreux prix parmi lesquels le Prix de la Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques, pour l’ensemble de son œuvre, et le « Best ou California » pour Tête de Truc.
    Il a acquis la notoriété scientifique et professionnelle en 1994 par un arrêté du Gouvernement. En décembre 1999, le Sénat le nomme membre du Conseil Supérieur de la Justice.

    Œuvre théâtrale complète, un livre de Pascal Vrebos édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    30.00 
  • Nuit et Brouillard

    «(…) Ce livre doit être chaudement recommandé à tous ceux qui, au-delà de l’odyssée d’un prisonnier magistralement écrite, cherchent également à comprendre ce qu’il advenait des prisonniers disparus en Allemagne au cours de la Seconde Guerre mondiale…» (Björn Egge, le quotidien Arbeiderbladet). Au cours de la Seconde Guerre mondiale, de trop nombreux hommes ont été arbitrairement internés dans le camp de concentration de Natzweiler-Struthof en application du décret « Nuit et Brouillard ». Exception faite des Juifs, aucun prisonnier n’a été traité de façon aussi brutale que ces prisonniers « Nuit et Brouillard ». Un travail inhumain était censé les faire disparaître et personne ne devait connaître leur sort. L’auteur, qui a lui-même été prisonnier NN, allie témoignages et documents, détails et approche d’ensemble pour décrire à la fois l’existence de tous les prisonniers et celle de chacun d’entre eux… (Traduit du norvégien par Elisabeth et Christine Eydoux.)

    Christian Ottosen est né à Solund en 1921, dans l’ouest de la Norvège. De 1940 à 1942, il travaille pour le mouvement de résistance Theta, à Bergen. Arrêté par la Gestapo en 1942, il devient prisonnier NN et, jusqu’à la fin de la guerre, est interné dans différents camps de concentration d’Allemagne : Sachsenhausen, Natzweiler-Struthof, Dachau, Ottobrunn, Dautmergen, Vaihingen et Neuengamme. Après la libération, en 1945, il achève ses études et occupe ensuite divers postes clefs, qui vont de celui de président du Conseil national de la jeunesse et du Conseil national d’attribution des bourses à ceux de la direction du Comité de la formation supérieure nommé par les pouvoirs publics « comité Ottosen » et de la présidence du conseil d’administration de l’Office de la radio et télévision nationales…

    Nuit et Brouillard, un livre de Kristian Ottosen édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    23.00 
  • Ne trouves-tu pas que le temps change ?

    Les nouvelles de Daniel Simon sont comme des prises de température régulières du monde, des façons de se remettre sur pied alors que le ciel emporte le temps au-dessus de nos têtes. Nous restons parfois dans cette immobilité qui fait de notre fin une provisoire éternité : nous regardons la lumière tomber en nous et nous en diffusons, le temps d’une vie, quelques rayonnements.
    Un jour, le temps change, le monde bascule dans un ordre où nous n’avons plus toute notre place. Nous nous battons un court instant pour dilater ce temps, puis c’est fini…

    Daniel Simon, né en 1952 à Charleroi, est licencié en études théÉtrales. Il collabore régulièrement à plusieurs projets culturels au Portugal, Maroc, RDCongo, Roumanie, Tunisie… Depuis trente-cinq ans il anime des ateliers d’écriture. Il a notamment publié des poèmes (dont Épiphanies, Orange bleue éditions ; D’un pas léger, éditions Le Taillis Pré ; Dans le Parc, MEO, etc.), une vingtaine de pièces représentées ou publiées (Lansman), des nouvelles (L’échelle de Richer, éd. Luce Wilquin, 2006), des articles, des essais (Je vous écoute, Couleur livres, 2009 ; La Troisième séance, Couleur livres 2010). Il réalise par ailleurs des vidéos de création, dirige la revue Récits de Vie et la collection JE aux éditions Couleur livres.

    Ne trouves-tu pas que le temps change ?, un livre de Daniel Simon édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    15.00 
  • N’êtes-vous pas patineuse ?

    N’êtes-vous pas patineuse ?, un livre de Charles Van Lerberghe édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    9.50 
  • Miroir de Marie

    Enfant, adolescente, jeune femme, tels sont les trois âges de Marie de Bourgogne, archiduchesse d’Autriche, que ce roman met magnifiquement en scène jusqu’à la chasse tragique dont elle mourut à 25 ans, ultime héroïne de cette période sombre et vivante qui annonce le déclin du Moyen Âge. À la mort de son troisième enfant, Marie de Bourgogne commence à écrire l’histoire de sa vie. Elle met à nu les jeux du pouvoir et de la guerre entre Valois de France et de Bourgogne, mais aussi son cœur de jeune princesse lucide, courageuse et fière de son rang, qui veut aimer et être heureuse, mais pas au prix du renoncement. Le roi Louis XI, son parrain et cousin, l’apprendra à ses dépens. Son père Charles tué devant Nancy, Marie de Bourgogne résiste aux entreprises bourguignonnes (Pays-Bas, Belgique et Luxembourg actuels). Enjeu central de tant de projets matrimoniaux et d’alliances politiques depuis l’âge de cinq ans, duchesse régnante à vingt, faisant face aux menaces intérieures et extérieures — la révolution et la guerre —, elle épouse, après bien des vicissitudes, Maximilian d’Autriche de deux ans son cadet. Mariage d’amour et de raison aux répercussions européennes, cette alliance sauvera Marie de la solitude, lui donnera le bonheur et l’aidera dans sa lutte acharnée contre la puissance et la ruse de Louis XI. À eux deux, Marie et Maximilian réussiront quelque temps à forcer le destin et l’apathie de l’Europe…

    Maxime BENOIT-JEANNIN est l’auteur de plusieurs romans, notamment Mademoiselle Bovary (coédition Belfond, 1991), Colonel Lawrence (Coédition Jean-Michel Place, 1992) et Chez les Goncourt (2004). De deux biographies exhaustives : Georgette Leblanc 1869-1941 (1998) ; Eugène Ysaye, le sacre du violon (2001). Et d’un essai sur les rentrées littéraires, La Corruption sentimentale (2002).

    Miroir de Marie, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    21.00 
  • Mémoires d’un ténor égyptien

    Pour son retour au roman pur, Maxime Benoît-Jeannin, dissident oulipien, en hommage à Georges Perec, a organisé les noces de l’imagination et de l’humour. Faisant donner au roman ses ultimes ressources, il le lance comme un gaz hilarant sur la morne fiction contemporaine.
    Entre la mer du Nord et le Rhin, poussant une pointe vers le Sud, s’étend la Banane Bleue, une ville repoussante et damnée.
    Au-dessus vole parfois SuperRoman, qui se cache sous l’identité d’un journaliste du quotidien L’Éternité.
    Les personnages sont au-delà de la vie et de la mort. Ils agissent, dialoguent, vont et viennent, sans qu’il y aille de leur responsabilité.
    Une lectrice très charnelle a confié à Salomon d’Urtald, alias Stephen Mallarmus, une improbable mission. La suivre, afin de la protéger d’un motocycliste-fantôme. Ce qui le mènera loin. Jusqu’au cœur du roman, aussi irradiant que le réacteur d’une centrale nucléaire, là où vit le maître du second degré…
    Ainsi tout s’enchaîne jusqu’à la fin, malgré les diversions du commissaire Beauvais et les tentatives de JBM, alias SuperRoman, qui ne cesse d’évoquer ses missions passées à Oulan-Bator dans l’espoir de brouiller les pistes.
    Les personnages échangent leur identité. Et Stephen Mallarmus, décidément le plus fort, surgit de la mer toujours recommencée…

    Maxime Benoît-Jeannin est l’auteur de plusieurs romans, dont Mademoiselle Bovary (coédition Le Cri-Belfond, 1991), Colonel Lawrence (Coédition Le Cri-Jean-Michel Place, 1992) et Chez les Goncourt (Le Cri, 2004). De deux biographies exhaustives : Georgette Leblanc 1869-1941 (Le Cri, 1998) ; Eugène Ysaye, le sacre du violon (Le Cri, 2001) ; d’un essai sur les rentrées littéraires, La Corruption sentimentale (Le Cri, 2002). Et d’une Histoire de la Toison d’or (en collaboration avec Pierre Houart, Le Cri, 2006). Il vient de cosigner avec Pierre Houart, Histoire de la Toison d’or, chronique de l’ordre chevaleresque européen (Le Cri, 2006).

    Mémoires d’un ténor égyptien, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • Manuel et anthologie de littérature belge à l’usage des classes terminales de l’enseignement secondaire

    Enseigner la littérature belge de langue française dans l’enseignement secondaire est un objectif commun aux programmes de tous les réseaux. Mais pourquoi ? Et comment ? Telles sont les questions auxquelles répond ce manuel novateur destiné aux enseignants et aux élèves.
    Les auteurs n’ont pas voulu écrire une nouvelle histoire de cette littérature, ni composer un recueil de morceaux choisis. Ils proposent des séquences et des « situations-problèmes » concrètes permettant aux élèves de s’approprier du savoir littéraire. Ils rassemblent à cette fin des textes connus et moins connus, des références, des suggestions, bref un matériau volontairement diversifié décliné en de multiples séquences d’apprentissage. Chaque extrait peut, à son tour, susciter des travaux personnels, tant en compréhension qu’en production, et faire l’objet de comptes rendus, de débats, ou être le point de départ d’une recherche personnelle ou en groupe.

    Françoise Chatelain est licenciée en philologie romane (ULB) et prépare une thèse sur l’enseignement de la littérature française en Belgique francophone. Elle est professeur de français dans l’enseignement secondaire depuis trente ans. Elle a publié Durendal, une revue catholique au tournant du siècle (Bruxelles, ARLLF, 1983), collaboré au Dictionnaire des œuvres. Lettres françaises de Belgique (Bruxelles, De Boeck, 1988 et suiv. ) et à l’Anthologie du roman historique en Belgique francophone (Bruxelles, Le Cri, 2008).

    Paul Aron est directeur de recherches au FNRS et professeur à l’Université libre de Bruxelles. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire de la littérature belge et collaborateur de la revue Textyles. Parmi ses publications dans le domaine belge, on citera : La mémoire en jeu. Une histoire du théâtre de langue française en Belgique (Bruxelles, La Lettre volée-Théâtre National de la Communauté française de Belgique, 1995) ; La littérature prolétarienne en Belgique francophone depuis 1900 (Bruxelles, Labor, 2006) ; Vérités et mensonges de la collaboration. Trois écrivains racontent « leur » guerre (Raymond De Becker, Félicien Marceau, Robert Poulet) (avec Cécile Vanderpelen-Diagre – Bruxelles, Labor, 2006). Il a dirigé avec José Gotovitch le récent Dictionnaire de la Seconde Guerre mondiale en Belgique (Bruxelles, André Versaille éditeur, 2008).

    Manuel et anthologie de littérature belge à l’usage des classes terminales de l’enseignement secondaire, un livre de Paul Aron édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    20.00 
  • Making of, la réalisation de 21 albums légendaires

    Les albums qui bercent notre imaginaire et constituent l’histoire du rock ont véhiculé, lors de leurs réalisations, des informations où il est parfois difficile de faire la part entre le vrai et le faux. Marc Ysaye reprend systématiquement les faits et, pour notre plus grand plaisir, fait revivre les intrigues et les légendes nées de l’alchimie entre les musiciens et leurs talents…
    On lit ces Making of avec délectation, on retourne vers les albums, on découvre ou on se souvient…

    Marc Ysaye est animateur à la RTBF depuis 1982. Il a fait toutes ses classes à Radio 21 où il a produit une série impressionnante d’émissions et de séquences. Le 3 janvier 1988 il crée la première de son émission du dimanche matin Les Classiques de Marc Ysaye. Le succès sera immédiat. Il sera responsable des émissions du week-end jusqu’en 1994 puis s’occupera de dynamiser les petits matins jusqu’en 1999. En 2000 il est désigné chef d’Antenne de Radio 21 puis en devient le Directeur en 2001. Depuis 2003 Marc Ysaye est le Directeur de Classic 21 qu’il a fondée. Il est également le batteur du groupe belge Machiavel avec qui il a enregistré une bonne quinzaine d’albums depuis 1976. Il a créé en 2005 en collaboration avec Laurent Rieppi l’émission Making Of qui a été un succès instantané. Aujourd’hui ce sont plus de trois cent émissions qui ont été enregistrées, et le Making Of est l’émission la plus « podcastée » des Radios de la RTBF.

    Making of, la réalisation de 21 albums légendaires, un livre de Marc Ysaye édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    16.00 
  • Maeterlinck, l’arpenteur de l’invisible

    Maeterlinck, l’arpenteur de l’invisible, un livre de Paul Gorceix édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    28.00 
  • Maeterlinck en partie double

    L’audace de l’entreprise, entretenue par une hostilité déclarée à l’encontre de l’hégémonie des règles et des codes qui régissaient encore le théâtre français à la fin du XIXe siècle, nous incite à rompre avec l’image de Maeterlinck, grand bourgeois modéré, timide et volontiers sur la réserve. En fait, l’auteur du texte de Pelléas et Mélisande se révèle comme un rebelle, qui sait qu’il faut casser pour faire du neuf. (Paul Gorceix)

    Flamand, écrivant en français. Homme de science et poète. Fuyant le théâtre, auteur dramatique célèbre. Goûtant peu la musique, lui devant une grande partie de sa gloire. Aimé par Paris, n’y vivant guère. Accueilli royalement aux États-Unis, ne s’y plaisant pas. Célèbre en Belgique ; dès l’âge mûr, n’y mettant plus les pieds. S’évanouissant comme une jeune fille, boxant avec Carpentier. Mystique, moquant les mystiques. Penseur, doutant de la pensée. Cherchant la science, rejeté par elle. Aimant les pauvres, ayant des palais. Tel est cet homme, qui craint la mort dès l’enfance, qui ne fait que parler d’elle, et qui passe quatre-vingt-sept années à l’attendre. (Roger Bodart)

    Maeterlinck en partie double, un livre de Paul Gorceix édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    12.00 
  • Madame la mort

    Drôle de réveillon.
    Noël se fête en famille, d’accord, mais là, Pèlerin exagère. Faire entonner, entre deux toasts au caviar, “Minuit Chrétiens” par le chœur de ses maîtresses réunies – enfin, de ses “cousines”, comme il dit – c’est un peu… risqué. D’autant que les charmantes créatures sont flanquées d’époux dont la complaisance finira bien par atteindre son point de rupture. Si ce n’est déjà fait.
    À quel mari outragé appartient donc ce cadavre qui traîne, dans sa robe bleu pastel, sur la terrasse ?

    Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
    À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.

    Madame la mort, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    15.00 
  • Lointains Secrets

    En maître de l’illusion, l’auteur fait apparaître autant de personnages que de reflets : l’Enfant et Vivian, Lou et Yvo, Emily et Sandrine, diverses statures d’ambassadeurs en Inde, in fine la figure mythique d’un passager du temps à Venise, comme s’il nouait devant nous le nœud même d’un mystère qui est la vie, tout en nous disant, sourire en coin : « Essayez donc de trouver le truc… »
    Le roman Lointains secrets est suivi d’une nouvelle intitulée Les beaux enfants.

    « L’originalité de Delzenne a quelque chose de rafraîchissant, quels que soient les thèmes qu’il aborde, et même s’ils sont graves. Faut-il l’attribuer à son anti-conformisme de nature, sa passion de la beauté, le raffinement de sa culture, le ciselage de son écriture ? À tout cela ensemble, sans doute… » (Jacques Franck)

    « Delzenne, très dandy comme les personnages d’acteurs, de peintres, de musiciens qui émaillent ses romans. Variations sur toutes les gammes de l’amour. » (Gaël)

    « Morand doit disputer sa main à Beau Brummel et Yves-William Delzenne se contente de demeurer en suspension dans ce monde où il incarne une espèce nouvelle. » (Le Vif l’Express)

    Lointains Secrets, un livre de Yves-William Delzenne édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    16.00 
  • Littérature et société en Belgique francophone (1944-1960)

    Après la Seconde Guerre mondiale, la vie littéraire belge connaît une phase d’effervescence remarquable. De nombreuses revues littéraires émergent, l’esthétique néoclassique gagne les différents genres littéraires, de jeunes dramaturges s’illustrent en Belgique et à l’étranger, plusieurs écrivains remportent des prix prestigieux en France, les poètes sont plus actifs que jamais… De leur côté, les pouvoirs publics mettent sur pied un système de subventionnement des arts et des lettres, qui repose notamment sur la création du Théâtre national et du Fonds national de la littérature.
    Malgré cette vitalité, la période reste méconnue. Dans cet ouvrage, qui est le premier sur le sujet, Bibiane Fréché étudie les écrivains et leurs œuvres, mais aussi les relations que les auteurs entretiennent avec les institutions littéraires, les pouvoirs publics et avec la société en général. Se dessinent alors des réseaux interpersonnels passionnants, qui donnent toute leur dimension aux choix littéraires de l’époque.

    Docteur en Philosophie et Lettres de l’Université libre de Bruxelles, Bibiane Fréché est chargée de recherches du FNRS. Elle s’intéresse à la littérature belge, ainsi qu’aux relations entre les mondes littéraires francophone et anglo-saxon. Elle a enseigné à l’Université Castilla-La Mancha en Espagne, ainsi qu’à l’Université d’Oxford.

    Littérature et société en Belgique francophone (1944-1960), un livre de Bibiane Fréché édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    23.00 
  • Lettres à Jacques Ferrand 1946 – 1994

    Édition présentée, établie et annotée par Francis Willems. Dans ces lettres à Jacques Ferrand, Paul Willems évoque tour à tour, et avec autant de bonheur, les réalités quotidiennes les plus banales et ses moments privilégiés de méditation et d’inspiration. L’écrivain s’y révèle sous un jour particulier, qui n’est pas celui que son œuvre théâtrale nous a appris à connaître. On y retrouve un Paul plus authentique, plus simple, tel qu’il était tous les jours. Chaque lettre est un poème, parfois une fantaisie picturale, un billet où le rire le dispute à l’esprit d’observation, où la nature joue un grand rôle.
    Ce que nous retrouvons dans ces émouvantes lettres à un Ami : l’authentique respiration d’amitié qui animait Paul Willems, et qu’il parvenait si bien à partager. (F. W. )

    Paul Willems (Anvers, 1912-1997), écrivain et fils de l’écrivain Marie Gevers, a été élevé dans le domaine enchanté de Missembourg, non loin d’Anvers, dont l’univers n’a cessé de l’imprégner. Conseiller au palais des Beaux-Arts de Bruxelles (dont il fut jusqu’en 1982 le directeur-général), son activité d’organisateur culturel sera considérable, puisqu’il sera à la fois à l’origine des Jeunesses musicales, du volet culturel de l’Expo 58 ou du Festival Europalia. Il a débuté en littérature comme romancier, et l’on constate dès ses premiers livres, Tout est réel ici, L’Herbe qui tremble, Blessures, une capacité rare à débusquer, derrière les faits les plus apparement anodins, des développements insoupçonnés. Il se révéla par ailleurs un dramaturge d’une grande originalité, que la comparaison avec Maeterlinck ou l’évidente filiation avec le romantisme allemand ne suffit pas à résumer. Fréquemment joué dans les pays germaniques, il obtint en 1966 le prix Marzotto, la plus haute distinction internationale qui puisse échoir à un auteur dramatique. Il succéda à sa mère à l’Académie royale en 1977 et a été couronné en 1980 du prix quinquennal de Littérature française de Belgique.

    Lettres à Jacques Ferrand 1946 – 1994, un livre de Paul Willems édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    9.50 
  • Les Parchemins de la Tour

    Autour d’Edmond Beaucarne, le XIXe siècle redevient un style de vie.
    Entraîné très jeune dans le tourbillon de la passion politique qui préparera la révolution et l’indépendance belges, Edmond Beaucarne découvre les hommes et leurs passions dans une confrontation qui attise sa pensée. La sagesse précoce ne le prépare cependant pas aux amours qui l’attendent. Un voyage à l’étranger en chaise de poste, un carnet intime rédigé dans la solitude, l’amitié platonique et les attraits ancillaires, la fonction publique, les amis de la capitale, la famille de nièces et de neveux toujours plus nombreuse… ne sont qu’étapes successives qui échelonnent le flot des jours et les questions qui surgissent.
    Où se situe-t-on dans l’évolution des goûts et des idées lorsque l’action vous sollicite sans jamais vous convaincre ?
    L’homme jeune de 1828, homme mûr en 1848, vieillard enfin lorsqu’il lâchera la plume, va-t-il recréer pour nous une subtilité d’ambiance devenue rare ? Une mentalité oubliée ? Dès sa genèse, le livre est européen. Il concerne le double héritage des Lumières et du passé chrétien. Edmond est de tous les pays — non pas uniquement belge.
    Son témoignage nous restitue notre identité…

    Nicole VERSCHOORE, née à Gand en Belgique, est docteur en philosophie et lettres. Boursière du Fonds national belge de Recherche scientifique et assistante à l’université de Gand, journaliste, elle publie régulièrement dans la Revue générale et la revue électronique www.bon-a-tirer.com. Parlant six langues et amoureuse des grandes capitales européennes, elle se veut citoyenne du monde et passe le meilleur de son temps à revoir et à sauvegarder la vérité du vécu.
    On se souvient de son premier roman, Le Maître du bourg (Gallimard, 1994), qui a bénéficié d’un large succès. De nombreux lecteurs attendaient la parution de ces Parchemins de la tour, qui confirment aujourd’hui le talent et la sensibilité d’un grand auteur.

    Les Parchemins de la Tour, un livre de Nicole Verschoore édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    20.00 
  • Les Fruits de la solitude. Quatre saisons à Port-Royal

    En cette année 1655, Robert Arnauld d’Andilly cultive des pêches pour la table royale et enseigne la poésie latine aux élèves des Petites Écoles, dont fait partie le poète Jean Racine. Sa fille Élisabeth, promise à la vie religieuse par les ultimes volontés de sa mère, lui donne du souci en refusant de suivre un destin tout tracé.
    Patriarche de la famille Arnauld bien connue à l’époque, familier de princes, ancien courtisan ayant fréquenté les salons libertins, Robert Arnauld d’Andilly s’est retiré à Port-Royal parmi les « Solitaires » pour mieux mourir au monde. La grande abbaye cistercienne, sur laquelle plane l’ombre de saint Augustin et de Jansenius, sera pour lui le cadre d’une vie champêtre, où il pourra donner libre cours à sa passion des jardins tout en s’adonnant à l’écriture et à la méditation. Malheureusement, la haine des jésuites à l’encontre des jansénistes vient troubler la paix du lieu : son rayonnement intellectuel fait de l’ombre au Roi Soleil.
    Malgré son vœu de solitude, Robert d’Andilly reçoit de nombreuses visites dans sa tour d’ivoire. On verra ainsi défiler une série de visiteurs : Blaise Pascal, familier et défenseur de Port-Royal ; la Grande Mademoiselle, cousine du roi Louis XIV ; Madame de Sablé et sa troublante amie la comtesse de Saint-Maur ; Monsieur de Sainte-Colombe ; Pierre Arnauld, disciple de Paracelse ; un gentilhomme hollandais nommé Spinoza, fabricant de lentilles à Amsterdam… Une galerie de personnages avec lesquels Robert Arnauld d’Andilly entretiendra des conversations, parfois secrètes, dont certaines iront jusqu’à le déstabiliser dans ses convictions religieuses et dans ses principes moraux.

    Catherine d’Oultremont est née en Catalogne. Elle vit aujourd’hui en Belgique, où elle se consacre à l’écriture et à la peinture.
    Les Fruits de la solitude est son troisième roman, après Le Prince de la Concorde (Le Cri, 2006) et Le Souffle des ancêtres (Le Cri, 2008).

    Les Fruits de la solitude. Quatre saisons à Port-Royal, un livre de Catherine d’Oultremont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • Les fils du sénateur

    Récit traduit de l’allemand par Alain Préaux
    Cette nouvelle de Theodor Storm fut conçue entre fin 1879 et juin 1880. Elle parut en octobre 1880 dans la Deutsche Rundschau, c’est-à-dire en feuilleton ou prépublication, comme il en allait souvent à l’époque pour ce genre littéraire très prisé. Elle s’inscrit dans la longue lignée des Chroniknovellen (ou « Nouvelles historiques ») que Storm avait initiée dès 1875/76 avec Aquis submersus. Son motif principal est celui de la rivalité fraternelle, un motif privilégié dans la littérature allemande de Goethe à Grillparzer en passant entre autres par Klinger, Leisewitz et Schiller. Storm lui-même y reviendra dans l’un de ses chefs-d’œuvre, Zur Chronik von Grieshuus (1884). Dans Die Söhne des Senators, la tension monte graduellement entre les frères. Elle est rendue d’une façon magistrale qui n’exclut nullement un humour temporisateur, présent tout au long de la nouvelle.

    Né le 14 septembre 1817 à Husum, petite ville du Slesvig, alors danois, Hans Theodor Storm était le fils aîné de l’avocat Johan Casimir Storm et de Lucie Woldsen. Son père, jugeant que le niveau des études secondaires à Husum n’était pas suffisant, l’envoya terminer son parcours scolaire au célèbre Katarineum de Lübeck (que devraient fréquenter également, mais quelques décennies plus tard, les frères Heinrich et Thomas Mann). Grâce à son ami Ferdinand Röse, il s’initia à la littérature allemande moderne et se montra surtout impressionné par les Lieder de Heinrich Heine, les œuvres de Joseph von Eichendorff et le Faust de Goethe.

    Les fils du sénateur, un livre de Theodor Storm édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    10.00 
  • Les feuilles bleues

    L’Orbieu se traverse à gué, ensuite, c’est la montée difficile par un sentier large qui permet le passage des forestiers et de leur matériel. Une sorte de montée aux cieux en beauté graduelle : les Corbières, cela se distille, les splendeurs ne vous sont pas assénées comme à la Côte d’Azur où, les constructions mises à part, on ne peut que s’extasier. Une forêt de chênes verts ébréchée en dissimule une autre, unie et drue, nourrie d’humus, les samares, akènes volants qui, dirait-on, savent où se déposer, forêt comme hissée vers des sommets, lesquels, quand il a neigé, sont blanchis pour toujours. Ce blanc et ce vert nous escortent sans que jamais la pierre ne les déshonore ou ne les détrône, hormis quelque château-fort, délité comme il se doit, mémoire des hommes, rappel de la peur des uns pour les autres et de leur vigilance forcenée… On marchait d’un bon pas ; chemin faisant, je me suis bien gardée de signaler à Charles l’appellation de la moindre brindille : il préfère ne pas savoir, il me traite de pédante dès que je cite ; alors, l’arbuste mahonia, l’herbe rue, la lentisque, le cade pointu, le négunda — qui croît au bord de l’Orbieu — ou le genêt à deux faces, bouche cousue, ma fille, le grand homme apprécie le mystère, bien que ses reportages, il les truffait de précisions fatigantes. Oui mais c’était de l’exotisme. Nécessaire à la compréhension de millions de téléspectateurs. Tandis que moi, je compte pour du beurre ! Quand on grimpe, comme nous le faisons, on la boucle ! …

    Marie NICOLAÏ est choisie toute jeune par Yves Allégret pour jouer dans Félicie Nanteuil aux côtés de Micheline Presle et de Louis Jourdan. Romancière, adaptatrice, essayiste, elle a mené par ailleurs une activité soutenue auprès des Femmes Chefs d’Entreprises ; dans le domaine de l’audio-visuel avec Femmes dans le monde, dont elle est titulaire, et au cœur du Groupe du roman. Elle est aujourd’hui vice-présidente de l’Association des écrivains belges de langue française, membre administrateur de la Société royale protectrice de l’enfance, membre du comité de l’International P.E.N., sociétaire de la Société des gens de lettres (Bruxelles, Paris).

    Les feuilles bleues, un livre de Marie Nicolaï édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    28.00 
  • Les Dieux et les hommes

    Ces pages servent de prologue à une Vie d’Héraclès. Elles rappellent les dieux et les héros dont il est issu, et le monde fabuleux au milieu duquel il accomplit ses travaux. Nous nous sommes attardés à composer de ce monde des tableaux divers, mais le thème qui nous a occupés surtout à travers ces récits et ces évocations, c’est la lutte des Olympiens contre la force orgueilleuse des Titans, contre les géants et les monstres. De ce grand mythe essentiel, l’histoire d’Héraclès est l’illustration principale. L’intervention du fils d’Alcmène apporte l’épisode final au drame qui se développe ici. Il est le plus laborieux artisan de la victoire de Zeus, et les contradictions tragiques de son destin témoignent que cette victoire est à jamais précaire et incertaine.

    Albert DASNOY (1901-1992), correspondant de la Classe des Beaux-Arts (1967), membre en 1969, était peintre, critique d’art, conteur, philosophe. Il poursuivit, à travers tous ses travaux, le sens fondamental des démarches humaines et de la vie elle-même. Sous l’humus des idées reçues, il fut sans cesse à la recherche de la source profonde de ce qui apparaît au jour. Les éditions Le Cri ont entamé la réédition de son œuvre en 2000 par la publication de ses essais Le Prestige du passé et Les Dieux et les hommes.

    Les Dieux et les hommes, un livre de Albert Dasnoy édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    6.20 
  • Légitime Défense (Quai des orfèvres)

    Noël avait beau se raisonner, il ne parvenait pas à faire taire sa jalousie. Il savait bien que Belle aimait se sentir entourée, cajolée, courtisée. Pourtant, le doute le rongeait. D’où venaient ces fleurs ? À qui écrivait-elle ? Pourquoi s’absentait-elle ?
    Noël avait tenu bon jusqu’ici. Mais cette fois, il sentait que c’était sérieux. Belle lui avait menti. Sa vieille mère malade la demandait ? Allons donc ! L’excuse était grossière ! Belle voulait s’échapper pour retrouver l’autre, tout simplement. Noël en tremblait de rage. Et sa décision était prise. Il allait les surprendre… Il allait le tuer…

    Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
    À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.

    Légitime Défense (Quai des orfèvres), un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    15.00 
  • Le Voyage du Claustré

    Ce livre établit un parallélisme audacieux entre Albert Speer, ministre nazi de l’Armement et de la Production de Guerre, et Friedrich Hölderlin, l’un des plus grands poètes allemands du xixe siècle. Ces deux hommes ont connu un destin relativement « analogue » dans la mesure où ils se sont retrouvés confinés, pendant une très longue période de leur vie, dans un espace restreint : l’un condamné à purger, selon le verdict du Tribunal de Nuremberg, vingt ans de réclusion criminelle, l’autre obligé de passer, pour cause de « folie » ou de maladie incurable, l’autre moitié de sa vie, c’est-à-dire quelque trente-six ans, chez Zimmer, un brave charpentier. L’expérience analogue de la claustration devait donner lieu à des textes rédigés tant par l’un que par l’autre, et qui, au-delà de leur différence bien naturelle, trahissent pourtant une fascinante similitude…

    Alain Préaux, Docteur en philosophie et lettres (Université Libre de Bruxelles), est l’auteur de nombreux articles sur les xviiie et xixe siècles allemands (entre autres Friedrich Schiller, Jean Paul, E.T.A. Hoffmann, Achim von Arnim, Friedrich Hölderlin et Heinrich Heine). Il enseigne à l’École supérieure de traducteurs et interprètes de la Ville de Bruxelles. Il a notamment publié trois ouvrages relatifs à Friedrich Hölderlin, tous parus aux éditions Le Cri : Poèmes de l’autre vie (1993), Prose de l’autre vie (1996) et L’énigme Hölderlin (1996).

    Le Voyage du Claustré, un livre de Alain Préaux édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    14.00 
  • Le Virtuose

    À l’image de la célèbre formule du journal Tintin, ces récits illustrés s’adressent en réalité à un public très vaste, celui des « jeunes de 7 à 77 ans ». En effet, elles peuvent se lire à plusieurs niveaux (iconique, littéraire, interactif et philosophique). (Traduit de l’allemand et préfacé par Alain Préaux)

    Wilhelm BUSCH (1832-1908) est certainement l’un des plus grands humoristes allemands de la seconde moitié du xixe siècle. Ses nombreuses « histoires illustrées » font de lui un génial précurseur de la « bande dessinée ». Peintre-poète, aussi doué comme dessinateur que comme narrateur, Wilhelm BUSCH incarne, comme le fera plus tard Hergé, l’idéal de l’homme complet, du « dessinnarrateur », dans une discipline où l’osmose entre le dessin et l’écriture est si difficile à réaliser. Son humour, présent non seulement dans ses croquis, mais aussi dans son texte, jaillit surtout de la confrontation entre l’image et la lettre. Wilhelm BUSCH réussit par là à tempérer une vision profondément pessimiste du monde, héritée de ses années de jeunesse et confirmée par la lecture tardive du célèbre philosophe Arthur Schopenhauer. À part le célèbre récit illustré Max und Moritz, l’univers de Wilhelm BUSCH est finalement peu connu du public francophone. Aussi nous a-t-il paru intéressant de publier ici les « histoires en images » les plus marquantes de cet ancêtre illustre de la bande des-sinée européenne.

    Le Virtuose, un livre de Wilhelm Busch édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    20.00 
  • Le Vase de Delft

    Paul Willems, né à Edegem près d’Anvers le 4 avril 1912 et mort à Zoersel (province d’Anvers) le 27 novembre 1997, est un écrivain belge flamand de culture francophone.

    Le Vase de Delft, un livre de Paul Willems édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    9.50 
  • Le Souffle des Ancêtres

    Hélène Albi, romancière, est en quête d’un personnage qui lui apparaît en rêve. Elle décide d’en faire le héros de son prochain roman, qu’elle écrira dès son retour de Casamance.
    C’est précisément lors de ce voyage qu’elle fait une rencontre aussi étonnante que décisive.
    Puis ce sera l’Afrique avec les silences de la savane, le vent qui se fait poète et le murmure des arbres – pour ne pas effrayer les esprits qui, dans leurs feuillages, tiennent conseil. Autant de signes pour celui qui sait écouter.
    Mais quel rôle l’aventure romanesque d’Hélène jouera-t-elle précisément dans la transmission de l’expérience de vie d’un vieil homme à son petit fils ?
    Au-delà des mers et de la mort, le roman de Catherine d’Oultremont est une histoire de la « transmission », de la sagesse à travers le temps, du Souffle des ancêtres…

    Catherine d’Oultremont, née en 1955, passe son enfance et sa jeunesse en Catalogne avant de s’établir en Belgique. Elle vit toutefois plusieurs années en Italie, où s’affirme sa passion pour la Renaissance italienne, et séjourne à de nombreuses reprises en Afrique. De formation artistique, elle apporte sa contribution à des revues d’études traditionnelles et philosophiques.
    Le Souffle des ancêtres est son second roman, après Le Prince de la Concorde (2006), qui a passionné ses lecteurs.

    Le Souffle des Ancêtres, un livre de Catherine d’Oultremont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    24.00 
  • Le Rôle divin de l’eau

    Cette année encore Julien avait pris la route du sud pour rejoindre son oncle Maurice, maire de Sursenet, petit village perdu dans le Haut Vaucluse.
    Le maire l’attendait de pied ferme, bien décidé cette fois à dévoiler à son neveu le mystère qui entourait la source qui sourdait dans la propriété familiale et abreuvait largement tout le village.
    Un début d’été prometteur si ce n’était l’intérêt pressant d’une multinationale des eaux aux ambitions douteuses.
    L’enjeu était de taille car ce que la source avait révélé au maire dépassait l’entendement.
    David contre Goliath !
    Mais quel secret cachait donc Maurice ? Quel rôle jouait Emeline, l’amie d’enfance de Julien ? Quel pouvoir méconnu détenait l’eau ; l’eau la survie de l’humanité ?

    Alain TYTGAT est né en 1949 au Congo. Juriste de formation, il a fait carrière dans la publicité. Passionné d’histoire, de littérature et de musique, il partage aujourd’hui son temps entre l’écriture et les voyages. Il a publié deux romans aux éditions Le Cri : Le Prof d’histoire (2005) et Les Liaisons infinies (2008).

    Le Rôle divin de l’eau, un livre de Alain Tytgat édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    17.00 
  • Le prof d’histoire

    Quelques amis décident d’unir leurs familles pour acheter un hameau en Ardèche, où ils passeront leurs vacances. Marcelin, le prof d’histoire, et Reginald, l’écrivain, ne se doutent pas que cette aventure fera non seulement remonter jusqu’à eux l’histoire sanglante des Huguenots mais remettra profondément en cause une amitié qui semblait inébranlable en révélant leurs personnalités respectives et leurs divergences philosophiques. En dire davantage déflorerait les rebondissements, mises en abîme et chutes qui égrènent ce roman passionnant et haletant.

    Alain Tytgat est né en 1949 au Congo. Juriste de formation, il a fait carrière dans la publicité. Passionné d’histoire, de littérature et de musique, il partage aujourd’hui son temps entre l’écriture et les voyages. Il vit à Gand.

    Le prof d’histoire, un livre de Alain Tytgat édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • Le Prince de la Concorde

    La biographie romancée de Catherine d’Oultremont se déroule dans le respect scrupuleux des grandes étapes de ce que fut la vie de Jean Pic de la Mirandole : sa quête incessante du savoir qui va le conduire dans toutes les grandes universités et les plus célèbres centres d’études d’Italie, où il rencontrera les plus grands maîtres des plus grandes écoles de pensée de l’époque.
    Et il y aura surtout Florence où l’on voit Jean Pic qui, dans toute la gloire de sa jeunesse, déjà précédé d’une éclatante réputation, sera accueilli « en héros » à l’académie florentine. On peut imaginer avec quel émerveillement, avec quelle immense ferveur, le jeune homme, subjugué par l’ambiance capiteuse de l’académie, se laissera graduellement fasciner par la vie intellectuelle qu’il y découvrait et par le platonisme florentin tel que l’enseignait Marsile Ficin. Les circonstances y étaient pour beaucoup. Qu’on y pense : Pic a tout juste vingt ans. Il est accueilli avec empressement à la cour du Magnifique, par ceux-là même en qui il voyait, à juste titre, les plus brillants esprits de son temps. Il côtoie Poliziano le poète, les frères Benivieni dont le mystique Girolamo, Laurent lui-même se lie d’amitié avec lui et lui fait l’insigne honneur de soumettre à son jugement quelques poèmes écrits dans sa jeunesse. Il admire le jeune Michel Ange qui y fait ses premières armes, tandis qu’en philosophie le « Prince des platoniciens » s’empresse et propose protection, aide et assistance au jeune prodige qui s’était confié à lui. Comment supposer que Pic ait pu garder la tête froide face à cette efflorescence intellectuelle, à ce chatoiement d’idées, comment imaginer qu’il puisse ne pas céder à tant de chaleureuses adulations. Et se profile aussi dans l’ombre et faisant contrepoids à tant d’éclats, le sombre et farouche fanatique que deviendra bientôt Jérôme Savonarole…
    C’est ainsi qu’à travers le roman de Catherine d’Oultremont, nous découvrons en autant de vignettes variées et diverses les foyers les plus vivants de la Renaissance italienne du xve siècle, avec en arrière-plan les tensions géopolitiques de cette tumultueuse et brillante Italie. Ce roman devient ainsi une belle et vivante introduction à cette période fascinante que fut la Renaissance, d’où allait sortir notre modernité.
    Extrait de la préface de Louis Valcke (Université de Sherbrooke, Québec)

    Catherine d’Oultremont, née en 1955, passe son enfance et sa jeunesse en Catalogne avant de s’établir en Belgique. Elle vivra toutefois plusieurs années en Italie, où s’affirmera sa passion pour la Renaissance italienne. De formation artistique, autodidacte en matière de philosophie, Catherine d’Oultremont apporte sa contribution à des revues d’études traditionnelles et philosophiques. Le Prince de la Concorde est son premier roman. Mais quel roman !

    Le Prince de la Concorde, un livre de Catherine d’Oultremont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    24.90 
  • Le Prestige du passé

    Il n’y a pas beaucoup de sages aujourd’hui ; peu d’hommes réussissent à garder leur sang-froid au milieu des appels multiples de la mode, ou des modes, et des opinions du monde, et à rester fidèles à ce qu’ils croient juste ; moins encore défendent vigoureu-sement leurs convictions, en toute probité, tout en demeurant à l’écoute des autres, en s’efforçant de les comprendre et en s’ouvrant aux différences comme à des richesses particuliè-rement précieuses. Albert DASNOY était un de ces sages. Il nous livre ici ses réflexions sur l’attrait des modèles anciens. Il creuse le sujet au prix d’infinies lectures pour découvrir ce qui, en fin de compte, explique Le lecteur découvre les démarches aberrantes qui ont poussé les hommes à mépriser leurs propres travaux pour se tourner vers un passé qui ne les valait pas. À travers des pages d’une grande acuité, se pose aussi la question de l’art et du sacré.

    Albert DASNOY (1901-1992), correspondant de la Classe des Beaux-Arts (1967), membre en 1969, était peintre, critique d’art, conteur, philosophe. Il poursuivit, à travers tous ses travaux, le sens fondamental des démarches humaines et de la vie elle-même. Sous l’humus des idées reçues, il fut sans cesse à la recherche de la source profonde de ce qui apparaît au jour. Les éditions Le Cri ont entamé la réédition de son œuvre en 2000 par la publication de ses essais Le Prestige du passé et Les Dieux et les hommes.

    Le Prestige du passé, un livre de Albert Dasnoy édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    11.16 
  • Le Mont Blandin

    Après Les Parchemins de la tour (Le Cri, 2004) et le XIXe siècle, Le Mont Blandin revoit, au début du xxe siècle, le caractère d’hommes et de femmes poussés par la passion politique, l’amour de la vie et du travail, le devoir social, l’éducation des jeunes et la préparation de l’avenir. Attributs d’une mentalité profondément ancrée dans la conscience qui marquait la première moitié du xxe siècle et qui, comme la naïveté perdue de l’enfance qui les observe, seront emportés, dès les années cinquante, par l’omniprésence des médias dans l’intimité.
    Des retrouvailles avant l’intrusion des idées reçues incontrôlables.
    L’auteur. Nicole Verschoore, née à Gand en Belgique, est docteur en philosophie et lettres. Boursière du Fonds national belge de Recherche scientifique et assistante à l’université de Gand, journaliste, elle publie régulièrement dans la Revue générale et la revue électronique www. bon-a-tirer. com. Parlant six langues et amoureuse des grandes capitales européennes, elle se veut citoyenne du monde et passe le meilleur de son temps à revoir et à sauvegarder la vérité du vécu.
    Le Mont Blandin est le second volet d’une trilogie, entamée avec Les Parchemins de la tour.

    Nicole Verschoore, née à Gand en Belgique, est docteur en philosophie et lettres, boursière du Fonds national belge de Recherche scientifique, assistante à l’université de Gand. Journaliste, elle publie régulièrement dans la Revue générale et la revue électronique www. bon-a-tirer. com. Parlant six langues et amoureuse des grandes capitales européennes, elle se veut citoyenne du monde et passe le meilleur de son temps à revoir et à sauvegarder la vérité du vécu.
    Elle a publié aux éditions Le Cri les deux premiers volets d’une trilogie : Les Parchemins de la tour (2004) et Le Mont Blandin (2005).

    Le Mont Blandin, un livre de Nicole Verschoore édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • Indisponible

    Le Maître du Savon

    Pourquoi une jolie immigrée russe fait-elle du vélo fixe dans un appartement rempli d’hommes qui hurlent ? Comment réagir quand un magicien découpe vraiment sa femme en deux ? Quelle est l’influence d’un tableau de Munch sur la vie dans un grand ensemble ?
    Alain Berenboom trace, tout au long de ces nouvelles, le portrait d’une Belgique burlesque et désespérée, sensuelle et nostalgique, où tout est possible : les aventures d’un pharmacien dans un quartier populaire à la fin des années cinquante ; celles d’un épicier lituanien, Superman dans le Bruxelles d’aujourd’hui ; les déboires d’un prisonnier qui aimait trop le savon ; les surprises d’un diplomate égaré dans un cinéma de Jérusalem ; la définition d’un écrivain belge et les raisons qui expliquent que son manuscrit ne soit jamais publié ; l’utilité de connaître Shakespeare en version originale lorsqu’on est Mongole et coincée à l’aéroport de Bruxelles…

    Alain Berenboom, quand il ne pratique pas le droit d’auteur dont il est un des meilleurs spécialistes, vagabonde autour du monde et de la Belgique. De La Position du Missionnaire roux à sa récente série qui explore la Belgique de l’immédiate après-guerre (Périls en ce Royaume, Le Roi du Congo), ses romans allient subtilement l’humour à l’émotion et à la révolte. Chroniqueur pour le journal Le Soir, il est aussi administrateur de la Cinémathèque royale de Belgique.

    Le Maître du Savon, un livre de Alain Berenboom édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    14.00