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  • Le Congo belge en tant qu’État développementiste. Réexamen du colonialisme

    Une “colonie modèle”
    Contrairement à l’État indépendant du Congo (EIC) sous Léopold II (1885-1908) et l’État postcolonial depuis juillet 1960, le Congo belge (1908-1959) était connu comme une “colonie modèle” et un “paradis” pour les investissements directs étrangers grâce à sa stabilité politique et ses ressources naturelles fabuleuses. En bref, le Congo belge était un État providence semblable au même système qui se développait en Belgique.

    Devenu un “enfer sur terre”
    Soixante ans après l’indépendance, cette “Europe Noire” n’existe plus, alors qu’elle possédait en 1960 les meilleures conditions socio-économiques qui soient, bien plus favorables pour soutenir son développement que tous les autres pays africains. Les Congolais appellent aujourd’hui leur pays un “enfer sur terre” et étiquettent leurs dirigeants politiques comme “des démons, des sorciers”.
    Comment peut-on expliquer ce changement de statut du Congo, passant d’un “paradis” pour les investissements directs étrangers à son état actuel d'”enfer sur terre”
    et si défavorable pour ces mêmes investissements ?

    Un État “développementiste”
    L’objectif principal du livre (titre d’origine : The Belgian Congo as a developmental State : Revisiting Colonialism) est de répondre à ces deux questions en se basant sur la notion ou plutôt sur le paradigme d’État “développementiste”. Parmi ses nombreuses caractéristiques, cet État possédait une forte assise en matière d’infrastructures et un certain degré d’autonomie politique capables de lui permettre de mettre en place des politiques économiques de développement. En se basant sur l’idée que le Congo belge était un État “développementiste”, ce livre s’oppose ainsi à l’hypothèse selon laquelle la colonisation est la cause directe et principale de la mauvaise performance économique des dirigeants africains.

    Pas de glorification du colonialisme
    Malgré le système colonial d’exploitation économique basé sur les inégalités socio-économiques, la Belgique avait économiquement développé le Congo en un court laps de temps. Il ne glorifie ni le colonialisme ni les atrocités commises au Congo belge, mais souligne le fait que le développement économique du Congo belge fut possible grâce aux investissements massifs dans des biens publics tels que la stabilité politique, les infrastructures, la santé publique et l’éducation.

    “Le Congo n’a besoin que de quelques bons citoyens dotés d’une certaine fierté nationale pour se développer. La Belgique l’a fait.”

    Emizet François KISANGANI est professeur à l’Université de Kansas City, Kansas (USA).

    Le Congo belge en tant qu’État développementiste. Réexamen du colonialisme, un livre de Emizet FrançoisKisangani édité aux Éditions Mols

    29.00 
  • Petit traité des tendances sociétales

    Un ouvrage inédit pour comprendre, voire anticiper, les tendances lourdes qui influencent notre manière de vivre. De l’accomplissement immédiat à l’optimisme teinté de réalisme, auquel peu de gens croyaient au début du siècle, ce Petit traité des tendances sociétales pénètre au cœur de ces nouvelles tendances de fond et rend hommage à ceux qui les ont initiées : vous et moi.

    Petit traité des tendances sociétales, un livre de Martine Clerckx édité aux Éditions Mols

    23.50 
  • Balades dans le jardin des grands économistes

    Dans un style simple, clair et concis, Nelly Schmitz emmène le lecteur pour quelques balades aussi agréables qu’enrichissantes en compagnie de ses coups de coeur en économie, dont elle fait ressortir la personnalité attachante, l’esprit éclectique et la lucidité étonnante.
    Tous ces 18 économistes auraient mérité le Prix Nobel de Sciences Economiques s’il avait existé à l’époque.

    Balades dans le jardin des grands économistes, un livre de Nelly Schmitz édité aux Éditions Mols

    23.00 
  • Les mots et les choses de l’entreprise – Nouvelle édition

    Il y a des livres de management qui aident les dirigeants à penser à leur stratégie, à leurs clients, ou encore à leurs processus de fabrication. Ce livre-ci veut les aider dans une démarche plus fondamentale encore, car il les fait penser à la manière dont ils pensent.

    Dans son style clair et rigoureux, Luc de Brabandere répond en effet à des questions essentielles telles que : qu’est-ce que percevoir ? Qu’est-ce qu’un concept ? Qu’est-ce qu’un modèle ? Qu’est-ce que la créativité ? À l’aide de repères philosophiques appropriés, l’auteur décrypte les principaux mécanismes de la pensée et montre comment s’articulent la production et l’utilisation des modèles mentaux. En revenant à l’essentiel, ce livre aide le dirigeant à penser mieux, car une approche philosophique peut grandement contribuer à l’originalité, la clarté et la robustesse des modèles qu’il utilise.

    Les mots et les choses de l’entreprise – Nouvelle édition, un livre de Luc de Brabandere édité aux Éditions Mols

    18.50