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Sans Commentaire ? Une histoire de la Belgique à travers la caricature
Les caricatures politiques sont une forme de journalisme à part entière. Comme les chroniques, elles commentent l’actualité. Mais, par leur langage formel et, souvent, leur simplicité, elles s’avèrent plus percutantes. Les caricatures peuvent aussi bien provoquer que nier, minimiser qu’amplifier, diaboliser qu’idéaliser, dramatiser que banaliser. Tout cela dans un but unique : agir sur l’opinion publique.
Depuis sa naissance — voire sa «préhistoire» — la Belgique a vu paraître des centaines de journaux, revues, pamphlets, affiches et tracts à vocation idéologique, dans lesquels toutes les fractures et débats sociaux possibles ont été commentés et illustrés.
Parmi ces innombrables exemples, Paul Van Damme et Stijn Van de Perre ont sélectionné plus de 400 dessins particulièrement parlants. Une bonne soixantaine d’institutions publiques et de collectionneurs privés belges et étrangers leur ont prêté main-forte.
Dans Sans commentaire ?, l’histoire de Belgique est illustrée à travers cinquante grands thèmes. Pour chacun d’eux, les auteurs ont choisi une dizaine de caricatures, qu’ils ont resituées dans leur contexte historique. Accompagnés de synthèses agréables à lire et de lignes du temps, ces nombreux dessins racontent l’histoire de notre pays. De l’indépendance à la mondialisation, de la Belgique unitaire à l’État fédéral, de la formation des partis aux scandales politiques. Une approche neuve et personnelle de l’histoire politique de la Belgique, soucieuse avant tout d’offrir au lecteur de quoi «voir» pour «comprendre».Préface Vincent Dujardin et Laurence Van Ypersele
Paul Van Damme (1959) est historien, professeur d’histoire et coordinateur à l’École hôtelière Ter Groene Poorte, de Bruges. Il publie depuis plusieurs années des ouvrages pédagogiques. C’est aussi un collectionneur passionné de caricatures politiques anciennes.
Stijn Van de Perre (1966) est attaché à la faculté d’histoire de l’Université de Gand et à l’Institut supérieur Artevelde — Orientation Travail social — de Gand. Il a obtenu son doctorat avec une thèse consacrée à la politique fiscale de la Belgique au cours du XIXe siècle. Il s’intéresse aussi particulièrement à la révolution belge.
Sans Commentaire ? Une histoire de la Belgique à travers la caricature, un livre de Paul Van Damme édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Les mondes du sacré
Le récit d’une passion. Les mondes du sacré a connu un grand succès – 6 tirages – 1 réédition.
Une clef essentielle pour comprendre la grande mutation que vit aujourd’hui une humanité habitée depuis l’origine par une pathétique quête de sens.
Associant aux événements politiques le “souffle” des religions, l’auteur éclaire, d’une lumière lucide, nouvelle et redoutablement actuelle, le conflit israélo-arabe, la guerre Iran-Irak et celles du Golfe, le piège afghan, l’intégrisme, le fanatisme, le terrorisme…Nous avons décidé cette fois de procéder à une refonte complète afin de tenir compte des événements politiques et religieux les plus récents et enrichir encore des pans entiers du livre, tels que les sources des religions abrahamiques, la théorie de St Thomas d’Aquin et l’apport de la raison dans la démarche de la foi, l’anglicanisme et le protestantisme dans son ensemble, les origines des écoles bouddhistes, les phases mystiques de l’Orient, une présentation plus nuancée du chiisme, la maçonnerie déiste ou maçonneries anglaise et américaine, etc., etc.
Les mondes du sacré, un livre de Jacques Rifflet édité aux Éditions Mols
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L’islam dans tous ses états – Nouvelle édition
L’ampleur des événements actuels a amené l’auteur à élargir son champ d’analyse et à ne plus se limiter dans cette nouvelle édition à l’étude de la tourmente islamique. Il plonge également son lecteur au cœur de l’intense confrontation Est-Ouest, tant leurs causes et solutions s’entremêlent.
L’islam dans tous ses états – Nouvelle édition, un livre de Jacques Rifflet édité aux Éditions Mols
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de Pierre Tilly
André Renard
André Renard, un livre de Pierre Tilly édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Nouvelle histoire du Congo
À quelques mois de la commémoration du cinquantenaire de l’indépendance du Congo (2010), à trois ans des troisièmes (1960, 2006) ou des quatrièmes (1960, 1964, 2006) — c’est selon — élections libres et démocratiques de ce pays depuis 1960, tous les Congolais ont un besoin impérieux de bien voir le chemin parcouru, les embûches rencontrées, surmontées, évitées ou, au contraire, subies, de mesurer les volontés réaffirmées et les tentatives mises en œuvre dans la voie de l’émancipation ou de la soumission, pour s’engager avec détermination, imagination et audace, sur la route d’un avenir ouvert à toutes les opportunités.
L’histoire, en tant que connaissance produite selon des règles et des procédures strictes par des professionnels, ne ressemble aucunement à un parcours automobile, dans lequel le conducteur aurait les yeux rivés sur le rétroviseur. C’est au contraire un parcours dense et riche, où l’on regarde devant soi plutôt que derrière soi, où les bifurcations négligées hier laissent toujours entrouvertes les portes suggérant les possibilités infinies de demain.
À ce titre, l’histoire ne se donne donc pas comme une contemplation du passé. Elle est, au contraire, une science enracinée dans le présent et dans les effets qu’elle est capable de produire, tournée vers l’action, une action déterminée, courageuse, inventive et lucide, celle-là même dont le Congo d’aujourd’hui a besoin.Isidore Ndaywel, président de la Société des historiens congolais, est professeur ordinaire au département des sciences historiques de l’université de Kinshasa, membre correspondant de l’Académie royale des sciences d’outre-mer à Bruxelles et chercheur au centre des mondes africains de l’université Paris I – la Sorbonne à Paris. Il est, sans conteste, une référence incontournable en matière d’Histoire du Congo.
Nouvelle histoire du Congo, un livre de Isidore Ndaywel édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Nouvelle histoire du Congo
À quelques mois de la commémoration du cinquantenaire de l’indépendance du Congo (2010), à trois ans des troisièmes (1960, 2006) ou des quatrièmes (1960, 1964, 2006) — c’est selon — élections libres et démocratiques de ce pays depuis 1960, tous les Congolais ont un besoin impérieux de bien voir le chemin parcouru, les embûches rencontrées, surmontées, évitées ou, au contraire, subies, de mesurer les volontés réaffirmées et les tentatives mises en œuvre dans la voie de l’émancipation ou de la soumission, pour s’engager avec détermination, imagination et audace, sur la route d’un avenir ouvert à toutes les opportunités.
L’histoire, en tant que connaissance produite selon des règles et des procédures strictes par des professionnels, ne ressemble aucunement à un parcours automobile, dans lequel le conducteur aurait les yeux rivés sur le rétroviseur. C’est au contraire un parcours dense et riche, où l’on regarde devant soi plutôt que derrière soi, où les bifurcations négligées hier laissent toujours entrouvertes les portes suggérant les possibilités infinies de demain.
À ce titre, l’histoire ne se donne donc pas comme une contemplation du passé. Elle est, au contraire, une science enracinée dans le présent et dans les effets qu’elle est capable de produire, tournée vers l’action, une action déterminée, courageuse, inventive et lucide, celle-là même dont le Congo d’aujourd’hui a besoin.Isidore Ndaywel, président de la Société des historiens congolais, est professeur ordinaire au département des sciences historiques de l’université de Kinshasa, membre correspondant de l’Académie royale des sciences d’outre-mer à Bruxelles et chercheur au centre des mondes africains de l’université Paris I – la Sorbonne à Paris. Il est, sans conteste, une référence incontournable en matière d’Histoire du Congo.
Nouvelle histoire du Congo, un livre de Isidore Ndaywel édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Les âmes de Verdun
Véritable album photographique, Les âmes de Verdun contient une centaine de photos de Bernard Plossu – plus de 35.000 références sur internet – et de Michel Castermans en arrière-plan et en accompagnement du texte de Philippe Grasset.
Cet album propose une nouvelle appréciation de la bataille de Verdun, à l’occasion de visites faites sur le site de la bataille.Le site consacré au livre : Le SITE
Les âmes de Verdun, un livre de Philippe Grasset édité aux Éditions Mols
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Universités et Entreprises. Milieux académiques et industriels en Belgique (1880-1970)
À l’heure où il est de plus en plus question de mettre en place les conditions propres à établir une « société de la connaissance » en Europe, ce livre se penche sur un aspect fondamental de cet ambitieux programme : la redéfinition du rôle économique dévolu aux universités en Belgique. L’ouvrage tente de montrer, à travers une perspective historique qui remonte au milieu du XIXe siècle, que les universités belges n’ont pas attendu les années 1970 et la chute des dépenses publiques dans le secteur de la recherche et de l’enseignement supérieur pour élaborer des contacts directs avec le secteur privé. On peut d’ailleurs dire que l’âge d’or des relations industrie-université date de l’entre-deux-guerres, après que la science eût montré la voie à suivre pour accélérer le développement d’une industrie moderne. Que ce soit par l’entremise des ingénieurs issus des Facultés des sciences appliquées ou dans les collaborations interindividuelles impliquant de nombreuses disciplines, les universités belges ont déserté, pour le meilleur et pour le pire, la fameuse « tour d’ivoire » derrière laquelle on les range si fréquemment. Sur le plan de l’enseignement, elles ont également participé au démarrage des formations en management, s’inscrivant plus que jamais dans une dynamique de perfectionnement des élites dirigeantes. Au final, cet ouvrage évalue dans quelle mesure et à travers quels mécanismes l’espace académique a fini par rencontrer les exigences d’un nouveau régime économique à forte concentration scientifique.
« Reprendre ces questions à la lumière de ce brillant ouvrage riche de notre histoire industrielle et des potentialités de nos universités va certainement alimenter l’indispensable débat d’idées. A cet égard, il serait souhaitable que ce livre génère d’autres essais et réflexions centrés sur notre situation en Communauté Française, en Belgique et en Europe. Ainsi, les instruments qui se mettent en œuvre pour tenter d’optimaliser recherche et innovation en respectant leurs valeurs intrinsèques seront appréciés avec la même rigueur scientifique que celle qui a présidé à la rédaction de cet ouvrage. » (Philippe Busquin, Député européen, Ancien commissaire européen à la recherche).Kenneth Bertrams (né en 1977) est docteur en histoire et licencié en philosophie de l’Université Libre de Bruxelles. Chargé de recherches au F. N. R. S. , il a publié (édition en collaboration avec Serge Jaumain) Patrons, gens d’affaires et banquiers. Hommages à Ginette Kurgan-van Hentenryk (Bruxelles, Le Livre Timperman, 2004). Sa thèse de doctorat a été couronnée par le Prix triennal Jean Stengers décerné par l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique.
Universités et Entreprises. Milieux académiques et industriels en Belgique (1880-1970) , un livre de Kenneth Bertrams édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Les Stoclet. Microcosme d’ambitions et de passions
Le « palais » Stoclet, inscrit depuis 2009 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, est la matérialisation d’un rêve, celui d’Adolphe Stoclet et de Suzanne Stevens.
Fruit d’une passion, cette maison et les exceptionnelles collections qu’elle abrita (le volume contient notamment le répertoire des tableaux anciens de la collection), n’ont pu voir le jour que grâce à la réalisation des ambitions de deux générations d’hommes entreprenants qui bâtirent puis consolidèrent la grande fortune dont bénéficia le commanditaire du « Stocleon ».
L’histoire de la maison et de la famille aux ramifications européennes qui l’habita se révèle être, au-delà du véritable mythe qu’est devenu le « palais » et des enjeux que représente son avenir, une saga menant de Vienne à Saint-Pétersbourg en passant notamment par Paris, Milan et les Indes Néerlandaises.
Moments de la petite et de la grande histoire se mêlent durant près de deux siècles, faisant de celle d’un microcosme familial dont la discrétion fut proverbiale, une saga où se succèdent, en s’entremêlant souvent, les coups de génie des uns et les maladresses des autres dans un contexte où la passion, sous une forme ou sous une autre, est régulièrement au rendez-vous.
En cette année du centenaire du « palais » Stoclet conçu comme « œuvre d’art totale », il importait non seulement d’en inscrire la réalisation dans la longue durée mais aussi de s’intéresser à celles et ceux dont il a été le dénominateur commun au fil du temps.
Grâce à des sources nombreuses collectées dans plusieurs pays européens ainsi qu’aux Etats-Unis, ce livre constitue aussi une contribution à la meilleure connaissance de certaines facettes de l’histoire économique, sociale et culturelle de la période contemporaine.Michel Dumoulin est professeur ordinaire à l’Université catholique de Louvain, membre de l’Académie royale de Belgique et président honoraire de l’Institut Historique Belge de Rome. Ses publications portent notamment sur l’histoire de la construction européenne, celle des relations de l’Europe avec l’Outre-Mer et celles des milieux et réseaux dans le cadre des relations internationales.
Pierre-Olivier Laloux, licencié en philologie germanique de l’Université catholique de Louvain y est doctorant sur le thème « Bruxelles-Vienne aux XIXe et XXe siècles : univers croisés ».Les Stoclet. Microcosme d’ambitions et de passions, un livre de Michel Dumoulin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Les Jésuites dans la ville
Les Collèges Jésuites et la société belge du XIXe siècle.
Ce livre tente de cerner la place des écoles jésuites dans la société belge du xixe s. Et force est de constater que certains clichés ne résistent pas à l’analyse. Le xixe s. est l’époque d’une lutte acharnée entre cléricaux et anticléricaux mais les libéraux d’Alost appellent les Pères pour qu’ils reprennent le collège communal de leur ville. Les jésuites visent l’élite de la société mais un tiers des élèves sont issus de milieux modestes. L’école traditionnelle éliminerait les enfants du peuple mais la recherche montre que ceux-ci sont toujours présents en rhétorique. Les jésuites sont les champions des humanités classiques mais, dès le milieu du xixe s., l’ensemble de leurs classes primaires et commerciales dépassent les effectifs des classes latines. D’autres problèmes sont abordés et amènent bien des nuances par rapport aux idées reçues : « Question flamande », opposition entre classicisme et romantisme, question des « classiques païens »…
En outre, les collèges ne sont pas que des écoles, on ne peut les évoquer sans tenir compte de la multitude d’activités qui gravitaient autour d’eux : œuvres sociales, congrégations mariales, sociétés académiques, engagements politiques et journalistiques qui ouvraient aux élèves une foule de perspectives d’avenir qui allaient bien au-delà d’une position que l’on suppose, à tort, obligatoirement conservatrice et ultramontaine. Les jésuites, leurs élèves et leurs Anciens seront impliqués dans les collèges et en dehors des écoles dans les controverses qui opposeront le monde catholique belge à ses adversaires mais qui diviseront aussi le camp catholique…
Au sein de ce travail, plusieurs comparaisons avec d’autres époques, d’autres réseaux d’enseignement ou avec la situation française ont été menées. Elles ont permis de dégager les particularités tout à fait remarquables des collèges des jésuites belges du xixe s.Xavier Dusausoit (né à Uccle en 1962) a soutenu une thèse de doctorat (UCL) consacrée aux collèges des jésuites belges au xixe s. Il a en outre collaboré à de nombreux ouvrages historiques (La Libération de Nivelles et ses conséquences (1944-1945), 400 ans de présence jésuite à Bruxelles et Dictionnaire historique de Bruxelles (en préparation).
Les Jésuites dans la ville, un livre de Xavier Dusausoit édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Jean-Charles Snoy (1907-1991)
Représentant la Belgique, aux côtés de Paul-Henri Spaak, à la signature des traités de Rome le 25 mars 1957, Jean-Charles Snoy et d’Oppuers (1907-1991) est surtout connu pour son rôle dans la construction européenne. Mais ceci est réducteur. Considéré à juste titre comme un homme d’Etat, respecté en Belgique et fort écouté à l’étranger, il est animé par la conviction qu’« il vaut mieux servir la chose publique que des intérêts privés ». Enraciné dans une tradition de rigueur intellectuelle et morale complétée par de très brillantes études, il connaît, en dépit de circonstances difficiles, une fulgurante carrière. Secrétaire général du ministère des Affaires économiques à 32 ans, artisan infatigable de la préparation de l’après-guerre puis de la reconstruction de la Belgique, il l’est aussi de celle de l’Europe. Profondément attaché à la nature dont il se fait tour à tour le défenseur et le promoteur, Snoy, « l’homme qui aimait planter des arbres », est un acteur et un témoin de premier plan de l’histoire nationale et européenne du xxe siècle. Homme de caractère, il n’aurait pas déparé la galerie de ceux dressés par La Bruyère. Ou pour le dire avec Philippe de Schoutheeete qui signe la préface, Snoy illustre admirablement la formule d’Héraclite : « Le caractère de l’homme est sa destinée ». Grâce à de nombreuses archives belges, américaines, françaises anglaises, néerlandaises et luxembourgeoises, ce livre jette, à travers la vie d’un « grand commis de l’Etat », un nouvel éclairage sur quatre décennies d’histoire de Belgique ainsi que sur l’apport belge au processus d’intégration européenne.
Vincent Dujardin est chercheur qualifié du FNRS et professeur à l’Université catholique de Louvain. Il est aussi professeur invité à l’Université Jagellone de Cracovie et aux FUCAM. Ses recherches portent sur l’histoire politique de la Belgique, de la construction européenne, des relations internationales et du Congo.
Michel Dumoulin est professeur ordinaire à l’Université catholique de Louvain et membre de l’Académie royale de Belgique. Ses publications portent notamment sur l’histoire de la construction européenne, celle des relations de l’Europe avec l’Outre-Mer et celle des milieux et réseaux dans le cadre des relations internationales.Jean-Charles Snoy (1907-1991), un livre de Vincent Dujardin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Jacques Ickx
Tout autour de nous
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le quotidien belge Les Sports compte, parmi ses grandes plumes, un passionné de mécanique et de sports moteurs.
Jacques Ickx, journaliste freelance de ce journal très pointu, rédige, entre 1948 et 1951, un billet quasi quotidien consacré au sport et aux sportifs, mais aussi à d’autres sujets, sous un titre générique « Tout autour de nous »Tout autour de nous, un livre de Jacques Ickx édité aux Éditions Mols
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MANIEMA, espace et vies
En raison de sa position géographique, le Maniema a depuis longtemps constitué un carrefour ouvrant la voie à la fois vers les Kasaï à l’ouest, le Katanga au sud et la Province-Orientale au nord. Plusieurs courants migratoires ou guerriers ont transité par le Maniema avant de poursuivre vers l’est, le nord ou le sud. Les traitants arabo-swahilis venus de l’est ont investi d’abord le Maniema avant de conquérir la Province-Orientale et les Kasaï. Au début de la colonisation belge, le voyageur Stanley et bien d’autres, comme Cameron, Foa, Von Gotzen… ont dû transiter par le Maniema pour accéder à d’autres régions du Congo. Il en va de même avec les rébellions postcoloniales : celle des Simba de 1964 a conquis le Maniema avant de se répandre au nord et à l’ouest. Quant à l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) qui conduisit L. D. Kabila au pouvoir en 1997, elle a utilisé le même couloir pour accéder au Kasaï.
Créée en 1962, la province du Maniema perd ce statut en 1966 et voit ses sept territoires administratifs répartis entre les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, à cause des conflits qui la dominent, de son rôle dans la rébellion des Simba, mais aussi de son faible poids économique et démographique. À la suite de la nouvelle organisation administrative de 1967, le Maniema est rétabli comme l’un des trois districts de la province du Kivu recréée dans sa configuration du 30 juin 1960. Et en 1988, encore sous le régime Mobutu, le Maniema redevient une province, statut qu’il conserve jusqu’à ce jour.
En plus de l’évolution sociopolitique et administrative, cette monographie sur le Maniema consacre de longues pages aux aspects physiques (géologie, flore, faune…), à l’économie, à la santé et à l’éducation dans la province.MANIEMA, espace et vies, un livre de Jean Omasombo Tshonda édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Chronique de l’ébranlement
L’idée de ce livre Chronique de l’ébranlement, le “concept”, est assez simple : c’est la crise née le 11 septembre 2001. Pourquoi ne pas rassembler en un volume, sous forme d’une seule chronique, les diverses chroniques parues tous les quinze jours, depuis septembre 2001 ?
Le témoignage de De defensa est complété par un essai, qui est une tentative plus contrôlée, plus structurée de donner une appréciation générale de la crise qui nous frappe.Chronique de l’ébranlement, un livre de Philippe Grasset édité aux Éditions Mols
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Vauban, l’homme
La France et la Belgique sont constellées de citadelles et d’ouvrages fortifiés par Vauban. L’homme est surtout connu comme architecte militaire et preneur de place. Ses avis et conseils éclairent le roi sur le peuple et le pays réels. Mais l’auteur veut apporter un éclairage différent sur le personnage. Il étudie son caractère et sonde son cœur pour découvrir les ressorts de son âme. Il cherche à reconnaître les qualités qui animent une telle énergie dans la vie et soutiennent une telle richesse dans les œuvres. Sa passion du service et son souci patriotique de la France profonde restent un modèle.
Vauban, l’homme, un livre de Alain d’Aunay édité aux Éditions Mols
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de Jules Gheude
François Perin
Peu d’hommes politiques belges ont atteint un tel niveau de prestige, d’intelligence et d’éloquence et communiqué autant d’enthousiasme.
Alors que la Belgique est confrontée à la poussée de plus en plus forte du nationalisme flamand, le lecteur trouvera ici les vérités insupportables et les avertissements que le brillant constitutionnaliste n’eut de cesse de débiter, avec parfois l’énergie du désespoir.
François Perin, un livre de Jules Gheude édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Léon Saur
Le sabre, la machette et le goupillon
Auteur traditionnel de textes qui « font avancer la conscience humaine », l’Eglise catholique romaine continue néanmoins de se compromettre régulièrement dans la compagnie de personnages et de régimes qui n’ont rien ni d’évangélique, ni même d’humaniste.
Comment cela est-il possible ? C’est à cette question qu’entreprend de répondre Léon Saur.Le sabre, la machette et le goupillon, un livre de Léon Saur édité aux Éditions Mols
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Une Révolution du Monachisme en Belgique (XIIIe-XVIIIe siècles)
En rédigeant un premier ouvrage traitant des monastères traditionnels qui à partir du VIIe siècle se multiplièrent en Belgique : bénédictines d’abord, prémontrés au XIIe siècle, cisterciens au XIIe et XIIIe et quelques chapitres soumis à la règle de saint Augustin, l’auteur constata que l’expansion de ces communautés s’arrêtait dès cette époque de façon quasi définitive.
Le comportement fastueux de beaucoup d’abbés, à la fois dignitaires religieux et seigneurs féodaux, inamovibles, gérant d’immenses et riches domaines exaspérait le peuple qui aspirait à retrouver la simplicité apostolique des premiers chrétiens et se laissait de plus en plus séduire par des illuminés sans formation, qui embrigadaient nombre de chrétiens biens intentionnés dans de petites communautés isolées dont certaines versèrent rapidement dans diverses hérésies. Une rupture entre l’Église traditionnelle et ces nouveaux chrétiens devenait inévitable d’autant plus que les moines se montrèrent incapables d’endiguer ce phénomène.
Surgirent alors dès le début du XIIIe siècle, malgré les réticences de l’église traditionnelle, de nouvelles communautés qui, à côté des monastères riches peuplés de moines pauvres, installèrent des religieux pauvres dans des couvents pauvres, pour affronter les adversaires sur leur propre terrain. Établis dans les villes, au milieu du peuple, nantis d’une solide formation, ces « frères » sortirent de leurs couvents pour aller prêcher la bonne parole en mendiant leur pain quotidien. Les ordres mendiants, Dominicains et Franciscains étaient nés. Simultanément se produisit un autre événement capital : l’irruption des femmes dans ce monachisme nouveau, en particulier des Béguines. Pour des raisons particulières, la règle de saint Augustin connut par ailleurs un essor extraordinaire. Cette révolution dans le monachisme entraîna une nouvelle expansion des fondations religieuses, parmi lesquelles les Carmes, les Capucins, les Minimes, les Jésuites et les Tiers-Ordres, Sœurs hospitalières, grises et noires, Claires riches et pauvres, les Ursulines, les Visitandines et tant d’autres.
Jusqu’au XVIIIe siècle, ces nouveaux ordres ont participé à la vie religieuse de notre pays et à notre histoire sociale, où ils jouèrent un rôle éminent que certains poursuivent encore aujourd’hui. Le présent ouvrage retrace comment ils ont vu le jour et comment ils ont traversé les temps difficiles.Joseph Lemmens, né à Boechout (Anvers) en 1921, est licencié en sciences commerciales maritimes, puis directeur général honoraire de la Commission Européenne pendant plus de vingt-sept ans.
Son amour des vieilles pierres et sa passion de l’Histoire le conduisirent à rassembler une documentation considérable sur nos anciennes abbayes. Après un livre sur l’histoire des monastères, il concentre ici ses recherches sur la révolution du monachisme apparue au XIIIe siècle.Une Révolution du Monachisme en Belgique (XIIIe-XVIIIe siècles), un livre de Joseph Lemmens édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Alain Roba
L’Enlèvement d’Europe. Trois millénaires d’un mythe.
Selon la Mythologie grecque, Zeus, épris de la princesse Europe, fille d’Agénor, roi de Tyr, se métamorphose en taureau pour la séduire. Confiante, elle s’assit sur le dos de l’animal qui l’enleva et la conduisit jusqu’en Crète. Là, il l’épousa. De cette union naquit Minos et sa dynastie. Le voyage d’Europe la conduit d’Orient en Occident où elle donne son nom au continent européen.
De l’Antiquité à nos jours, l’histoire de l’art est parsemée de représentations de ce mythe. De la statuaire hellénique aux artistes contemporains, de siècle en siècle, de la Renaissance aux temps modernes, la peinture, la poésie et la musique ont rebondi vers les sources millénaires.
Jeune fille « ravie », puis amante à l’époque romaine, plus tard jeune reine élégante, le taureau apaisé à ses côtés. Aux moments de troubles elle porte un casque telle Athéna gardant la Cité, prête à se battre pour une cause juste. Le grand public ignore le plus souvent les richesses historiques et culturelles communes à l’ensemble des citoyens européens.
Au travers de la représentation iconographique du mythe de l’Enlèvement d’Europe, ce livre pose la question de l’identité européenne, renforce le sentiment d’appartenance à l’Union européenne, et met en exergue la place de la Belgique en son sein.
La collection d’œuvres anciennes, des premiers siècles avant notre ère jusqu’au xxie siècle, fruit des recherches que j’ai menées depuis près de trente-cinq ans, permet ici d’admirer des estampes, gravures et livres anciens, des œuvres plastiques, groupes de porcelaine, numismatique antique et contemporaine, philatélie, médailles et objets divers, prouvant que l’ensemble politique auquel nous sommes attelés, a une histoire qui se trouve intimement liée à ce mythe fondateur : le ravissement par Zeus de la princesse Europe.
On trouvera également dans ces pages des cartoons et illustrations de presse sur des thèmes de l’actualité européenne des vingt dernières années… le sujet de l’enlèvement d’Europe y est fréquemment présent et montre que ceux qui, à leur manière, illustrent l’actualité de l’Union européenne dans la presse internationale, l’associent aux élans et enthousiasmes, aux défis et déceptions de sa construction. Ainsi, à côté des autres symboles européens, la princesse Europe accompagne les événements politiques de la construction de l’Union européenne, signe de mouvement plutôt que d’accomplissement.L’Enlèvement d’Europe. Trois millénaires d’un mythe., un livre de Alain Roba édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Histoire de Bruxelles
Mille ans séparent Bruxelles, capitale européenne, du petit portus sur les rives de la Senne. Mille ans de gloires et d’épreuves, à partir d’une ville enclose dans ses deux murailles successives, qui s’est étendue au territoire des dix-huit communes voisines pour constituer une agglomération, puis une Région à part entière, entité de la Belgique fédérale.
Les constantes politiques, économiques, sociales et culturelles qui marquent, au cours des siècles, l’histoire de Bruxelles-Capitale forment la trame d’un biographie passionnante d’un bout à l’autre. Que celle-ci n’ait qu’un seul auteur, faisant miel de travaux des spécialistes des différentes époques et des savantes contributions d’ouvrages collectifs, donne au récit et aux analyses une saisissante cohérence.Georges-Henri DUMONT est agrégé en histoire (Université de Louvain), ancien conservateur aux musées royaux d’Art et d’Histoire, professeur honoraire à l’Institut catholique des hautes études commerciales, il a dirigé le cabinet de plusieurs ministres de la Culture française en Belgique. Ancien membre du Conseil exécutif de l’UNESCO, il préside, au sein de cette organisation, le comité international pour l’édition de la monumentale Histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité. Il est membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises. Parmi ses nombreux ouvrages, on notera sa Chronologie de la Belgique, de 1830 à nos jours (Le Cri), et son Histoire de la Belgique (Le Cri). Son essai sur Léopold II (Fayard, 1990) a reçu le grand prix de la biographie de l’Académie française.
Histoire de Bruxelles, un livre de Georges-Henri Dumont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Pierre Tilly
André Oleffe
André Oleffe (1914-1975) est un personnage peu commun dans le paysage politique belge. Directeur général et président de la Commission bancaire, au cœur des hautes sphères économiques et financières, il sera président du Mouvement ouvrier chrétien pendant plus de vingt ans avant d’occuper une fonction ministérielle à la fin de sa vie. Président du Conseil d’administration de l’UCL, il est l’un des pères fondateurs de Louvain-la-Neuve et de la Clinique Saint-Pierre d’Ottignies.
Personnage brillant, éclectique, homme de pouvoir et d’une grande influence, expert, il a joué, sans être sous les feux des projecteurs, un rôle de premier plan dans les grands dossiers qui ont traversé la Belgique de 1950 à 1975. Il faut citer la question scolaire, le contentieux belgo-congolais, la réforme fiscale, l’affaire de Louvain, le dossier énergétique, le fédéralisme.
Depuis sa mort en 1975, le contexte politique, économique et social a certes connu des mutations profondes ; son œuvre et son action, qui s’inscrivent dans une période fort importante de l’histoire de la Belgique, ne manque pourtant pas de nous interpeller sur des enjeux fondamentaux de la société belge d’aujourd’hui. On pense à l’énergie, le contrôle du marché des capitaux, la fiscalité, un système de santé de qualité, le dialogue communautaire, la démocratie économique et sociale et le développement de la Wallonie.
Cette biographie, richement illustrée et basée sur des archives inédites, nous livre le portrait d’un chrétien engagé dans son temps, visionnaire, bâtisseur. Jovial et ferme dans ses principes, charismatique et technocrate à ses heures, dirigeant et militant de terrain, il a consacré sa vie à défendre la cause de l’État, de l’Église et des travailleurs.Pierre Tilly est chercheur qualifié à l’UCL et professeur à la Haute École Libre du Hainaut Occidental. Auteur d’une biographie d’André Renard (Le Cri, 2005), il a publié de nombreux articles scientifiques consacrés à l’histoire de la Belgique et de la construction européenne.
André Oleffe, un livre de Pierre Tilly édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Louis Nisse
Wallonie française !
Ouvrage préfacé par Pierre-Yves DERMAGNE, vice-Premier ministre de Belgique
Cet essai engagé et polyphonique présente la Wallonie à une France censée n’en rien savoir et donne de ce territoire belge de culture française une image nuancée et libérée des poncifs. Sans prétendre être une référence scientifique, Wallonie française ! tente d’être honnête et d’éviter les contre-vérités partisanes.
Dominée par les nationalistes flamands, la Belgique se meurt. Par amour et pour leur survie, des Wallons se tournent vers la France : ce sont les réunionistes.
L’auteur a deux langues natales : le wallon et le français. Il assiste à l’agonie du wallon, évincé par le français. Il craint que, face à l’anglais, le français ne subisse le même sort et lance un cri d’alarme pour la défense de la Francophonie, de son identité culturelle et de ses valeurs menacées par l’impérialisme anglo-saxon.
Le lecteur est invité à ne pas se prendre la tête. Souvent, il sourira, car Louis Nisse aime mêler petite histoire personnelle et grande Histoire.Wallonie française !, un livre de Louis Nisse édité aux Éditions Mols
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Délices et supplices de l’au-delà
Un tour d’horizon parmi les grandes religions, polythéistes ou monothéistes, occidentales ou orientales, révèle les divergences et les similitudes des conceptions sur la vie après la vie.
Débarrassée de son enveloppe charnelle, l’âme entreprend un long et périlleux voyage parsemé d’embûches. Emmenée par des guides psychopompes, elle franchit des ponts étroits et des fleuves, elle escalade des échelles, elle traverse des tunnels… Soumise à de nombreuses épreuves, dont celles de la balance et du miroir, interrogée par des juges implacables, elle parvient enfin à sa destination finale où l’attendent tantôt une pâle survie au royaume des ombres, tantôt les supplices des enfers, tantôt encore les délices du paradis.
Délices et supplices de l’au-delà, un livre de Xavier De Schutter édité aux Éditions Mols
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Histoire de l’empire parthe
Voici la biographie passionnante d’un empire. Elle nous révèle une période méconnue de l’aventure humaine ; celle de la civilisation Parthe. Venus des steppes de l’Asie Centrale, au IIIe siècle avant J.-C., les Parthes — à l’origine des éleveurs nomades — ont fondé, en moins d’un siècle, un vaste empire sédentarisé, puissamment organisé, qui couvrit d’abord la Perse, puis tout le Moyen-Orient, de l’Euphrate à l’Indus. Confrontés aux royaumes des Grecs, issus des conquêtes d’Alexandre le Grand, puis aux empereurs romains, ils ont joué un rôle de premier plan dans l’histoire de l’antiquité. Infatiguables pionniers, ils ont, par leur position géographique à la croisée des mondes gréco-romain, chinois et indien, contribué dans une large mesure à la diffusion des arts, du commerce et des idées sur l’axe eurasiatique — la fameuse « Route de la Soie », dont ils furent les grands promoteurs. Mais les Parthes eurent aussi à répondre aux défis de l’histoire. Avec des fortunes diverses, ils furent à l’origine de notions qui marqueront l’évolution des sociétés humaines ; tels la chevalerie et le féodalisme, dont ils établirent les principes constitutifs. Ils ont tracé des routes ; dans l’architecture créé l’iwan — la voûte qui, plus tard, servira de base à nos bâtisseurs de cathédrales ; inventé de nouvelles techniques bancaires — comme le chèque.
André VERSTANDIG, historien, spécialiste du monde antique, né à Uccle (Bruxelles) en 1969.
Membre de la SRNB, et titulaire de plusieurs distinctions honorifiques, il est l’auteur de plusieurs livres et articles scientifiques
de premier plan sur l’archéologie de l’Orient Ancien.Histoire de l’empire parthe, un livre de André Verstandig édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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La Grâce de l’Histoire – Tome II
La crise qui gronde aujourd’hui et embrase le monde a son origine dans la nuit des temps de notre civilisation. Dans le premier volume de La Grâce de l’Histoire, Philippe Grasset s’est intéressé à ses causes immédiates en en traçant le cercle le plus visible. Ici, il propose d’élargir le cercle de la réflexion sur l’Histoire et son sens pour explorer effectivement les sources les plus puissantes de la catastrophe.
La Grâce de l’Histoire – Tome II, un livre de Philippe Grasset édité aux Éditions Mols
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La Grâce de l’Histoire – Tome I
Ce livre tente d’aller aux racines de la grande crise que notre civilisation connaît actuellement. Il analyse la séquence historique conduisant à cette crise, à partir de la rupture de la fin du XVIIIe siècle, marquée par trois événements fondamentaux : la Révolution américaniste ou guerre d’Indépendance, la Révolution française et la révolution du choix de la thermodynamique engendrant le développement industriel et technologique.
La Grâce de l’Histoire – Tome I, un livre de Philippe Grasset édité aux Éditions Mols
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Histoire de la Belgique (des origines à 1830)
L’État belge n’existe que depuis 1830, mais un État ne surgit pas du néant grâce à une révolution aisément victorieuse. À travers les siècles, la Belgique a connu des avatars multiples, des phases de rayonnement et des heures d’effacement, c’est-à-dire une évolution qui explique la réalité d’aujourd’hui.
Qu’il analyse les convergences culturelles autour de l’Escaut et de la Meuse, qu’il évoque le rôle de Charlemagne, de Louis de Male, de Philippe le Bon, celui de Charles Quint, de Joseph II ou de Napoléon, Georges-Henri DUMONT réussit à dégager l’essentiel de l’accessoire et à faire revivre avec intensité le jeu des forces en présence. Son don exceptionnel de synthèse a été célébré par une critique unanime.Georges-Henri DUMONT est agrégé en histoire (Université de Louvain), ancien conservateur aux musées royaux d’Art et d’Histoire, professeur honoraire à l’Institut catholique des hautes études commerciales, il a dirigé le cabinet de plusieurs ministres de la Culture française en Belgique. Ancien membre du Conseil exécutif de l’UNESCO, il préside au sein de cette organisation, le comité international pour l’édition de la monumentale Histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité. Il est membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises. Parmi ses nombreux ouvrages, on notera sa Chronologie de la Belgique 1830 à nos jours (Le Cri), et son Histoire de Bruxelles (Le Cri). Son essai sur Léopold II (Fayard, 1990) a reçu le grand prix de la biographie de l’Académie française.
Histoire de la Belgique (des origines à 1830), un livre de Georges-Henri Dumont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Georgette Leblanc, Maurice Maeterlinck
Des conversations avec Stanislavski inspirent à Georgette Leblanc les représentations de La Tragédie de Macbeth et de Pelléas et Mélisande à l’abbaye de Saint-Wandrille, sa résidence d’été. Femme d’énergie, elle sert le théâtre de Maeterlinck avec un dévouement absolu à Paris et dans les grandes capitales européennes.
Leur dialogue amoureux et intellectuel continue, exigeant et rude, jusqu’à la rupture en 1918. Le Prix Nobel lui avait écrit : « Même si tu n’avais pas été femme, tu aurais été le seul être que j’eusse aimé complètement. » Il lui reconnaît un don d’écrivain-né. « Mon cher Maurice, (…), lui répond-elle, “Tu me diras” toujours mieux et plus exactement que moi-même ! Et qu’importe que cela vienne de toi ou de moi… pourvu que la beauté naisse ! … » Elle se révolte cependant contre l’absorption totale de sa pensée et de sa personnalité. Trop tard…Maxime Benoît-Jeannin est, entre autres, le biographe de Georgette Leblanc (1869-1941) (Le Cri, 1998) et d’Eugène Ysaye (Le Cri, 2001), il est aussi le romancier de Mademoiselle Bovary (LeCri, 1991) et d’Au bord du monde, un film d’avant-guerre au cinéma Eden (Le Cri, 2009).
Georgette Leblanc, Maurice Maeterlinck, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Histoire de la Toison d’or
Philippe le Bon, qui se voulait l’égal des rois et empereurs, fonda en 1430 à Bruges le « Noble Ordre de la Toison d’or », en souvenir de l’équipée mythologique de Jason et des Argonautes, partis en Colchide à la conquête de la Toison. Un Ordre qui, disait-il, devait surpasser en éclat tous les autres.
Si l’Ordre a revêtu dès le début un caractère religieux et chevaleresque, on ne peut nier qu’il fut aussi et surtout une institution d’ordre politique : « que par iceluy la tranquillité et la prospérité de la chose publique soient deffenduës, gardées et maintenuës ».
L’Ordre connut au cours de son histoire trois sièges : Dijon, Bruxelles (trois siècles durant) et Vienne. En tout eurent lieu vingt-trois chapitres, dont vingt et un dans les anciens Pays d’en bas (Belgique, Hollande, Luxembourg, Nord de la France) et seulement deux en dehors : Dijon et Barcelone.
Ces chapitres, qui passaient en revue les faits et gestes des chevaliers, examinaient en même temps les événements internationaux et la réponse à leur donner. Accompagnés de tournois, de cortèges fastueux et de riches spectacles, les chapitres offraient au bon peuple d’étonnantes réjouissances et l’occasion à ne pas manquer de ripailler, de festoyer, de chanter et de danser.
Fuyant l’arrivée des troupes françaises en 1794, le trésorier de l’Ordre ordonna l’évacuation du trésor afin de le mettre à l’abri, en attendant de pouvoir le faire revenir à Bruxelles. D’abord entreposé en 1797 à la chancellerie des Pays-Bas à Vienne, ce trésor fabuleux fut ensuite dispersé à travers les musées viennois où l’on peut encore l’admirer de nos jours.
Pierre Houart et Maxime Benoît-Jeannin ont conjugué leurs talents pour insuffler à cette Histoire de la Toison d’or à la fois la rigueur historique et la forme, ceci pour le plus grand plaisir du lecteur.Pierre Houart, né à Etterbeek en 1921, entreprit des études de sciences politiques et sociales aux universités de Bruxelles et Louvain, et un summer school à Columbia University (N.Y.). Il fonda notamment les revues Toison d’or en 1969, et Présence de l’Histoire en 1971. Membre associé du Centre Européen d’Études bourguignonnes et président d’honneur de l’Academia belgo-española de Historia de Madrid, il préside la Fondation Toison d’or — Académie Européenne d’Histoire —. Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages, parmi lesquels L’Afrique aux trois visages (CID), Les Riches Heures de la Cour en Belgique et Deux mille ans d’histoire, de la Belgique romaine à Albert II (J.-M. Collet).
Maxime Benoît-Jeannin est l’auteur de plusieurs romans, dont Mademoiselle Bovary (coédition Le Cri-Belfond, 1991), Colonel Lawrence (Coédition Le Cri-Jean-Michel Place, 1992) et Chez les Goncourt (Le Cri, 2004). De deux biographies exhaustives : Georgette Leblanc 1869-1941 (Le Cri, 1998) ; Eugène Ysaye, le sacre du violon (Le Cri, 2001). Et d’un essai sur les rentrées littéraires, La Corruption sentimentale (Le Cri, 2002).Histoire de la Toison d’or, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Secrets d’Etat de la Révolution belge
Secrets d’Etat de la Révolution Belge entraîne tour à tour le lecteur au sein de la Conférence de Londres, au Congrès de Bruxelles et, de cette honorable assemblée, dans les rues. La Belgique était la clé de la paix européenne, raison pour laquelle toutes les Cours d’Europe se penchaient sur son avenir. Des agents français, anglais et hollandais agissaient au sein des groupes politiques qui s’affrontaient. A la faiblesse du Gouvernement Provisoire s’opposaient l’agressivité et la virulence de l’opposition tant au sein du Congrès que par médias interposés. Insurrections, complots, intrigues et menaces de mort sont quotidiens.
En quelques mois, La Belgique passe du statut de sous-région à celui d’une nation indépendante. En portant à la tête du pays un chef d’Etat exceptionnel, elle gagne sa souveraineté et sa place dans l’Europe.
Le général baron de Failly, ministre de la Guerre du Roi Léopold en 1831, appartenait à cette génération d’hommes qui connurent en un temps très court, une série de changements de régime. S’ils moururent Belges, ils étaient nés Autrichiens pour devenir successivement Français et Hollandais.
Que de déchirements n’ont-ils pas vécus ? A qui, et surtout à quoi, devaient-ils être fidèles ? Ceux qui pontifient si aisément à posteriori, jugeant et condamnant allègrement des hommes braves entraînés dans un maelström, n’ont assurément pas pris la mesure du drame qui se joua alors.
Nous découvrons ici un tableau de la révolution belge qui comporte bien des aspects sombres. Sans doute était-il impossible qu’il en fût autrement. Ce n’est pas toujours édifiant. Mais il faut savoir vivre avec son passé. C’est le mérite de cet ouvrage qui jette un regard attentif et sans complaisance sur les coulisses de la pièce qui vit naître la Belgique.Secrets d’Etat de la Révolution belge, un livre de Damien de Failly édité aux Éditions Mols
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La Patrie crie vengeance !
Novembre 1918 représente une date-clé pour la Belgique. La joie de la population est mêlée de tristesse et de haine : le cauchemar de la Grande Guerre est fini, l’occupant quitte le territoire et l’heure des règlements de compte sonne enfin.
Comment les diverses composantes de la société belge ont-elles vécu la fin de cette Grande Guerre, quelle(s) images(s) ont-elles gardé de la répression des inciviques et quelle influence ces images exerceront-elles sur la répression suivante ? À travers la presse et les archives judiciaires, ce livre interroge, dans une première partie, l’ampleur des violences populaires au lendemain de l’Armistice ; quelles furent les personnes visées par ces violences et comment les comprendre ? Une deuxième partie brosse un tableau général de la répression judiciaire en Belgique. Cette répression fut-elle planifiée ? Quels ont été les groupes sociaux les plus sévèrement épurés ? Y a-t-il eu des différences géographiques, linguistiques, politiques dans l’épuration ? Comment s’acheva la répression ? Comment la justice et son action furent-elles perçues ? Une troisième partie met à jour les imaginaires à l’œuvre tout au long de la répression. Au nom de quoi, les opinions publiques réclament-elles vengeance ? Quelle vision ont-elles de la justice et des traîtres ? Comment se représentent-elles la Patrie et la guerre qui vient de s’achever ? Dans la dernière partie, une plongée au cœur de procès particuliers permet d’approcher au plus près des parcours individuels, la complexité des sentiments et des images suscités par l’occupation et la répression des inciviques.La Patrie crie vengeance !, un livre de Xavier Rousseaux édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Journal de route du Prince Albert en 1909 au Congo
Le livre contient le journal de route écrit de la main du Prince Albert de retour en Belgique en 1909 sur base de ses carnets de notes et des commentaires de l’auteur.
Le voyage du Prince Albert est le premier d’un membre de la famille royale au Congo. Voulu et organisé par le Prince lui-même, il constitue un véritable exploit sportif. Á vélo, à pied, en bateau et en chemin de fer, il parcourut pendant près de 3 mois ce pays immense venant du Cap et de Rhodésie, à partir du Katanga afin de rejoindre le fleuve et redescendre sur Léopoldville, Matadi et Boma.
Le journal n’a jamais été édité. Le Prince Albert n’en avait pas l’intention.
Journal de route du Prince Albert en 1909 au Congo, un livre de Raymond Buren édité aux Éditions Mols