• Pocker d’Enfer

    15.00 

    Fichtre ! quelle volière : un extra-lucide en turban bayadère, un catcheur surnommé le “Mammouth volant”, un chanteur de charme à la moustache effilée… Sans oublier un quinquagénaire impotent en petite voiture capitonnée, un metteur en scène souffrant les affres de la création, un professeur spécialisé dans les recherches atomiques… Qui eut cru que les premières d’un paquebot aussi distigué que le “Queen of Sheba” compterait autant d’oiseaux rares ? Et qui eut cru que sous ces pittoresques déguisements s’affronteraient Royal Flush, tricheur professionnel, et Wenceslas Vorobeïtchik, alias M. Wens, dépêché à bord par Scotland Yard…

    Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
    À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.

    Pocker d’Enfer, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Profils perdus

    21.00 

    Profils perdus, un livre de Louis Dubrau édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Que personne ne sorte (Six hommes à tuer)

    15.00 

    D’abord le trou rond, aux bords roussis, dans la nappe… Adélia trouve très mal élevé qu’on écrase ses cigarettes à côté des cendriers. Et puis, quel désordre dans la salle à manger : assiettes sales, verres poisseux, chaises renversées même… Oh ! pas de doute, les amis de Jo – enfin de Luke, puisque c’est comme ça qu’ils l’appellent – ne sont pas des “gentlemen”. Mais il y a pis. La grande malle en osier qu’ils ont transportée dans la chambre d’amis, au milieu de la nuit, eh bien, elle bouge ! Adélia y a jeté un œil ce matin et pas d’erreur : quelque chose remue à l’intérieur. Quelque chose qui cherche à en sortir…

    Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
    À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.

    Que personne ne sorte (Six hommes à tuer), un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Qui meurt perd !

    18.00 

    De l’Amérique latine en Asie, en passant par l’Afrique et Saint-Pétersbourg, la France et la Belgique, voyez comme tous les hommes se ressemblent et sont pourtant différents ! Mêmes folies, mêmes limites, avec toutefois une palette infinie de nuances dans les couleurs de la condition humaine.
    Ces vingt-quatre nouvelles mettent en scène des person-nages dynamiques, dérisoires, cyniques, ambitieux, optimistes, désespérés, qui sont autant de cris pour s’en sortir, se distraire, échapper au quotidien…

    Alain GENOT (Charleroi, 1951) a fait ses études en Angleterre, avant de passer sa vie dans neuf pays différents. Ancien avocat international à Paris, conseiller ministériel à Bruxelles, maître de conférences invité et diplomate en Inde, Irlande, Éthiopie, Djibouti et Pérou, il vit et écrit aujourd’hui en Axarquie, dans les monts de Malaga. Il signe avec Qui meurt perd ! son premier recueil de nouvelles, inspiré par ses nombreux voyages et expériences humaines.

    Qui meurt perd !, un livre de Alain Genot édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Rocking-Chair

    17.00 

    Dans les salons de cénacles parisiens dont elle faisait tout de même partie, il arrivait à cette romancière de déclarer que Marcel Proust était, à ses yeux, un humoriste et qu’elle riait souvent aux larmes en le relisant. Autour d’elle, alors, un silence prudent s’installait, car il s’il est aisé et nécessaire de donner la réplique à des auteurs « arrivés », ce n’est pas à une dame, certes publiée mais peu connue en librairie, de porter des jugements… Autre maladresse, cette romancière s’embourbait davantage quand elle demandait à la cantonade des nouvelles de la petite phrase musicale de Vinteuil si chère à Charles Swann, ou bien quand elle rappelait avec enthousiasme les parlotes de la tante Léontine et de la géniale Françoise dans la fameuse chambre et le passage où Legrandin affirme au père de Marcel que Balbec est un désert, alors que madame de Cambremer – sa sœur – y vit fastueusement. Sans oublier le clan Verdurin et les salonards…

    Marie NICOLAÏ, romancière, adaptatrice, essayiste, a mené une activité soutenue auprès des Femmes Chefs d’Entreprises. Elle est, notamment, vice-présidente de l’Association des écrivains belges de langue française, membre administrateur de la Société royale protectrice de l’enfance, membre du comité de l’International P. E. N. , sociétaire de la Société des gens de lettres (Bruxelles, Paris). Deux de ses romans, Une Dévotion (1999) et Les Feuilles bleues (2005), ont été publiés aux éditions Le Cri.

    Rocking-Chair, un livre de Marie Nicolaï édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Rousseau par ceux qui l’ont vu

    23.00 

    Rousseau par ceux qui l’ont vu, un livre de Raymond Trousson édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Rwanda – Deux Sangs, une vie

    18.00 

    Ce livre retrace le chemin de vie d’un homme, mi-blanc, mi-noir, qui retourne aux sources après le génocide pour comprendre le Rwanda, ce pays qui l’a vu naître. Un récit de fiction, sensible et touchant, toujours surprenant, empreint de témoignages réels.

    Yves De Wolf-Clément est né à Kigali en 1967. Il a vécu la majeure partie de sa vie au Rwanda. Après son baccalauréat à Kigali, il décroche une licence en sciences politiques et relations internationales à Bruxelles. Il s’investit dans les problématiques de la liberté d’expression et fonde en 1992 le Centre international d’étude et de promotion des droits humains et de l’information (ASSEPAC). Auteur de plusieurs publications juridiques, il est actuellement consultant international et effectue des missions en Afrique dans le secteur de la démocratisation et des droits humains.

    Rwanda – Deux Sangs, une vie, un livre de Yves De Wolf-Clement édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Samantha à Kinshasa

    16.00 

    Il faut lire Marie-Louise Mumbu (alias Bibish pour les Kinois et les proches) comme on fait un voyage inoubliable. Grâce à son humour subtil, son style ciselé et un vocabulaire efficace, Bibish nous prend par la main pour nous entraîner à la suite de son héroïne Samantha, journaliste de profession, à travers les quartiers de Kinshasa.
    C’est alors à une grande leçon de vie, d’humilité, mais aussi de dérision, que nous convie l’auteur, un rendez-vous pour un repas littéraire savoureux. Mais on ne se contente pas de déguster, on se dit surtout qu’après ça, plus rien n’est vraiment grave… ni la montre brisée, ni le temps qui passe…
    Tout le monde devrait lire Bibish.

    Marie-Louise Mumbu (Bibish), née en 1975 à Bukavu (République démocratique du Congo), est journaliste et écrivain.
    Diplômée en 2002 de l’Institut technique des Sciences de l’information et communication à Kinshasa (ISTI), et correspondante d’Africultures (revue culturelle trimestrielle), elle a été administratrice des studios Kabako jusqu’à l’été 2003. Elle a travaillé dans l’administration et la production pour différents artistes et projets culturels à travers le monde, elle a aussi participé à de nombreux ateliers d’écriture (Guy-Junior Régis, Olivier Coyette, Sonia Ristic, Odile Zeller, Jean-Luc Outers, Matthieu Malgrange).
    Elle vit à Kinshasa, où elle est connue sous le nom de Bibish. À travers le récit qu’elle nous offre aujourd’hui, elle nous dévoile toute l’étendue de son talent.

    Samantha à Kinshasa, un livre de Marie-Louise Mumbu édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Samuel est revenu

    18.59 

    Samuel est revenu, un livre de Xavier Deutsch édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Sans Commentaire ? Une histoire de la Belgique à travers la caricature

    49.00 

    Les caricatures politiques sont une forme de journalisme à part entière. Comme les chroniques, elles commentent l’actualité. Mais, par leur langage formel et, souvent, leur simplicité, elles s’avèrent plus percutantes. Les caricatures peuvent aussi bien provoquer que nier, minimiser qu’amplifier, diaboliser qu’idéaliser, dramatiser que banaliser. Tout cela dans un but unique : agir sur l’opinion publique.
    Depuis sa naissance — voire sa «préhistoire» — la Belgique a vu paraître des centaines de journaux, revues, pamphlets, affiches et tracts à vocation idéologique, dans lesquels toutes les fractures et débats sociaux possibles ont été commentés et illustrés.
    Parmi ces innombrables exemples, Paul Van Damme et Stijn Van de Perre ont sélectionné plus de 400 dessins particulièrement parlants. Une bonne soixantaine d’institutions publiques et de collectionneurs privés belges et étrangers leur ont prêté main-forte.
    Dans Sans commentaire ?, l’histoire de Belgique est illustrée à travers cinquante grands thèmes. Pour chacun d’eux, les auteurs ont choisi une dizaine de caricatures, qu’ils ont resituées dans leur contexte historique. Accompagnés de synthèses agréables à lire et de lignes du temps, ces nombreux dessins racontent l’histoire de notre pays. De l’indépendance à la mondialisation, de la Belgique unitaire à l’État fédéral, de la formation des partis aux scandales politiques. Une approche neuve et personnelle de l’histoire politique de la Belgique, soucieuse avant tout d’offrir au lecteur de quoi «voir» pour «comprendre».

    Préface Vincent Dujardin et Laurence Van Ypersele

    Paul Van Damme (1959) est historien, professeur d’histoire et coordinateur à l’École hôtelière Ter Groene Poorte, de Bruges. Il publie depuis plusieurs années des ouvrages pédagogiques. C’est aussi un collectionneur passionné de caricatures politiques anciennes.

    Stijn Van de Perre (1966) est attaché à la faculté d’histoire de l’Université de Gand et à l’Institut supérieur Artevelde — Orientation Travail social — de Gand. Il a obtenu son doctorat avec une thèse consacrée à la politique fiscale de la Belgique au cours du XIXe siècle. Il s’intéresse aussi particulièrement à la révolution belge.

    Sans Commentaire ? Une histoire de la Belgique à travers la caricature, un livre de Paul Van Damme édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • No thumb

    Secret d’État

    19.00 

    LE LIVRE NOIR DES BELGES ZAIRIANISÉS 1973-2007

    •Une saisie de onze tableaux au musée d’art Ancien de Bruxelles pour une valeur de 500 millions FB.
    •Deux ministres des Affaires étrangères qui concluent un accord secret.
    •Des avoirs de la Sabena qui sont récupérés à Kinshasa sans laisser de trace.
    •Une valise pleine de billets pour récompenser un Premier ministre.
    •L’entrée de la Belgique dans la zone euro perturbée.
    •Un arrêt de la Cour de cassation dont le gouvernement ne tient pas compte.
    •Des procès qui s’éternisent…
    •Le point commun de tous ces événements : Un secret d’État jalousement gardé.
    •Documents et preuves à l’appui…

    Belgique – République Démocratique du Congo. Mars 2007. Les deux États reprennent leur coopération structurelle, interrompue depuis juillet 1990 par Mobutu. L’histoire se répète-t-elle ? Voici environ trente ans, les deux pays renouaient leurs liens de coopération, suspendus par le président zaïrois à la faveur d’une crise diplomatique. L’un des épisodes de cette période troublée commence le 30 novembre 1973. Ce vendredi-là, le général annonce un vaste programme de nationalisation d’entreprises appartenant à des ressortissants étrangers. Les victimes de la « zaïrianisation » sont-elles indemnisées de manière équitable ? Non. Elles réclament réparation. Aujourd’hui encore, trente-quatre ans après les faits, le dossier suit son cours. Quelque 150 affaires restent en souffrance devant les tribunaux belges. Que s’est-il passé ? Comment expliquer une telle situation, à la limite du concevable ? Les auteurs ont mené l’enquête. Au point de faire des découvertes… hallucinantes !

    CE LIVRE N’EST PAS UNE FICTION !

    Vincent Delannoy (né à Kinshasa en 1972), licencié en Histoire (Katholieke Universiteit Leuven) et en Philologie romane (Université Catholique de Louvain), travaille pour la presse économique et d’entreprise. Dès son plus jeune âge, il s’est passionné, pour son pays natal. Depuis 2006, il se consacre au journalisme d’investigation.

    Olivier Willocx (né à Ixelles en 1966), licencié en Sciences économiques (Université Libre de Bruxelles), titulaire d’une maîtrise en Droit européen (Universiteit van Amsterdam), est administrateur-délégué de la Chambre de Commerce de Bruxelles et de l’Union des Entreprises de Bruxelles. À la suite de nombreux voyages en Afrique, il suit de près le dossier des Belges zaïrianisés.

    Secret d’État, un livre de Vincent Delannoy édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Selon toute vraisemblance

    23.00 

    Albert Ayguesparse, nom de plume d’ Albert Jean Clerck, né le 1er avril 1900 à Saint-Josse-ten-Noode et mort le 28 septembre 1996)1 est un poète et écrivain belge.

    Selon toute vraisemblance, un livre de Albert Ayguesparse édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Sèves

    18.00 

    (…) C’est la raison pour laquelle, sur tous les continents, on retrouve cette constante parmi les peuples : le culte des ancêtres. Il est primordial. Sur lui se basent les religions primitives, qui sont moins naïves qu’il n’y paraît. Étant de l’autre côté, dans le monde invisible, et sachant ce qui se cache derrière la mort, les ancêtres peuvent protéger leur descendance et aussi les guider dans leurs choix de vie. Ils sont donc honorés pour cela.

    (…) Comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ? Pour un arbre, ça tombe sous le sens : vous êtes ici pour une histoire de racines ! Les arbres, quand ils veulent s’élever vers le ciel, plongent leurs racines profondément dans la terre. Cherchez-vous à vous rapprocher du ciel ? Ou seulement à retrouver votre arbre généalogique ? Je veux cependant vous mettre en garde : à trop vouloir creuser ses racines, on cesse d’avancer !

    Ravissant petit texte sur la mémoire, les secrets de famille et les arbres, écrit dans une langue pleine de poésie, simple et fluide qui charme l’esprit et les yeux, avec un va-et-vient captivant entre les confidences de l’arbre et le récit d’une jeune femme à la recherche du secret de sa grand-mère disparue.

    Catherine d’Oultremont est née en Catalogne où elle a passé son enfance. Après avoir vécu ensuite en Suisse et en Italie, elle s’installe en Belgique avec sa famille. Mère de quatre enfants, elle se consacre aujourd’hui à l’écriture, à la peinture et à la musique.
    Sèves est son cinquième roman. Elle est aussi l’auteur de Le Prince de la Concorde. La vie lumineuse de Jean Pic de la Mirandole, Le Souffle des ancêtres et Les fruits de la solitude (Le Cri).

    Sèves, un livre de Catherine d’Oultremont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • T1 Too Much Paris 1919

    8.43 

    T1 Too Much Paris 1919, un livre de Xavier Deutsch édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • T2 Sur la Terre Budapest 1944

    T2 Sur la Terre Budapest 1944, un livre de Xavier Deutsch édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • T3 Comme au Ciel Liverpool 1994

    T3 Comme au Ciel Liverpool 1994, un livre de Xavier Deutsch édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Tania Bari

    22.81 

    Étoile du Ballet du XXe siècle. Tania Bari possède la simplicité des grands interprètes, au sens propre comme au sens figuré. Dans sa danse aucun mouvement frelaté. Une rigueur luthérienne dans son travail donnait à son talent cette pureté d’âme. (Germinal Casado). Prix Triangle 1998.

    Tania Bari, un livre de Thierry Denoël édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Tant qu’il y aura des Atomes

    12.00 

    On ne peut qu’admirer l’art avec lequel l’auteur présente des notions scientifiques les plus arides à une jeunesse la plupart du temps peu préparée, peu réceptive. C’est le but recherché, c’est le but atteint. En quelques pages ailées (cf Homère), lumineuses, la fresque de l’Univers tel que la science le voit à l’heure actuelle se déroule devant nos yeux ébahis. Et c’est à une véritable aventure — le mot est bien faible — à laquelle on assiste (…) La vue d’ensemble proposée dans ce livre aux jeunes leur permettra de se familiariser avec leur Univers, dans lequel ils sont jetés (sans l’avoir demandé). Jetés sur ce caillou, cette planète à laquelle ils devront apporter tous leurs soins si nous-mêmes, adultes, n’avons pas été capables d’en empêcher la détérioration (…) Dans la dernière partie, l’auteur nous donne le choix entre deux expli-cations à la beauté de la nature et des mécanismes subtils de l’évolution (…) Je ne peux que recommander la lecture de cet ouvrage, qui — on le sent — a été écrit dans la jubilation, celle d’appréhender une conception globale, rassemblant en un récit concret et cohérent l’enssemble de nos connaissances scientifiques actuelles, en les présentant avec humour à nos « cadets », comme nous appelait mon maître Robert Debré. (Jean DAUSSET, Prix Nobel)

    Dreux de NETTANCOURT est Cytogénéticien. Né en 1933, ce français du Maroc a passé, grâce à une bourse Fulbrigth pour les États Unis et, plus tard, une bourse du Conseil Canadien de la Recherche, plusieurs années en Amérique du Nord. Il obtient sa maîtrise de science à l’Université du Kentucky et son doctorat en génétique à l’Université McGill. En 1965, il intègre l’EURATOM et la Direction Générale « Recherche » de la Commission des Communautés Européennes où il est successivement responsable, aux Pays Bas et en Italie, de recherches transnationales dans le domaine de la radiogénétique et de la mutagenèse. Il est chargé, en 1980, de la conception et de la gestion des trois premiers programmes communautaires de biotechnologie. De 1991 à 1996, il dirige le programme européen Capital Humain. Depuis 1996, il est Professeur Émerite de l’Université Catholique de Louvain.

    Tant qu’il y aura des Atomes, un livre de Dreux de Nettancourt édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • TEXTYLES n° 40[CR] Écriture et art contemporain

    15.00 

    Écriture et art contemporain (dir. Denis Laoureux)
    La relation entre les arts et les lettres constitue un des piliers sur lesquels, en Belgique, le développement de la littérature francophone a largement pris appui, depuis Charles De Coster jusqu’à aujourd’hui. Cette relation a été investie sur un plan identitaire, au point de donner naissance à un lieu commun de la culture belge attribuant à l’écrivain une sensibilité plastique, et à l’artiste une aspiration littéraire. Le volume consacré par Textyles à La Peinture (d)écrite s’était donné pour tÉche de décrypter les fondements et les mécanismes de ce double stéréotype. Le dossier Écriture et art contemporain voudrait reprendre cette problématique en la situant, cette fois, dans le contexte de la période contemporaine, c’est-à-dire à partir des années 1960.
    Il faut dire que la redéfinition des postulats esthétiques dans les années 1960 a pour effet de modifier les pratiques artistiques. La peinture perd son rôle dominant au bénéfice de disciplines en partie inédites, comme l’installation, la vidéo ou le livre d’artiste. Il semblait dès lors pertinent de s’interroger sur les diverses manières par lesquelles les hommes de lettres ont réagi devant l’émergence d’une culture visuelle où de nouvelles pratiques plastiques se substituent au modèle de référence jusqu’alors incarné par la peinture.
    Dans quelle mesure la substitution de ces nouvelles disciplines — les arts plastiques — aux catégories traditionnelles — les beaux-arts — modifie-t-elle la prétendue origine picturale de la littérature francophone ? Les écrits d’artistes s’inscrivent-ils dans des genres spécifiques ? Ceux-ci ont-ils une histoire singulière ? Quelles sont les particularités formelles des textes ? L’exposition constitue-elle une forme de récit ? Le dessin peut-il encore être littéraire ? La photographie est-elle une pratique chère aux écrivains ?

    TEXTYLES n° 40[CR] Écriture et art contemporain, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Tirs

    20.00 

    Lorsqu’un psychanalyste freudien déprimé voit entrer dans son cabinet la belle Francesca Neumann, championne du monde de tir au pigeon, il est loin de se douter que sa patiente va l’emmener dans un cauchemar qu’il mettra de longues séances à décoder. Au fil de sa cure, il va tenter de comprendre la relation impossible de Francesca avec son soupirant. D’où viennent les morts qui parsèment les rencontres de sa cliente avec Raphael di Portaluppi, un aristocrate vénitien désargenté ? Est-elle une schizophrène intraitable ou, plus simplement une manipulatrice dont il serait la dupe inconsciente ? Quel est le rapport entre le bijoutier de Marrakech, le châtelain du Condroz et le moine de l’abbaye d’Orval ? Quand le psychanalyste comprendra enfin, il sera trop tard : son passé l’aura rattrapé.
    Dans ce suspense-prétexte passionnant, avec une guerre des psy en arrière-fond, l’auteur nous emmène dans un univers impitoyable. Scandé au rythme lancinant du quartette de Schubert La jeune fille et la mort, l’intrigue ne lâche pas le lecteur un seul instant.

    Jean-Louis du Roy, né à Etterbeek (Bruxelles) en 1945 est licencié en sciences politiques et sociales (U. C. L. ) et Maître en management public (Solvay U. L. B. ). Il a occupé des fonctions dirigeantes dans le secteur financier et se consacre aujourd’hui à l’écriture.

    LA PRESSE

    Avec Tirs, son cinquième roman, il confirme son talent d’auteur à suspense qui lui avait valu, lors de la sortie de La Honte de Max Pélissier, les éloges d’une critique unanime :

    Un roman trouble et troublant…( La Libre Belgique)
    Le lecteur ne sera pas déçu…(L’Evénement)
    On y trouve tous les ingrédients qui font les excellents suspenses…(Ciné Télé Revue)
    L’élaboration tragique ne le cède en rien à la qualité de l’écriture… (L’Eventail)
    Un suspense 100% belge. Une réussite !( La Dernière Heure)
    Habilement ficelé… (Le Vif-L’Express)

    Tirs, un livre de Jean-Louis du Roy de Blicquy édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Un autre Pays (1970-2000)

    24.00 

    NOUVELLE HISTOIRE DE BELGIQUE VIII
    1970-2000

    De la fin des années 1960 à la fin du XXe siècle, la Belgique a vécu de grandes mutations qui ont largement déterminé son évolution. L’accélération de la mobilité des idées, des femmes et des hommes, l’ouverture des frontières, l’approfondissement du processus d’intégration européenne, l’effritement progressif puis rapide des blocs, ont transformé le visage de la société belge ainsi que sa gestion politique. L’économie mondiale est entrée dans une période de transformation structurelle, appuyée sur des évolutions technologiques et des mécanismes de dérégulation au niveau global. Ces transformations ont constitué et constituent encore autant de défis, pour les gouvernements successifs de la Belgique, mais aussi pour la société et ses différentes composantes.
    Alors que les grilles de lecture idéologiques anciennes sont désormais décalées – bien qu’encore très utilisées –, des initiatives et des mouvements nouveaux se sont développés au sein de la société. La désaffectation que beaucoup de citoyens éprouvent à l’égard de la politique traditionnelle s’est traduite à la fois dans différentes contre-cultures protestataires et dans de nouveaux mouvements sociaux, aspirant à une reconfiguration fondamentale du champ politique. Très diversifiés, ces mouvements inscrivent de nouveaux thèmes à l’agenda politique et avancent de nouvelles valeurs, comme le respect de l’environnement, la paix mondiale, les droits de l’être humain, les droits de l’enfant, une justice équitable et l’appui au Tiers monde. Deux de ces mouvements vont avoir un impact crucial sur la société : les mouvements écologiste et féministe.
    La transformation fondamentale de l’État belge pendant les trois dernières décennies du XXe siècle n’est toutefois pas provoquée par la contestation citoyenne des années 1970. La mise en place progressive des régions et des communautés a débouché sur un État très largement fédéral, sinon déjà confédéral. Beaucoup plus qu’un simple réaménagement des institutions, ce processus a impliqué une restructuration profonde de la vie politique.
    Suivre depuis 1970 les traces des sociétés et des classes politiques qui composent la Belgique pour en percevoir les destinations et les itinéraires multiples, les décalages ainsi que les recompositions conduit à des interrogations et à des problématiques fortes : elles ne laisseront pas indifférents les citoyennes et les citoyens qui s’intéressent aussi à l’avenir encore incertain de la société et de l’État fédéral belges.

    Marnix Beyen est chargé de cours en histoire politique à l’Université d’Anvers. Ses recherches portent sur le vaste champs où politique et culture s’entrecroisent : représentations littéraires et historiques de la nation, collaboration intellectuelle au cours de la Seconde Guerre mondiale et cultures parlementaires pendant la première moitié du XXe siècle.
    Philippe Destatte est directeur général de l’Institut Destrée où il a fondé le Centre interuniversitaire d’Histoire de la Wallonie et du Mouvement wallon. Il enseigne l’histoire des institutions et de la société, ainsi que l’histoire de Belgique à l’Université de Mons. Il est également chargé du cours de prospective aux universités de Paris Diderot-Paris 7 et Reims-Champagne-Ardenne.

    Un autre Pays (1970-2000), un livre de Marnix Beyen édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Un Mur de Pierres tendres. Peut-être un vendredi

    15.00 

    Un blouson noir sur une voie ferrée, un train s’avance vers lui et va le broyer… Mais un homme bouscule l’adolescent et le sauve.
    Charles, ce “saint-Bernard”, décide de continuer le sauvetage en hébergeant chez lui le jeune désespéré qui s’appelle Jimmy, qui a quinze ans, qui est odieux.
    Mais Charles, soutenu dans son entreprise par sa femme, est prêt à tout pour faire de son protégé un homme.
    Or Jimmy prouvera à ses parents adoptifs qu’il est difficile, voire dangereux, d’essayer de transformer une “graine de violence” en fils reconnaissant…

    Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assassin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
    À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.

    Un Mur de Pierres tendres. Peut-être un vendredi, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Un Siècle en cinq actes

    21.07 

    Un Siècle en cinq actes, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Une Révolution du Monachisme en Belgique (XIIIe-XVIIIe siècles)

    28.00 

    En rédigeant un premier ouvrage traitant des monastères traditionnels qui à partir du VIIe siècle se multiplièrent en Belgique : bénédictines d’abord, prémontrés au XIIe siècle, cisterciens au XIIe et XIIIe et quelques chapitres soumis à la règle de saint Augustin, l’auteur constata que l’expansion de ces communautés s’arrêtait dès cette époque de façon quasi définitive.
    Le comportement fastueux de beaucoup d’abbés, à la fois dignitaires religieux et seigneurs féodaux, inamovibles, gérant d’immenses et riches domaines exaspérait le peuple qui aspirait à retrouver la simplicité apostolique des premiers chrétiens et se laissait de plus en plus séduire par des illuminés sans formation, qui embrigadaient nombre de chrétiens biens intentionnés dans de petites communautés isolées dont certaines versèrent rapidement dans diverses hérésies. Une rupture entre l’Église traditionnelle et ces nouveaux chrétiens devenait inévitable d’autant plus que les moines se montrèrent incapables d’endiguer ce phénomène.
    Surgirent alors dès le début du XIIIe siècle, malgré les réticences de l’église traditionnelle, de nouvelles communautés qui, à côté des monastères riches peuplés de moines pauvres, installèrent des religieux pauvres dans des couvents pauvres, pour affronter les adversaires sur leur propre terrain. Établis dans les villes, au milieu du peuple, nantis d’une solide formation, ces « frères » sortirent de leurs couvents pour aller prêcher la bonne parole en mendiant leur pain quotidien. Les ordres mendiants, Dominicains et Franciscains étaient nés. Simultanément se produisit un autre événement capital : l’irruption des femmes dans ce monachisme nouveau, en particulier des Béguines. Pour des raisons particulières, la règle de saint Augustin connut par ailleurs un essor extraordinaire. Cette révolution dans le monachisme entraîna une nouvelle expansion des fondations religieuses, parmi lesquelles les Carmes, les Capucins, les Minimes, les Jésuites et les Tiers-Ordres, Sœurs hospitalières, grises et noires, Claires riches et pauvres, les Ursulines, les Visitandines et tant d’autres.
    Jusqu’au XVIIIe siècle, ces nouveaux ordres ont participé à la vie religieuse de notre pays et à notre histoire sociale, où ils jouèrent un rôle éminent que certains poursuivent encore aujourd’hui. Le présent ouvrage retrace comment ils ont vu le jour et comment ils ont traversé les temps difficiles.

    Joseph Lemmens, né à Boechout (Anvers) en 1921, est licencié en sciences commerciales maritimes, puis directeur général honoraire de la Commission Européenne pendant plus de vingt-sept ans.
    Son amour des vieilles pierres et sa passion de l’Histoire le conduisirent à rassembler une documentation considérable sur nos anciennes abbayes. Après un livre sur l’histoire des monastères, il concentre ici ses recherches sur la révolution du monachisme apparue au XIIIe siècle.

    Une Révolution du Monachisme en Belgique (XIIIe-XVIIIe siècles), un livre de Joseph Lemmens édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Universités et Entreprises. Milieux académiques et industriels en Belgique (1880-1970)

    30.00 

    À l’heure où il est de plus en plus question de mettre en place les conditions propres à établir une « société de la connaissance » en Europe, ce livre se penche sur un aspect fondamental de cet ambitieux programme : la redéfinition du rôle économique dévolu aux universités en Belgique. L’ouvrage tente de montrer, à travers une perspective historique qui remonte au milieu du XIXe siècle, que les universités belges n’ont pas attendu les années 1970 et la chute des dépenses publiques dans le secteur de la recherche et de l’enseignement supérieur pour élaborer des contacts directs avec le secteur privé. On peut d’ailleurs dire que l’âge d’or des relations industrie-université date de l’entre-deux-guerres, après que la science eût montré la voie à suivre pour accélérer le développement d’une industrie moderne. Que ce soit par l’entremise des ingénieurs issus des Facultés des sciences appliquées ou dans les collaborations interindividuelles impliquant de nombreuses disciplines, les universités belges ont déserté, pour le meilleur et pour le pire, la fameuse « tour d’ivoire » derrière laquelle on les range si fréquemment. Sur le plan de l’enseignement, elles ont également participé au démarrage des formations en management, s’inscrivant plus que jamais dans une dynamique de perfectionnement des élites dirigeantes. Au final, cet ouvrage évalue dans quelle mesure et à travers quels mécanismes l’espace académique a fini par rencontrer les exigences d’un nouveau régime économique à forte concentration scientifique.
    « Reprendre ces questions à la lumière de ce brillant ouvrage riche de notre histoire industrielle et des potentialités de nos universités va certainement alimenter l’indispensable débat d’idées. A cet égard, il serait souhaitable que ce livre génère d’autres essais et réflexions centrés sur notre situation en Communauté Française, en Belgique et en Europe. Ainsi, les instruments qui se mettent en œuvre pour tenter d’optimaliser recherche et innovation en respectant leurs valeurs intrinsèques seront appréciés avec la même rigueur scientifique que celle qui a présidé à la rédaction de cet ouvrage. » (Philippe Busquin, Député européen, Ancien commissaire européen à la recherche).

    Kenneth Bertrams (né en 1977) est docteur en histoire et licencié en philosophie de l’Université Libre de Bruxelles. Chargé de recherches au F. N. R. S. , il a publié (édition en collaboration avec Serge Jaumain) Patrons, gens d’affaires et banquiers. Hommages à Ginette Kurgan-van Hentenryk (Bruxelles, Le Livre Timperman, 2004). Sa thèse de doctorat a été couronnée par le Prix triennal Jean Stengers décerné par l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique.

    Universités et Entreprises. Milieux académiques et industriels en Belgique (1880-1970) , un livre de Kenneth Bertrams édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Variations Valéry, les cadences de la marquise

    18.00 

    Écrire est souvent un exercice d’équilibre entre les mots et l’objet de l’écriture. Dans ces variations-ci l’auteur y ajoute la jonglerie puisqu’il s’impose, dans près de cent textes, d’y faire figurer les quatre mots d’une phrase banale, en les relançant dans tous les genres et formes : prose, poésie, théâtre, fable, essai, conte, nouvelle, roman, journal, et ce dans le style, les codes d’écriture et sujets favoris de 75 écrivains, de Pascal et Montaigne à Amélie Nothomb et É.-E. Schmitt en passant par Saint-Simon, Péguy, Larbaud, Raymond Devos, Stendhal, d’Ormesson, Obaldia et bien d’autres…
    L’éventail des sujets traités est panoramique, le contenu riche, plein d’humour, allusif à souhait, farci de citations détournées, ironique sans méchanceté mais avec quelques coups de patte jubilatoires. La préface, attribuée à Blondin, est chaleureuse, la critique de ce livre par Angelo Rinaldi est un éreintement subtil, la postface de Barthes est éclairante : au fond de l’impasse de l’écriture brille l’éclat du pastiche…
    Voilà une promenade littéraire qui vaut le détour : on s’y amuse beaucoup et on vérifie, une fois encore, que c’est lorsqu’elle a l’air de plaisanter que la littérature est la plus sérieuse.

    Jean Charlent est Dr. en Droit (UCL). Carrière de cadre supérieur d’IBM Belgique et, à Paris, d’IBM Europe-Moyen-Orient-Afrique. Auteur, en français et anglais, de nombreux articles de critique, d’analyses, études et chroniques et co-auteur d’un ouvrage d’histoire de l’électricité industrielle. Conférencier invité régulièrement dans diverses universités en Belgique, France, Suisse, États-Unis, Russie, et à diverses tribunes pour traiter de sociologie de l’informatique, d’éducation continuée, des rapports entre Sciences-Techniques et Société, des enjeux et défis de notre temps.

    Variations Valéry, les cadences de la marquise, un livre de Jean Charlent édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Vers la deuxième indépendance du Congo

    19.00 

    Si la guerre se termine, le Congo, après avoir connu des élections démocratiques, récupérera enfin toute sa souveraineté. Il pourra alors, peut-être, proclamer véritablement son indépendance. La deuxième… Avec ou sans la Belgique ?
    Ce livre décrit le pari qu’a représenté la transition vers la démocratie, finalement réussi grâce à l’appui international, à la détermination des acteurs politiques congolais mais, surtout, grâce à la volonté d’une population désireuse de décider de son destin, de reconstruire son État, de confirmer son sentiment national.
    Ce livre retrace aussi le parcours de Joseph Kabila, depuis son arrivée au pouvoir dans des circonstances dramatiques jusqu’à sa victoire électorale. Il relate les tentatives d’émancipation économique et les obstacles qui se sont multipliés, parmi lesquels la relance de la guerre au Kivu par le général rebelle Laurent Nkunda.
    Lorsqu’il s’agit du Congo, le pessimisme coïncide souvent avec le bon sens, en apparence en tous cas. Ce livre-ci tranche par rapport à ce conformisme de la raison, il se conclut sur une note prudemment optimiste, à l’heure où le Rwanda et le Congo ont décidé d’unir leurs efforts pour régler la question des combattants hutus rwandais réfugiés au Congo, prétexte à quinze années de guerre, de pillages, de martyre aussi pour les femmes du Kivu…
    Les perspectives qui se dessinent en Afrique centrale ne laissent personne indifférent. Après avoir sillonné le Congo dans tous les sens depuis des années, Colette Braeckman nous dresse son bilan de manière passionnante et magistrale.

    Colette Braeckman est journaliste, chargée de l’actualité africaine au journal Le Soir où elle s’intéresse tout particulièrement à l’Afrique centrale. Outre ses articles quotidiens, elle publie aussi dans Le Monde diplomatique et de nombreuses revues, elle est l’auteur de livres incontournables.

    Vers la deuxième indépendance du Congo, un livre de Colette Braeckman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Vers un Théâtre politique, Belgique francophone 1960-2000

    20.00 

    De toute sa démarche, Vers un théâtre politique nous donne à voir qu’une nouvelle manière de concevoir l’histoire culturelle est possible et qu’elle est en marche. Superbement illustrée dans le présent travail, cette histoire ne conçoit l’apparition de pratiques et de formes nouvelles que dans les termes d’une gestation lente à l’intérieur de laquelle des forces s’entrecroisent, sont en proie à des inerties, se soutiennent réciproquement ou se contrarient. Autant dire que le travail de recherche et d’analyse est considérable et qu’il réclame de ceux qui s’y consacrent, comme le fait l’auteure du présent ouvrage, un art particulier dans l’organisation du matériau, exigeant qu’en permanence soient définis des lieux de cristallisation et des points d’articulation à l’intérieur d’un espace institutionnel délimité adéquatement. Ceci pourrait faire craindre du livre de Nancy Delhalle qu’il n’offre à force de sérieux et de gravité un aspect rebutant. Mais il n’en est rien. Avec une réelle liberté de pensée et un constant bonheur d’écriture, Nancy Delhalle dresse ici le tableau vivant d’une histoire qui est encore la nôtre et à laquelle, le cas échéant, nous avons pris part. Conversation en Wallonie, c’était hier à peine ; Rwanda 94, c’est encore aujourd’hui. Ce théâtre est le nôtre. Il est bien qu’il livre ici une large part de sa vérité. Mais il ne s’ensuit pas qu’il ait dit son dernier mot.

    Jacques DUBOIS (extrait de la préface)

    Vers un Théâtre politique, Belgique francophone 1960-2000, un livre de Nancy Delhalle édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Victoria Bauer

    12.00 

    Victoria Bauer, un livre de Xavier Deutsch édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Vivre avant tout !

    21.00 

    Extraits :
    Le ciel commence au bout du regard. N’est-il pas l’image de ce que nous cherchons… la pérennité ?
    Quel est ce rire dépité qui a oublié le dépit et n’a de joie que celle d’un moment d’esprit ?
    L’écho de la beauté ne dit rien sur la beauté. On n’entend que le son de celui qui la rencontre.
    La raison domine la routine et l’on n’a pas le temps de s’appesantir sur l’absurdité des choses mal faites, sur la bêtise des autres et leur méchanceté. C’est une première étape, un détachement général s’amorce, et les tristesses s’accrochent comme à un radeau aux promesses de la prochaine retraite. C’est la retraite qui compte.
    La tournure malencontreuse d’un épisode de notre vie peut devenir salutaire si elle apporte à l’expérience comme une ombre à ce qui resplendit, une transparence à ce qui risque d’aveugler.
    Lorsqu’aucun espoir et pas une des innombrables peines de la tendresse n’assistent à l’agonie, vue de loin, la fin d’une vie peut s’accepter avec la sérénité de la pensée heureuse. La mort a quelque chose d’un accomplissement. On la sacre, on s’en remet à elle. On l’envisage pour soi et pour tous les hommes. Un temps sans calendrier s’empare de ce qui a été limité et tributaire des mesures humaines.

    Nicole Verschoore, née à Gand en Belgique, est docteur en philosophie et lettres, boursière du Fonds national belge de Recherche scientifique, assistante à l’université de Gand. Journaliste, elle publie régulièrement dans la Revue générale et la revue électronique www. bon-a-tirer. com. Parlant six langues et amoureuse des grandes capitales européennes, elle se veut citoyenne du monde et passe le meilleur de son temps à revoir et à sauvegarder la vérité du vécu.
    Elle a publié aux éditions Le Cri les deux premiers volets d’une trilogie : Les Parchemins de la tour (2004) et Le Mont Blandin (2005).

    Vivre avant tout !, un livre de Nicole Verschoore édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Voix du Congo

    15.00 

    Voici une anthologie qui ne s’enroule pas sur elle-même, dont les chants ne s’auto-émerveillent pas comme ces textes pionniers mais néanmoins candides de notre littérature des premières heures, empêtrés dans leurs propres lauriers et épines, serpent fou qui se mange la queue… Non, ici les thématiques, même les plus sombres au départ, finissent par irradier l’espérance. On est loin non seulement des textes pionniers comme dit précédemment, mais aussi de la littérature d’expression française entre 1970 et 1990, si « apagogique », si noircissante, si « afro-pessimiste ». Survenant en même temps que le cinquantième anniversaire de l’indépendance de la République démocratique eu Congo, cette anthologie se présente comme un chant de ralliement, d’hallali, chœur de poètes sans frontières, solidaires d’une même vision : la renaissance urgente du Congo dit « démocratique »…
    (Extrait de la préface)

    Charles Djungu-Simba K. est né à Kamituga (Kivu, RDC). Écrivain, journaliste, critique littéraire, il est professeur à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université Pédagogique Nationale de Kinshasa. Auteur de nombreux écrits littéraires (romans, nouvelles, recueil de poèmes), il a publié en 2007 Les écrivains du Congo-Zaïre. Approches d’un champ littéraire africain.

    Voix du Congo, un livre de Charles Djungu-Simba K. édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Wallonie 2.0. Nous étions une puissance économique, nous pouvons le redevenir !

    14.00 

    Pendant 150 ans, la Wallonie fut une région à l’avant-garde du progrès. Technophile, ouverte sur l’international, entreprenante… Ses qualités propres lui ont permis de devenir l’un des espaces les plus prospères de la planète.
    Pourquoi, à un moment donné, la Wallonie s’est-elle mise en marche plus rapidement et avec plus de succès que les autres ? Quels ont été les éléments déclencheurs de cette course en tête ? Surtout, la Wallonie peut-elle à nouveau jouer ce rôle de pionnier ?
    Le XXIe siècle s’ouvre sur une nouvelle ère économique, basée sur la créativité et les réseaux. Une ère où la performance économique résultera de la force des liens tissés chez soi, mais aussi de l’abondance des connexions nouées avec l’extérieur.
    Pour revenir aux avant-postes, la Wallonie ne peut se contenter de faire la même chose que les autres. Elle doit comprendre son nouvel environnement, sortir de ses conformismes et bouger plus vite que ses pairs.
    Le moment est idéal. Les nouveaux outils digitaux démultiplient les interactions possibles. Une nouvelle génération a soif d’exprimer ses idées et d’entreprendre…

    Jean-Yves Huwart est journaliste économique, blogueur et auteur. En 2009, après dix ans d’activité dans divers médias économiques (L’Écho, Trends-Tendances), il fonde le « think tank » www.entrepriseglobale.biz. Objectif : suivre, analyser et expliquer l’impact des changements en cours dans l’économie du XXIe siècle.
    En 2007, Jean-Yves Huwart avait publié Le Second déclin de la Wallonie. Il y passait en revue les erreurs et manquements des politiques économiques mises en œuvre en Wallonie depuis le début des années ’80.

    Wallonie 2.0. Nous étions une puissance économique, nous pouvons le redevenir !, un livre de Jean-Yves Huwart édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Waterloo. La marche à l’abîme

    24.90 

    Waterloo ou la fin d’un monde : il y a deux siècles, l’Europe coalisée mettait un terme à l’aventure d’un homme qui avait changé le monde. Dans les plaines du Brabant, une sanglante mêlée voyait se clore, enfin, le grand bouleversement révolutionnaire qui avait agité le continent pendant vingt-cinq années.
    Waterloo, c’est d’abord le choc de trois tempéraments : face au génie du petit Corse, le flegme très professionnel de Wellington, sans état d’âme, allié à la haine farouche du Prussion Blücher qui ne souhaite que pendre Bonaparte et dépecer la France.
    Waterloo, fin d’un drame qui dure cinq jours. Comment expliquer et tenter de comprendre comment les hommes, ces généraux français, formés par vingt années de luttes incessantes, ont pu commetre autant de fautes, laisser s’échapper autant d’occasions ?
    Waterloo, une guerre perdue d’avance ? Une catastrophe française ou un immense soulagement pour l’Europe ?
    Après Waterloo, le monde n’est plus celui du dix-huitième siècle ; il peut entrer dans le laborieux dix-neuvième ; il peut s’enrichir par la révolution industrielle, voir naître de nouvelles nations : l’Allemagne qui s’unit peu à peu, la Belgique qui prend conscience d’elle-même, l’Italie bientôt.
    Musset, dans « La Confession d’un enfant du siècle » décrit la jeunesse désabusée, privée de ces grands élans d’héroïsme dont elle avait été abreuvée. Ce sera le Romantisme, tout à la fois naissance d’un art nouveau et névrose destructrice.
    Waterloo est un choc fondateur dont nous sommes encore, deux cents ans après, les témoins incrédules et les inévitables descendants.
    L’auteur tente ici de décrire pour expliquer, d’expliquer pour comprendre.

    La sortie du livre coïncide avec les commémorations du deux centième anniversaire de la bataille.

    Le point de vue est tantôt français, tantôt anglais, tantôt prussien ou même hollandais. La tension naît au fur et à mesure que les scènes défilent. Ce livre tient à la fois du théâtre et du roman d’aventure.

    L’auteur, Jean Luc Ancely, est Français et réside en Belgique ; ancien élève de Saumur, il a fait carrière dans l’Arme blindée Cavalerie. Il est l’auteur d’ouvrages littéraires, essais et tragédies.

    Waterloo. La marche à l’abîme, un livre de Jean-Luc Ancely édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Zola, le dessous des femmes

    11.16 

    De l’ancêtre Adélaïde Fouque dont le cerveau est un peu fêlé à Clotilde Rougon, qui va perpétuer la branche légitime en donnant naissance à un fils sans être mariée, la question de la femme et de son émancipation se pose à chaque page des Rougon-Macquart. Voici la première analyse systématique de cette longue lignée de femmes qui s’étend sur vingt romans. Bien que chaque chapitre traite d’un thème particulier — et puisse donc se lire indépendamment du reste de l’ouvrage —, une lecture de tout le livre permet de découvrir l’étonnante mosaïque de connexions que Zola a enfouies dans son texte, comme des tiroirs secrets dans un meuble ancien, pour établir, entre autres, les fameux liens du sang de ses personnages féminins.

    Zola, le dessous des femmes, un livre de Micheline Van Der Beken édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)