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Les Dieux et les hommes
Ces pages servent de prologue à une Vie d’Héraclès. Elles rappellent les dieux et les héros dont il est issu, et le monde fabuleux au milieu duquel il accomplit ses travaux. Nous nous sommes attardés à composer de ce monde des tableaux divers, mais le thème qui nous a occupés surtout à travers ces récits et ces évocations, c’est la lutte des Olympiens contre la force orgueilleuse des Titans, contre les géants et les monstres. De ce grand mythe essentiel, l’histoire d’Héraclès est l’illustration principale. L’intervention du fils d’Alcmène apporte l’épisode final au drame qui se développe ici. Il est le plus laborieux artisan de la victoire de Zeus, et les contradictions tragiques de son destin témoignent que cette victoire est à jamais précaire et incertaine.
Albert DASNOY (1901-1992), correspondant de la Classe des Beaux-Arts (1967), membre en 1969, était peintre, critique d’art, conteur, philosophe. Il poursuivit, à travers tous ses travaux, le sens fondamental des démarches humaines et de la vie elle-même. Sous l’humus des idées reçues, il fut sans cesse à la recherche de la source profonde de ce qui apparaît au jour. Les éditions Le Cri ont entamé la réédition de son œuvre en 2000 par la publication de ses essais Le Prestige du passé et Les Dieux et les hommes.
Les Dieux et les hommes, un livre de Albert Dasnoy édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Les Belges du Wisconsin
L’odyssée des émigrants belges au Wisconsin au milieu du XIXe siècle
« Les hautes forêts qui couvrent le pays ont un aspect qui, de prime abord, peut en faire considérer le défrichement comme impossible, tant les arbres y sont épais et gigantesques (…) se croisant en tous sens et formant des masses presque impénétrables. » Tel est le décor qui attend les quelques milliers d’émigrants belges qui, entre 1853 et 1856, fuient la misère des campagnes brabançonnes et hesbignonnes, et tentent l’aventure américaine dans le nord-est du Wisconsin. Après l’enfer de l’entrepont et les pièges des « trafiquants de passagers », ceux qui s’astreignent au défrichement ne sont pas au bout de leurs peines. Ils connaîtront un des pires incendies de forêt de l’histoire des Etats-Unis, et certains d’entre eux seront entraînés dans la guerre de Sécession. Mais à force de courage et de persévérance, et parfois avec l’aide des « sôvadjes » (sauvages, comme ils appellent les Indiens), ils parviendront au bien-être qu’ils ne pouvaient atteindre en Belgique. Aujourd’hui, leurs descendants constituent la plus grande communauté d’origine belge aux USA. Ils préservent un héritage fait de détails architecturaux, de recettes de cuisine et de quelques mots de patois wallon.Journaliste de formation, Daniel Dellisse travaille actuellement dans la presse syndicale après avoir collaboré pendant onze ans au journal « Le Soir ». Son intérêt pour l’histoire de l’émigration l’a conduit aux Etats-Unis à quatre reprises, au Wisconsin mais aussi à New York et dans la région des Grands Lacs.
Les Belges du Wisconsin, un livre de Daniel Dellisse édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Léopold II et le marché de l’art américain (1909)
Récemment, une découverte insolite dans les archives du Metropolitan Museum of Art à New York a conduit l’auteure jusqu’à Léopold II, dans son château de Laeken…
Nous sommes au printemps 1909. Le roi des Belges décide de vendre tous ses objets d’art, tout son mobilier de valeur. Que s’est-il passé dans la tête du vieux monarque ? Il n’a pas besoin d’argent. Est-ce une histoire de succession, comme on se plaît à le répéter ? Une revanche après l’annexion du Congo et la liquidation forcée de sa Fondation de la Couronne ?
Ou alors, est-ce un prétexte pour qui rêve de vendre bien cher aux Américains ses tableaux de qualité fort moyenne, voire médiocre ? Car, on l’a oublié… En 1890, la collection de Léopold II a été sévèrement abîmée dans l’incendie du château de Laeken.
Parmi les pièces endommagées, il y a ce Van Dyck, le Portrait de Duquesnoy. En mai 1909, il est vendu deux fois. Une première fois à Paris, pour le marché américain, et une deuxième fois à Bruxelles, aux Musées royaux des Beaux-arts. Où est passé l’original ? Qui a eu la copie ? Manifestement, l’exemplaire bruxellois est en trop parfaite santé…Geneviève Tellier fournit la preuve que l’entêtement et le refus des dogmes, politiques ou culturels, sont indispensables. On ne sait si elle fait surgir la vérité mais elle dénonce les vérités toutes faites. En cela, elle est un peu journaliste… (Jean-Pierre Stroobants, journaliste au quotidien Le Monde. )
Geneviève Tellier’s thesis reads like a detective story. She draws attention to a cultural amnesia… (Keith Moxey, professeur d’histoire de l’art à la Columbia University de New York. )
Un lavoro implacabile, una ricerca solida, ben articolata et condotta con tenacia. (Liliana Barroero, directrice des études historiques de l’Università Roma Tre de Rome)
Geneviève É. Tellier est docteur en histoire et art de l’Université libre de Bruxelles et de l’Università Roma Tre de Rome.
Léopold II et le marché de l’art américain (1909), un livre de Geneviève É. Tellier édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Léopold avant Léopold Ier
Solidement documenté et soutenu par un récit à la fois éclairant et plein de vie, l’ouvrage de Gilbert KIRSCHEN met en lumière les traits dominants du caractère du prince et son apprentissage du futur. Les patientes recherches de l’auteur lui ont permis la découverte d’importants documents inédits conservés dans les archives de Cobourgn du palais royal de Bruxelles, des familles royales néerlandaise et britannique, du Foreign Office. Que belle moisson ! (Georges-Henri Dumont, extrait de la préface)
Léopold avant Léopold Ier, un livre de Gilbert Kirschen édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Légitime Défense (Quai des orfèvres)
Noël avait beau se raisonner, il ne parvenait pas à faire taire sa jalousie. Il savait bien que Belle aimait se sentir entourée, cajolée, courtisée. Pourtant, le doute le rongeait. D’où venaient ces fleurs ? À qui écrivait-elle ? Pourquoi s’absentait-elle ?
Noël avait tenu bon jusqu’ici. Mais cette fois, il sentait que c’était sérieux. Belle lui avait menti. Sa vieille mère malade la demandait ? Allons donc ! L’excuse était grossière ! Belle voulait s’échapper pour retrouver l’autre, tout simplement. Noël en tremblait de rage. Et sa décision était prise. Il allait les surprendre… Il allait le tuer…Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.Légitime Défense (Quai des orfèvres), un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Alain Préaux
Le Voyage du Claustré
Ce livre établit un parallélisme audacieux entre Albert Speer, ministre nazi de l’Armement et de la Production de Guerre, et Friedrich Hölderlin, l’un des plus grands poètes allemands du xixe siècle. Ces deux hommes ont connu un destin relativement « analogue » dans la mesure où ils se sont retrouvés confinés, pendant une très longue période de leur vie, dans un espace restreint : l’un condamné à purger, selon le verdict du Tribunal de Nuremberg, vingt ans de réclusion criminelle, l’autre obligé de passer, pour cause de « folie » ou de maladie incurable, l’autre moitié de sa vie, c’est-à-dire quelque trente-six ans, chez Zimmer, un brave charpentier. L’expérience analogue de la claustration devait donner lieu à des textes rédigés tant par l’un que par l’autre, et qui, au-delà de leur différence bien naturelle, trahissent pourtant une fascinante similitude…
Alain Préaux, Docteur en philosophie et lettres (Université Libre de Bruxelles), est l’auteur de nombreux articles sur les xviiie et xixe siècles allemands (entre autres Friedrich Schiller, Jean Paul, E.T.A. Hoffmann, Achim von Arnim, Friedrich Hölderlin et Heinrich Heine). Il enseigne à l’École supérieure de traducteurs et interprètes de la Ville de Bruxelles. Il a notamment publié trois ouvrages relatifs à Friedrich Hölderlin, tous parus aux éditions Le Cri : Poèmes de l’autre vie (1993), Prose de l’autre vie (1996) et L’énigme Hölderlin (1996).
Le Voyage du Claustré, un livre de Alain Préaux édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Le Virtuose
À l’image de la célèbre formule du journal Tintin, ces récits illustrés s’adressent en réalité à un public très vaste, celui des « jeunes de 7 à 77 ans ». En effet, elles peuvent se lire à plusieurs niveaux (iconique, littéraire, interactif et philosophique). (Traduit de l’allemand et préfacé par Alain Préaux)
Wilhelm BUSCH (1832-1908) est certainement l’un des plus grands humoristes allemands de la seconde moitié du xixe siècle. Ses nombreuses « histoires illustrées » font de lui un génial précurseur de la « bande dessinée ». Peintre-poète, aussi doué comme dessinateur que comme narrateur, Wilhelm BUSCH incarne, comme le fera plus tard Hergé, l’idéal de l’homme complet, du « dessinnarrateur », dans une discipline où l’osmose entre le dessin et l’écriture est si difficile à réaliser. Son humour, présent non seulement dans ses croquis, mais aussi dans son texte, jaillit surtout de la confrontation entre l’image et la lettre. Wilhelm BUSCH réussit par là à tempérer une vision profondément pessimiste du monde, héritée de ses années de jeunesse et confirmée par la lecture tardive du célèbre philosophe Arthur Schopenhauer. À part le célèbre récit illustré Max und Moritz, l’univers de Wilhelm BUSCH est finalement peu connu du public francophone. Aussi nous a-t-il paru intéressant de publier ici les « histoires en images » les plus marquantes de cet ancêtre illustre de la bande des-sinée européenne.
Le Virtuose, un livre de Wilhelm Busch édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Paul Willems
Le Vase de Delft
Paul Willems, né à Edegem près d’Anvers le 4 avril 1912 et mort à Zoersel (province d’Anvers) le 27 novembre 1997, est un écrivain belge flamand de culture francophone.
Le Vase de Delft, un livre de Paul Willems édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Le Souffle des Ancêtres
Hélène Albi, romancière, est en quête d’un personnage qui lui apparaît en rêve. Elle décide d’en faire le héros de son prochain roman, qu’elle écrira dès son retour de Casamance.
C’est précisément lors de ce voyage qu’elle fait une rencontre aussi étonnante que décisive.
Puis ce sera l’Afrique avec les silences de la savane, le vent qui se fait poète et le murmure des arbres – pour ne pas effrayer les esprits qui, dans leurs feuillages, tiennent conseil. Autant de signes pour celui qui sait écouter.
Mais quel rôle l’aventure romanesque d’Hélène jouera-t-elle précisément dans la transmission de l’expérience de vie d’un vieil homme à son petit fils ?
Au-delà des mers et de la mort, le roman de Catherine d’Oultremont est une histoire de la « transmission », de la sagesse à travers le temps, du Souffle des ancêtres…Catherine d’Oultremont, née en 1955, passe son enfance et sa jeunesse en Catalogne avant de s’établir en Belgique. Elle vit toutefois plusieurs années en Italie, où s’affirme sa passion pour la Renaissance italienne, et séjourne à de nombreuses reprises en Afrique. De formation artistique, elle apporte sa contribution à des revues d’études traditionnelles et philosophiques.
Le Souffle des ancêtres est son second roman, après Le Prince de la Concorde (2006), qui a passionné ses lecteurs.Le Souffle des Ancêtres, un livre de Catherine d’Oultremont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Alain Tytgat
Le Rôle divin de l’eau
Cette année encore Julien avait pris la route du sud pour rejoindre son oncle Maurice, maire de Sursenet, petit village perdu dans le Haut Vaucluse.
Le maire l’attendait de pied ferme, bien décidé cette fois à dévoiler à son neveu le mystère qui entourait la source qui sourdait dans la propriété familiale et abreuvait largement tout le village.
Un début d’été prometteur si ce n’était l’intérêt pressant d’une multinationale des eaux aux ambitions douteuses.
L’enjeu était de taille car ce que la source avait révélé au maire dépassait l’entendement.
David contre Goliath !
Mais quel secret cachait donc Maurice ? Quel rôle jouait Emeline, l’amie d’enfance de Julien ? Quel pouvoir méconnu détenait l’eau ; l’eau la survie de l’humanité ?Alain TYTGAT est né en 1949 au Congo. Juriste de formation, il a fait carrière dans la publicité. Passionné d’histoire, de littérature et de musique, il partage aujourd’hui son temps entre l’écriture et les voyages. Il a publié deux romans aux éditions Le Cri : Le Prof d’histoire (2005) et Les Liaisons infinies (2008).
Le Rôle divin de l’eau, un livre de Alain Tytgat édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Alain Tytgat
Le prof d’histoire
Quelques amis décident d’unir leurs familles pour acheter un hameau en Ardèche, où ils passeront leurs vacances. Marcelin, le prof d’histoire, et Reginald, l’écrivain, ne se doutent pas que cette aventure fera non seulement remonter jusqu’à eux l’histoire sanglante des Huguenots mais remettra profondément en cause une amitié qui semblait inébranlable en révélant leurs personnalités respectives et leurs divergences philosophiques. En dire davantage déflorerait les rebondissements, mises en abîme et chutes qui égrènent ce roman passionnant et haletant.
Alain Tytgat est né en 1949 au Congo. Juriste de formation, il a fait carrière dans la publicité. Passionné d’histoire, de littérature et de musique, il partage aujourd’hui son temps entre l’écriture et les voyages. Il vit à Gand.
Le prof d’histoire, un livre de Alain Tytgat édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Le Prince de Ligne
(Extrait de la préface de SIMON LEYS : )
Casanova qui connaissait bien son illustre ami lui fit une observation perspicace : « Votre esprit est d’une espèce qui donne de l’élan à celui d’un autre ». Or c’est bien cet élan-là qui anime les pages qu’on va lire ; Sophie Deroisin était une « âme sensible » au sens stendhalien du mot : elle avait autant de cœur que d’esprit, elle aimait admirer et souffrait joyeusement d’enthousiasme chronique. « L’enthousiasme est le plus beau des défauts, disait notre Prince, il vaut mieux avoir tort ainsi qu’avoir raison autrement ». Mais ici, l’enthousiasme n’a certes pas égaré Sophie Deroisin – tout au plus lui a-t-il peut-être occulté parfois certains pans du tableau. Ligne incarne le XVIIIe siècle – on l’a dit en commençant – et Sophie Deroisin saisit admirablement la grâce qui caractérise cet âge – mais elle préfère ne pas en voir toute la déconcertante férocité, la boue, la cruauté, la crasse et le sang. Or Ligne avait les deux pieds plantés dedans (Mozart aussi). Là-dessus, les historiens universitaires nous donnent une abondance de détails concrets. Mais leur image plus complète n’est pas nécessairement plus vraie. Dans sa vieillesse à Vienne, exilé volontaire de son cher Belœil – que « l’humeur, l’horreur, l’honneur » l’empêchaient seuls de revoir, Ligne connut la pauvreté. Des témoins de l’époque le décrivent, vieillard hirsute et sans perruque, et qui « puait fort ». Il avait aussi un âne, un mouton et une chèvre qui chaque matin grimpaient sur son lit pour mendier du pain. Les deux informations, également fiables, ne sont nullement contradictoires ; mais les biographies savantes n’ont retenu que la première, et Sophie Deroisin, la seconde. Il me semble qu’elle n’a pas eu tort.
Emerson disait que les livres n’ont qu’une seule fonction : inspirer. On ne saurait mieux résumer la vertu de celui-ci.Le Prince de Ligne, un livre de Sophie Deroisin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Le Prince de la Concorde
La biographie romancée de Catherine d’Oultremont se déroule dans le respect scrupuleux des grandes étapes de ce que fut la vie de Jean Pic de la Mirandole : sa quête incessante du savoir qui va le conduire dans toutes les grandes universités et les plus célèbres centres d’études d’Italie, où il rencontrera les plus grands maîtres des plus grandes écoles de pensée de l’époque.
Et il y aura surtout Florence où l’on voit Jean Pic qui, dans toute la gloire de sa jeunesse, déjà précédé d’une éclatante réputation, sera accueilli « en héros » à l’académie florentine. On peut imaginer avec quel émerveillement, avec quelle immense ferveur, le jeune homme, subjugué par l’ambiance capiteuse de l’académie, se laissera graduellement fasciner par la vie intellectuelle qu’il y découvrait et par le platonisme florentin tel que l’enseignait Marsile Ficin. Les circonstances y étaient pour beaucoup. Qu’on y pense : Pic a tout juste vingt ans. Il est accueilli avec empressement à la cour du Magnifique, par ceux-là même en qui il voyait, à juste titre, les plus brillants esprits de son temps. Il côtoie Poliziano le poète, les frères Benivieni dont le mystique Girolamo, Laurent lui-même se lie d’amitié avec lui et lui fait l’insigne honneur de soumettre à son jugement quelques poèmes écrits dans sa jeunesse. Il admire le jeune Michel Ange qui y fait ses premières armes, tandis qu’en philosophie le « Prince des platoniciens » s’empresse et propose protection, aide et assistance au jeune prodige qui s’était confié à lui. Comment supposer que Pic ait pu garder la tête froide face à cette efflorescence intellectuelle, à ce chatoiement d’idées, comment imaginer qu’il puisse ne pas céder à tant de chaleureuses adulations. Et se profile aussi dans l’ombre et faisant contrepoids à tant d’éclats, le sombre et farouche fanatique que deviendra bientôt Jérôme Savonarole…
C’est ainsi qu’à travers le roman de Catherine d’Oultremont, nous découvrons en autant de vignettes variées et diverses les foyers les plus vivants de la Renaissance italienne du xve siècle, avec en arrière-plan les tensions géopolitiques de cette tumultueuse et brillante Italie. Ce roman devient ainsi une belle et vivante introduction à cette période fascinante que fut la Renaissance, d’où allait sortir notre modernité.
Extrait de la préface de Louis Valcke (Université de Sherbrooke, Québec)Catherine d’Oultremont, née en 1955, passe son enfance et sa jeunesse en Catalogne avant de s’établir en Belgique. Elle vivra toutefois plusieurs années en Italie, où s’affirmera sa passion pour la Renaissance italienne. De formation artistique, autodidacte en matière de philosophie, Catherine d’Oultremont apporte sa contribution à des revues d’études traditionnelles et philosophiques. Le Prince de la Concorde est son premier roman. Mais quel roman !
Le Prince de la Concorde, un livre de Catherine d’Oultremont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Le Prestige du passé
Il n’y a pas beaucoup de sages aujourd’hui ; peu d’hommes réussissent à garder leur sang-froid au milieu des appels multiples de la mode, ou des modes, et des opinions du monde, et à rester fidèles à ce qu’ils croient juste ; moins encore défendent vigoureu-sement leurs convictions, en toute probité, tout en demeurant à l’écoute des autres, en s’efforçant de les comprendre et en s’ouvrant aux différences comme à des richesses particuliè-rement précieuses. Albert DASNOY était un de ces sages. Il nous livre ici ses réflexions sur l’attrait des modèles anciens. Il creuse le sujet au prix d’infinies lectures pour découvrir ce qui, en fin de compte, explique Le lecteur découvre les démarches aberrantes qui ont poussé les hommes à mépriser leurs propres travaux pour se tourner vers un passé qui ne les valait pas. À travers des pages d’une grande acuité, se pose aussi la question de l’art et du sacré.
Albert DASNOY (1901-1992), correspondant de la Classe des Beaux-Arts (1967), membre en 1969, était peintre, critique d’art, conteur, philosophe. Il poursuivit, à travers tous ses travaux, le sens fondamental des démarches humaines et de la vie elle-même. Sous l’humus des idées reçues, il fut sans cesse à la recherche de la source profonde de ce qui apparaît au jour. Les éditions Le Cri ont entamé la réédition de son œuvre en 2000 par la publication de ses essais Le Prestige du passé et Les Dieux et les hommes.
Le Prestige du passé, un livre de Albert Dasnoy édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Le Mont Blandin
Après Les Parchemins de la tour (Le Cri, 2004) et le XIXe siècle, Le Mont Blandin revoit, au début du xxe siècle, le caractère d’hommes et de femmes poussés par la passion politique, l’amour de la vie et du travail, le devoir social, l’éducation des jeunes et la préparation de l’avenir. Attributs d’une mentalité profondément ancrée dans la conscience qui marquait la première moitié du xxe siècle et qui, comme la naïveté perdue de l’enfance qui les observe, seront emportés, dès les années cinquante, par l’omniprésence des médias dans l’intimité.
Des retrouvailles avant l’intrusion des idées reçues incontrôlables.
L’auteur. Nicole Verschoore, née à Gand en Belgique, est docteur en philosophie et lettres. Boursière du Fonds national belge de Recherche scientifique et assistante à l’université de Gand, journaliste, elle publie régulièrement dans la Revue générale et la revue électronique www. bon-a-tirer. com. Parlant six langues et amoureuse des grandes capitales européennes, elle se veut citoyenne du monde et passe le meilleur de son temps à revoir et à sauvegarder la vérité du vécu.
Le Mont Blandin est le second volet d’une trilogie, entamée avec Les Parchemins de la tour.Nicole Verschoore, née à Gand en Belgique, est docteur en philosophie et lettres, boursière du Fonds national belge de Recherche scientifique, assistante à l’université de Gand. Journaliste, elle publie régulièrement dans la Revue générale et la revue électronique www. bon-a-tirer. com. Parlant six langues et amoureuse des grandes capitales européennes, elle se veut citoyenne du monde et passe le meilleur de son temps à revoir et à sauvegarder la vérité du vécu.
Elle a publié aux éditions Le Cri les deux premiers volets d’une trilogie : Les Parchemins de la tour (2004) et Le Mont Blandin (2005).Le Mont Blandin, un livre de Nicole Verschoore édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Le Miracle belge de 1848
Dans l’histoire de l’Europe occidentale, l’année 1848 figure une date-charnière. Brutal aboutissement d’une fermentation des esprits dont les origines remontent au dernier quart du XVIIIe siècle, elle marque également le départ d’un vaste mouvement social dont les effets se prolongent jusqu’à nos jours.
La Belgique indépendante n’avait alors que dix-huit ans à peine. Certains la crurent menacée dans sa neuve existence, mais c’est le contraire qui se produisit.
Alors qu’en France, la proclamation de la Seconde République était rapidement suivie d’une guerre civile parmi les plus horribles qui ait jamais ensanglanté Paris et que se profilait la menace d’un nouvel empire napoléonien, alors que les révolutions de Vienne et de Berlin évoluaient en duperie, seule au milieu de la tourmente « quarante-huitarde », la Belgique échappa à la fois aux tueries fratricides et à la revanche de la dictature ou de l’autarcie.
Confiante en ses institutions librement choisies, elle étonna le monde entier par son sang-froid. Serrés autour de leur Roi — à qui fut même proposé le trône de chef de l’empire allemand en gestation à Francfort —, les Belges fournirent la preuve éclatante de leur profond sentiment national.
S’appuyant principalement sur des sources d’archives, l’ouvrage de Georges-Henri DUMONT analyse avec rigueur et raconte avec vivacité la passionnante histoire du miracle belge de 1848 dans toute son ampleur : diplomatique, militaire, politique et sociale.Georges-Henri DUMONT est agrégé en histoire (Université de Louvain), ancien conservateur aux musées royaux d’Art et d’Histoire, professeur honoraire à l’Institut catholique des hautes études commerciales, il a dirigé le cabinet de plusieurs ministres de la Culture française en Belgique. Ancien membre du Conseil Exécutif de l’UNESCO, il préside au sein de cette organisation, le comité international pour l’édition de la monumentale Histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité. Il est membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises. Parmi ses nombreux ouvrages, on notera son Histoire de Bruxelles, des origines à nos jours (Le Cri), et son Histoire de la Belgique (Le Cri). Son essai sur Léopold II (Fayard, 1990) a reçu le grand prix de la biographie de l’Académie française.
Le Miracle belge de 1848, un livre de Georges-Henri Dumont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)