• Façons belges de parler

    25.00 

    André Goosse — professeur émérite de l’Université catholique de Louvain, secrétaire perpétuel (1996-2001) de l’Académie royale de langue et de littérature françaises, président du Conseil international de la langue française (depuis 1991), continuateur du Bon usage (depuis 1986) — est assurément une des figures les plus respectées de la linguistique belge.
    De 1966 à 1990, il a publié dans la Libre Belgique plusieurs centaines de chroniques de langage intitulées Façons de parler, qui, par la richesse de leur documentation et la précision de leurs raisonnements, feraient envie à nombre de revues savantes, mais qui, rédigées dans un style simple et souriant, ont su séduire — un quart de siècle durant — une légion d’amoureux de la langue française.
    La vie des quotidiens étant ce qu’elle est, ces trésors aujourd’hui se trouvent malheureusement enfouis dans les dépôts des bibliothèques publiques.
    Deux membres belges du Conseil international de la langue française (Christian Delcourt et Michèle Lenoble-Pinson) ont jugé indispensable de rendre accessibles à chacun celles des Façons de parler qui — universalité du français oblige — ne trouvent qu’un écho discret dans le Bon usage : les chroniques qu’André Goosse a consacrées, en tout ou en partie, au français de Belgique.
    Telle est la raison d’être des Façons belges de parler.
    Christian Delcourt est l’auteur du Dictionnaire du français de Belgique (Le Cri). Michèle Lenoble-Pinson est, avec six autres linguistes (dont André Goosse lui-même), l’auteur de Belgicismes. Inventaire des particularités lexicales du français en Belgique (Duculot / CILF). Ils ont édité en 2006 un volume d’hommage à André Goosse : Le point sur la langue française (Revue belge de philologie et d’histoire / Le Livre Timperman).

    Façons belges de parler, un livre de André Goosse édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Exit permit ! 328 jours de captivité au Qatar

    19.00 

    Avril 2008, Philippe Bogaert, jeune homme d’affaires belge, part enthousiaste au Qatar pour une mission en tant que directeur de programme.
    Quelques mois à peine plus tard, à la suite de conflits persistants avec les autorités, il est propulsé au poste de directeur général. L’ascension de rêve se transforme en cauchemar lorsqu’il devient la cible de la vindicte de l’actionnaire majoritaire qatarien.
    Du jour au lendemain, Bogaert se retrouve sans salaire et interdit de quitter le territoire de l’émirat.
    Pris au piège dans un imbroglio kafkaïen qui fait de lui un véritable prisonnier d’état, Bogaert ne pense plus qu’à une chose : s’échapper du Qatar.
    Derrière les murs de la résidence de l’Ambassadeur belge, où il a trouvé refuge, l’évasion se prépare dans le plus grand secret…
    L’histoire vécue dont il fut l’involontaire héros, Philippe Bogaert la raconte avec émotion, humour et sobriété, dans un récit haletant et enlevé. Son souci est principalement d’avertir les candidats à l’exil doré dans un eldorado climatisé, sans bien savoir ce qui se cache derrière les palmiers, le ciel bleu, les splendides hôtels et les gros contrats.

    Philippe Bogaert, producteur et pianiste émérite, dirige depuis 2004 la maison de production Finger. À son retour du Qatar, il a suivi un Executive MBA à la Louvain School of Management.

    Exit permit ! 328 jours de captivité au Qatar, un livre de Philippe Bogaert édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • En Plein Soleil

    16.00 

    Léopold Courouble (Bruxelles 1861-1937), à Bruxelles, rue des Chartreux, dans la belle demeure familiale, surmontée d’un double pignon à redans, qu’il a décrite dans La Maison espagnole (1904). Âgé à peine de sept ans, Léopold a été mis en pension à Vanves. Pensionnaire quelque temps au Lycée Louis-le-Grand, il revient adolescent de Paris en 1877, pour achever ses humanités à l’Athénée de Bruxelles. S’il lui plaira, dans le cycle des Kaekebrœck (qui fera des émules, parmi lesquels les auteurs fameux du Mariage de Mlle Beulemans) et quelques autres ouvrages, de peindre avec un réalisme tout imprégné de sympathie les Bruxellois bruxellisants du bas de la ville, il lui déplaisait que son entreprise amenât les esprits simplistes à voir en lui un bon Brusseleer.
    Inscrit à l’Université libre de Bruxelles, il en sort en 1884 avec le diplôme de docteur en droit. Ce qu’il a appelé discrètement la fortune changeante le réduit tout soudain à la pauvreté. Que faire? Le métier d’avocat s’offre à lui. Il plaide quelque peu, mais il eut vite fait, dira George Garnir, de prendre en grippe la robe et le rabat du stagiaire. Il s’embarque alors comme simple matelot sur un navire qui part pour l’Amérique, une aventure sans lendemain qu’il racontera dans Atlantique Idylle (1895), et qui, souvenir durable, lui fournira le sujet et le cadre de son dernier roman, À bord du Jacques Van Artevelde.
    Il s’oriente vers le journalisme. Les chroniques judiciaires, signées Maître Chamaillac, qu’il donne à La Réforme, mettent en lumière son talent de narrateur ; il en publiera un choix dans Mes Pandectes (1904). Voilà qu’on lui propose, en 1889, un poste de magistrat au Congo. Il l’accepte, et il apporte à ses fonctions un zèle méritoire. Mais des ennuis de santé interrompent sa carrière africaine. Bien que brève, elle hante sa mémoire : En plein soleil (1900), Profils blancs et frimousses noires (1901), Images d’outre-mer (1903).
    Les premiers de ces textes sont enfin réédités.

    En Plein Soleil, un livre de Léopold Courouble édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Dix-huit Fantômes

    15.00 

    Dans le collège pour jeunes filles de Mèrémont, une des pensionnaires, Vissia, est retrouvée, pieds et poings liés, étranglée avec ses propres cheveux. Aucune des dix-huit autres occupantes du dortoir n’a rien vu ni entendu.
    La direction du collège demande à Désiré Marco de trouver le coupable, à charge pour lui de démontrer qu’il vient de l’extérieur, le personnel étant au-dessus de tout soupçon. Marco découvrira que l’établissement cache des mœurs étranges. Ainsi, Vissia était une séductrice patentée. Les mœurs des autres jeunes filles étaient tout aussi dissolues, et les membres de l’établissement cachaient tous un secret plus ou moins lourd…

    Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
    À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.

    Dix-huit Fantômes, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • De Rome à Marcinelle !

    18.00 

    La catastrophe de Marcinelle du 8 août 1956 a provoqué un deuil national sans équivalent dans l’histoire de la Belgique et suscité un mouvement de solidarité dans l’Europe entière.
    Cinquante ans après, le souvenir demeure vivace pour celles et ceux qui ont vécu l’événement. Un double message s’impose à nous pour les nouvelles générations, il s’agit avant tout de comprendre pour mieux construire le présent et le futur.
    Pour le monde du travail, la solidarité reste le moyen par excellence d’agir, de modifier les législations et de faire honneur à tous les militants du monde qui luttent pour de meilleures conditions de travail. La commémoration de Marcinelle n’est qu’un début, le combat continue !
    Ce livre (coédité avec la CSC-Énergie-Chimie) reprend les communications d’un colloque scientifique qui s’est tenu à Charleroi en juin 2006. Il a réuni des scientifiques belges et italiens, ainsi que des acteurs syndicaux, patronaux, et des responsables de la Commission européenne, qui ont abordé la catastrophe dans sa dimension historique, posé le diagnostic aujourd’hui, réflechi aux défis futurs de la sécurité et de la santé au travail en vue d’agir pour plus de sécurité sur le lieu de travail.
    Que révèle la bataille du souvenir entreprise après Marcinelle sur la société belge face à son passé ? Quels sont les principaux enseignements que peut véhiculer la mémoire d’une catastrophe d’une telle ampleur ? Comment tirer profit des leçons du passé pour renforcer la prévention des risques sur le lieu de travail aujourd’hui et demain ? Comment répondre aux défis que posent l’élargissement de l’Europe et la globalisation en matière de sécurité et de santé au travail ?
    Autant de questions auquel ce livre tente d’apporter des réponses.

    De Rome à Marcinelle !, un livre de Italo Rodomonti édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • De la scène à la lucarne (conversations avec Henri Billen)

    18.00 

    À travers l’évocation de la longue carrière d’Henri Billen (1918), homme de théâtre – sur les planches, dans les jeux radiophoniques et à la tête du service des Dramatiques à l’INR (et puis à la RTB), un pan entier du monde artistique belge francophone du XXe siècle ressurgit. Il a d’abord fréquenté et puis dirigé le Jeune Théâtre de son Alma Mater, l’Université Libre de Bruxelles. Dans ce milieu, il a côtoyé un groupe de « créateurs libres » qui, comme lui, sont passés – d’allers en retours – de la scène à la lucarne. Ce sont les Wangermée, Van Hout, Delville, Lanc, Danblon, Anrieu, Roland, Ravar, Becker, Brédael, Thierry… Sans oublier Louis-Philippe Kammans, le fondateur de la compagnie avant d’être le premier « patron » d’Henri Billen aux débuts de la télévision. Sur les balbutiements de l’INR, Henri Billen porte un regard tendre et sans nostalgie. Il raconte, avec humour, une période d’expériences audacieuses et artisanales où les pionniers programmaient des fictions pour le petit écran avec à l’esprit une définition exigeante des missions du service public. Celles-ci bénéficièrent de la complicité de nombreux comédiens belges dont un certain nombre d’AJT (d’Anciens du Jeune Théâtre). Cette série d’entretiens avec Henri Billen s’appuie sur la bibliographie spécialisée, des fonds d’archives la plupart originaux et de nombreuses interviews, souvent réalisées en sa compagnie.

    Docteur en Histoire (ULB), Pierre Van den Dungen est chercheur (ULB) et professeur à La Cambre-ENSAV (Bruxelles). Spécialiste en histoire de la presse et des médias (Milieux de presse et journalistes en Belgique (1828-1914), Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2005, La Civilisation du journal, Histoire culturelle et littéraire de la presse française au XIXe siècle (1800-1914), Dominique Kalifa et alios (dir), Paris, Nouveau Monde, à paraître en 2009…).

    De la scène à la lucarne (conversations avec Henri Billen), un livre de Pierre Van Den Dungen édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Davies, la mort qui tue

    17.00 

    Davies a une double vie : détective privé le jour, agent de la sureté de l’État la nuit. Davies a un don : le don de se placer au centre des situations les plus rocambolesques.
    Engagé par le notaire Gentil — qui n’a de gentil que son nom — pour retrouver l’assassin de son client décédé, Davies doit combattre des terroristes internationaux tout en poursuivant des agents secrets qui en savent beaucoup trop… Une seule certitude : si Davies ne sauve pas la capitale de l’Europe de la menace terroriste, personne ne pourra le faire !
    Au cours de cette aventure, nous faisons la connaissance de personnages pas très nets issus de la CIA, du Hamas et/ou du Mossad, le tout agrémenté d’une dose d’amour, d’humour noir, et d’une intrigue non conventionnelle.
    Davies est parmi nous. Prenez garde en traversant !

    Fabrice Gardin associe dans son travail quotidien au Théâtre des Galeries la communication à sa passion du théâtre et de l’écriture. Il est l’auteur de Les Inconsolables (lecture-spectacle en mai 2004 au Théâtre du Parc), Destin (Théâtre du Méridien, octobre 2005, éditions Le Cri), Anna, Une rencontre comme une autre (La Samaritaine, avril 2007, éditions Le Cri), L’Hôtel idéal, Compartiment non-fumeurs et Une vie d’infortune (L’Arrière-Scène, octobre 2008). Il a adapté Candide de Voltaire (Compagnie des Galeries, été 2002) et L’assassin habite au 21 de S. -A. Steeman (Théâtre des Galeries, octobre/novembre 2008).

    Christian Lutz est né à Léopoldville en 1954. Après un passage par les multiples réseaux du livre — de la librairie à la distribution en passant par l’imprimerie —, il fonde les éditions Le Cri en 1981. Il a été administrateur de la Foire internationale du Livre de Bruxelles de 1984 à 1992. Outre un roman écrit avec Fabrice Gardin, il est aussi l’auteur d’un roman historique, Marie ou la Renaissance (avec Arnaud de la Croix, Legrain, Bruxelles — rééd. Le Cri, Bruxelles, 2002) et d’une adaptation de Dracula de Bram Stoker (avec Denis Leddet).

    Ensemble, ils ont publié Peut-être rencontrerons-nous des pintades en route (roman, Le Cri, 2006).

    Davies, la mort qui tue, un livre de Fabrice Gardin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • D’un Dieu ténébreux

    21.00 

    De l’Inde capiteuse des comptoirs français à l’atelier berlinois du sculpteur favori du IIIe Reich, en passant par un Paris mondain promis aux lâchetés de la collaboration, Roman Vanderloo, jeune homme que sa beauté expose, connaîtra tous les visages de la trahison, tous les corps du désir, avant de trouver, retrouver, celle qui incarnera pour lui le seul amour.

    À l’occasion de la parution — chez Le Cri, éditeur — du premier tome des œuvres d’Yves-William Delzenne, Arnaud de la Croix présenta l’auteur en ces termes : J’ai appris à connaître l’homme, parfois insupportable, souvent délicieux : doux mélange où surnage, curieusement, et dans mon cœur et dans ma tête, la fidélité. Cet entêtement à accomplir, au travers de ses vocations multiples — charmeur, acteur, dandy, diseur, causeur, élégant, séducteur, narcissique en diable, agent d’artistes ou galeriste, généreux toujours —, un travail, l’aptitude à creuser un sillon, l’air de rien, ce qui finalement est tout. C’est cet homme qui donne ici un roman bien dans sa manière et très surprenant.

    D’un Dieu ténébreux, un livre de Yves-William Delzenne édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Crimes à vendre

    15.00 

    “Monsieur le préfet de police, je vous préviens qu’un crime sera commis demain dans le XVIIe arrondissement. Signé : Le Furet.”
    Des lettres de ce genre, la police en reçoit des dizaines. Elles échouent dans la corbeille à papiers et on n’en parle plus. À moins que… À moins qu’un assassinat ne soit effectivement commis dans le XVIIe arrondissement… Simple coïncidence ? Peut-être… Pourtant, lorsque le Furet récidive, sa lettre est examinée d’un peu plus près. Cette fois, c’est le XVIe qui est visé. Et cette fois encore, le Furet a vu juste. Trop bien informé pour être honnête, le Furet. Il faut le coincer avant que la population de la capitale ne soit décimée…

    Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
    À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.

    Crimes à vendre, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Conscience tardive

    12.00 

    Conscience tardive, un livre de Kristoffer Berger édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Congo, Le Septième lot

    21.00 

    Joris Borluut, architecte de la ville de Bruges à laquelle il veut rendre sa beauté ancienne, est élu carillonneur après un brillant concours. Emporté par le désir, il épouse la sensuelle Barbe, fille de son ami Van Hull, mais, déçu par son caractère violent, il a une liaison avec la sœur de sa femme, la douce et mystique Godelieve. Barbe découvre l’adultère et Godelieve fuit dans un béguinage. Joris va alors se consacrer tout entier à son art. Une querelle éclate entre lui, le défenseur des valeurs esthétiques de Bruges, et le parti de Farazyn, plus pragmatique, qui désire une renaissance économique pour la ville et la création de Bruges-Port-de-Mer. Joris perd sa place d’architecte et, désespéré, …

    Georges RODENBACH (1855-1898). Avec Émile Verhaeren, il est l’aîné de la génération symboliste belge. Dans La Jeunesse blanche (1886), il inaugure un phrasé poétique désormais inséparable d’une thématique restreinte : miroirs, canaux, brouillards, villes mortes, béguinages, chevelures. Sa gloire parisienne date de 1892 et de Bruges-la-Morte, bref récit qui tient le milieu entre le roman psychologique, la nouvelle fantastique et le poème en prose. Le Voile est joué avec succès à la Comédie française en 1894. Chroniqueur attitré du Figaro, il devient une figure en vue du Tout-Paris littéraire et mondain.

    Congo, Le Septième lot, un livre de Jean-Claude Marlair édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Chez les Goncourt

    23.00 

    Paris. Vers le milieu du Second Empire. Un soir de novembre. Annabella Cruz, une jeune prostituée voisine d’Edmond et Jules Goncourt, est mystérieusement assassinée sur le palier des deux écrivains.
    Ce meurtre, dont on ne connaît pas l’auteur, va entraîner, avec l’intervention du commissaire Fenouil, une cascade d’étranges événements dans l’immeuble du 43, rue Saint-Georges, où résident les deux frères, ce soir où, précisément, ils reçoivent Théophile Gautier, Gustave Flaubert, et quelques commensaux — hommes et femmes — de moindre importance, mais qui constituent un échantillon de choix de la société artistique et littéraire de la seconde moitié du XIXe siècle, sans laquelle la modernité ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui…
    Les personnages réels et imaginaires de ce banquet épicurien sont les protagonistes d’une intrigue foisonnante et jubilatoire qui ne cesse de surprendre. Le jeune Léonce Jacquelain, qui vient de commettre un premier roman, La Passagère de La Méduse, « gueulé » par Flaubert à la fin du dîner, un temps soupçonné du meurtre d’Annabella Cruz, est en rivalité avec le grand romancier auprès de l’actrice rabelaisienne Suzanne Lagier, tandis qu’Edmond et Jules, qui inventent pour le débutant le Prix Goncourt, que l’aîné des deux frères ne fondera qu’à la fin du siècle, découvrent la scandaleuse double vie de leur servante dévouée, Rose Malingre… Et ce n’est pas fini… Ah ! il s’en passait de belles, on peut l’avouer maintenant, Chez les Goncourt.

    Maxime BENOIT-JEANNIN est l’auteur de romans remarqués, dont Miroir de Marie (Le Cri, 2003), de deux biographies de référence et d’un essai sulfureux sur les rentrées littéraires, La Corruption sentimentale (Le Cri, 2002).

    Chez les Goncourt, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Caroline et Monsieur Ingres

    20.00 

    Pour le plus grand plaisir de l’amateur de peinture, spectateur devenu lecteur, l’auteur, par le miracle de son écriture, a fait revivre avec esprit le peintre et son modèle (Caroline Bonaparte) et inventé quantité d’anecdotes savoureuses et de péripéties amusantes. Il le plonge dans le Paris et la Naples de la fin de l’Empire, l’entraîne en compagnie de cette reine peu ordinaire et de ce peintre de génie dans les Champs phlégréens sur les pas de madame de Staël, gravit les pentes du Vésuve et évoque avec une érudition émue Virgile et le monde classique. Mais surtout il décrit avec une rare finesse le caractère d’Ingres et dévoile le processus de création qui se met en route, la relation très particulière qui s’établit entre le peintre et son modèle (que ce soit Caroline ou la belle Dormeuse), le statut propre à l’œuvre d’art qui, comme le fruit d’une gestation nécessaire, croît irrésistiblement et emporte tout. C’est désormais le tableau, l’œuvre naissante, qui prime : le modèle n’existe plus que comme une donnée prosaïque qui permet au peintre de faire apparaître sur sa toile non pas ce qu’il a devant lui mais ce qu’il a en lui, sans qu’il sache encore lui-même ce que sera finalement son tableau mais qui s’impose néanmoins à lui avec une force absolue. (Extrait de la préface. )

    Gaston Compère, né dans le Condroz en 1929, docteur en philosophie et lettres, est un des grands écrivains d’expression française. Il a reçu en 1989 le Grand prix de Littérature de la francophonie. Outre ses romans (notamment chez Belfond), il a publié une biographie très remarquée de Maurice Maeterlinck (La Manufacture, 1989) et de nombreuses pièces de théâtre. Il est aussi poète et traducteur (Le Livre d’Heures de R. M. Rilke, Le Cri, 1989).

    Caroline et Monsieur Ingres, un livre de Gaston Compère édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Blouse blanche

    14.00 

    Révolte des blouses blanches, grèves, manifestations, mécontentement général dans les hôpitaux…
    Comment expliquer la crise du personnel infirmier ?

    Blouse blanche, un livre de Thérèse Olivier édité aux Éditions Mols

  • Autour des trônes que j’ai vus tomber (Louise) & Je devais être impératrice (Stéphanie)

    29.75 

    Mémoires des fille du roi Léopold II. À seize ans, Louise ne manquait pas de charme. Léopold II et Marie-Henriette s’accordèrent pour choisir le prince Philippe de Saxe-Cobourg, de la branche autrichienne, comme époux. Philippe de Saxe-Cobourg avait quatorze ans de plus qu’elle, c’était un noceur qui partageait avec le prince héritier, l’archiduc Rodolphe, de multiples aventures galantes. À Vienne, Philippe de Saxe-Cobourg s’efforça de transformer la petite oie blanche qu’il avait épousée en mondaine accomplie… Délaissée, frustrée, la princesse Louise se consolait en flirtant dans le beau monde viennois. Louise tomba amoureuse d’un fringant sous-lieutenant originaire de Croatie, Geza von Mattachich-Keylevich… L’empereur François-Joseph se laissa convaincre de faire conduire Louise dans un établissement pour malades mentaux… La Princesse, toujours étroitement surveillée, était partie faire une cure à Bad-Elster en Bavière. C’est de là que se fit une évasion digne d’un roman feuilleton… Comme sa sœur Louise et son frère Léopold, Stéphanie fut élevée à la dure. Mariée à seize ans (1881) au prince héritier Rodolphe de Habsbourg, elle se sentit très vite écartée de la vie de son mari, voire de celle de la famille impériale. L’archiduc Rodolphe multiplia les liaisons fugitives et les beuveries. Il se dégoûta finalement de lui-même et se tua, avec sa maîtresse, dans le pavillon de chasse du petit village de Mayerling, en Basse-Autriche. Les mémoires de la princesse Stéphanie sont indispensables à qui veut connaître la vie quotidienne à la cour de Bruxelles et à celle de la Hofburg où François-Joseph survécut à tous les événements…
    Les auteurs. Aînée des trois filles de Léopold II et de la reine Marie-Henriette, Louise Marie Amélie naquit à Laeken, le 28 février 1858. Deuxième fille de Léopold II et de la reine Marie-Henriette, la princesse Stéphanie naquit à Laeken, le 21 mai 1864.

    Autour des trônes que j’ai vus tomber (Louise) & Je devais être impératrice (Stéphanie), un livre de Louise de Belgique édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

  • Au bord du Monde

    17.00 

    Dans les semaines qui précèdent l’invasion de la Belgique, Joseph et Leni, deux écrivains, trouvent refuge dans un hôtel d’Ostende. Lui est autrichien, elle allemande, ils viennent de Paris et des hôtels de la rive gauche. Lui écrit beaucoup depuis plusieurs années et est alcoolique. Elle a publié un roman à succès dans l’Allemagne des débuts du nazisme et a vingt ans de moins que lui. À Ostende, leur histoire se cristallise et prend les accents d’un film d’avant-guerre avec tous ses excès romanesques. Une sorte d’hyperfilm naturaliste du samedi-soir…
    Par ailleurs, le roman est entrecoupé de chapitres d’entretiens entre l’auteure Ursula Baum et un certain Franz, quarante ans après, à l’hôtel des Thermes d’Ostende. On découvre que tous deux se sont connus, mais à des âges différents, au cinéma Éden, à Saint-Dié, une petite ville de l’Est de la France.
    Ainsi, comme il y a des romans dans le roman et des films dans le film, Au bord du Monde est un roman dans le film, et un roman du film, tout en étant un film du roman en train de se faire… On y vit, on croit y mourir mais on survit, ailleurs, dans une autre dimension, celle du cinéma comme monde plus réel que la vie et, en somme, plus désirable.
    Serait-ce l’ombre alliée à la lumière du cinéma Éden sur l’écran de nos imaginaires ?

    Maxime Benoît-Jeannin, biographe, essayiste et roman-cier, est également scénariste. Il rend ici hommage au cinéma de sa jeunesse. Parmi ses livres récents, on peut citer Histoire de la Toison d’or (avec Pierre Houart), chronique du fameux ordre de chevalerie, et Mémoires d’un ténor égyptien, roman, tous deux parus aux Éditions Le Cri en 2006.

    Au bord du Monde, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)