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Le Cri du public. Culture populaire, presse et chanson dialectale au Pays de Liège (XVIIIe et XIXe siècles)
Que peuvent nous apprendre les prédictions de l’Almanach de Mathieu Laensbergh en matière d’éveil aux idées des Lumières, au XVIIIe siècle ? Quel changement de mentalité à l’égard des pratiques magico-religieuses laissent entrevoir les commentaires du livret de pèlerinage à Saint-Hubert en Ardenne ? Comment les mémoires rédigés à l’occasion de procès opposant des communautés rurales aux autorités manifestent-ils le progrès du rationalisme critique, à travers un lexique où le bourgeois sensible côtoie l’aristocrate éclairé ? C’est à de telles questions que tâche de répondre le présent ouvrage, à partir d’une documentation associant littérature « populaire », journaux, catalogues de libraires, chansons, etc. La communication orale y trouve une place importante, notamment quand elle se fait dialectale. La diffusion de valeurs et d’interrogations communes s’opère aussi par le théâtre, où drames sérieux, vaudevilles et opéras-comiques – nous sommes au pays de Grétry – composent un véritable « paysage culturel ».
Le Cri du public. Culture populaire, presse et chanson dialectale au Pays de Liège (XVIIIe et XIXe siècles), un livre de Daniel Droixhe édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Ivone Gebara
Les eaux de mon puits
A la recherche d’une vraie liberté pour elle-même et pour tous, une femme, Ivone Gebara, se penche à la margelle de son puits pour en écouter les eaux profondes.
L’auteur cherche et raconte ses expériences de liberté au travers des faits et histoires de sa propre vie : son enfance, sa relation à son père, à sa mère, à la famille, et plus tard aux membres de son entourage, ses années d’étude et d’enseignement.Les eaux de mon puits, un livre de Ivone Gebara édité aux Éditions Mols
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de Els Witte
Les Querelles linguistiques en Belgique, le point de vue historique
Notre intention n’est nullement, à travers ce récit purement historique, de présenter la Belgique comme un cas unique. Au contraire, en analysant à la fois le processus et sa spécificité, et en les plaçant dans un cadre général, nous voulons démontrer que la Belgique constitue un cas particulièrement intéressant. Notre thèse est que la Belgique est sans doute l’un des laboratoires les plus remarquables où les stratégies linguistiques les plus diverses des XIXe et XXe siècles ont donné naissance à des compromis linguistico-politiques qui se sont ensuite traduits dans la pratique. La reconstruction historique de cette évolution est éclairante à maints égards pour quiconque est impliqué directement ou indirectement dans la politique linguistique belge ; elle présente aussi un intérêt certain pour ceux qui souhaitent placer la problématique dans une perspective comparative. Les problèmes linguistiques qui se posent actuellement au niveau européen confèrent indubitablement une certaine valeur d’actualité au présent ouvrage.
Els Witte est professeure émérite et ancienne rectrice de la VUB. Elle est l’auteure de nombreux ouvrages de référence sur la politique belge aux XIXe et XXe siècles. Elle préside actuellement le Vlaams Instituut voor Geschiedenis.
Harry Van Velthoven est professeur émérite de la Hogeschool Gent. Il a publié sur le Mouvement wallon et le Mouvement flamand, la problématique bruxelloise, le libéralisme et les mouvements sociaux.Les Querelles linguistiques en Belgique, le point de vue historique, un livre de Els Witte édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Lettre à mes grands petits-enfants
Quel est ce désir qui nous invite à l’amour ? Désir sexuel, désir d’enfant, identité sexuelle, voici une approche nouvelle et respectueuse de ces moments souvent délicats et parfois difficiles de l’éveil du désir.
Lettre à mes grands petits-enfants, un livre de Marie-Thérèse Fourez édité aux Éditions Mols
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Lettres de sagesse et d’amour
Dans ces Lettres de sagesse et d’amour, Daniel Maurin nous fait partager son expérience spirituelle depuis son enfance chrétienne et son itinéraire oriental jusqu’à son retour au Christianisme, avec une vision élargie. Il raconte sa découverte de l’Oraison du Cœur et de la médecine de Sainte Hildegarde.
Lettres de sagesse et d’amour, un livre de Daniel Maurin édité aux Éditions Mols
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de Pierre Tilly
Mémoire de la Grande grève (hiver 1960-61 en Belgique)
Plus de 50 ans se sont passés depuis la «grève du siècle» qui a profondément marqué Belges et étrangers lors de ce rude hiver 1960-61. Un moment majeur qui continue de nous interpeller aujourd’hui, particulièrement en ces temps de crise. Dans cet ouvrage collectif, des chercheurs et des acteurs sociaux, belges et français, dressent un panorama large et critique de cet événement politique et social d’une ampleur inédite. Avec à la clé des questions passionnantes: la révolution sociale était-elle en marche? L’heure du printemps wallon allait-elle sonner avec cette grève? Que reste-t-il de cet événement dans la mémoire collective alors que la Belgique est à nouveau à un tournant important de son histoire? Au travers de la mémoire de cette grève de l’hiver 60-61 retracée par une trentaine d’auteur(e)s, des pans entiers et inédits de la Belgique contemporaine sont éclairés à destination d’un large public, désireux de découvrir et de mieux comprendre les ressorts profonds et les faces cachées de notre histoire commune.
Les directeurs de cet ouvrage : Luc Courtois, historien et professeur à l’UCL; Bernard Francq, sociologue et professeur émérite à l’UCL; Pierre Tilly, historien et professeur invité à l’UCL.
Les auteurs: Mateo Alaluf, Samia Beziou, Francine Bolle, Marie Paule Conan, Paul Delforge, Julien Dohet, Frank Georgi, José Gotovitch, Rik Hemmerijckx, Peter Heyrman, Godfried Kwanten, Catherine Lanneau, Nicolas Latteur, René Leboutte, Michaël Lebrun, Benoît Lechat, Michel Pigenet, Jean Puissant, Philippe Raxhon, Anne Roekens, Vincent Vagman, Paul Wynants.
Avec les témoignages de Georges Dobbeleer, Jacques Hoyaux et Louis Van Geyt.Mémoire de la Grande grève (hiver 1960-61 en Belgique), un livre de Pierre Tilly édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Ne laissons pas mourir l’Église.
De plus en plus de catholiques ont « mal à leur Église ». Cela signifie qu’ils la reconnaissent, qu’ils la respectent, qu’ils lui veulent du bien, qu’ils comptent sur elle et donc qu’ils l’aiment. Mais cela dit aussi qu’ils n’y trouvent pas ce qu’ils estimeraient devoir y trouver, pour les aider à réassumer la Parole de Dieu en Jésus Christ. Nier ce fait ou se borner à condamner l’insoumission, c’est fuir la réalité. Ce serait aussi abandonner la mission de l’Église qui est de proclamer la Bonne Nouvelle et « de toutes les nations faire des disciples ».
Ne laissons pas mourir l’Église., un livre de Paul Löwenthal édité aux Éditions Mols
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À contretemps
Familles recomposées, homoparentalité, mort dans la dignité : la parole est au politiquement correct. Né en 1980, au pays de l’American way of life, le politiquement correct n’a pas tardé à franchir l’Atlantique. Son discours, qui se réclame de la démocratie, est, en réalité, l’arme principale d’une pensée dominante, voire unique. Arme redoutable : la parole, notait déjà Talleyrand, a été donnée à l’homme pour déguiser sa pensée. Sous prétexte de promouvoir le « vivre ensemble », la société, qui prône le libre arbitre individuel, devient en réalité liberticide. Pis encore, de contrainte sociétale, le politiquement correct se mue parfois, sournoisement, en contrainte légale : toute opinion politiquement incorrecte est alors bâillonnée par un pouvoir civil « démocratique ».
À contretemps, un livre de Mutien-Omer Houziaux édité aux Éditions Mols
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de Andrée Dumon
Je ne vous ai pas oubliés
Témoignage de l’auteur :
• sur ses actions durant la Résistance : participation au Réseau Comète, avec notamment Andrée De Jonghe – dont Marie-Pierre d’Udekem d’Acoz, historienne spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, est la biographe –, dans le but d’exfiltrer les aviateurs anglais tombés en Belgique derrière les lignes ennemies durant la Seconde Guerre mondiale vers les Pyrénées et l’Espagne à destination de l’Angleterre ; jusqu’à son arrestation en août 1942 et son passage par la prison de Saint-Gilles ou elle « fête » ses 20 ans ;
• sur sa vie ensuite dans les prisons et camps successifs d’Allemagne, de Pologne et d’Autriche – Mesum, Zweibrücken (Sarre), Gross-Strehlitz (Haute Silésie), Ravensbrück, Mauthausen – et ses tentatives d’évasion, les travaux forcés, les mises au cachot… jusqu’à sa libération en avril 1945.Je ne vous ai pas oubliés, un livre de Andrée Dumon édité aux Éditions Mols
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Napoléon aura-t-il lieu ?
Point de vue de l’auteur
Durant trente mois essentiels à l’Histoire, ceux qui vont de mai 1798 (le départ pour l’Égypte) à décembre 1800 (l’attentat de la rue Saint-Nicaise), Bonaparte, que rien ne destinait à l’aventure prodigieuse, fut servi par une chance absolument invraisemblable, une chance qui n’arrive d’habitude qu’une ou deux fois dans une vie quand chez lui elle se répète à six (!) reprises. Tout autre aurait pu y voir un signe de la Providence, du genre : “ Va ! L’avenir t’appartient. ”
Je [l’auteur] vais plus loin : selon les lois mathématiques des probabilités, cette aventure n’aurait jamais dû avoir lieu.
Napoléon aura-t-il lieu ?, un livre de Jean-Luc Ancely édité aux Éditions Mols
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Balades dans le jardin des grands économistes
Dans un style simple, clair et concis, Nelly Schmitz emmène le lecteur pour quelques balades aussi agréables qu’enrichissantes en compagnie de ses coups de coeur en économie, dont elle fait ressortir la personnalité attachante, l’esprit éclectique et la lucidité étonnante.
Tous ces 18 économistes auraient mérité le Prix Nobel de Sciences Economiques s’il avait existé à l’époque.Balades dans le jardin des grands économistes, un livre de Nelly Schmitz édité aux Éditions Mols
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Confiance dans l’azur
Le titre du présent ouvrage fait écho à celui d’Hubert Reeves, Patience dans l’azur, Seuil, 1988.
Confiance dans l’azur, un livre de François-Xavier Nève de Mévergnies édité aux Éditions Mols
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L’évangile de Thomas
L’évangile de Thomas est en général décrit comme un assemblage de paroles de Jésus sans ordre précis. Pour la première fois, l’auteur démontre qu’il est construit suivant une logique rigoureuse et possède une structure bien définie. Centré sur l’intériorité, cet évangile donne la trame d’un enseignement qui a pour but de mener chaque personne à la sagesse ultime, désignée par le Royaume.
L’évangile de Thomas, un livre de François de Borman édité aux Éditions Mols
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La Belgique et le Congo (1885-1980)
NOUVELLE HISTOIRE DE BELGIQUE IX
1885-1980Ce volume de la Nouvelle Histoire de Belgique vient clore la série en présentant une vue d’ensemble (de 1885 à 1980) de l’impact du Congo sur la Belgique. En 1885, deux destins se sont croisés : celui d’une petite nation européenne, la Belgique, et celui d’une vaste région de l’Afrique centrale. Cette rencontre a été d’une importance capitale pour cette dernière puisque de ce choc est né le Congo, une des principales nations africaines actuelles. Si beaucoup de choses restent à dire sur le destin, à maints égards tragique, de ce grand pays africain, notre attention s’est également portée sur l’autre protagoniste de cette histoire. Aussi curieux que cela puisse paraître, on s’est rarement penché sur les effets que l’aventure africaine a eus sur la Belgique. Il faut bien avouer que, hormis pour quelques spécialistes, la connaissance de la dimension africaine de l’histoire belge se résume bien souvent soit à des souvenirs personnels — pour celles et ceux qui ont participé à l’activité coloniale —, soit à des clichés et à des idées préconçues – pour les autres. Cette méconnaissance n’est évidemment pas étrangère à la passion qui imprègne régulièrement les réactions du grand public face à l’évocation d’événements historiques liés au passé colonial belge. Ce livre nous aide dès lors à répondre à des questions essentielles sur les relations belgo-congolaises. Quel impact l’aventure africaine de la Belgique a-t-elle eu sur sa position sur l’échiquier international ? Quel rôle le Congo (colonial et postcolonial) a-t-il joué dans la politique intérieure belge ? Dans quelle mesure la vie économique de la Belgique a-t-elle été influencée par sa colonie, puis par le Congo indépendant ? Guy Vanthemsche, professeur d’histoire contemporaine à la Vrije Universiteit Brussel, a publié plusieurs ouvrages concernant l’économie et la société belges du XXe siècle. Ce domaine de recherche l’a amené à s’intéresser également à l’histoire coloniale.
La Belgique et le Congo (1885-1980), un livre de Guy Vanthemsche édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Littérature et société en Belgique francophone (1944-1960)
Après la Seconde Guerre mondiale, la vie littéraire belge connaît une phase d’effervescence remarquable. De nombreuses revues littéraires émergent, l’esthétique néoclassique gagne les différents genres littéraires, de jeunes dramaturges s’illustrent en Belgique et à l’étranger, plusieurs écrivains remportent des prix prestigieux en France, les poètes sont plus actifs que jamais… De leur côté, les pouvoirs publics mettent sur pied un système de subventionnement des arts et des lettres, qui repose notamment sur la création du Théâtre national et du Fonds national de la littérature.
Malgré cette vitalité, la période reste méconnue. Dans cet ouvrage, qui est le premier sur le sujet, Bibiane Fréché étudie les écrivains et leurs œuvres, mais aussi les relations que les auteurs entretiennent avec les institutions littéraires, les pouvoirs publics et avec la société en général. Se dessinent alors des réseaux interpersonnels passionnants, qui donnent toute leur dimension aux choix littéraires de l’époque.Docteur en Philosophie et Lettres de l’Université libre de Bruxelles, Bibiane Fréché est chargée de recherches du FNRS. Elle s’intéresse à la littérature belge, ainsi qu’aux relations entre les mondes littéraires francophone et anglo-saxon. Elle a enseigné à l’Université Castilla-La Mancha en Espagne, ainsi qu’à l’Université d’Oxford.
Littérature et société en Belgique francophone (1944-1960), un livre de Bibiane Fréché édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Nuit et Brouillard
«(…) Ce livre doit être chaudement recommandé à tous ceux qui, au-delà de l’odyssée d’un prisonnier magistralement écrite, cherchent également à comprendre ce qu’il advenait des prisonniers disparus en Allemagne au cours de la Seconde Guerre mondiale…» (Björn Egge, le quotidien Arbeiderbladet). Au cours de la Seconde Guerre mondiale, de trop nombreux hommes ont été arbitrairement internés dans le camp de concentration de Natzweiler-Struthof en application du décret « Nuit et Brouillard ». Exception faite des Juifs, aucun prisonnier n’a été traité de façon aussi brutale que ces prisonniers « Nuit et Brouillard ». Un travail inhumain était censé les faire disparaître et personne ne devait connaître leur sort. L’auteur, qui a lui-même été prisonnier NN, allie témoignages et documents, détails et approche d’ensemble pour décrire à la fois l’existence de tous les prisonniers et celle de chacun d’entre eux… (Traduit du norvégien par Elisabeth et Christine Eydoux.)
Christian Ottosen est né à Solund en 1921, dans l’ouest de la Norvège. De 1940 à 1942, il travaille pour le mouvement de résistance Theta, à Bergen. Arrêté par la Gestapo en 1942, il devient prisonnier NN et, jusqu’à la fin de la guerre, est interné dans différents camps de concentration d’Allemagne : Sachsenhausen, Natzweiler-Struthof, Dachau, Ottobrunn, Dautmergen, Vaihingen et Neuengamme. Après la libération, en 1945, il achève ses études et occupe ensuite divers postes clefs, qui vont de celui de président du Conseil national de la jeunesse et du Conseil national d’attribution des bourses à ceux de la direction du Comité de la formation supérieure nommé par les pouvoirs publics « comité Ottosen » et de la présidence du conseil d’administration de l’Office de la radio et télévision nationales…
Nuit et Brouillard, un livre de Kristian Ottosen édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Rousseau par ceux qui l’ont vu
Rousseau par ceux qui l’ont vu, un livre de Raymond Trousson édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Guy Vaes
111 Films
Grâce à Jacques De Decker, que je ne puis assez remercier des découvertes que ce travail m’a permis de faire, et en tenant compte des limites matérielles qui s’imposaient, j’ai extrait du demi-millier de livraisons de Spécial les 111 comptes rendus cinématographiques du présent ouvrage.
Très professionnel, Vaes se soumettait à la discipline de ne traiter que brièvement d’un chef-d’œuvre (Andrej Rublëv, Délivrance, Family Life) quand l’actualité politique et sociale requérait un maximum de place ; en ces années-là, l’horreur s’arrêtait au Viêt-nam, commençait au Chili, mais l’attention du Rédacteur en chef était surtout braquée sur la politique zaïroise… Le critique s’imposait aussi une séparation stricte entre la création littéraire et le second — ou premier — métier, qu’il voulut ensuite oublier. (…)
L’humour corrosif, noir parfois, joue de trouvailles langagières qui ne permettent jamais au lecteur de ronronner dans son fauteuil…
(Extrait de la préface d’André Sempoux)111 Films, un livre de Guy Vaes édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Congo. Mémoires à vif
Les auteurs :
Luc Beyer de Ryke
Françoise Germain-RobinLa rédaction de ce livre a été entamée à l’automne 2017 par Luc Beyer de Ryke, journaliste bien connu des auditeurs de la RTBF. La mort l’a fauché par surprise en janvier 2018. C’est sa compagne, Françoise Germain-Robin, qui a repris la plume. Comme un acte d’amour et en hommage à sa mémoire. Et à tous ces hommes et ces femmes, Belges et Congolais, qui ont vécu « le temps des colonies » et dont il voulait faire une galerie de portraits. Leurs témoignages, livrés tels quels ici, font partie de l’histoire de la Belgique et du Congo, intimement liés malgré les déchirures.
Congo. Mémoires à vif, un livre de Luc Beyer de Ryke édité aux Éditions Mols
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Et la Prusse cessa d’exister
Citons Henri Heine (poète rhénan, juif et antiprussien) : « Napoléon souffla sur la Prusse et la Prusse cessa d’exister. »
Ce livre se veut de faire revivre les étranges évènements qui se déroulèrent en Allemagne, puis en Pologne, à compter de l’automne 1806. L’Europe vit sur un mythe : celui de l’invincibilité de l’armée prussienne, celle du Grand Frédéric II. Ce mythe, Napoléon, maniant le plus parfait instrument de guerre dont il disposât jamais, va le briser en quelques jours. Cet effondrement ressemble furieusement à celui de l’armée française de 1940, elle aussi considérée comme la première du monde. Cet effondrement de 1806-1807 fut à l’origine d’une humiliation qui marqua les esprits prussiens au point que la France, jusque-là bien considérée, deviendra « l’ennemi héréditaire » dont parlera encore Hitler cent vingt ans plus tard dans « Mein Kampf ».
Et la Prusse cessa d’exister, un livre de Jean-Luc Ancely édité aux Éditions Mols
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Petit traité des tendances sociétales
Un ouvrage inédit pour comprendre, voire anticiper, les tendances lourdes qui influencent notre manière de vivre. De l’accomplissement immédiat à l’optimisme teinté de réalisme, auquel peu de gens croyaient au début du siècle, ce Petit traité des tendances sociétales pénètre au cœur de ces nouvelles tendances de fond et rend hommage à ceux qui les ont initiées : vous et moi.
Petit traité des tendances sociétales, un livre de Martine Clerckx édité aux Éditions Mols
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Valmy
L’homme, Louis XVI, qui accède au pouvoir en mai 1774, jeune, inexpérimenté, plein de bonne volonté, bon époux et bientôt bon père, est conscient de ses limites. Il sait qu’il lui faut réformer ce vieux pays glorieux dont il est le nouveau roi, la France.
En suivant son parcours, de 1774 jusqu’à la proclamation de la République, en passant par sa déchéance en août 1792, l’auteur tente, sans dogmatisme, d’y voir plus clair, de débroussailler notre vision parfois trop schématique de ce que furent ces évènements souvent dramatiques, toujours instructifs, mais définitivement enseignée depuis Michelet.
Valmy, un livre de Jean-Luc Ancely édité aux Éditions Mols
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Chronologie de la Belgique (de 1830 à nos jours)
Cet ouvrage, qui peut se lire dans sa continuité, est conçu comme un outil qui permet de :
•[Tab]replacer un personnage et/ou un événement dans leurs contextes historiques ;
•[Tab]situer rapidement des faits politiques, économiques ou culturels qui ont jalonnés l’histoire de la Belgique ;
•[Tab]se familiariser, grâce à des notices biographiques, avec les acteurs marquants de l’histoire ;
•[Tab]retrouver, à l’aide de tableaux synoptiques, chronologiques ou index, les faits et acteurs replacés dans leur chronologie ;
•[Tab]simplement suivre la chronologie afin de mémoriser de manière mnémotechnique l’enchaînement de l’histoire.Conséquence d’un enseignement de l’Histoire qui, en l’absence générale de manuels, ne s’articule plus autour de dates précises mais découpe le passé en grands thèmes, effet indirect d’une culture en mosaïque diffusée par la télévision, on situe de plus en plus mal ce que l’on étudie, lit dans la presse ou voit sur le petit cran. Nombreux sont ceux qui s’en plaignent et souhaitent disposer de points de repère. Le présent ouvrage tente de leur en offrir pour ce qui concerne l’histoire de la Belgique de 1830 à nos jours.
Georges-Henri DUMONT est agrégé en histoire (Université de Louvain), ancien conservateur aux musées royaux d’Art et d’Histoire, professeur honoraire à l’Institut catholique des hautes études commerciales, il a dirigé le cabinet de plusieurs ministres de la Culture française en Belgique. Ancien membre du Conseil Exécutif de l’Unesco, il préside au sein de cette organisation, le comité international pour l’édition de la monumentale Histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité. Il est membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises. Parmi ses nombreux ouvrages, on notera son Histoire de Bruxelles, des origines à nos jours (Le Cri), et son Histoire de la Belgique (Le Cri). Son essai sur Léopold II (Fayard, 1990) a reçu le grand prix de la biographie de l’Académie française.
Chronologie de la Belgique (de 1830 à nos jours), un livre de Georges-Henri Dumont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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L’Esprit des journaux
Cet Esprit des journaux était une espèce de journal (disons-le sans injure) voleur et compilateur, qui prenait leurs bons articles aux divers journaux français, qui en traduisait à son tour des principaux journaux anglais et allemands, et qui en donnait aussi quelques-uns de son cru, de sa rédaction propre. Voilà un assez bel idéal de plan, ce semble. L’Esprit des journaux le remplissait très-bien. Que n’y ai-je pas retrouvé dans le petit nombre d’années que j’en ai parcourues ! (Sainte-Beuve, Portraits contemporains, 1847. )
Actes du colloque «Diffusion et transferts de la modernité dans l’Esprit des journaux» organisé par le Groupe d’étude du xviiie siècle (Gedhs) de l’Université de Liège (Liège, 16 -17 février 2009). Édités par Daniel Droixhe, avec la collaboration de Muriel Collart.
L’Esprit des journaux, un livre de Daniel Droixhe édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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La monnaie et les banques, de la Mésopotamie à Manhattan
La monnaie et les banques, de la Mésopotamie à Manhattan, un livre de Vincent Lannoye édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Marnix Beyen
Un autre Pays (1970-2000)
NOUVELLE HISTOIRE DE BELGIQUE VIII
1970-2000De la fin des années 1960 à la fin du XXe siècle, la Belgique a vécu de grandes mutations qui ont largement déterminé son évolution. L’accélération de la mobilité des idées, des femmes et des hommes, l’ouverture des frontières, l’approfondissement du processus d’intégration européenne, l’effritement progressif puis rapide des blocs, ont transformé le visage de la société belge ainsi que sa gestion politique. L’économie mondiale est entrée dans une période de transformation structurelle, appuyée sur des évolutions technologiques et des mécanismes de dérégulation au niveau global. Ces transformations ont constitué et constituent encore autant de défis, pour les gouvernements successifs de la Belgique, mais aussi pour la société et ses différentes composantes.
Alors que les grilles de lecture idéologiques anciennes sont désormais décalées – bien qu’encore très utilisées –, des initiatives et des mouvements nouveaux se sont développés au sein de la société. La désaffectation que beaucoup de citoyens éprouvent à l’égard de la politique traditionnelle s’est traduite à la fois dans différentes contre-cultures protestataires et dans de nouveaux mouvements sociaux, aspirant à une reconfiguration fondamentale du champ politique. Très diversifiés, ces mouvements inscrivent de nouveaux thèmes à l’agenda politique et avancent de nouvelles valeurs, comme le respect de l’environnement, la paix mondiale, les droits de l’être humain, les droits de l’enfant, une justice équitable et l’appui au Tiers monde. Deux de ces mouvements vont avoir un impact crucial sur la société : les mouvements écologiste et féministe.
La transformation fondamentale de l’État belge pendant les trois dernières décennies du XXe siècle n’est toutefois pas provoquée par la contestation citoyenne des années 1970. La mise en place progressive des régions et des communautés a débouché sur un État très largement fédéral, sinon déjà confédéral. Beaucoup plus qu’un simple réaménagement des institutions, ce processus a impliqué une restructuration profonde de la vie politique.
Suivre depuis 1970 les traces des sociétés et des classes politiques qui composent la Belgique pour en percevoir les destinations et les itinéraires multiples, les décalages ainsi que les recompositions conduit à des interrogations et à des problématiques fortes : elles ne laisseront pas indifférents les citoyennes et les citoyens qui s’intéressent aussi à l’avenir encore incertain de la société et de l’État fédéral belges.Marnix Beyen est chargé de cours en histoire politique à l’Université d’Anvers. Ses recherches portent sur le vaste champs où politique et culture s’entrecroisent : représentations littéraires et historiques de la nation, collaboration intellectuelle au cours de la Seconde Guerre mondiale et cultures parlementaires pendant la première moitié du XXe siècle.
Philippe Destatte est directeur général de l’Institut Destrée où il a fondé le Centre interuniversitaire d’Histoire de la Wallonie et du Mouvement wallon. Il enseigne l’histoire des institutions et de la société, ainsi que l’histoire de Belgique à l’Université de Mons. Il est également chargé du cours de prospective aux universités de Paris Diderot-Paris 7 et Reims-Champagne-Ardenne.Un autre Pays (1970-2000), un livre de Marnix Beyen édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Un Pays convoité
Jean-Baptiste naît au Luxembourg en 1805. Juriste, polyglotte, Membre du Congrès de 1830, suite à la Révolution belge contre le Royaume des Pays-Bas, il rédige pour partie la Constitution du nouvel État.
Il gagnera la confiance du Roi Léopold Ier (et de Léopold II ensuite). Une véritable amitié les liera.
Premier ministre de 1841 à 1845.
Ambassadeur de Belgique à Berlin, où il décédera en 1881, il contribuera à rééquilibrer le rapport de forces entre les grandes puissances européennes dans leurs relations vis-à-vis de la Belgique.
Il contribuera également au maintien des bonnes relations existant à l’époque entre la Belgique et la Prusse, qui ont permis à la Belgique d’échapper à la Guerre de 1870.
Il sera l’artisan du mariage du Comte de Flandres, frère puîné de Léopold II avec une princesse Hohenzollern.
Grand voyageur : Égypte, Grèce…Un Pays convoité, un livre de François Roelants du Vivier édité aux Éditions Mols
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Le dieu Blanc est mort à Diên Biên Phu.
Comme dans Waterloo. La marche à l’abîme (publié aux éditions Le Cri / Mols), l’auteur, utilisant la même méthode d’analyse dans la narration et le caractère psychologique des personnages, s’efforce de nous expliquer comment la glorieuse armée française, moderne, mécanisée à l’européenne, alla se perdre au bout du monde dans un lieu inconnu : Diên Biên Phu.
Le dieu Blanc est mort à Diên Biên Phu., un livre de Jean-Luc Ancely édité aux Éditions Mols
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Tu rendras un grand service à l’Angleterre
Ce livre raconte l’histoire d’une des évasions les plus improbables de la Seconde Guerre mondiale et d’un échec du MI5.
Il met en scène Jacques de Duve, un patriote belge, issue d’une ancienne famille allemande du Hanovre (von Duve) et deux officiers allemands, dont l’un était son oncle maternel et l’autre, le responsable de l’Abwehr (service de renseignement de l’armée allemande) d’Anvers.
Les deux officiers, opposants au nazisme, ont aidé Jacques de Duve à rejoindre l’Angleterre où son épouse l’attendait.
Avant son départ, son oncle lui a remis des renseignements militaires d’une importance exceptionnelle pour les Alliés.Tu rendras un grand service à l’Angleterre, un livre de Charles-Albert de Behault édité aux Éditions Mols
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Waterloo. La marche à l’abîme
Waterloo ou la fin d’un monde : il y a deux siècles, l’Europe coalisée mettait un terme à l’aventure d’un homme qui avait changé le monde. Dans les plaines du Brabant, une sanglante mêlée voyait se clore, enfin, le grand bouleversement révolutionnaire qui avait agité le continent pendant vingt-cinq années.
Waterloo, c’est d’abord le choc de trois tempéraments : face au génie du petit Corse, le flegme très professionnel de Wellington, sans état d’âme, allié à la haine farouche du Prussion Blücher qui ne souhaite que pendre Bonaparte et dépecer la France.
Waterloo, fin d’un drame qui dure cinq jours. Comment expliquer et tenter de comprendre comment les hommes, ces généraux français, formés par vingt années de luttes incessantes, ont pu commetre autant de fautes, laisser s’échapper autant d’occasions ?
Waterloo, une guerre perdue d’avance ? Une catastrophe française ou un immense soulagement pour l’Europe ?
Après Waterloo, le monde n’est plus celui du dix-huitième siècle ; il peut entrer dans le laborieux dix-neuvième ; il peut s’enrichir par la révolution industrielle, voir naître de nouvelles nations : l’Allemagne qui s’unit peu à peu, la Belgique qui prend conscience d’elle-même, l’Italie bientôt.
Musset, dans « La Confession d’un enfant du siècle » décrit la jeunesse désabusée, privée de ces grands élans d’héroïsme dont elle avait été abreuvée. Ce sera le Romantisme, tout à la fois naissance d’un art nouveau et névrose destructrice.
Waterloo est un choc fondateur dont nous sommes encore, deux cents ans après, les témoins incrédules et les inévitables descendants.
L’auteur tente ici de décrire pour expliquer, d’expliquer pour comprendre.La sortie du livre coïncide avec les commémorations du deux centième anniversaire de la bataille.
Le point de vue est tantôt français, tantôt anglais, tantôt prussien ou même hollandais. La tension naît au fur et à mesure que les scènes défilent. Ce livre tient à la fois du théâtre et du roman d’aventure.
L’auteur, Jean Luc Ancely, est Français et réside en Belgique ; ancien élève de Saumur, il a fait carrière dans l’Arme blindée Cavalerie. Il est l’auteur d’ouvrages littéraires, essais et tragédies.
Waterloo. La marche à l’abîme, un livre de Jean-Luc Ancely édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de André Goosse
Façons belges de parler
André Goosse — professeur émérite de l’Université catholique de Louvain, secrétaire perpétuel (1996-2001) de l’Académie royale de langue et de littérature françaises, président du Conseil international de la langue française (depuis 1991), continuateur du Bon usage (depuis 1986) — est assurément une des figures les plus respectées de la linguistique belge.
De 1966 à 1990, il a publié dans la Libre Belgique plusieurs centaines de chroniques de langage intitulées Façons de parler, qui, par la richesse de leur documentation et la précision de leurs raisonnements, feraient envie à nombre de revues savantes, mais qui, rédigées dans un style simple et souriant, ont su séduire — un quart de siècle durant — une légion d’amoureux de la langue française.
La vie des quotidiens étant ce qu’elle est, ces trésors aujourd’hui se trouvent malheureusement enfouis dans les dépôts des bibliothèques publiques.
Deux membres belges du Conseil international de la langue française (Christian Delcourt et Michèle Lenoble-Pinson) ont jugé indispensable de rendre accessibles à chacun celles des Façons de parler qui — universalité du français oblige — ne trouvent qu’un écho discret dans le Bon usage : les chroniques qu’André Goosse a consacrées, en tout ou en partie, au français de Belgique.
Telle est la raison d’être des Façons belges de parler.
Christian Delcourt est l’auteur du Dictionnaire du français de Belgique (Le Cri). Michèle Lenoble-Pinson est, avec six autres linguistes (dont André Goosse lui-même), l’auteur de Belgicismes. Inventaire des particularités lexicales du français en Belgique (Duculot / CILF). Ils ont édité en 2006 un volume d’hommage à André Goosse : Le point sur la langue française (Revue belge de philologie et d’histoire / Le Livre Timperman).Façons belges de parler, un livre de André Goosse édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Joseph Pholien
((« Le petit père Pholien »))…, le surnom sonne encore familièrement aux oreilles de ceux qui ont connu le Premier Ministre Pholien. Son style, en effet, se voulait celui de la bonhomie. Cependant, ses principes étaient ceux de la fermeté, du respect d’« une hiérarchie des valeurs » telles que justice, loyauté et courage. Et ses armes furent le droit, l’humour aussi.
((Les vingt-cinq années où s’exerça l’action politique de Joseph Pholien s’étendent de 1936 à 1962)). Les crises se succédèrent pour notre pays, au milieu d’une Europe en désarroi : la montée de l’extrême-droite, l’invasion et l’occupation nazies, puis l’épuration sauvage, l’abdication de Léopold III en faveur de son très jeune fils, la guerre de Corée et l’indépendance du Congo.
A travers ces défis lourds de conséquences, son objectif fut toujours « l’apaisement et l’unité du pays, comme aussi la bonne entente entre ses concitoyens » et il y parvint. Il contribua ainsi à l’accession d’une Belgique stable dans l’Europe d’aujourd’hui.
Grâce au travail scientifique d’une équipe d’historiens chevronnés, cette ((étude biographique)) prend place parmi celles qui ont permis d’éclairer l’histoire récente de la Belgique.
Joseph Pholien, un livre de Françoise Carton de Tournai édité aux Éditions Mols
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Journal de route du Prince Albert en 1909 au Congo
Le livre contient le journal de route écrit de la main du Prince Albert de retour en Belgique en 1909 sur base de ses carnets de notes et des commentaires de l’auteur.
Le voyage du Prince Albert est le premier d’un membre de la famille royale au Congo. Voulu et organisé par le Prince lui-même, il constitue un véritable exploit sportif. Á vélo, à pied, en bateau et en chemin de fer, il parcourut pendant près de 3 mois ce pays immense venant du Cap et de Rhodésie, à partir du Katanga afin de rejoindre le fleuve et redescendre sur Léopoldville, Matadi et Boma.
Le journal n’a jamais été édité. Le Prince Albert n’en avait pas l’intention.
Journal de route du Prince Albert en 1909 au Congo, un livre de Raymond Buren édité aux Éditions Mols
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La Patrie crie vengeance !
Novembre 1918 représente une date-clé pour la Belgique. La joie de la population est mêlée de tristesse et de haine : le cauchemar de la Grande Guerre est fini, l’occupant quitte le territoire et l’heure des règlements de compte sonne enfin.
Comment les diverses composantes de la société belge ont-elles vécu la fin de cette Grande Guerre, quelle(s) images(s) ont-elles gardé de la répression des inciviques et quelle influence ces images exerceront-elles sur la répression suivante ? À travers la presse et les archives judiciaires, ce livre interroge, dans une première partie, l’ampleur des violences populaires au lendemain de l’Armistice ; quelles furent les personnes visées par ces violences et comment les comprendre ? Une deuxième partie brosse un tableau général de la répression judiciaire en Belgique. Cette répression fut-elle planifiée ? Quels ont été les groupes sociaux les plus sévèrement épurés ? Y a-t-il eu des différences géographiques, linguistiques, politiques dans l’épuration ? Comment s’acheva la répression ? Comment la justice et son action furent-elles perçues ? Une troisième partie met à jour les imaginaires à l’œuvre tout au long de la répression. Au nom de quoi, les opinions publiques réclament-elles vengeance ? Quelle vision ont-elles de la justice et des traîtres ? Comment se représentent-elles la Patrie et la guerre qui vient de s’achever ? Dans la dernière partie, une plongée au cœur de procès particuliers permet d’approcher au plus près des parcours individuels, la complexité des sentiments et des images suscités par l’occupation et la répression des inciviques.La Patrie crie vengeance !, un livre de Xavier Rousseaux édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Secrets d’Etat de la Révolution belge
Secrets d’Etat de la Révolution Belge entraîne tour à tour le lecteur au sein de la Conférence de Londres, au Congrès de Bruxelles et, de cette honorable assemblée, dans les rues. La Belgique était la clé de la paix européenne, raison pour laquelle toutes les Cours d’Europe se penchaient sur son avenir. Des agents français, anglais et hollandais agissaient au sein des groupes politiques qui s’affrontaient. A la faiblesse du Gouvernement Provisoire s’opposaient l’agressivité et la virulence de l’opposition tant au sein du Congrès que par médias interposés. Insurrections, complots, intrigues et menaces de mort sont quotidiens.
En quelques mois, La Belgique passe du statut de sous-région à celui d’une nation indépendante. En portant à la tête du pays un chef d’Etat exceptionnel, elle gagne sa souveraineté et sa place dans l’Europe.
Le général baron de Failly, ministre de la Guerre du Roi Léopold en 1831, appartenait à cette génération d’hommes qui connurent en un temps très court, une série de changements de régime. S’ils moururent Belges, ils étaient nés Autrichiens pour devenir successivement Français et Hollandais.
Que de déchirements n’ont-ils pas vécus ? A qui, et surtout à quoi, devaient-ils être fidèles ? Ceux qui pontifient si aisément à posteriori, jugeant et condamnant allègrement des hommes braves entraînés dans un maelström, n’ont assurément pas pris la mesure du drame qui se joua alors.
Nous découvrons ici un tableau de la révolution belge qui comporte bien des aspects sombres. Sans doute était-il impossible qu’il en fût autrement. Ce n’est pas toujours édifiant. Mais il faut savoir vivre avec son passé. C’est le mérite de cet ouvrage qui jette un regard attentif et sans complaisance sur les coulisses de la pièce qui vit naître la Belgique.Secrets d’Etat de la Révolution belge, un livre de Damien de Failly édité aux Éditions Mols
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Histoire de la Toison d’or
Philippe le Bon, qui se voulait l’égal des rois et empereurs, fonda en 1430 à Bruges le « Noble Ordre de la Toison d’or », en souvenir de l’équipée mythologique de Jason et des Argonautes, partis en Colchide à la conquête de la Toison. Un Ordre qui, disait-il, devait surpasser en éclat tous les autres.
Si l’Ordre a revêtu dès le début un caractère religieux et chevaleresque, on ne peut nier qu’il fut aussi et surtout une institution d’ordre politique : « que par iceluy la tranquillité et la prospérité de la chose publique soient deffenduës, gardées et maintenuës ».
L’Ordre connut au cours de son histoire trois sièges : Dijon, Bruxelles (trois siècles durant) et Vienne. En tout eurent lieu vingt-trois chapitres, dont vingt et un dans les anciens Pays d’en bas (Belgique, Hollande, Luxembourg, Nord de la France) et seulement deux en dehors : Dijon et Barcelone.
Ces chapitres, qui passaient en revue les faits et gestes des chevaliers, examinaient en même temps les événements internationaux et la réponse à leur donner. Accompagnés de tournois, de cortèges fastueux et de riches spectacles, les chapitres offraient au bon peuple d’étonnantes réjouissances et l’occasion à ne pas manquer de ripailler, de festoyer, de chanter et de danser.
Fuyant l’arrivée des troupes françaises en 1794, le trésorier de l’Ordre ordonna l’évacuation du trésor afin de le mettre à l’abri, en attendant de pouvoir le faire revenir à Bruxelles. D’abord entreposé en 1797 à la chancellerie des Pays-Bas à Vienne, ce trésor fabuleux fut ensuite dispersé à travers les musées viennois où l’on peut encore l’admirer de nos jours.
Pierre Houart et Maxime Benoît-Jeannin ont conjugué leurs talents pour insuffler à cette Histoire de la Toison d’or à la fois la rigueur historique et la forme, ceci pour le plus grand plaisir du lecteur.Pierre Houart, né à Etterbeek en 1921, entreprit des études de sciences politiques et sociales aux universités de Bruxelles et Louvain, et un summer school à Columbia University (N.Y.). Il fonda notamment les revues Toison d’or en 1969, et Présence de l’Histoire en 1971. Membre associé du Centre Européen d’Études bourguignonnes et président d’honneur de l’Academia belgo-española de Historia de Madrid, il préside la Fondation Toison d’or — Académie Européenne d’Histoire —. Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages, parmi lesquels L’Afrique aux trois visages (CID), Les Riches Heures de la Cour en Belgique et Deux mille ans d’histoire, de la Belgique romaine à Albert II (J.-M. Collet).
Maxime Benoît-Jeannin est l’auteur de plusieurs romans, dont Mademoiselle Bovary (coédition Le Cri-Belfond, 1991), Colonel Lawrence (Coédition Le Cri-Jean-Michel Place, 1992) et Chez les Goncourt (Le Cri, 2004). De deux biographies exhaustives : Georgette Leblanc 1869-1941 (Le Cri, 1998) ; Eugène Ysaye, le sacre du violon (Le Cri, 2001). Et d’un essai sur les rentrées littéraires, La Corruption sentimentale (Le Cri, 2002).Histoire de la Toison d’or, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Chrétiens crétins ?
François-Xavier NÈVE est un scientifique. Spécialiste de phonologie et de linguistique, il a publié des centaines d’écrits de recherche et de vulgarisation scientifique, y compris en astrophysique et en biologie.
Il montre ici qu’il ne faut pas identifier foi chrétienne et inculture scientifique.Chrétiens crétins ?, un livre de François-Xavier Nève de Mévergnies édité aux Éditions Mols
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Histoire de la Belgique (des origines à 1830)
L’État belge n’existe que depuis 1830, mais un État ne surgit pas du néant grâce à une révolution aisément victorieuse. À travers les siècles, la Belgique a connu des avatars multiples, des phases de rayonnement et des heures d’effacement, c’est-à-dire une évolution qui explique la réalité d’aujourd’hui.
Qu’il analyse les convergences culturelles autour de l’Escaut et de la Meuse, qu’il évoque le rôle de Charlemagne, de Louis de Male, de Philippe le Bon, celui de Charles Quint, de Joseph II ou de Napoléon, Georges-Henri DUMONT réussit à dégager l’essentiel de l’accessoire et à faire revivre avec intensité le jeu des forces en présence. Son don exceptionnel de synthèse a été célébré par une critique unanime.Georges-Henri DUMONT est agrégé en histoire (Université de Louvain), ancien conservateur aux musées royaux d’Art et d’Histoire, professeur honoraire à l’Institut catholique des hautes études commerciales, il a dirigé le cabinet de plusieurs ministres de la Culture française en Belgique. Ancien membre du Conseil exécutif de l’UNESCO, il préside au sein de cette organisation, le comité international pour l’édition de la monumentale Histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité. Il est membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises. Parmi ses nombreux ouvrages, on notera sa Chronologie de la Belgique 1830 à nos jours (Le Cri), et son Histoire de Bruxelles (Le Cri). Son essai sur Léopold II (Fayard, 1990) a reçu le grand prix de la biographie de l’Académie française.
Histoire de la Belgique (des origines à 1830), un livre de Georges-Henri Dumont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Julien Green et la voie initiatique
L’étude approfondie de Valérie Catelain éclaire sous un jour original l’œuvre essentielle d’un écrivain capable de situer sur un même parcours de sens la passion allant jusqu’au crime, le désespoir de la vie terne et l’espérance d’un salut possible. Ses analyses qui mettent en évidence le pitoyable et l’impitoyable de l’homme qui ont sollicité Green jusqu’à l’obsession, progressent à la façon du voyageur décrit et décrypté par l’écrivain de sorte que l’auteur et son exégète convergent dans une contemplation réciproque qu’il appartient au lecteur de percevoir et qui définit pour lui un autre voyage, celui de la connaissance partagée. Cet ouvrage en est l’indispensable viatique. (Georges Thinès)
Valérie Catelain, professeur de littérature comparée à l’Université catholique de Lille, docteur en littérature française, est une spécialiste reconnue de l’œuvre de Julien Green, à propos de laquelle elle a organisé de nombreux colloques internationaux. Ses publications portent notamment sur Edmond Jabès, Michel Mohrt et Romain Gary. Elle prépare un essai sur les récits de James Joyce et d’Anton Tchekhov.
Julien Green et la voie initiatique, un livre de Valérie Catelain édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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La Grâce de l’Histoire – Tome I
Ce livre tente d’aller aux racines de la grande crise que notre civilisation connaît actuellement. Il analyse la séquence historique conduisant à cette crise, à partir de la rupture de la fin du XVIIIe siècle, marquée par trois événements fondamentaux : la Révolution américaniste ou guerre d’Indépendance, la Révolution française et la révolution du choix de la thermodynamique engendrant le développement industriel et technologique.
La Grâce de l’Histoire – Tome I, un livre de Philippe Grasset édité aux Éditions Mols
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La Grâce de l’Histoire – Tome II
La crise qui gronde aujourd’hui et embrase le monde a son origine dans la nuit des temps de notre civilisation. Dans le premier volume de La Grâce de l’Histoire, Philippe Grasset s’est intéressé à ses causes immédiates en en traçant le cercle le plus visible. Ici, il propose d’élargir le cercle de la réflexion sur l’Histoire et son sens pour explorer effectivement les sources les plus puissantes de la catastrophe.
La Grâce de l’Histoire – Tome II, un livre de Philippe Grasset édité aux Éditions Mols
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de Jules Gheude
Quand les Wallons s’éveilleront…
Essayiste politique reconnu, Jules Gheude dissèque la problématique communautaire belge depuis plus de trente ans.
Ce livre rassemble de très nombreux témoignages et contributions d’hommes politiques, journalistes, professeurs d’université belges, mais aussi français.
Comme son livre précédent – L’incurable mal belge, deuxième des trois finalistes du Prix du Livre politique en 2007 –, celui-ci est une mine d’informations, davantage cette fois tournées vers l’avenir.
Quand les Wallons s’éveilleront…, un livre de Jules Gheude édité aux Éditions Mols
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Histoire de l’empire parthe
Voici la biographie passionnante d’un empire. Elle nous révèle une période méconnue de l’aventure humaine ; celle de la civilisation Parthe. Venus des steppes de l’Asie Centrale, au IIIe siècle avant J.-C., les Parthes — à l’origine des éleveurs nomades — ont fondé, en moins d’un siècle, un vaste empire sédentarisé, puissamment organisé, qui couvrit d’abord la Perse, puis tout le Moyen-Orient, de l’Euphrate à l’Indus. Confrontés aux royaumes des Grecs, issus des conquêtes d’Alexandre le Grand, puis aux empereurs romains, ils ont joué un rôle de premier plan dans l’histoire de l’antiquité. Infatiguables pionniers, ils ont, par leur position géographique à la croisée des mondes gréco-romain, chinois et indien, contribué dans une large mesure à la diffusion des arts, du commerce et des idées sur l’axe eurasiatique — la fameuse « Route de la Soie », dont ils furent les grands promoteurs. Mais les Parthes eurent aussi à répondre aux défis de l’histoire. Avec des fortunes diverses, ils furent à l’origine de notions qui marqueront l’évolution des sociétés humaines ; tels la chevalerie et le féodalisme, dont ils établirent les principes constitutifs. Ils ont tracé des routes ; dans l’architecture créé l’iwan — la voûte qui, plus tard, servira de base à nos bâtisseurs de cathédrales ; inventé de nouvelles techniques bancaires — comme le chèque.
André VERSTANDIG, historien, spécialiste du monde antique, né à Uccle (Bruxelles) en 1969.
Membre de la SRNB, et titulaire de plusieurs distinctions honorifiques, il est l’auteur de plusieurs livres et articles scientifiques
de premier plan sur l’archéologie de l’Orient Ancien.Histoire de l’empire parthe, un livre de André Verstandig édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Délices et supplices de l’au-delà
Un tour d’horizon parmi les grandes religions, polythéistes ou monothéistes, occidentales ou orientales, révèle les divergences et les similitudes des conceptions sur la vie après la vie.
Débarrassée de son enveloppe charnelle, l’âme entreprend un long et périlleux voyage parsemé d’embûches. Emmenée par des guides psychopompes, elle franchit des ponts étroits et des fleuves, elle escalade des échelles, elle traverse des tunnels… Soumise à de nombreuses épreuves, dont celles de la balance et du miroir, interrogée par des juges implacables, elle parvient enfin à sa destination finale où l’attendent tantôt une pâle survie au royaume des ombres, tantôt les supplices des enfers, tantôt encore les délices du paradis.
Délices et supplices de l’au-delà, un livre de Xavier De Schutter édité aux Éditions Mols
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de Louis Nisse
Wallonie française !
Ouvrage préfacé par Pierre-Yves DERMAGNE, vice-Premier ministre de Belgique
Cet essai engagé et polyphonique présente la Wallonie à une France censée n’en rien savoir et donne de ce territoire belge de culture française une image nuancée et libérée des poncifs. Sans prétendre être une référence scientifique, Wallonie française ! tente d’être honnête et d’éviter les contre-vérités partisanes.
Dominée par les nationalistes flamands, la Belgique se meurt. Par amour et pour leur survie, des Wallons se tournent vers la France : ce sont les réunionistes.
L’auteur a deux langues natales : le wallon et le français. Il assiste à l’agonie du wallon, évincé par le français. Il craint que, face à l’anglais, le français ne subisse le même sort et lance un cri d’alarme pour la défense de la Francophonie, de son identité culturelle et de ses valeurs menacées par l’impérialisme anglo-saxon.
Le lecteur est invité à ne pas se prendre la tête. Souvent, il sourira, car Louis Nisse aime mêler petite histoire personnelle et grande Histoire.Wallonie française !, un livre de Louis Nisse édité aux Éditions Mols
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Histoire de Bruxelles
Mille ans séparent Bruxelles, capitale européenne, du petit portus sur les rives de la Senne. Mille ans de gloires et d’épreuves, à partir d’une ville enclose dans ses deux murailles successives, qui s’est étendue au territoire des dix-huit communes voisines pour constituer une agglomération, puis une Région à part entière, entité de la Belgique fédérale.
Les constantes politiques, économiques, sociales et culturelles qui marquent, au cours des siècles, l’histoire de Bruxelles-Capitale forment la trame d’un biographie passionnante d’un bout à l’autre. Que celle-ci n’ait qu’un seul auteur, faisant miel de travaux des spécialistes des différentes époques et des savantes contributions d’ouvrages collectifs, donne au récit et aux analyses une saisissante cohérence.Georges-Henri DUMONT est agrégé en histoire (Université de Louvain), ancien conservateur aux musées royaux d’Art et d’Histoire, professeur honoraire à l’Institut catholique des hautes études commerciales, il a dirigé le cabinet de plusieurs ministres de la Culture française en Belgique. Ancien membre du Conseil exécutif de l’UNESCO, il préside, au sein de cette organisation, le comité international pour l’édition de la monumentale Histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité. Il est membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises. Parmi ses nombreux ouvrages, on notera sa Chronologie de la Belgique, de 1830 à nos jours (Le Cri), et son Histoire de la Belgique (Le Cri). Son essai sur Léopold II (Fayard, 1990) a reçu le grand prix de la biographie de l’Académie française.
Histoire de Bruxelles, un livre de Georges-Henri Dumont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Alain Roba
L’Enlèvement d’Europe. Trois millénaires d’un mythe.
Selon la Mythologie grecque, Zeus, épris de la princesse Europe, fille d’Agénor, roi de Tyr, se métamorphose en taureau pour la séduire. Confiante, elle s’assit sur le dos de l’animal qui l’enleva et la conduisit jusqu’en Crète. Là, il l’épousa. De cette union naquit Minos et sa dynastie. Le voyage d’Europe la conduit d’Orient en Occident où elle donne son nom au continent européen.
De l’Antiquité à nos jours, l’histoire de l’art est parsemée de représentations de ce mythe. De la statuaire hellénique aux artistes contemporains, de siècle en siècle, de la Renaissance aux temps modernes, la peinture, la poésie et la musique ont rebondi vers les sources millénaires.
Jeune fille « ravie », puis amante à l’époque romaine, plus tard jeune reine élégante, le taureau apaisé à ses côtés. Aux moments de troubles elle porte un casque telle Athéna gardant la Cité, prête à se battre pour une cause juste. Le grand public ignore le plus souvent les richesses historiques et culturelles communes à l’ensemble des citoyens européens.
Au travers de la représentation iconographique du mythe de l’Enlèvement d’Europe, ce livre pose la question de l’identité européenne, renforce le sentiment d’appartenance à l’Union européenne, et met en exergue la place de la Belgique en son sein.
La collection d’œuvres anciennes, des premiers siècles avant notre ère jusqu’au xxie siècle, fruit des recherches que j’ai menées depuis près de trente-cinq ans, permet ici d’admirer des estampes, gravures et livres anciens, des œuvres plastiques, groupes de porcelaine, numismatique antique et contemporaine, philatélie, médailles et objets divers, prouvant que l’ensemble politique auquel nous sommes attelés, a une histoire qui se trouve intimement liée à ce mythe fondateur : le ravissement par Zeus de la princesse Europe.
On trouvera également dans ces pages des cartoons et illustrations de presse sur des thèmes de l’actualité européenne des vingt dernières années… le sujet de l’enlèvement d’Europe y est fréquemment présent et montre que ceux qui, à leur manière, illustrent l’actualité de l’Union européenne dans la presse internationale, l’associent aux élans et enthousiasmes, aux défis et déceptions de sa construction. Ainsi, à côté des autres symboles européens, la princesse Europe accompagne les événements politiques de la construction de l’Union européenne, signe de mouvement plutôt que d’accomplissement.L’Enlèvement d’Europe. Trois millénaires d’un mythe., un livre de Alain Roba édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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La Constitution belge, lignes et entrelignes
Toute Constitution digne de ce nom est conçue pour des citoyens libres. C’est à ceux-ci que le présent ouvrage s’adresse. Il entend mettre à leur disposition le texte même de la Constitution belge, dans sa version la plus récente, tout en les éclairant sur le contenu, la portée et les enjeux de chaque article constitutionnel. Les « lignes » et les « entrelignes » de la Constitution, en quelque sorte. Il s’agit, par là, d’entretenir, voire de renforcer, le lien étroit qui doit unir une Constitution à ses destinataires.
Cet ouvrage est une œuvre collective. Il a été réalisé conjointement par tous les membres — professeurs, assistants, chercheurs — du Département de droit public de l’Université Catholique de Louvain. Afin de renforcer la dimension citoyenne de l’ouvrage, le concours d’un certain nombre de personnalités a été sollicité. Elles sont issues de divers domaines de la société civile. Elles ont accepté, à partir d’un ou de plusieurs articles de la Constitution, de livrer un « témoignage », c’est-à-dire de prolonger le commentaire par des impressions, des expériences ou des idées plus personnelles. Ces témoignages montrent que, loin de ne concerner qu’un cercle limité de spécialistes avertis, la Constitution a vocation à interpeller tout citoyen.Marc VERDUSSEN (Bruxelles, 1962) est docteur en droit et licencié en criminologie. Avocat au barreau de Bruxelles pendant douze ans, il est aujourd’hui professeur à l’Université Catholique de Louvain, où il enseigne dans les disciplines du droit constitutionnel, du droit administratif et des droits de l’homme. Récemment, il a effectué un long séjour de recherche à la Law School de l’Université de Berkeley, en Californie. Il est actuellement professeur invité à l’Université d’Ottawa (Canada), à l’Université de Szeged (Hongrie), ainsi qu’à l’Université de Liège. Auteur de nombreux ouvrages et articles scientifiques, il a été désigné, sous la précédente législature, comme expert de la Commission parlementaire de Renouveau politique. Il vient de publier un livre sur la légitimité de la Cour constitutionnelle (Labor).
La Constitution belge, lignes et entrelignes, un livre de Marc Verdussen édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)