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de Collectif,
Het Brussels maatschappelijk middenveld laat zijn stem horen[CR]Staten-Generaal van Brussel (nederlandse versie)
« Il faut faire bouger les lignes », zei François Mitterrand. Dat was precies de ambitie van de Staten-Generaal van Brussel : op wetenschappelijke wijze de balans opmaken van de situatie van ons Stadsgewest aan de hand van zestien sleutelthema’s, die bevindingen voorstellen aan de burgers tijdens groots opgezette discussieavonden, hun reacties en voorstellen verzamelen, conclusies formuleren en die doorspelen aan de politici, om de toekomst van alle echte of ‘geadopteerde’ Brusselaars te beïnvloeden.
Maar wie heeft de burgers doen warmlopen voor dat grootschalige project ? Het Platform van de civiele maatschappij, dat op nog nooit geziene wijze, over de gebruikelijke barrières – waaronder de taalgrenzen – heen, Brusselse verenigingen (Aula Magna, bruXsel forum*, Manifesto), vakbonden (ABVV Brussel en ACV), de werkgevers (Brussels Enterprises, Commerce , Industry), de culturele sector (Brussels Kunstenoverleg , Réseau des Arts à Bruxelles ) en de milieusector (BRAL en Inter-Environnement Bruxelles) samenbrengt.
Het Platform richtte al snel een wetenschappelijk comité op (ULB, VUB, Facultés universitaires Saint-Louis en het elektronisch tijdschrift Brussels Studies) en nodigde honderden verenigingen uit alle sectoren uit om samen zijn ambitie waar te maken.
Mobiliteit • Veiligheid • Bevolking • Duurzame ontwikkeling • Onderwijs • Huisvesting • Economie • Cultuur • Jeugd • Stadsgewest • Levenskwaliteit • Kennisstad • Internationalisering • Instellingen • Sociale ongelijkheden • Overheidsfinanciën : zestien diepgravende en objectieve studies werden uitgevoerd door een honderdtal onderzoekers.
U vindt hier de integrale tekst van die studies, aangevuld met de voorstellen die naar voren werden gebracht tijdens de zestien discussieavonden die door tweeduizend deelnemers werden bijgewoond, en met de conclusies die op 25 april 2009 werden voorgesteld aan meer dan zevenhonderd mensen, onder wie een groot aantal politici.
De dynamiek van de Staten-Generaal is als een vloedgolf : de eerste resultaten zijn er al en in de komende jaren zullen er nog geboekt worden. Moge dit boek daartoe bijdragen !
The English versions of introductions to, and conclusions from the Citizens’ Forum of Brussels, also appear in this book.Het Brussels maatschappelijk middenveld laat zijn stem horen[CR]Staten-Generaal van Brussel (nederlandse versie), un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Henry Bauchau dans la tourmente du XXe siècle
Né en 1913, Henry Bauchau a traversé le siècle. Il ne publie son premier recueil poétique qu’en 1958. Pourtant, il y a un poète qui s’ignore dans le chroniqueur d’avant-guerre, dans le combattant de 1940, dans le citoyen engagé dans l’action sociale sous l’Occupation ; il y a un être d’action dissimulé dans l’écrivain. Ce sont ces deux pans de la vie de Bauchau qui sont abordés dans ce travail, fruit des efforts conjugués de deux historiens et d’une spécialiste de la littérature contemporaine. Le travail des premiers, – bâti sur la base d’archives pour une bonne part inédites –, trouve son prolongement naturel dans l’analyse de la seconde : aucun des deux objets, historique et imaginaire, n’est indépendant, et leur corrélation permet d’éclairer un parcours certes singulier, mais inscrit dans une dynamique générationnelle.
Geneviève Duchenne est professeur invitée aux Facultés universitaires Saint-Louis de Bruxelles et chercheur qualifiée de l’Université catholique de Louvain.
Vincent Dujardin est chercheur qualifié du FRS/FNRS et professeur à l’Université catholique de Louvain.
Myriam Watthee-Delmotte est maître de recherches du FRS/FNRS et professeur à l’Université catholique de Louvain où elle dirige le Centre de Recherche sur l’Imaginaire. Elle est également responsable de la gestion Fonds Henry Bauchau de l’UCL ( http://bauchau.fltr.ucl.ac.be).Henry Bauchau dans la tourmente du XXe siècle, un livre de Geneviève Duchenne édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Alain Préaux
Heinrich Heine
Heinrich Heine, écrivain juif d’origine allemande et de passion française, incarne nombre de contradictions de son époque, exacerbées par sa propre appartenance à deux mondes complémentaires dans leur antagonisme : le germanique et le latin. Selon son ami Théophile Gautier, « jamais nature ne fut composée d’éléments plus divers que celle de Henri Heine ; il était à la fois gai et triste, sceptique et croyant, tendre et cruel, sentimental et persifleur, classique et romantique, Allemand et Français, délicat et cynique, enthousiaste et plein de sang-froid, tout, excepté ennuyeux ; c’était vraiment l’Euphorion, enfant de Faust et de la belle Hélène. » De la bouche de ce sagittaire, né à Düsseldorf, le 13 décembre 1797, et décédé à Paris, le 17 février 1856, jaillissaient en sifflant des flèches sarcastiques qui ne manquaient jamais leur but. Mais il fut aussi ce grand poète dont Schubert, Schumann, Mendelssohn, Brahms et beaucoup d’autres mirent en musique d’innombrables Lieder.
Alain PREAUX, Docteur en philosophie et lettres (Université Libre de Bruxelles), est l’auteur de nombreux articles sur les xviiie et xixe siècles allemands (entre autres Friedrich Schiller, Jean Paul, E.T.A. Hoffmann, Achim von Arnim, Friedrich Hölderlin et Heinrich Heine). Il enseigne à l’École supérieure de traducteurs et interprètes de la Ville de Bruxelles, ainsi qu’à l’Université Libre de Bruxelles. Il a publié trois ouvrages relatifs à Friedrich Hölderlin, tous parus aux éditions Le Cri : Poèmes de l’autre vie (1993), Prose de l’autre vie (1996) et L’énigme Hölderlin (1996).
Heinrich Heine, un livre de Alain Préaux édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Haute Tension
“Madame Mortimer, vous jurez de dire toute la vérité, rien que la vérité…”
À l’époque, Rita a juré que son mari avait été abattu par un cambrioleur quelques minutes après leur retour imprévu à la villa… Il y a sept ans de cela.
Aujourd’hui, un inconnu s’est introduit dans la chambre de Rita. Blême, les yeux creux, les mains dans les poches de son trench-coat fatigué, le feutre mou rabattu sur le front, il n’a guère bonne allure…
Et il prétend qu’à cause d’elle, il a passé sept années en prison, alors qu’il était innocent !Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.Haute Tension, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Haut-Uele, trésor touristique
Les images qui viennent à l’esprit lorsque l’on songe au Haut-Uele sont d’abord celles de ses populations renommées, les Mangbetu, les Azande, les Logo, les Budu, les Mayogo — dont la richesse et la diversité des cultures avaient frappé les conquérants, tant Arabes qu’Européens.
La présente monographie a pour ambition, outre de présenter ces peuples, de donner un aperçu général de la situation géographique, du relief, de la géologie, de l’hydrographie, de la faune, de la flore et de la démographie du Haut-Uele, et d’analyser, plus en profondeur, son évolution historique, culturelle, administrative politique, économique et touristique.
Au plan historique, elle montre, notamment, comment le Haut-Uele a été particulièrement sensible aux diverses perturbations qu’a connues le pays après l’indépendance. Elle analyse la rébellion des Simba, d’abord, au milieu des années 1960, et celles de la fin des années 1990 et du début 2000, ensuite, qui furent particulièrement destructrices, rébellions auxquelles s’ajoutèrent l’affaiblissement/désintégration de nombreux pouvoirs locaux et les interventions de dirigeants d’en haut dans les affaires locales.
Elle consacre un important chapitre aux peuples qui composent le Haut-Uele, à leurs langues, à leurs expressions artistiques et musicales et à leur vie religieuse.
Au plan administratif, elle analyse pourquoi, aujourd’hui, la région connaît une organisation comportant plus de chefferies que de secteurs, ces pouvoirs locaux que l’autorité coloniale (re)construisit et/ou reconnut en fonction de critères liés à des enjeux locaux ou à ses intérêts propres.
Elle s’interroge aussi sur les raisons pour lesquelles le Haut-Uele se trouve livré au trafic et à l’occupation armée. Trafic et occupation liés à sa position géopolitique (il se situe aux frontières du Sud-Soudan et de la République centrafricaine, et non loin des frontières ougandaises, dans leurs parties les moins administrées) et favorisés par des espaces peu habités regorgeant de richesses naturelles (dont l’or et l’ivoire), d’une part, et par un pouvoir local tribal émietté de type «ancien», sans grande capacité de résistance aux conquêtes militaires, d’autre part.
Elle décrit l’évolution négative d’une économie basée, d’une part, sur des cultures (le palmier à huile, le coton, l’arachide, l’hévéa, le café Robusta) de plus en plus délaissées et, d’autre part, sur l’exploitation de mines d’or, à Moto, par un Office des mines d’or de Kilo-Moto, qui n’a pas toujours suffisamment mis en valeur les ressources existantes. Elle montre également comment l’économie des «colons» du Haut-Uele en particulier, et de la Province-Orientale en général, a été un élément déterminant, en 1973, dans la décision du régime Mobutu de nationaliser les entreprises ayant appartenu aux étrangers.
Elle aborde, enfin, les cinq grands défis qui se posent au Haut-Uele: les transports, les communications, le tourisme, dont les atouts locaux sont non négligeables, l’enseignement et la santé.Haut-Uele, trésor touristique, un livre de Jean Omasombo Tshonda édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Habiter. Un Art de Vivre
Ce livre constitue une clé, unique, rare, qui nous ouvre la porte d’un monde captivant…
Celui de l’architecture, bien entendu, mais pas n’importe laquelle. Celle d’un homme, d’un créateur, d’un professeur, d’un praticien qui chaque jour la côtoie, l’interroge, l’observe et surtout la crée.
Grégoire Wuillaume nous fait partager cette expérience unique.
Il nous fait pénétrer cet univers fabuleux.
Il parvient, à travers des mots justes, simples, à abolir la distance qui nous sépare d’une discipline pourtant tellement proche.
Il lui restitue sa place première, au cœur de nos vies. Et par un subtil jeu de miroir, nous pénétrons du même coup au creux de la sienne, profondément humaine. Les lettres qu’ils nous proposent sont avant tout le reflet d’une pensée humaniste.
(Anne Norman, écrivain et historienne d’architecture. )Sous une forme poétique, avec son iconographie fournie, ce livre constitue aussi une inspiration riche pour des projets architecturaux et de mobiliers intégrés.
Grégoire Wuillaume est architecte de référence, urbaniste, designer, il est professeur à l’Institut Supérieur d’Architecture Saint-Luc de Bruxelles.
Habiter. Un Art de Vivre, un livre de Grégoire Wuillaume édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Gracchus Babeuf et Jean Calvin
Gracchus Babeuf et Jean Calvin font rentrer la poésie avec l’histoire dans la ville de Noyon. Poème-manifeste.
Jacques DARRAS, né à Bernay-en-Ponthieu (Somme) en 1939, est professeur de littérature anglo-américaine à l’Université de Picardie. Après des études à la rue d’Ulm à Paris, il a publié les quatre premiers chants d’un long poème (La Maye I, Le petit Affluent de la Maye II, L’Embouchure de la Maye dans les vagues de la Manche III, Van Eyck et les rivières IV), des essais (Le Génie du Nord, La Mer hors d’elle-même) et des traductions (Ezra Pound, Walt Whitman, Malcolm Lowry). Il est également le premier Français à avoir prononcé les Reith Lectures à la BBC en 1989, lors du bicentenaire de la Révolution française. Il dirige la revue In’hui depuis 1979.
Gracchus Babeuf et Jean Calvin, un livre de Jacques Darras édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Georgette Leblanc, Maurice Maeterlinck
Des conversations avec Stanislavski inspirent à Georgette Leblanc les représentations de La Tragédie de Macbeth et de Pelléas et Mélisande à l’abbaye de Saint-Wandrille, sa résidence d’été. Femme d’énergie, elle sert le théâtre de Maeterlinck avec un dévouement absolu à Paris et dans les grandes capitales européennes.
Leur dialogue amoureux et intellectuel continue, exigeant et rude, jusqu’à la rupture en 1918. Le Prix Nobel lui avait écrit : « Même si tu n’avais pas été femme, tu aurais été le seul être que j’eusse aimé complètement. » Il lui reconnaît un don d’écrivain-né. « Mon cher Maurice, (…), lui répond-elle, “Tu me diras” toujours mieux et plus exactement que moi-même ! Et qu’importe que cela vienne de toi ou de moi… pourvu que la beauté naisse ! … » Elle se révolte cependant contre l’absorption totale de sa pensée et de sa personnalité. Trop tard…Maxime Benoît-Jeannin est, entre autres, le biographe de Georgette Leblanc (1869-1941) (Le Cri, 1998) et d’Eugène Ysaye (Le Cri, 2001), il est aussi le romancier de Mademoiselle Bovary (LeCri, 1991) et d’Au bord du monde, un film d’avant-guerre au cinéma Eden (Le Cri, 2009).
Georgette Leblanc, Maurice Maeterlinck, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Georgette Leblanc
Georgette Leblanc. « Sœur du créateur d’Arsène Lupin, cantatrice, actrice, égérie lesbienne… […] la meilleure chose à faire est de consulter l’impressionnante monographie […] : dix ans de travail et 600 pages serrées pour cette «amante de la vie». » (Benoît Duteurtre, Marianne)
Maxime BENOIT-JEANNIN est l’auteur de plusieurs romans, notamment Mademoiselle Bovary (coédition Belfond, 1991), Colonel Lawrence (Coédition Jean-Michel Place, 1992) et Chez les Goncourt (2004). De deux biographies exhaustives : Georgette Leblanc 1869-1941 (1998) ; Eugène Ysaye, le sacre du violon (2001). Et d’un essai sur les rentrées littéraires, La Corruption sentimentale (2002).
Georgette Leblanc, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Jules Gheude
François Perin
Peu d’hommes politiques belges ont atteint un tel niveau de prestige, d’intelligence et d’éloquence et communiqué autant d’enthousiasme.
Alors que la Belgique est confrontée à la poussée de plus en plus forte du nationalisme flamand, le lecteur trouvera ici les vérités insupportables et les avertissements que le brillant constitutionnaliste n’eut de cesse de débiter, avec parfois l’énergie du désespoir.
François Perin, un livre de Jules Gheude édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de André Goosse
Façons belges de parler
André Goosse — professeur émérite de l’Université catholique de Louvain, secrétaire perpétuel (1996-2001) de l’Académie royale de langue et de littérature françaises, président du Conseil international de la langue française (depuis 1991), continuateur du Bon usage (depuis 1986) — est assurément une des figures les plus respectées de la linguistique belge.
De 1966 à 1990, il a publié dans la Libre Belgique plusieurs centaines de chroniques de langage intitulées Façons de parler, qui, par la richesse de leur documentation et la précision de leurs raisonnements, feraient envie à nombre de revues savantes, mais qui, rédigées dans un style simple et souriant, ont su séduire — un quart de siècle durant — une légion d’amoureux de la langue française.
La vie des quotidiens étant ce qu’elle est, ces trésors aujourd’hui se trouvent malheureusement enfouis dans les dépôts des bibliothèques publiques.
Deux membres belges du Conseil international de la langue française (Christian Delcourt et Michèle Lenoble-Pinson) ont jugé indispensable de rendre accessibles à chacun celles des Façons de parler qui — universalité du français oblige — ne trouvent qu’un écho discret dans le Bon usage : les chroniques qu’André Goosse a consacrées, en tout ou en partie, au français de Belgique.
Telle est la raison d’être des Façons belges de parler.
Christian Delcourt est l’auteur du Dictionnaire du français de Belgique (Le Cri). Michèle Lenoble-Pinson est, avec six autres linguistes (dont André Goosse lui-même), l’auteur de Belgicismes. Inventaire des particularités lexicales du français en Belgique (Duculot / CILF). Ils ont édité en 2006 un volume d’hommage à André Goosse : Le point sur la langue française (Revue belge de philologie et d’histoire / Le Livre Timperman).Façons belges de parler, un livre de André Goosse édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Exit permit ! 328 jours de captivité au Qatar
Avril 2008, Philippe Bogaert, jeune homme d’affaires belge, part enthousiaste au Qatar pour une mission en tant que directeur de programme.
Quelques mois à peine plus tard, à la suite de conflits persistants avec les autorités, il est propulsé au poste de directeur général. L’ascension de rêve se transforme en cauchemar lorsqu’il devient la cible de la vindicte de l’actionnaire majoritaire qatarien.
Du jour au lendemain, Bogaert se retrouve sans salaire et interdit de quitter le territoire de l’émirat.
Pris au piège dans un imbroglio kafkaïen qui fait de lui un véritable prisonnier d’état, Bogaert ne pense plus qu’à une chose : s’échapper du Qatar.
Derrière les murs de la résidence de l’Ambassadeur belge, où il a trouvé refuge, l’évasion se prépare dans le plus grand secret…
L’histoire vécue dont il fut l’involontaire héros, Philippe Bogaert la raconte avec émotion, humour et sobriété, dans un récit haletant et enlevé. Son souci est principalement d’avertir les candidats à l’exil doré dans un eldorado climatisé, sans bien savoir ce qui se cache derrière les palmiers, le ciel bleu, les splendides hôtels et les gros contrats.Philippe Bogaert, producteur et pianiste émérite, dirige depuis 2004 la maison de production Finger. À son retour du Qatar, il a suivi un Executive MBA à la Louvain School of Management.
Exit permit ! 328 jours de captivité au Qatar, un livre de Philippe Bogaert édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Eugène Ysaye
Grand interprète de Bach et de Beethoven, Eugène Ysaye (1858-1931) créa les œuvres les plus représentatives de son temps, imposant au public Franck, Lekeu, d’Indy, Chausson, Fauré, Dukas, Debussy, Elgar et les Russes du groupe des Cinq. Il fut aussi une véritable star, lancée dans de gigantesques tournées. Lui qui avait débuté dans les brasseries joua devant les derniers monarques de l’Europe et porta, comme jadis Liszt, le titre nostalgique de maître de chapelle de la cour. Ses partenaires furent le gotha de la musique internationale : Raoul Pugno, Isaac Albeniz, Rachmaninov, Busoni, d’Albert, les deux Rubinstein — pour ne citer que les plus connus — et sur le tard Cortot, Yves Nat et Clara Haskil. Heifetz et Milstein eurent encore la chance de jouer avec lui. Casals l’accompagna à Vienne dans un concert mémorable… Thibaud aimait à recevoir ses conseils. Par les dizaines d’élèves qu’il forma, sa postérité artistique est encore aujourd’hui fort nombreuse. Ni la maladie ni le déclin de ses moyens artistiques n’assombrirent vraiment ses dernières années qui demeurèrent très créatives, grâce à sa seconde femme, l’Américaine Jeannette Dincin, et à la reine Élisabeth de Belgique avec laquelle il jeta les bases du concours de violon qui devait porter brièvement son nom avant de devenir le Concours international reine Élisabeth. « Il nous manquait un bon ouvrage complet, largement documenté et peu discutable sur Eugène Ysaye. Excellente chose, c’est à un auteur point cantonné dans la seule musicologie que nous le devons. Maxime BENOIT-JEANNIN intéressera le grand public par son portrait exact et chaleureux d’un géant, autant que les spécialistes par l’abondance et le sérieux de son information. (…) ». (Privilège, supplément à L’Echo)
Maxime BENOIT-JEANNIN est l’auteur de plusieurs romans, notamment Mademoiselle Bovary (coédition Belfond, 1991), Colonel Lawrence (Coédition Jean-Michel Place, 1992) et Chez les Goncourt (2004). De deux biographies exhaustives : Georgette Leblanc 1869-1941 (1998) ; Eugène Ysaye, le sacre du violon (2001). Et d’un essai sur les rentrées littéraires, La Corruption sentimentale (2002).
Eugène Ysaye, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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En Plein Soleil
Léopold Courouble (Bruxelles 1861-1937), à Bruxelles, rue des Chartreux, dans la belle demeure familiale, surmontée d’un double pignon à redans, qu’il a décrite dans La Maison espagnole (1904). Âgé à peine de sept ans, Léopold a été mis en pension à Vanves. Pensionnaire quelque temps au Lycée Louis-le-Grand, il revient adolescent de Paris en 1877, pour achever ses humanités à l’Athénée de Bruxelles. S’il lui plaira, dans le cycle des Kaekebrœck (qui fera des émules, parmi lesquels les auteurs fameux du Mariage de Mlle Beulemans) et quelques autres ouvrages, de peindre avec un réalisme tout imprégné de sympathie les Bruxellois bruxellisants du bas de la ville, il lui déplaisait que son entreprise amenât les esprits simplistes à voir en lui un bon Brusseleer.
Inscrit à l’Université libre de Bruxelles, il en sort en 1884 avec le diplôme de docteur en droit. Ce qu’il a appelé discrètement la fortune changeante le réduit tout soudain à la pauvreté. Que faire? Le métier d’avocat s’offre à lui. Il plaide quelque peu, mais il eut vite fait, dira George Garnir, de prendre en grippe la robe et le rabat du stagiaire. Il s’embarque alors comme simple matelot sur un navire qui part pour l’Amérique, une aventure sans lendemain qu’il racontera dans Atlantique Idylle (1895), et qui, souvenir durable, lui fournira le sujet et le cadre de son dernier roman, À bord du Jacques Van Artevelde.
Il s’oriente vers le journalisme. Les chroniques judiciaires, signées Maître Chamaillac, qu’il donne à La Réforme, mettent en lumière son talent de narrateur ; il en publiera un choix dans Mes Pandectes (1904). Voilà qu’on lui propose, en 1889, un poste de magistrat au Congo. Il l’accepte, et il apporte à ses fonctions un zèle méritoire. Mais des ennuis de santé interrompent sa carrière africaine. Bien que brève, elle hante sa mémoire : En plein soleil (1900), Profils blancs et frimousses noires (1901), Images d’outre-mer (1903).
Les premiers de ces textes sont enfin réédités.En Plein Soleil, un livre de Léopold Courouble édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Archiduchesse Éléonore, reine de France
Éléonore d’Autriche, sœur aînée de Charles Quint, reine de Portugal et de France, reste une des princesses méconnues de l’histoire du XVIe siècle. De son vivant, aussi bien qu’après sa mort, cette reine toute dévouée à sa haute mission, ne fut point traitée suivant ses mérites. Bien que Charles Quint lui témoignât la plus vive affection, il la sacrifia, sans scrupules, à ses desseins politiques. Quant à ses époux, le premier, le vieux roi de Portugal, n’eut guère le temps de l’apprécier, et le second, François Ier, ne lui pardonna jamais d’être la rançon des défaites françaises. Aussi put-elle remplir le grand rôle de pacificatrice qu’elle assuma, de tout son cœur, pendant les longues guerres entre Charles Quint et François Ier. Nous avons essayé de montrer, avec quelle persévérance pleine de douceur et d’habileté, elle s’efforça de susciter des entrevues pacifiques où pourrait s’élaborer la réconciliation définitive. Car elle ne se contenta point de figurer dans les articles des traités, elle voulut contribuer activement à l’œuvre auguste de la paix. Comme l’écrivait Brantôme « elle servit d’un sceau très ferme pour asseurer une paix et un repos public… » Cette vie n’en paraît pas moins environnée de toute la gloire des plus brillantes cours de l’époque, et se déroule parmi les splendeurs de la Renaissance dont témoignent les fêtes officielles que nous avons décrites. Faut-il dire que tous les épisodes, même les plus romanesques de cette vie mélancolique et brillante, sont uniquement basés sur des documents authentiques. Ainsi, à la lumière de la vérité historique, nous espérons avoir rendu justice à cette reine aimante.
Ghislaine DE BOOM était historienne, Conservateur-adjoint du Musée Royal de Belgique.
Archiduchesse Éléonore, reine de France, un livre de Ghislaine De Boom édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Éduquer les jeunes malgré tout !
Marijke Bisschop nous engage à faire de nos enfants des êtres indépendants, déterminés, bien dans leur peau et tolérants… de réintroduire l’art de l’éducation simple, du bon sens… de revenir aux basiques : clarté, sécurité, structure, amour… Tout un programme !
Il est temps, écrit-elle, de remettre le balancier de l’éducation vers davantage d’autorité, un peu moins de « démocratie ».
Gâter les jeunes, oui, mais à l’excès, non ! Une erreur est de confondre ce que les jeunes désirent et réclament avec leurs besoins réels. Avec ce genre d’amalgame on risque d’en faire des adultes insatisfaits, indécis et dépendants, qui aurons du mal à s’assumer.
Ainsi, de manière paradoxale pour d’aucuns, on constate que, de nos jours, les jeunes réclament plus d’autorité parentale, de clarté, de limites, de sécurité…
Ce livre nous aide à comprendre, à faire de nos enfants des êtres plus libres, déterminés et bien dans leur peau… à réinventer l’art de l’éducation, du bon sens… à chercher un équilibre sain entre compréhension et répression… à savoir fixer des limites, dire « non », sans quoi l’enfant ira droit vers la frustration.
Ce livre regorge en outre de nombreux exemples et conseils inspirés d’expériences vécues.Marijke Bisschop a étudié la pédagogie à l’Université Libre d’Amsterdam aux Pays-Bas. Elle fait ensuite une spécialisation post-doctorale en thérapie comportementale au Great Ormond Street Hospital de Londres et à l’Université Catholique de Leuven en Belgique. Elle a travaillé vingt ans au département psychiatrique pour enfants à l’hopital universitaire Gasthuisberg à Leuven et quelques années à Montréal au Canada. Elle a une expérience approfondie du travail avec les enfants et les jeunes adolescents, tant en Belgique qu’aux Pays-Bas ou au Canada. Marijke Bisschop est membre agréée et superviseur au V. V. G. T. (Association flamande pour la thérapie comportementale). Elle est actuellement consultante en éducation et thérapeute comportemental. Elle anime des ateliers, donne des conférences dans les écoles pour les adolescents et leurs parents.
Elle est l’auteur d’une série d’articles scientifiques et nombreux livres sur les problèmes de la psychologie infantile.
Marijke Bisschop est mariée, a trois enfants et vit à Bruxelles.Éduquer les jeunes malgré tout !, un livre de Marijke Bisschop édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)