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de Paul Gorceix
Maeterlinck en partie double
L’audace de l’entreprise, entretenue par une hostilité déclarée à l’encontre de l’hégémonie des règles et des codes qui régissaient encore le théâtre français à la fin du XIXe siècle, nous incite à rompre avec l’image de Maeterlinck, grand bourgeois modéré, timide et volontiers sur la réserve. En fait, l’auteur du texte de Pelléas et Mélisande se révèle comme un rebelle, qui sait qu’il faut casser pour faire du neuf. (Paul Gorceix)
Flamand, écrivant en français. Homme de science et poète. Fuyant le théâtre, auteur dramatique célèbre. Goûtant peu la musique, lui devant une grande partie de sa gloire. Aimé par Paris, n’y vivant guère. Accueilli royalement aux États-Unis, ne s’y plaisant pas. Célèbre en Belgique ; dès l’âge mûr, n’y mettant plus les pieds. S’évanouissant comme une jeune fille, boxant avec Carpentier. Mystique, moquant les mystiques. Penseur, doutant de la pensée. Cherchant la science, rejeté par elle. Aimant les pauvres, ayant des palais. Tel est cet homme, qui craint la mort dès l’enfance, qui ne fait que parler d’elle, et qui passe quatre-vingt-sept années à l’attendre. (Roger Bodart)
Maeterlinck en partie double, un livre de Paul Gorceix édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Tant qu’il y aura des Atomes
On ne peut qu’admirer l’art avec lequel l’auteur présente des notions scientifiques les plus arides à une jeunesse la plupart du temps peu préparée, peu réceptive. C’est le but recherché, c’est le but atteint. En quelques pages ailées (cf Homère), lumineuses, la fresque de l’Univers tel que la science le voit à l’heure actuelle se déroule devant nos yeux ébahis. Et c’est à une véritable aventure — le mot est bien faible — à laquelle on assiste (…) La vue d’ensemble proposée dans ce livre aux jeunes leur permettra de se familiariser avec leur Univers, dans lequel ils sont jetés (sans l’avoir demandé). Jetés sur ce caillou, cette planète à laquelle ils devront apporter tous leurs soins si nous-mêmes, adultes, n’avons pas été capables d’en empêcher la détérioration (…) Dans la dernière partie, l’auteur nous donne le choix entre deux expli-cations à la beauté de la nature et des mécanismes subtils de l’évolution (…) Je ne peux que recommander la lecture de cet ouvrage, qui — on le sent — a été écrit dans la jubilation, celle d’appréhender une conception globale, rassemblant en un récit concret et cohérent l’enssemble de nos connaissances scientifiques actuelles, en les présentant avec humour à nos « cadets », comme nous appelait mon maître Robert Debré. (Jean DAUSSET, Prix Nobel)
Dreux de NETTANCOURT est Cytogénéticien. Né en 1933, ce français du Maroc a passé, grâce à une bourse Fulbrigth pour les États Unis et, plus tard, une bourse du Conseil Canadien de la Recherche, plusieurs années en Amérique du Nord. Il obtient sa maîtrise de science à l’Université du Kentucky et son doctorat en génétique à l’Université McGill. En 1965, il intègre l’EURATOM et la Direction Générale « Recherche » de la Commission des Communautés Européennes où il est successivement responsable, aux Pays Bas et en Italie, de recherches transnationales dans le domaine de la radiogénétique et de la mutagenèse. Il est chargé, en 1980, de la conception et de la gestion des trois premiers programmes communautaires de biotechnologie. De 1991 à 1996, il dirige le programme européen Capital Humain. Depuis 1996, il est Professeur Émerite de l’Université Catholique de Louvain.
Tant qu’il y aura des Atomes, un livre de Dreux de Nettancourt édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Victoria Bauer
Victoria Bauer, un livre de Xavier Deutsch édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Collectif,
IN’HUI 39 – Jean Wahl, le poète
Jean Wahl (né à Marseille le 25 mai 1888, mort à Paris le 19 juin 1974) aura essentiellement été connu et reconnu comme philosophe. L’hommage que lui rendirent Paul Ricœur et Emmanuel Levinas dans un petit ouvrage paru en 1976 aux Éditions Beauchesne, présenté par Jeanne Hersch, constitue à ce jour la meilleure évaluation de cette pensée inquiète et joyeuse tout ensemble, pour qui la métaphysique demeure un exercice légitime et profitable. Ecole normale en 1907, agrégation de philosophie en compagnie de Gabriel Marcel, la carrière de Wahl le mène à une chaire en Sorbonne en 1936. Les lois antijuives de décembre 1940 le destituant, il continue son enseignement dans une chambre d’hôtel et se fait arrêter par la Gestapo en juillet 1941. Enfermé au camp de Drancy dont il échappera par miracle, il part pour les États-Unis en 1942 où il obtient un poste au Mount Holyoke College, South Hadley Massachusetts.
Tentatives (Début d’un fragment qui commence par Dante, Jean Wahl – Four Anti Quartets, Quatre Anti Quatuors, Jean Wahl traduit par Jacques Darras – La poésie au matin de la philosophie, Jacques Darras – Jean Wahl vers lui-même, Frédéris Worms – L’ange nécessaire, Anne Luyat-Moore – Portrait du jeune homme en poète viril, Wallace Stevens – Sur la Poésie, Jean Wahl – La poésie comme exercice spirituel, Jean Wahl – Poèmes à William Blake, Jean Wahl traduit par Jacques Darras.
IN’HUI 39 – Jean Wahl, le poète, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Collectif,
IN’HUI 52-53 – Les métamorphoses du sonnet
Giacomo da Lentini – Dante – Pétrarque – Shakespeare – Jodelle – Fzdvr – Desnos – Zanzotto – Wordsworth – Barrett Browning – Hopkins – St Vincent Millay – e. e cumming’s – Hill – Siles – Adán – Lowell – Harrison.
Une innovation sicilienne par Anne Robin – Essence et cadence du sonnet italien des premiers siècles par Michel Paoli – De Pétrarque à Zanzotto par Isabella Palumbo Fossati Casa – Sonnet, c’est un sonnet, l’espoir, c’est une dame par Dominique Goy-Blanquet – Destaché / cœur par Jacques Roubaud – Fzdvr par Florence Delay – Les sonnets de Desnos dans État de Veille, Contrée et Calixto par Carmen Vásquez – De l’immobilité de Douvres par Jacques Darras – Les sonnets portugais d’Elizabeth Barrett Browning ou vers la dissolution du sonnet par excès par Claire Malroux – Pour une sémiologie du sonnet, par Adolphe Haberer « Say it is ashboughs » : remarques sur Hopkins, le sonnet et le frêne par Adrian Grafe – Edna St. Vincent Millay par Bruce Kohler- E. E Cumming’s. les sonnets métamorphiques par Jean-Pierre Lavallard – Murmurer l’indicible : un sonnet de Geoffrey Hill par Patrick Hersant – Recouvrer l’usage du sonnet dans l’Espagne des années 80 par Françoise Morcillo – Martín Adán ou l’expérience des limites par Carlos Henderson – « Le nihiliste est un héros » : History de Robert Lowell par Hélène Aji – Les nouvelles voix du sonnet contemporain par Marilyn Hacker.
IN’HUI 52-53 – Les métamorphoses du sonnet, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Jeanne d’Arc en garde à vue
Mise en examen de Jeanne d’Arc, sainte diabolique suspecte de jouer double jeu à force d’être toujours prise entre deux feux, tiraillée entre camps rivaux ou confrères ennemis — Bourgogne et Orléans, France-Angleterre, Voltaire corrigé par Schiller, Michelet par Dupanloup, Péguy contre Jaurès — ou tout dernièrement, la mission Rivette ayant échoué à la soustraire aux pattes douteuses de ses porte-étendard, transmuée en Madonne des sans-papiers à l’Odéon par une table de philosophes œuvrant au noir. Spécialistes et critiques font ici échange de vues pour prononcer d’un commun accord la mise en examen de l’histoire par la littérature, des sciences par les arts. (Textes réunis par Dominique GOY-BLANQUET)
Jeanne d’Arc en garde à vue, un livre de Dominique Goy-Blanquet édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Éduquer les jeunes malgré tout !
Marijke Bisschop nous engage à faire de nos enfants des êtres indépendants, déterminés, bien dans leur peau et tolérants… de réintroduire l’art de l’éducation simple, du bon sens… de revenir aux basiques : clarté, sécurité, structure, amour… Tout un programme !
Il est temps, écrit-elle, de remettre le balancier de l’éducation vers davantage d’autorité, un peu moins de « démocratie ».
Gâter les jeunes, oui, mais à l’excès, non ! Une erreur est de confondre ce que les jeunes désirent et réclament avec leurs besoins réels. Avec ce genre d’amalgame on risque d’en faire des adultes insatisfaits, indécis et dépendants, qui aurons du mal à s’assumer.
Ainsi, de manière paradoxale pour d’aucuns, on constate que, de nos jours, les jeunes réclament plus d’autorité parentale, de clarté, de limites, de sécurité…
Ce livre nous aide à comprendre, à faire de nos enfants des êtres plus libres, déterminés et bien dans leur peau… à réinventer l’art de l’éducation, du bon sens… à chercher un équilibre sain entre compréhension et répression… à savoir fixer des limites, dire « non », sans quoi l’enfant ira droit vers la frustration.
Ce livre regorge en outre de nombreux exemples et conseils inspirés d’expériences vécues.Marijke Bisschop a étudié la pédagogie à l’Université Libre d’Amsterdam aux Pays-Bas. Elle fait ensuite une spécialisation post-doctorale en thérapie comportementale au Great Ormond Street Hospital de Londres et à l’Université Catholique de Leuven en Belgique. Elle a travaillé vingt ans au département psychiatrique pour enfants à l’hopital universitaire Gasthuisberg à Leuven et quelques années à Montréal au Canada. Elle a une expérience approfondie du travail avec les enfants et les jeunes adolescents, tant en Belgique qu’aux Pays-Bas ou au Canada. Marijke Bisschop est membre agréée et superviseur au V. V. G. T. (Association flamande pour la thérapie comportementale). Elle est actuellement consultante en éducation et thérapeute comportemental. Elle anime des ateliers, donne des conférences dans les écoles pour les adolescents et leurs parents.
Elle est l’auteur d’une série d’articles scientifiques et nombreux livres sur les problèmes de la psychologie infantile.
Marijke Bisschop est mariée, a trois enfants et vit à Bruxelles.Éduquer les jeunes malgré tout !, un livre de Marijke Bisschop édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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L’Énigme Molo
Récits d’apparence anodine qui, en quelques phrases assassines, rappellent les questions et la réflexion de l’être en devenir dans un monde trop humain : faut-il s’intégrer ? comprendre le mystère des victimes ? le mal et le bien faits à autrui ? la raison et le but des comportements ?
Grâce au silence de la solitude, mais aussi au rire, découvrons ici avec un personnage central l’efficacité libératrice d’une candeur plus tout à fait innocente…Nicole Verschoore, née à Gand en Belgique, est docteur en philosophie et lettres, anciennement boursière du Fonds national belge de Recherche scientifique, assistante à l’université de Gand. Elle publie régulièrement dans diverses revues.
L’Énigme Molo, un livre de Nicole Verschoore édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Le Green Deal
Nous sommes arrivés au carrefour de toutes les crises : financière, bien entendu, mais aussi énergétique, sociale et environnementale. Leur source est double : la dictature du court-terme et l’exploitation effrénée de l’homme et de la nature.
Ce ne sont pas les dysfonctionnements du système qui sont intenables, mais son fonctionnement même.
Nous ne pouvons dès lors nous contenter d’un ravalement de façade.
Une régulation plus stricte de la finance ne suffira pas. Le dérèglement climatique pourrait très bien amener demain un emballement plus fort, plus rapide et plus violent encore que celui rencontré sur les places boursières.
Et que dire alors des inégalités sociales toujours plus criantes : entre personnes, territoires et générations. Le compromis historique entre capital et travail doit désormais s’ouvrir à une troisième composante : la nature. L’environnement devient alors un puissant facteur de relocalisation de l’emploi.
A crise systémique, réponse systémique.
Le Green Deal est une rupture et une invitation. Une rupture avec le sacro-saint « toujours plus » : plus riche, plus grand, plus vite. Mais également une invitation à rechercher désormais un « toujours mieux ». Il s’agit de remettre la question du sens de l’activité humaine au centre du jeu et, sur cette base, de construire une alternative politique pour une autre société.Jean-Marc Nollet est actuellement Député fédéral, Chef du groupe Ecolo-Groen à la Chambre des représentants.
Entre 1999 et 2004, il fut Ministre de l’Enfance de la Communauté française de Belgique.Le Green Deal, un livre de Jean-Marc Nollet édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Le Maître du Savon
Pourquoi une jolie immigrée russe fait-elle du vélo fixe dans un appartement rempli d’hommes qui hurlent ? Comment réagir quand un magicien découpe vraiment sa femme en deux ? Quelle est l’influence d’un tableau de Munch sur la vie dans un grand ensemble ?
Alain Berenboom trace, tout au long de ces nouvelles, le portrait d’une Belgique burlesque et désespérée, sensuelle et nostalgique, où tout est possible : les aventures d’un pharmacien dans un quartier populaire à la fin des années cinquante ; celles d’un épicier lituanien, Superman dans le Bruxelles d’aujourd’hui ; les déboires d’un prisonnier qui aimait trop le savon ; les surprises d’un diplomate égaré dans un cinéma de Jérusalem ; la définition d’un écrivain belge et les raisons qui expliquent que son manuscrit ne soit jamais publié ; l’utilité de connaître Shakespeare en version originale lorsqu’on est Mongole et coincée à l’aéroport de Bruxelles…Alain Berenboom, quand il ne pratique pas le droit d’auteur dont il est un des meilleurs spécialistes, vagabonde autour du monde et de la Belgique. De La Position du Missionnaire roux à sa récente série qui explore la Belgique de l’immédiate après-guerre (Périls en ce Royaume, Le Roi du Congo), ses romans allient subtilement l’humour à l’émotion et à la révolte. Chroniqueur pour le journal Le Soir, il est aussi administrateur de la Cinémathèque royale de Belgique.
Le Maître du Savon, un livre de Alain Berenboom édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Alain Préaux
Le Voyage du Claustré
Ce livre établit un parallélisme audacieux entre Albert Speer, ministre nazi de l’Armement et de la Production de Guerre, et Friedrich Hölderlin, l’un des plus grands poètes allemands du xixe siècle. Ces deux hommes ont connu un destin relativement « analogue » dans la mesure où ils se sont retrouvés confinés, pendant une très longue période de leur vie, dans un espace restreint : l’un condamné à purger, selon le verdict du Tribunal de Nuremberg, vingt ans de réclusion criminelle, l’autre obligé de passer, pour cause de « folie » ou de maladie incurable, l’autre moitié de sa vie, c’est-à-dire quelque trente-six ans, chez Zimmer, un brave charpentier. L’expérience analogue de la claustration devait donner lieu à des textes rédigés tant par l’un que par l’autre, et qui, au-delà de leur différence bien naturelle, trahissent pourtant une fascinante similitude…
Alain Préaux, Docteur en philosophie et lettres (Université Libre de Bruxelles), est l’auteur de nombreux articles sur les xviiie et xixe siècles allemands (entre autres Friedrich Schiller, Jean Paul, E.T.A. Hoffmann, Achim von Arnim, Friedrich Hölderlin et Heinrich Heine). Il enseigne à l’École supérieure de traducteurs et interprètes de la Ville de Bruxelles. Il a notamment publié trois ouvrages relatifs à Friedrich Hölderlin, tous parus aux éditions Le Cri : Poèmes de l’autre vie (1993), Prose de l’autre vie (1996) et L’énigme Hölderlin (1996).
Le Voyage du Claustré, un livre de Alain Préaux édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Wallonie 2.0. Nous étions une puissance économique, nous pouvons le redevenir !
Pendant 150 ans, la Wallonie fut une région à l’avant-garde du progrès. Technophile, ouverte sur l’international, entreprenante… Ses qualités propres lui ont permis de devenir l’un des espaces les plus prospères de la planète.
Pourquoi, à un moment donné, la Wallonie s’est-elle mise en marche plus rapidement et avec plus de succès que les autres ? Quels ont été les éléments déclencheurs de cette course en tête ? Surtout, la Wallonie peut-elle à nouveau jouer ce rôle de pionnier ?
Le XXIe siècle s’ouvre sur une nouvelle ère économique, basée sur la créativité et les réseaux. Une ère où la performance économique résultera de la force des liens tissés chez soi, mais aussi de l’abondance des connexions nouées avec l’extérieur.
Pour revenir aux avant-postes, la Wallonie ne peut se contenter de faire la même chose que les autres. Elle doit comprendre son nouvel environnement, sortir de ses conformismes et bouger plus vite que ses pairs.
Le moment est idéal. Les nouveaux outils digitaux démultiplient les interactions possibles. Une nouvelle génération a soif d’exprimer ses idées et d’entreprendre…Jean-Yves Huwart est journaliste économique, blogueur et auteur. En 2009, après dix ans d’activité dans divers médias économiques (L’Écho, Trends-Tendances), il fonde le « think tank » www.entrepriseglobale.biz. Objectif : suivre, analyser et expliquer l’impact des changements en cours dans l’économie du XXIe siècle.
En 2007, Jean-Yves Huwart avait publié Le Second déclin de la Wallonie. Il y passait en revue les erreurs et manquements des politiques économiques mises en œuvre en Wallonie depuis le début des années ’80.Wallonie 2.0. Nous étions une puissance économique, nous pouvons le redevenir !, un livre de Jean-Yves Huwart édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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La vie commence au deuxième verre
La vie commence au deuxième verre, un livre de Xavier Deutsch édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Crimes à vendre
“Monsieur le préfet de police, je vous préviens qu’un crime sera commis demain dans le XVIIe arrondissement. Signé : Le Furet.”
Des lettres de ce genre, la police en reçoit des dizaines. Elles échouent dans la corbeille à papiers et on n’en parle plus. À moins que… À moins qu’un assassinat ne soit effectivement commis dans le XVIIe arrondissement… Simple coïncidence ? Peut-être… Pourtant, lorsque le Furet récidive, sa lettre est examinée d’un peu plus près. Cette fois, c’est le XVIe qui est visé. Et cette fois encore, le Furet a vu juste. Trop bien informé pour être honnête, le Furet. Il faut le coincer avant que la population de la capitale ne soit décimée…Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.Crimes à vendre, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Dix-huit Fantômes
Dans le collège pour jeunes filles de Mèrémont, une des pensionnaires, Vissia, est retrouvée, pieds et poings liés, étranglée avec ses propres cheveux. Aucune des dix-huit autres occupantes du dortoir n’a rien vu ni entendu.
La direction du collège demande à Désiré Marco de trouver le coupable, à charge pour lui de démontrer qu’il vient de l’extérieur, le personnel étant au-dessus de tout soupçon. Marco découvrira que l’établissement cache des mœurs étranges. Ainsi, Vissia était une séductrice patentée. Les mœurs des autres jeunes filles étaient tout aussi dissolues, et les membres de l’établissement cachaient tous un secret plus ou moins lourd…Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.Dix-huit Fantômes, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Habiter. Un Art de Vivre
Ce livre constitue une clé, unique, rare, qui nous ouvre la porte d’un monde captivant…
Celui de l’architecture, bien entendu, mais pas n’importe laquelle. Celle d’un homme, d’un créateur, d’un professeur, d’un praticien qui chaque jour la côtoie, l’interroge, l’observe et surtout la crée.
Grégoire Wuillaume nous fait partager cette expérience unique.
Il nous fait pénétrer cet univers fabuleux.
Il parvient, à travers des mots justes, simples, à abolir la distance qui nous sépare d’une discipline pourtant tellement proche.
Il lui restitue sa place première, au cœur de nos vies. Et par un subtil jeu de miroir, nous pénétrons du même coup au creux de la sienne, profondément humaine. Les lettres qu’ils nous proposent sont avant tout le reflet d’une pensée humaniste.
(Anne Norman, écrivain et historienne d’architecture. )Sous une forme poétique, avec son iconographie fournie, ce livre constitue aussi une inspiration riche pour des projets architecturaux et de mobiliers intégrés.
Grégoire Wuillaume est architecte de référence, urbaniste, designer, il est professeur à l’Institut Supérieur d’Architecture Saint-Luc de Bruxelles.
Habiter. Un Art de Vivre, un livre de Grégoire Wuillaume édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Haute Tension
“Madame Mortimer, vous jurez de dire toute la vérité, rien que la vérité…”
À l’époque, Rita a juré que son mari avait été abattu par un cambrioleur quelques minutes après leur retour imprévu à la villa… Il y a sept ans de cela.
Aujourd’hui, un inconnu s’est introduit dans la chambre de Rita. Blême, les yeux creux, les mains dans les poches de son trench-coat fatigué, le feutre mou rabattu sur le front, il n’a guère bonne allure…
Et il prétend qu’à cause d’elle, il a passé sept années en prison, alors qu’il était innocent !Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.Haute Tension, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Histoire du Congo, des origines à nos jours
Élaborer l’histoire du Congo implique de la situer dans la longue durée et d’analyser les éléments de sa permanence qui justifient sa spécificité d’hier et d’aujourd’hui et donnent un sens à son devenir. Aussi convient-il d’étudier l’évolution de son espace, la mobilité de sa population et la construction progressive de son identité. En effet, issue des temps immémoriaux, cette épopée s’est élaborée peu à peu au cours des millénaires à partir de données écologiques et technologiques, fondements d’une certaine vision du monde et de traditions ancestrales. Cet « héritage des temps longs » rejoindra alors celui des « temps courts » pour former, étape par étape, le visage identitaire du Congo actuel. Nous verrons donc comment, à partir d’un espace déterminé, les hommes se sont approprié la terre et comment, façonnés par cet environnement, ils l’ont à leur tour modulé pour en faire leur territoire… (Elikia M’Bokolo)
Isidore Ndaywel, président de la Société des historiens congolais, est professeur ordinaire au département des sciences historiques de l’université de Kinshasa, membre correspondant de l’Académie royale des sciences d’outre-mer à Bruxelles et chercheur au centre des mondes africains de l’université Paris I – la Sorbonne à Paris. Il est, sans conteste, une référence incontournable en matière d’Histoire du Congo.
Histoire du Congo, des origines à nos jours, un livre de Isidore Ndaywel édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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La Morte survit au 13
Bien sûr, depuis l’événement, les clients – pardon, les hôtes – se pressent en foule au “Grand 13”. Pourtant, Mme Adèle, son énergique tenancière, ne sait trop si elle doit s’en féliciter.
Certes, le tiroir-caisse tinte agréablement à ses oreilles, mais un assassinat dans une maison qui prétend à la respectabilité, cela fait mauvais effet. Et puis, le zèle des filles s’en trouve brutalement refroidi. Câliner des messieurs portés sur la bagatelle, d’accord : elles peuvent bien les laisser attenter à une vertu qui n’est plus qu’un lointain souvenir.
Mais de là à les laisser attenter à leur vie…Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.La Morte survit au 13, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Légitime Défense (Quai des orfèvres)
Noël avait beau se raisonner, il ne parvenait pas à faire taire sa jalousie. Il savait bien que Belle aimait se sentir entourée, cajolée, courtisée. Pourtant, le doute le rongeait. D’où venaient ces fleurs ? À qui écrivait-elle ? Pourquoi s’absentait-elle ?
Noël avait tenu bon jusqu’ici. Mais cette fois, il sentait que c’était sérieux. Belle lui avait menti. Sa vieille mère malade la demandait ? Allons donc ! L’excuse était grossière ! Belle voulait s’échapper pour retrouver l’autre, tout simplement. Noël en tremblait de rage. Et sa décision était prise. Il allait les surprendre… Il allait le tuer…Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.Légitime Défense (Quai des orfèvres), un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Madame la mort
Drôle de réveillon.
Noël se fête en famille, d’accord, mais là, Pèlerin exagère. Faire entonner, entre deux toasts au caviar, “Minuit Chrétiens” par le chœur de ses maîtresses réunies – enfin, de ses “cousines”, comme il dit – c’est un peu… risqué. D’autant que les charmantes créatures sont flanquées d’époux dont la complaisance finira bien par atteindre son point de rupture. Si ce n’est déjà fait.
À quel mari outragé appartient donc ce cadavre qui traîne, dans sa robe bleu pastel, sur la terrasse ?Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.Madame la mort, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Daniel Simon
Ne trouves-tu pas que le temps change ?
Les nouvelles de Daniel Simon sont comme des prises de température régulières du monde, des façons de se remettre sur pied alors que le ciel emporte le temps au-dessus de nos têtes. Nous restons parfois dans cette immobilité qui fait de notre fin une provisoire éternité : nous regardons la lumière tomber en nous et nous en diffusons, le temps d’une vie, quelques rayonnements.
Un jour, le temps change, le monde bascule dans un ordre où nous n’avons plus toute notre place. Nous nous battons un court instant pour dilater ce temps, puis c’est fini…Daniel Simon, né en 1952 à Charleroi, est licencié en études théÉtrales. Il collabore régulièrement à plusieurs projets culturels au Portugal, Maroc, RDCongo, Roumanie, Tunisie… Depuis trente-cinq ans il anime des ateliers d’écriture. Il a notamment publié des poèmes (dont Épiphanies, Orange bleue éditions ; D’un pas léger, éditions Le Taillis Pré ; Dans le Parc, MEO, etc.), une vingtaine de pièces représentées ou publiées (Lansman), des nouvelles (L’échelle de Richer, éd. Luce Wilquin, 2006), des articles, des essais (Je vous écoute, Couleur livres, 2009 ; La Troisième séance, Couleur livres 2010). Il réalise par ailleurs des vidéos de création, dirige la revue Récits de Vie et la collection JE aux éditions Couleur livres.
Ne trouves-tu pas que le temps change ?, un livre de Daniel Simon édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Pocker d’Enfer
Fichtre ! quelle volière : un extra-lucide en turban bayadère, un catcheur surnommé le “Mammouth volant”, un chanteur de charme à la moustache effilée… Sans oublier un quinquagénaire impotent en petite voiture capitonnée, un metteur en scène souffrant les affres de la création, un professeur spécialisé dans les recherches atomiques… Qui eut cru que les premières d’un paquebot aussi distigué que le “Queen of Sheba” compterait autant d’oiseaux rares ? Et qui eut cru que sous ces pittoresques déguisements s’affronteraient Royal Flush, tricheur professionnel, et Wenceslas Vorobeïtchik, alias M. Wens, dépêché à bord par Scotland Yard…
Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.Pocker d’Enfer, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Que personne ne sorte (Six hommes à tuer)
D’abord le trou rond, aux bords roussis, dans la nappe… Adélia trouve très mal élevé qu’on écrase ses cigarettes à côté des cendriers. Et puis, quel désordre dans la salle à manger : assiettes sales, verres poisseux, chaises renversées même… Oh ! pas de doute, les amis de Jo – enfin de Luke, puisque c’est comme ça qu’ils l’appellent – ne sont pas des “gentlemen”. Mais il y a pis. La grande malle en osier qu’ils ont transportée dans la chambre d’amis, au milieu de la nuit, eh bien, elle bouge ! Adélia y a jeté un œil ce matin et pas d’erreur : quelque chose remue à l’intérieur. Quelque chose qui cherche à en sortir…
Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.Que personne ne sorte (Six hommes à tuer), un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Collectif,
TEXTYLES n° 40[CR] Écriture et art contemporain
Écriture et art contemporain (dir. Denis Laoureux)
La relation entre les arts et les lettres constitue un des piliers sur lesquels, en Belgique, le développement de la littérature francophone a largement pris appui, depuis Charles De Coster jusqu’à aujourd’hui. Cette relation a été investie sur un plan identitaire, au point de donner naissance à un lieu commun de la culture belge attribuant à l’écrivain une sensibilité plastique, et à l’artiste une aspiration littéraire. Le volume consacré par Textyles à La Peinture (d)écrite s’était donné pour tÉche de décrypter les fondements et les mécanismes de ce double stéréotype. Le dossier Écriture et art contemporain voudrait reprendre cette problématique en la situant, cette fois, dans le contexte de la période contemporaine, c’est-à-dire à partir des années 1960.
Il faut dire que la redéfinition des postulats esthétiques dans les années 1960 a pour effet de modifier les pratiques artistiques. La peinture perd son rôle dominant au bénéfice de disciplines en partie inédites, comme l’installation, la vidéo ou le livre d’artiste. Il semblait dès lors pertinent de s’interroger sur les diverses manières par lesquelles les hommes de lettres ont réagi devant l’émergence d’une culture visuelle où de nouvelles pratiques plastiques se substituent au modèle de référence jusqu’alors incarné par la peinture.
Dans quelle mesure la substitution de ces nouvelles disciplines — les arts plastiques — aux catégories traditionnelles — les beaux-arts — modifie-t-elle la prétendue origine picturale de la littérature francophone ? Les écrits d’artistes s’inscrivent-ils dans des genres spécifiques ? Ceux-ci ont-ils une histoire singulière ? Quelles sont les particularités formelles des textes ? L’exposition constitue-elle une forme de récit ? Le dessin peut-il encore être littéraire ? La photographie est-elle une pratique chère aux écrivains ?TEXTYLES n° 40[CR] Écriture et art contemporain, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Un Mur de Pierres tendres. Peut-être un vendredi
Un blouson noir sur une voie ferrée, un train s’avance vers lui et va le broyer… Mais un homme bouscule l’adolescent et le sauve.
Charles, ce “saint-Bernard”, décide de continuer le sauvetage en hébergeant chez lui le jeune désespéré qui s’appelle Jimmy, qui a quinze ans, qui est odieux.
Mais Charles, soutenu dans son entreprise par sa femme, est prêt à tout pour faire de son protégé un homme.
Or Jimmy prouvera à ses parents adoptifs qu’il est difficile, voire dangereux, d’essayer de transformer une “graine de violence” en fils reconnaissant…Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assassin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.Un Mur de Pierres tendres. Peut-être un vendredi, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Voix du Congo
Voici une anthologie qui ne s’enroule pas sur elle-même, dont les chants ne s’auto-émerveillent pas comme ces textes pionniers mais néanmoins candides de notre littérature des premières heures, empêtrés dans leurs propres lauriers et épines, serpent fou qui se mange la queue… Non, ici les thématiques, même les plus sombres au départ, finissent par irradier l’espérance. On est loin non seulement des textes pionniers comme dit précédemment, mais aussi de la littérature d’expression française entre 1970 et 1990, si « apagogique », si noircissante, si « afro-pessimiste ». Survenant en même temps que le cinquantième anniversaire de l’indépendance de la République démocratique eu Congo, cette anthologie se présente comme un chant de ralliement, d’hallali, chœur de poètes sans frontières, solidaires d’une même vision : la renaissance urgente du Congo dit « démocratique »…
(Extrait de la préface)Charles Djungu-Simba K. est né à Kamituga (Kivu, RDC). Écrivain, journaliste, critique littéraire, il est professeur à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université Pédagogique Nationale de Kinshasa. Auteur de nombreux écrits littéraires (romans, nouvelles, recueil de poèmes), il a publié en 2007 Les écrivains du Congo-Zaïre. Approches d’un champ littéraire africain.
Voix du Congo, un livre de Charles Djungu-Simba K. édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Le Cri du public. Culture populaire, presse et chanson dialectale au Pays de Liège (XVIIIe et XIXe siècles) – ePub
Que peuvent nous apprendre les prédictions de l’Almanach de Mathieu Laensbergh en matière d’éveil aux idées des Lumières, au XVIIIe siècle ? Quel changement de mentalité à l’égard des pratiques magico-religieuses laissent entrevoir les commentaires du livret de pèlerinage à Saint-Hubert en Ardenne ? Comment les mémoires rédigés à l’occasion de procès opposant des communautés rurales aux autorités manifestent-ils le progrès du rationalisme critique, à travers un lexique où le bourgeois sensible côtoie l’aristocrate éclairé ? C’est à de telles questions que tâche de répondre le présent ouvrage, à partir d’une documentation associant littérature « populaire », journaux, catalogues de libraires, chansons, etc. La communication orale y trouve une place importante, notamment quand elle se fait dialectale. La diffusion de valeurs et d’interrogations communes s’opère aussi par le théâtre, où drames sérieux, vaudevilles et opéras-comiques – nous sommes au pays de Grétry – composent un véritable « paysage culturel ».
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Le Cri du public. Culture populaire, presse et chanson dialectale au Pays de Liège (XVIIIe et XIXe siècles) – ePub
Que peuvent nous apprendre les prédictions de l’Almanach de Mathieu Laensbergh en matière d’éveil aux idées des Lumières, au XVIIIe siècle ? Quel changement de mentalité à l’égard des pratiques magico-religieuses laissent entrevoir les commentaires du livret de pèlerinage à Saint-Hubert en Ardenne ? Comment les mémoires rédigés à l’occasion de procès opposant des communautés rurales aux autorités manifestent-ils le progrès du rationalisme critique, à travers un lexique où le bourgeois sensible côtoie l’aristocrate éclairé ? C’est à de telles questions que tâche de répondre le présent ouvrage, à partir d’une documentation associant littérature « populaire », journaux, catalogues de libraires, chansons, etc. La communication orale y trouve une place importante, notamment quand elle se fait dialectale. La diffusion de valeurs et d’interrogations communes s’opère aussi par le théâtre, où drames sérieux, vaudevilles et opéras-comiques – nous sommes au pays de Grétry – composent un véritable « paysage culturel ».
Le Cri du public. Culture populaire, presse et chanson dialectale au Pays de Liège (XVIIIe et XIXe siècles) – ePub, un livre de Daniel Droixhe édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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En Plein Soleil
Léopold Courouble (Bruxelles 1861-1937), à Bruxelles, rue des Chartreux, dans la belle demeure familiale, surmontée d’un double pignon à redans, qu’il a décrite dans La Maison espagnole (1904). Âgé à peine de sept ans, Léopold a été mis en pension à Vanves. Pensionnaire quelque temps au Lycée Louis-le-Grand, il revient adolescent de Paris en 1877, pour achever ses humanités à l’Athénée de Bruxelles. S’il lui plaira, dans le cycle des Kaekebrœck (qui fera des émules, parmi lesquels les auteurs fameux du Mariage de Mlle Beulemans) et quelques autres ouvrages, de peindre avec un réalisme tout imprégné de sympathie les Bruxellois bruxellisants du bas de la ville, il lui déplaisait que son entreprise amenât les esprits simplistes à voir en lui un bon Brusseleer.
Inscrit à l’Université libre de Bruxelles, il en sort en 1884 avec le diplôme de docteur en droit. Ce qu’il a appelé discrètement la fortune changeante le réduit tout soudain à la pauvreté. Que faire? Le métier d’avocat s’offre à lui. Il plaide quelque peu, mais il eut vite fait, dira George Garnir, de prendre en grippe la robe et le rabat du stagiaire. Il s’embarque alors comme simple matelot sur un navire qui part pour l’Amérique, une aventure sans lendemain qu’il racontera dans Atlantique Idylle (1895), et qui, souvenir durable, lui fournira le sujet et le cadre de son dernier roman, À bord du Jacques Van Artevelde.
Il s’oriente vers le journalisme. Les chroniques judiciaires, signées Maître Chamaillac, qu’il donne à La Réforme, mettent en lumière son talent de narrateur ; il en publiera un choix dans Mes Pandectes (1904). Voilà qu’on lui propose, en 1889, un poste de magistrat au Congo. Il l’accepte, et il apporte à ses fonctions un zèle méritoire. Mais des ennuis de santé interrompent sa carrière africaine. Bien que brève, elle hante sa mémoire : En plein soleil (1900), Profils blancs et frimousses noires (1901), Images d’outre-mer (1903).
Les premiers de ces textes sont enfin réédités.En Plein Soleil, un livre de Léopold Courouble édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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La Légende du roi Crapaud
« Et il vit que, depuis le début, tout bégayait, en effet : le rêve hâtif d’Agabal Megakan, devenu Alexandre Agabal ; la longue marche des Crapauds, affamés, sans halte, contre le jour et la nuit ; et, surtout, toute cette démangeaison soudaine des chairs, aux pieds d’un Arbre torsadé en son milieu de trois ventres ; et cette eau d’immortalité refusée par Alexandre le Grand et qu’Agabal Alexandre croyait avoir bu, à travers les mots bégayants d’une Cigogne à demi folle. (…) Agabal Alexandre, à son tour, redevint Roi et, à côté de son frère Kanaan le pensif, médita le commencement, bientôt, de sa guerre et de sa victoire. Il écouta la nuit. (…) Des tintements de métal, clairs, ting, ting, ting, résonnaient dans les ténèbres : Koroman Gbete, le forgeron divin, dans sa forge en forme de cratère, ciselait le rire de son Roi. Le rêve d’Agabal Alexandre ne bégayait pas. Car, façonnée dans l’obscurité entre l’enclume et le marteau, surgissait enfin sa légende, la légende du Roi Crapaud, sous la forme d’une armure ovoïde comme l’œuf du Monde ! »
Grâce à un récit magistral, l’auteur nous entraîne dans un monde merveilleux où la langue rivalise de virtuosité avec l’imagination. Et si, un jour, Hommes et Crapauds s’associaient dans un même vrombissement d’amour pour lever, de leurs voix déchirées, un déluge broyeur de démons, comme fut broyée, jadis, l’Atlantide ? Une voix étrange venue d’Afrique et qui, dans un murmure épique, une communion de sens, nous rappelle que le fantastique du Nord n’est pas si loin…
Vincent Lombume Kalimasi est né à Léopoldville le 3 janvier 1947. Après des études en journalisme, sociologie et philosophie, il devient agent d’entreprise pour le compte de la Cadeza, de la Sozacom et de la Gécamines, puis directeur technique pour l’Agence congolaise de Presse (ACP) et, enfin, pour un temps, membre du cabinet du Ministre de l’information et de la culture. Depuis, il consacre son temps à l’écriture. Il vit à Kinshasa.
La Légende du roi Crapaud, un livre de Vincent Lombume Kalimasi édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Lointains Secrets
En maître de l’illusion, l’auteur fait apparaître autant de personnages que de reflets : l’Enfant et Vivian, Lou et Yvo, Emily et Sandrine, diverses statures d’ambassadeurs en Inde, in fine la figure mythique d’un passager du temps à Venise, comme s’il nouait devant nous le nœud même d’un mystère qui est la vie, tout en nous disant, sourire en coin : « Essayez donc de trouver le truc… »
Le roman Lointains secrets est suivi d’une nouvelle intitulée Les beaux enfants.« L’originalité de Delzenne a quelque chose de rafraîchissant, quels que soient les thèmes qu’il aborde, et même s’ils sont graves. Faut-il l’attribuer à son anti-conformisme de nature, sa passion de la beauté, le raffinement de sa culture, le ciselage de son écriture ? À tout cela ensemble, sans doute… » (Jacques Franck)
« Delzenne, très dandy comme les personnages d’acteurs, de peintres, de musiciens qui émaillent ses romans. Variations sur toutes les gammes de l’amour. » (Gaël)
« Morand doit disputer sa main à Beau Brummel et Yves-William Delzenne se contente de demeurer en suspension dans ce monde où il incarne une espèce nouvelle. » (Le Vif l’Express)
Lointains Secrets, un livre de Yves-William Delzenne édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Marc Ysaye
Making of, la réalisation de 21 albums légendaires
Les albums qui bercent notre imaginaire et constituent l’histoire du rock ont véhiculé, lors de leurs réalisations, des informations où il est parfois difficile de faire la part entre le vrai et le faux. Marc Ysaye reprend systématiquement les faits et, pour notre plus grand plaisir, fait revivre les intrigues et les légendes nées de l’alchimie entre les musiciens et leurs talents…
On lit ces Making of avec délectation, on retourne vers les albums, on découvre ou on se souvient…Marc Ysaye est animateur à la RTBF depuis 1982. Il a fait toutes ses classes à Radio 21 où il a produit une série impressionnante d’émissions et de séquences. Le 3 janvier 1988 il crée la première de son émission du dimanche matin Les Classiques de Marc Ysaye. Le succès sera immédiat. Il sera responsable des émissions du week-end jusqu’en 1994 puis s’occupera de dynamiser les petits matins jusqu’en 1999. En 2000 il est désigné chef d’Antenne de Radio 21 puis en devient le Directeur en 2001. Depuis 2003 Marc Ysaye est le Directeur de Classic 21 qu’il a fondée. Il est également le batteur du groupe belge Machiavel avec qui il a enregistré une bonne quinzaine d’albums depuis 1976. Il a créé en 2005 en collaboration avec Laurent Rieppi l’émission Making Of qui a été un succès instantané. Aujourd’hui ce sont plus de trois cent émissions qui ont été enregistrées, et le Making Of est l’émission la plus « podcastée » des Radios de la RTBF.
Making of, la réalisation de 21 albums légendaires, un livre de Marc Ysaye édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Samantha à Kinshasa
Il faut lire Marie-Louise Mumbu (alias Bibish pour les Kinois et les proches) comme on fait un voyage inoubliable. Grâce à son humour subtil, son style ciselé et un vocabulaire efficace, Bibish nous prend par la main pour nous entraîner à la suite de son héroïne Samantha, journaliste de profession, à travers les quartiers de Kinshasa.
C’est alors à une grande leçon de vie, d’humilité, mais aussi de dérision, que nous convie l’auteur, un rendez-vous pour un repas littéraire savoureux. Mais on ne se contente pas de déguster, on se dit surtout qu’après ça, plus rien n’est vraiment grave… ni la montre brisée, ni le temps qui passe…
Tout le monde devrait lire Bibish.Marie-Louise Mumbu (Bibish), née en 1975 à Bukavu (République démocratique du Congo), est journaliste et écrivain.
Diplômée en 2002 de l’Institut technique des Sciences de l’information et communication à Kinshasa (ISTI), et correspondante d’Africultures (revue culturelle trimestrielle), elle a été administratrice des studios Kabako jusqu’à l’été 2003. Elle a travaillé dans l’administration et la production pour différents artistes et projets culturels à travers le monde, elle a aussi participé à de nombreux ateliers d’écriture (Guy-Junior Régis, Olivier Coyette, Sonia Ristic, Odile Zeller, Jean-Luc Outers, Matthieu Malgrange).
Elle vit à Kinshasa, où elle est connue sous le nom de Bibish. À travers le récit qu’elle nous offre aujourd’hui, elle nous dévoile toute l’étendue de son talent.Samantha à Kinshasa, un livre de Marie-Louise Mumbu édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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L’Audience de Don Juan d’Autriche
Cet essai porte sur le séjour de Don Juan d’Autriche, demi-frère de Philippe II, dans les Flandres (de 1576 à 1578) à l’époque de la guerre. Sur le plan historique, ce livre est le résultat d’une recherche approfondie et rigoureuse. Mais, au-delà des faits livrés par l’histoire et relatés dans l’essai, il s’agit avant tout de se poser la question : pourquoi le personnage solaire, héroïque, que représente Don Juan d’Autriche, amiral de la flotte, vainqueur de Lépante, célèbre dans toute l’Europe pour ses exploits sur les mers, finit-il par se résoudre à cette mission de Gouverneur des Flandres qu’il avait d’abord refusée et qui ne lui convient pas, où sa situation ne cesse de se dégrader ? Pour tenter de répondre à cette énigme historique et individuelle, le récit nous entraîne, pas à pas, comme une enquête, au plus profond des motivations de Don Juan. Un cheminement original qui réserve au lecteur quelque surprise.
L’Audience de Don Juan d’Autriche, un livre de Frédéric Wauters édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Au bord du Monde
Dans les semaines qui précèdent l’invasion de la Belgique, Joseph et Leni, deux écrivains, trouvent refuge dans un hôtel d’Ostende. Lui est autrichien, elle allemande, ils viennent de Paris et des hôtels de la rive gauche. Lui écrit beaucoup depuis plusieurs années et est alcoolique. Elle a publié un roman à succès dans l’Allemagne des débuts du nazisme et a vingt ans de moins que lui. À Ostende, leur histoire se cristallise et prend les accents d’un film d’avant-guerre avec tous ses excès romanesques. Une sorte d’hyperfilm naturaliste du samedi-soir…
Par ailleurs, le roman est entrecoupé de chapitres d’entretiens entre l’auteure Ursula Baum et un certain Franz, quarante ans après, à l’hôtel des Thermes d’Ostende. On découvre que tous deux se sont connus, mais à des âges différents, au cinéma Éden, à Saint-Dié, une petite ville de l’Est de la France.
Ainsi, comme il y a des romans dans le roman et des films dans le film, Au bord du Monde est un roman dans le film, et un roman du film, tout en étant un film du roman en train de se faire… On y vit, on croit y mourir mais on survit, ailleurs, dans une autre dimension, celle du cinéma comme monde plus réel que la vie et, en somme, plus désirable.
Serait-ce l’ombre alliée à la lumière du cinéma Éden sur l’écran de nos imaginaires ?Maxime Benoît-Jeannin, biographe, essayiste et roman-cier, est également scénariste. Il rend ici hommage au cinéma de sa jeunesse. Parmi ses livres récents, on peut citer Histoire de la Toison d’or (avec Pierre Houart), chronique du fameux ordre de chevalerie, et Mémoires d’un ténor égyptien, roman, tous deux parus aux Éditions Le Cri en 2006.
Au bord du Monde, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Davies, la mort qui tue
Davies a une double vie : détective privé le jour, agent de la sureté de l’État la nuit. Davies a un don : le don de se placer au centre des situations les plus rocambolesques.
Engagé par le notaire Gentil — qui n’a de gentil que son nom — pour retrouver l’assassin de son client décédé, Davies doit combattre des terroristes internationaux tout en poursuivant des agents secrets qui en savent beaucoup trop… Une seule certitude : si Davies ne sauve pas la capitale de l’Europe de la menace terroriste, personne ne pourra le faire !
Au cours de cette aventure, nous faisons la connaissance de personnages pas très nets issus de la CIA, du Hamas et/ou du Mossad, le tout agrémenté d’une dose d’amour, d’humour noir, et d’une intrigue non conventionnelle.
Davies est parmi nous. Prenez garde en traversant !Fabrice Gardin associe dans son travail quotidien au Théâtre des Galeries la communication à sa passion du théâtre et de l’écriture. Il est l’auteur de Les Inconsolables (lecture-spectacle en mai 2004 au Théâtre du Parc), Destin (Théâtre du Méridien, octobre 2005, éditions Le Cri), Anna, Une rencontre comme une autre (La Samaritaine, avril 2007, éditions Le Cri), L’Hôtel idéal, Compartiment non-fumeurs et Une vie d’infortune (L’Arrière-Scène, octobre 2008). Il a adapté Candide de Voltaire (Compagnie des Galeries, été 2002) et L’assassin habite au 21 de S. -A. Steeman (Théâtre des Galeries, octobre/novembre 2008).
Christian Lutz est né à Léopoldville en 1954. Après un passage par les multiples réseaux du livre — de la librairie à la distribution en passant par l’imprimerie —, il fonde les éditions Le Cri en 1981. Il a été administrateur de la Foire internationale du Livre de Bruxelles de 1984 à 1992. Outre un roman écrit avec Fabrice Gardin, il est aussi l’auteur d’un roman historique, Marie ou la Renaissance (avec Arnaud de la Croix, Legrain, Bruxelles — rééd. Le Cri, Bruxelles, 2002) et d’une adaptation de Dracula de Bram Stoker (avec Denis Leddet).
Ensemble, ils ont publié Peut-être rencontrerons-nous des pintades en route (roman, Le Cri, 2006).
Davies, la mort qui tue, un livre de Fabrice Gardin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Alain Tytgat
Le Rôle divin de l’eau
Cette année encore Julien avait pris la route du sud pour rejoindre son oncle Maurice, maire de Sursenet, petit village perdu dans le Haut Vaucluse.
Le maire l’attendait de pied ferme, bien décidé cette fois à dévoiler à son neveu le mystère qui entourait la source qui sourdait dans la propriété familiale et abreuvait largement tout le village.
Un début d’été prometteur si ce n’était l’intérêt pressant d’une multinationale des eaux aux ambitions douteuses.
L’enjeu était de taille car ce que la source avait révélé au maire dépassait l’entendement.
David contre Goliath !
Mais quel secret cachait donc Maurice ? Quel rôle jouait Emeline, l’amie d’enfance de Julien ? Quel pouvoir méconnu détenait l’eau ; l’eau la survie de l’humanité ?Alain TYTGAT est né en 1949 au Congo. Juriste de formation, il a fait carrière dans la publicité. Passionné d’histoire, de littérature et de musique, il partage aujourd’hui son temps entre l’écriture et les voyages. Il a publié deux romans aux éditions Le Cri : Le Prof d’histoire (2005) et Les Liaisons infinies (2008).
Le Rôle divin de l’eau, un livre de Alain Tytgat édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Opération Dragon Rouge
Le Congo dans la guerre froide (1964).
Après la sécession katangaise et avant le coup d’État de Mobutu, les soldats de l’ONU quittent le Congo, aiguisant l’appétit des prédateurs. Plus de la moitié du territoire passe aux mains de rebelles, appuyés discrètement par la Chine communiste. Dans Stanleyville (Kisangani), la capitale révolutionnaire, les civils belges et américains sont pris en otage. Comment les libérer_ ? _s’inquiète Paul-Henri Spaak. La voie diplomatique semble bouchée… Dans le secret, Américains et Belges préparent une opération aéroportée_ : Dragon Rouge. Le président Jonhson donnera-t-il son feu vert_ ?
Un récit haletant, où événements et acteurs de l’histoire s’enchevêtrent à un rythme effréné.Vincent Delannoy est né à Kinshasa. Après Le livre noir des Belges zaïrianisés, il nous plonge, avec Opération Dragon Rouge, dans une année charnière et mouvementée du Congo indépendant. Licencié en histoire (Katholieke Universiteit Leuven) et fils de parachutiste (envoyé à la base de Kamina avec le 1er détachement para-commando), il retrace ici, avec vigueur et précision, certains épisodes inédits de l’histoire du Congo.
Opération Dragon Rouge, un livre de Vincent Delannoy édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Rocking-Chair
Dans les salons de cénacles parisiens dont elle faisait tout de même partie, il arrivait à cette romancière de déclarer que Marcel Proust était, à ses yeux, un humoriste et qu’elle riait souvent aux larmes en le relisant. Autour d’elle, alors, un silence prudent s’installait, car il s’il est aisé et nécessaire de donner la réplique à des auteurs « arrivés », ce n’est pas à une dame, certes publiée mais peu connue en librairie, de porter des jugements… Autre maladresse, cette romancière s’embourbait davantage quand elle demandait à la cantonade des nouvelles de la petite phrase musicale de Vinteuil si chère à Charles Swann, ou bien quand elle rappelait avec enthousiasme les parlotes de la tante Léontine et de la géniale Françoise dans la fameuse chambre et le passage où Legrandin affirme au père de Marcel que Balbec est un désert, alors que madame de Cambremer – sa sœur – y vit fastueusement. Sans oublier le clan Verdurin et les salonards…
Marie NICOLAÏ, romancière, adaptatrice, essayiste, a mené une activité soutenue auprès des Femmes Chefs d’Entreprises. Elle est, notamment, vice-présidente de l’Association des écrivains belges de langue française, membre administrateur de la Société royale protectrice de l’enfance, membre du comité de l’International P. E. N. , sociétaire de la Société des gens de lettres (Bruxelles, Paris). Deux de ses romans, Une Dévotion (1999) et Les Feuilles bleues (2005), ont été publiés aux éditions Le Cri.
Rocking-Chair, un livre de Marie Nicolaï édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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Cuisiner. Un Art de Vivre
Ce livre a sauvé mes enfants de la malnutrition ! (Une cliente au Salon du livre)
Enfin rééditée, cette somme du bon sens culinaire, avec une abondante iconographie et trois dessin originaux de Thierry Bosquet, ravira les amateurs de beaux livres et de fourneaux.
Des annexes et index pratiques permettent une lecture interactive efficace et complète, afin d’optimiser tout projet culinaire.Sous une forme efficace, avec une iconographie fournie, ce livre constitue une source d’inspiration inépuisable pour ceux qui aiment et/ou doivent cuisiner.
Marie Delcourt fut avant tout une Helléniste de première force, traductrice et biographe des grands classiques, éminent professeur à l’Université de Liège, elle était une chercheuse de haut niveau hantée par le souci de communiquer son savoir.
C’est ainsi qu’excellente cuisinière, elle tint à rédiger ce manuel culinaire à l’usage de ceux qui exerçaient une profession absorbante.
Ce contexte fera de son projet un livre exceptionnel.Cuisiner. Un Art de Vivre, un livre de Marie Delcourt édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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De la scène à la lucarne (conversations avec Henri Billen)
À travers l’évocation de la longue carrière d’Henri Billen (1918), homme de théâtre – sur les planches, dans les jeux radiophoniques et à la tête du service des Dramatiques à l’INR (et puis à la RTB), un pan entier du monde artistique belge francophone du XXe siècle ressurgit. Il a d’abord fréquenté et puis dirigé le Jeune Théâtre de son Alma Mater, l’Université Libre de Bruxelles. Dans ce milieu, il a côtoyé un groupe de « créateurs libres » qui, comme lui, sont passés – d’allers en retours – de la scène à la lucarne. Ce sont les Wangermée, Van Hout, Delville, Lanc, Danblon, Anrieu, Roland, Ravar, Becker, Brédael, Thierry… Sans oublier Louis-Philippe Kammans, le fondateur de la compagnie avant d’être le premier « patron » d’Henri Billen aux débuts de la télévision. Sur les balbutiements de l’INR, Henri Billen porte un regard tendre et sans nostalgie. Il raconte, avec humour, une période d’expériences audacieuses et artisanales où les pionniers programmaient des fictions pour le petit écran avec à l’esprit une définition exigeante des missions du service public. Celles-ci bénéficièrent de la complicité de nombreux comédiens belges dont un certain nombre d’AJT (d’Anciens du Jeune Théâtre). Cette série d’entretiens avec Henri Billen s’appuie sur la bibliographie spécialisée, des fonds d’archives la plupart originaux et de nombreuses interviews, souvent réalisées en sa compagnie.
Docteur en Histoire (ULB), Pierre Van den Dungen est chercheur (ULB) et professeur à La Cambre-ENSAV (Bruxelles). Spécialiste en histoire de la presse et des médias (Milieux de presse et journalistes en Belgique (1828-1914), Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2005, La Civilisation du journal, Histoire culturelle et littéraire de la presse française au XIXe siècle (1800-1914), Dominique Kalifa et alios (dir), Paris, Nouveau Monde, à paraître en 2009…).
De la scène à la lucarne (conversations avec Henri Billen), un livre de Pierre Van Den Dungen édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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De Rome à Marcinelle !
La catastrophe de Marcinelle du 8 août 1956 a provoqué un deuil national sans équivalent dans l’histoire de la Belgique et suscité un mouvement de solidarité dans l’Europe entière.
Cinquante ans après, le souvenir demeure vivace pour celles et ceux qui ont vécu l’événement. Un double message s’impose à nous pour les nouvelles générations, il s’agit avant tout de comprendre pour mieux construire le présent et le futur.
Pour le monde du travail, la solidarité reste le moyen par excellence d’agir, de modifier les législations et de faire honneur à tous les militants du monde qui luttent pour de meilleures conditions de travail. La commémoration de Marcinelle n’est qu’un début, le combat continue !
Ce livre (coédité avec la CSC-Énergie-Chimie) reprend les communications d’un colloque scientifique qui s’est tenu à Charleroi en juin 2006. Il a réuni des scientifiques belges et italiens, ainsi que des acteurs syndicaux, patronaux, et des responsables de la Commission européenne, qui ont abordé la catastrophe dans sa dimension historique, posé le diagnostic aujourd’hui, réflechi aux défis futurs de la sécurité et de la santé au travail en vue d’agir pour plus de sécurité sur le lieu de travail.
Que révèle la bataille du souvenir entreprise après Marcinelle sur la société belge face à son passé ? Quels sont les principaux enseignements que peut véhiculer la mémoire d’une catastrophe d’une telle ampleur ? Comment tirer profit des leçons du passé pour renforcer la prévention des risques sur le lieu de travail aujourd’hui et demain ? Comment répondre aux défis que posent l’élargissement de l’Europe et la globalisation en matière de sécurité et de santé au travail ?
Autant de questions auquel ce livre tente d’apporter des réponses.De Rome à Marcinelle !, un livre de Italo Rodomonti édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Collectif,
IN’HUI 62 – L’Insurrection angélique
La lecture du présent choix permettra, je l’espère, de mieux cerner la richesse et la complexité de cette œuvre ; les images foudroyantes font place à des silences neigeux, la phrase roule parfois sur elle comme une vague, s’enroule comme liane sous des trombes d’eau ; nous traversons l’enfer, nous respirons l’odeur de la rose de sang dans ce monde, les alliances de mots jaillissent comme des sources, des saules, la parole devient supplication, prière, ou pierre sèche, silex rude des visages, l’homme récite l’argile qui le forma et que la barbarie brisa… Lorsque tomba le poète, le ghetto avait déjà été rasé depuis le 19 avril 1943, trois cent quatre-vingt mille Juifs furent déportés, les cinquante mille exterminés peu après. L’insurrection du peuple élu humilié, déshumanisé, n’eut guère plus de succès que l’Insurrection du peuple de Varsovie. Tout fut dynamité et, sur le champ fumant des ruines, le corps de Baczynski rejoignit celui de milliers d’autres mais, sous l’amas de cadavres montait, à son insu, la lumière de ceux qui s’opposent, la grandeur de ceux qui savent dire non. Et dans ce refus-là, brillait — à peine perceptible — la splendeur de l’éclat dont le poète fut le chantre et la psalmiste. (Claude-Henry du Bord – extrait)
Poèmes choisis et traduits du polonais par Claude-Henry du Bord et Christophe Jezewski avec la collaboration de François-Xavier Jaujard et Dominique Sila Khan.
IN’HUI 62 – L’Insurrection angélique, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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IN’HUI 63 – Luis Antonio de Villena. Splendeurs de lèvres lointaines
Luis Antonio de Villena est né en 1951 à Madrid. ses œuvres poétiques et ses essais le situent parmi les voix les plus prisées de la lyrique espagnole contemporaine.
C’est en portraitiste de la littérature espagnole, mais aussi en fin connaisseur des grands classiques de la littérature européenne, orientale, helléniste et latine, qu’il porte son regard sur l’activité artistique et l’artiste lui-même.
À maintes reprises, il loue l’époque symboliste françaises, recueille dans la lecture de Fin de Siècle, le foisonnement littéraire et pictural que connaissaient les capitales de Paris et de Londres. Le symbolisme, remis au goût du jour, tente d’initier le lecteur à un bouleversement des sens, frayant la route de la connaissance et de la quête identitaire de Soi-même. Le poète explore le lointain. Écoute la promesse du lieu de l’étrangeté. Le voilà, transporté dans le tourbillon de l’indétermination qui anime l’existence humaine. Rencontre de Psyché et Eros. La poésie de Villena franchit les limites d’une raison raisonnante ou conformiste. Les marges sont les rives de sa vie lyrique, là où les déséquilibres, les hérésies privées s’illuminent à fleur de peau, dans la mélancolie d’une solitude convoitée et redoutée. Ici, la rose n’est rien qu’un mot, un souffle, un parfum-opium baudelairien nous enseignant comment Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ? / Au fond de l’Inconnu, pour trouver du nouveau/.Traduit de l’espagnol sous la direction de Françoise Morcillo avec Philippe Reynès et Pierre Thiollière.
IN’HUI 63 – Luis Antonio de Villena. Splendeurs de lèvres lointaines, un livre de Luis Antonio de Villena édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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de Collectif,
IN’HUI 64 – L’Esprit du théâtre d’Aristote à Shakespeare
Les poètes ont-ils droit de cité ? À cela notre précédent ouvrage, De Platon à Shakespeare, répondait par nuances de oui et non. Ont-ils droit de scène ? Oui, si l’on en juge par les affiches récentes où les comédiens illustres mettent leur renom au service de poètes méconnus comme La Fontaine ou Rimbaud, tandis que les scènes nationales multiplient les petits théâtres voués à la poésie, et que chaque printemps, à la Mutualité, poètes et acteurs unissent leurs efforts pour transmettre le feu sacré aux enfants des écoles. La question de la médiation poétique, de son rôle effectif ou non, central ou ornemental, au théâtre, a donc été posée aux « acteurs de la cité », comédiens, critiques dramatiques et spécialistes de la scène, comme aux « poètes de la cité », qu’ils aient ou non choisi le théâtre comme véhicule.
Dominique Goy-Blanquet – Dominique Buisset – Pascale Hummel – Delphine Neimon – Catherine Lisak – Brian Gibbons – Jacques Darras – Gil Delannoi – Richard Marienstras – Frédéric Picco – Michael Coveney – Jacques Bonnaffé.
IN’HUI 64 – L’Esprit du théâtre d’Aristote à Shakespeare, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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L’Entrée dans le XXe siècle (1905-1918)
NOUVELLE HISTOIRE DE BELGIQUE IV
1905-1918Du 75e anniversaire de son indépendance en 1905 à novembre 1918, la Belgique a vécu une période d’une rare intensité en termes de bouleversements qui l’affectèrent profondément.
Alors que l’Europe s’attend, au moment de l’invasion allemande de 1914, à une résistance de principe, la surprise est au rendez-vous : la Belgique résiste.
Dans la foulée, la guerre sert en quelque sorte de révélateur et d’accélérateur aux incubations de la Belle Époque dans les domaines où règnent traditionnellement les tensions : socio-économique, idéologique et communautaire, sans oublier les relations entre l’exécutif et le législatif…Michel Dumoulin est professeur ordinaire à l’UCL et membre de l’Académie royale de Belgique. Il est l’auteur de nombreuses publications portant sur l’histoire de la construction européenne, celle des entreprises et celle des relations de la Belgique avec les mondes contemporains.
L’Entrée dans le XXe siècle (1905-1918), un livre de Michel Dumoulin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
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L’innocence en Italie
La rencontre est le fil rouge de ces nouvelles. Spontanéité et surprise, souvenirs et émotions se partagent pour faire de ce moment de lecture un moment de bonheur et de sérénité.
Le tout dans une langue raffinée et de qualité…Avec L’innocence en Italie, Nicole Verschoore nous offre probablement ce qu’elle a écrit de plus beau.
L’innocence en Italie, un livre de Nicole Verschoore édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)