-
Sèves
(…) C’est la raison pour laquelle, sur tous les continents, on retrouve cette constante parmi les peuples : le culte des ancêtres. Il est primordial. Sur lui se basent les religions primitives, qui sont moins naïves qu’il n’y paraît. Étant de l’autre côté, dans le monde invisible, et sachant ce qui se cache derrière la mort, les ancêtres peuvent protéger leur descendance et aussi les guider dans leurs choix de vie. Ils sont donc honorés pour cela.
(…) Comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ? Pour un arbre, ça tombe sous le sens : vous êtes ici pour une histoire de racines ! Les arbres, quand ils veulent s’élever vers le ciel, plongent leurs racines profondément dans la terre. Cherchez-vous à vous rapprocher du ciel ? Ou seulement à retrouver votre arbre généalogique ? Je veux cependant vous mettre en garde : à trop vouloir creuser ses racines, on cesse d’avancer !
Ravissant petit texte sur la mémoire, les secrets de famille et les arbres, écrit dans une langue pleine de poésie, simple et fluide qui charme l’esprit et les yeux, avec un va-et-vient captivant entre les confidences de l’arbre et le récit d’une jeune femme à la recherche du secret de sa grand-mère disparue.
Catherine d’Oultremont est née en Catalogne où elle a passé son enfance. Après avoir vécu ensuite en Suisse et en Italie, elle s’installe en Belgique avec sa famille. Mère de quatre enfants, elle se consacre aujourd’hui à l’écriture, à la peinture et à la musique.
Sèves est son cinquième roman. Elle est aussi l’auteur de Le Prince de la Concorde. La vie lumineuse de Jean Pic de la Mirandole, Le Souffle des ancêtres et Les fruits de la solitude (Le Cri).Sèves, un livre de Catherine d’Oultremont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
Selon toute vraisemblance
Albert Ayguesparse, nom de plume d’ Albert Jean Clerck, né le 1er avril 1900 à Saint-Josse-ten-Noode et mort le 28 septembre 1996)1 est un poète et écrivain belge.
Selon toute vraisemblance, un livre de Albert Ayguesparse édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
Secret d’État
LE LIVRE NOIR DES BELGES ZAIRIANISÉS 1973-2007
•Une saisie de onze tableaux au musée d’art Ancien de Bruxelles pour une valeur de 500 millions FB.
•Deux ministres des Affaires étrangères qui concluent un accord secret.
•Des avoirs de la Sabena qui sont récupérés à Kinshasa sans laisser de trace.
•Une valise pleine de billets pour récompenser un Premier ministre.
•L’entrée de la Belgique dans la zone euro perturbée.
•Un arrêt de la Cour de cassation dont le gouvernement ne tient pas compte.
•Des procès qui s’éternisent…
•Le point commun de tous ces événements : Un secret d’État jalousement gardé.
•Documents et preuves à l’appui…Belgique – République Démocratique du Congo. Mars 2007. Les deux États reprennent leur coopération structurelle, interrompue depuis juillet 1990 par Mobutu. L’histoire se répète-t-elle ? Voici environ trente ans, les deux pays renouaient leurs liens de coopération, suspendus par le président zaïrois à la faveur d’une crise diplomatique. L’un des épisodes de cette période troublée commence le 30 novembre 1973. Ce vendredi-là, le général annonce un vaste programme de nationalisation d’entreprises appartenant à des ressortissants étrangers. Les victimes de la « zaïrianisation » sont-elles indemnisées de manière équitable ? Non. Elles réclament réparation. Aujourd’hui encore, trente-quatre ans après les faits, le dossier suit son cours. Quelque 150 affaires restent en souffrance devant les tribunaux belges. Que s’est-il passé ? Comment expliquer une telle situation, à la limite du concevable ? Les auteurs ont mené l’enquête. Au point de faire des découvertes… hallucinantes !
CE LIVRE N’EST PAS UNE FICTION !
Vincent Delannoy (né à Kinshasa en 1972), licencié en Histoire (Katholieke Universiteit Leuven) et en Philologie romane (Université Catholique de Louvain), travaille pour la presse économique et d’entreprise. Dès son plus jeune âge, il s’est passionné, pour son pays natal. Depuis 2006, il se consacre au journalisme d’investigation.
Olivier Willocx (né à Ixelles en 1966), licencié en Sciences économiques (Université Libre de Bruxelles), titulaire d’une maîtrise en Droit européen (Universiteit van Amsterdam), est administrateur-délégué de la Chambre de Commerce de Bruxelles et de l’Union des Entreprises de Bruxelles. À la suite de nombreux voyages en Afrique, il suit de près le dossier des Belges zaïrianisés.
Secret d’État, un livre de Vincent Delannoy édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
Sans Commentaire ? Une histoire de la Belgique à travers la caricature
Les caricatures politiques sont une forme de journalisme à part entière. Comme les chroniques, elles commentent l’actualité. Mais, par leur langage formel et, souvent, leur simplicité, elles s’avèrent plus percutantes. Les caricatures peuvent aussi bien provoquer que nier, minimiser qu’amplifier, diaboliser qu’idéaliser, dramatiser que banaliser. Tout cela dans un but unique : agir sur l’opinion publique.
Depuis sa naissance — voire sa «préhistoire» — la Belgique a vu paraître des centaines de journaux, revues, pamphlets, affiches et tracts à vocation idéologique, dans lesquels toutes les fractures et débats sociaux possibles ont été commentés et illustrés.
Parmi ces innombrables exemples, Paul Van Damme et Stijn Van de Perre ont sélectionné plus de 400 dessins particulièrement parlants. Une bonne soixantaine d’institutions publiques et de collectionneurs privés belges et étrangers leur ont prêté main-forte.
Dans Sans commentaire ?, l’histoire de Belgique est illustrée à travers cinquante grands thèmes. Pour chacun d’eux, les auteurs ont choisi une dizaine de caricatures, qu’ils ont resituées dans leur contexte historique. Accompagnés de synthèses agréables à lire et de lignes du temps, ces nombreux dessins racontent l’histoire de notre pays. De l’indépendance à la mondialisation, de la Belgique unitaire à l’État fédéral, de la formation des partis aux scandales politiques. Une approche neuve et personnelle de l’histoire politique de la Belgique, soucieuse avant tout d’offrir au lecteur de quoi «voir» pour «comprendre».Préface Vincent Dujardin et Laurence Van Ypersele
Paul Van Damme (1959) est historien, professeur d’histoire et coordinateur à l’École hôtelière Ter Groene Poorte, de Bruges. Il publie depuis plusieurs années des ouvrages pédagogiques. C’est aussi un collectionneur passionné de caricatures politiques anciennes.
Stijn Van de Perre (1966) est attaché à la faculté d’histoire de l’Université de Gand et à l’Institut supérieur Artevelde — Orientation Travail social — de Gand. Il a obtenu son doctorat avec une thèse consacrée à la politique fiscale de la Belgique au cours du XIXe siècle. Il s’intéresse aussi particulièrement à la révolution belge.
Sans Commentaire ? Une histoire de la Belgique à travers la caricature, un livre de Paul Van Damme édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
Samantha à Kinshasa
Il faut lire Marie-Louise Mumbu (alias Bibish pour les Kinois et les proches) comme on fait un voyage inoubliable. Grâce à son humour subtil, son style ciselé et un vocabulaire efficace, Bibish nous prend par la main pour nous entraîner à la suite de son héroïne Samantha, journaliste de profession, à travers les quartiers de Kinshasa.
C’est alors à une grande leçon de vie, d’humilité, mais aussi de dérision, que nous convie l’auteur, un rendez-vous pour un repas littéraire savoureux. Mais on ne se contente pas de déguster, on se dit surtout qu’après ça, plus rien n’est vraiment grave… ni la montre brisée, ni le temps qui passe…
Tout le monde devrait lire Bibish.Marie-Louise Mumbu (Bibish), née en 1975 à Bukavu (République démocratique du Congo), est journaliste et écrivain.
Diplômée en 2002 de l’Institut technique des Sciences de l’information et communication à Kinshasa (ISTI), et correspondante d’Africultures (revue culturelle trimestrielle), elle a été administratrice des studios Kabako jusqu’à l’été 2003. Elle a travaillé dans l’administration et la production pour différents artistes et projets culturels à travers le monde, elle a aussi participé à de nombreux ateliers d’écriture (Guy-Junior Régis, Olivier Coyette, Sonia Ristic, Odile Zeller, Jean-Luc Outers, Matthieu Malgrange).
Elle vit à Kinshasa, où elle est connue sous le nom de Bibish. À travers le récit qu’elle nous offre aujourd’hui, elle nous dévoile toute l’étendue de son talent.Samantha à Kinshasa, un livre de Marie-Louise Mumbu édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
Rwanda – Deux Sangs, une vie
Ce livre retrace le chemin de vie d’un homme, mi-blanc, mi-noir, qui retourne aux sources après le génocide pour comprendre le Rwanda, ce pays qui l’a vu naître. Un récit de fiction, sensible et touchant, toujours surprenant, empreint de témoignages réels.
Yves De Wolf-Clément est né à Kigali en 1967. Il a vécu la majeure partie de sa vie au Rwanda. Après son baccalauréat à Kigali, il décroche une licence en sciences politiques et relations internationales à Bruxelles. Il s’investit dans les problématiques de la liberté d’expression et fonde en 1992 le Centre international d’étude et de promotion des droits humains et de l’information (ASSEPAC). Auteur de plusieurs publications juridiques, il est actuellement consultant international et effectue des missions en Afrique dans le secteur de la démocratisation et des droits humains.
Rwanda – Deux Sangs, une vie, un livre de Yves De Wolf-Clement édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
Rousseau par ceux qui l’ont vu
Rousseau par ceux qui l’ont vu, un livre de Raymond Trousson édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
Rocking-Chair
Dans les salons de cénacles parisiens dont elle faisait tout de même partie, il arrivait à cette romancière de déclarer que Marcel Proust était, à ses yeux, un humoriste et qu’elle riait souvent aux larmes en le relisant. Autour d’elle, alors, un silence prudent s’installait, car il s’il est aisé et nécessaire de donner la réplique à des auteurs « arrivés », ce n’est pas à une dame, certes publiée mais peu connue en librairie, de porter des jugements… Autre maladresse, cette romancière s’embourbait davantage quand elle demandait à la cantonade des nouvelles de la petite phrase musicale de Vinteuil si chère à Charles Swann, ou bien quand elle rappelait avec enthousiasme les parlotes de la tante Léontine et de la géniale Françoise dans la fameuse chambre et le passage où Legrandin affirme au père de Marcel que Balbec est un désert, alors que madame de Cambremer – sa sœur – y vit fastueusement. Sans oublier le clan Verdurin et les salonards…
Marie NICOLAÏ, romancière, adaptatrice, essayiste, a mené une activité soutenue auprès des Femmes Chefs d’Entreprises. Elle est, notamment, vice-présidente de l’Association des écrivains belges de langue française, membre administrateur de la Société royale protectrice de l’enfance, membre du comité de l’International P. E. N. , sociétaire de la Société des gens de lettres (Bruxelles, Paris). Deux de ses romans, Une Dévotion (1999) et Les Feuilles bleues (2005), ont été publiés aux éditions Le Cri.
Rocking-Chair, un livre de Marie Nicolaï édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
de Alain Genot
Qui meurt perd !
De l’Amérique latine en Asie, en passant par l’Afrique et Saint-Pétersbourg, la France et la Belgique, voyez comme tous les hommes se ressemblent et sont pourtant différents ! Mêmes folies, mêmes limites, avec toutefois une palette infinie de nuances dans les couleurs de la condition humaine.
Ces vingt-quatre nouvelles mettent en scène des person-nages dynamiques, dérisoires, cyniques, ambitieux, optimistes, désespérés, qui sont autant de cris pour s’en sortir, se distraire, échapper au quotidien…Alain GENOT (Charleroi, 1951) a fait ses études en Angleterre, avant de passer sa vie dans neuf pays différents. Ancien avocat international à Paris, conseiller ministériel à Bruxelles, maître de conférences invité et diplomate en Inde, Irlande, Éthiopie, Djibouti et Pérou, il vit et écrit aujourd’hui en Axarquie, dans les monts de Malaga. Il signe avec Qui meurt perd ! son premier recueil de nouvelles, inspiré par ses nombreux voyages et expériences humaines.
Qui meurt perd !, un livre de Alain Genot édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
Que personne ne sorte (Six hommes à tuer)
D’abord le trou rond, aux bords roussis, dans la nappe… Adélia trouve très mal élevé qu’on écrase ses cigarettes à côté des cendriers. Et puis, quel désordre dans la salle à manger : assiettes sales, verres poisseux, chaises renversées même… Oh ! pas de doute, les amis de Jo – enfin de Luke, puisque c’est comme ça qu’ils l’appellent – ne sont pas des “gentlemen”. Mais il y a pis. La grande malle en osier qu’ils ont transportée dans la chambre d’amis, au milieu de la nuit, eh bien, elle bouge ! Adélia y a jeté un œil ce matin et pas d’erreur : quelque chose remue à l’intérieur. Quelque chose qui cherche à en sortir…
Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.Que personne ne sorte (Six hommes à tuer), un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
de Louis Dubrau
Profils perdus
Profils perdus, un livre de Louis Dubrau édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
Pocker d’Enfer
Fichtre ! quelle volière : un extra-lucide en turban bayadère, un catcheur surnommé le “Mammouth volant”, un chanteur de charme à la moustache effilée… Sans oublier un quinquagénaire impotent en petite voiture capitonnée, un metteur en scène souffrant les affres de la création, un professeur spécialisé dans les recherches atomiques… Qui eut cru que les premières d’un paquebot aussi distigué que le “Queen of Sheba” compterait autant d’oiseaux rares ? Et qui eut cru que sous ces pittoresques déguisements s’affronteraient Royal Flush, tricheur professionnel, et Wenceslas Vorobeïtchik, alias M. Wens, dépêché à bord par Scotland Yard…
Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.Pocker d’Enfer, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
de Marie Gevers
Plaisir des Parallèles
Marie GEVERS nous invite à franchir l’équateur, à remonter de parallèle en parallèle au pays des « vertes collines ». Nous longeons cette crête qui sépare le bassin du Congo et celui du Nil, nous traversons des forêts de bambous, nous descendons des fleuves encombrés de jacinthes… En route, nous apprenons les secrets de la cuisine indigène, rencontrons des noms aux résonances déjà entendues : Kiwu, Katanga, Bohr, Kagera ; écoutons de vieilles légendes, des poèmes, des anecdotes ; ce n’est pas le lion, mais une loutre que nous chassons. Et en pleine forêt vierge, avec une jeune mariée, nous passons une nuit de Noël inoubliable. C’est en poète et à cœur ouvert que Marie GEVERS voyage dans ces hauts lieux de l’Afrique où il arrive que l’homme s’efface pour que les bêtes vivent, c’est en écrivain sûr de ses moyens qu’elle décrit ce qu’elle voit. Pas d’exotisme voulu, pas d’ethnologie savante, mais tous les prestiges de l’invitation au voyage réalisés avec un bonheur incomparable.
Marie GEVERS (Edegem, 1883-1975) compte parmi les plus grands écrivains belges de langue française. Elle fut membre de l’Académie de langue et de littérature françaises (1938). D’abord poète, elle publia Missembourg, Les Arbres et le vent (prix Eugène Schmits 1924). Ses autres livres, récits et romans, chantent la sauvage beauté de la Campine anversoise, la « primitivité épique » des gens qui y vivent ou la somptuosité des saisons qui se posent sur les choses. Elle se révèle aussi fine psychologue dans Madame Orpha, ou la sérénade de mai (prix du Roman populiste 1934), Paix sur les champs, La Ligne de vie. Parmi ses autres livres : Plaisir des parallèles (Le Cri, 2002), La Comtesse des digues, Guldentop, Le Voyage de frère Jean, La Grande Marée, Plaisir des météores, L’Oreille volée, Château de l’Ouest, L’Herbier légen-daire, Vie et mort d’un étang (autobiographique).
Plaisir des Parallèles, un livre de Marie Gevers édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
Peut-être rencontrerons-nous des pintades en route
Marx Callebaut et Friedrich Engels se rencontrent alors qu’une bombe explose dans les Galeries du Roi et de la Reine à Bruxelles. Nos deux compères vont alors, à la suite de rebondissements en cascades et de concours de circonstances ahurissants, être à l’origine d’une insurrection que les autorités du petit royaume ne parviendront pas à contrôler. Suit alors une folle course poursuite au Congo, aux États-Unis et en Espagne…
Cher lecteur, vous ne trouverez rien de semblable sur les tablettes des libraires. N’hésitez pas à lire ce roman, vous ne le regretterez pas.
Vous aimez l’humour, l’aventure, la dérision, l’exotisme, les intrigues, les didascalies, les rebondissements, les folles poursuites, quelques notes en bas de page, les magnets, les Premiers ministres et les autres, les hiboux philosophes, l’amitié, les situations pittoresques, la politique, la passion et l’amour, vous avez de 6 à 106 ans… Alors, ce livre est pour vous !Fabrice Gardin est né à Charleroi en 1970, licencié agrégé en journalisme et communication, et détenteur d’un troisième cycle en études du spectacle vivant. Il associe dans son travail quotidien au Théâtre des Galeries la communication à sa passion pour l’écriture. Pour le théâtre, il a adapté Candide de Voltaire et Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne. Il est l’auteur de pièces de théâtre, dont Destin (Le Cri, 2005), Anna Star et Les Inconsolables.
Christian Lutz est né à Léopoldville en 1954. Après un passage par les multiples réseaux du livre — de la librairie à la distribution en passant par l’imprimerie —, il fonde les éditions Le Cri en 1981. Il a été administrateur de Foire Internationale du Livre de Bruxelles de 1984 à 1992. Il est l’auteur d’un roman historique, Marie ou la Renaissance (avec Arnaud de la Croix, Legrain, Bruxelles — rééd. Le Cri, Bruxelles, 2002) et d’une adaptation de Dracula de Bram Stoker (avec Denis Leddet).
Peut-être rencontrerons-nous des pintades en route, un livre de Fabrice Gardin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
de Michel Otten
Paysages du Nord
« En Belgique, écrit Marcel Moreau, les allées de la raison sont peut-être moins nettement tracées qu’en France. » Est-ce pour cela que les écrivains belges s’abandonnent plus librement aux sollicitations du trompe-l’oeil, du rêve, du fantastique, du phantasme ou du mythe? Ce sont des écrivains réalistes, certes, mais chez eux la réalité, même la plus banale, peut à tout moment glisser vers l’hallucination parce qu’ils osent faire confiance au regard qui traverse les apparences.
Paysages du Nord, un livre de Michel Otten édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
Opération Dragon Rouge
Le Congo dans la guerre froide (1964).
Après la sécession katangaise et avant le coup d’État de Mobutu, les soldats de l’ONU quittent le Congo, aiguisant l’appétit des prédateurs. Plus de la moitié du territoire passe aux mains de rebelles, appuyés discrètement par la Chine communiste. Dans Stanleyville (Kisangani), la capitale révolutionnaire, les civils belges et américains sont pris en otage. Comment les libérer_ ? _s’inquiète Paul-Henri Spaak. La voie diplomatique semble bouchée… Dans le secret, Américains et Belges préparent une opération aéroportée_ : Dragon Rouge. Le président Jonhson donnera-t-il son feu vert_ ?
Un récit haletant, où événements et acteurs de l’histoire s’enchevêtrent à un rythme effréné.Vincent Delannoy est né à Kinshasa. Après Le livre noir des Belges zaïrianisés, il nous plonge, avec Opération Dragon Rouge, dans une année charnière et mouvementée du Congo indépendant. Licencié en histoire (Katholieke Universiteit Leuven) et fils de parachutiste (envoyé à la base de Kamina avec le 1er détachement para-commando), il retrace ici, avec vigueur et précision, certains épisodes inédits de l’histoire du Congo.
Opération Dragon Rouge, un livre de Vincent Delannoy édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
Œuvre théâtrale complète
LE MOT MAGIQUE / L’AGENDA ORANGE / TETE DE TRUC / REINCARNE-TOI POLYCARPE ! / CYCLOCHOC / YALTA / ENTRECHATS / FOLLIES PARADE / LE MOUROIR DES ALOUETTES / L’IMBECILE / LA PIAULE / L’AVARE II / AH ! QUEL BEAU COUPLE ! / CRIME MAGISTRAL ou l’homme descend du songe / LE DEMON DE MINUIT ex fou d’amour / L’OBSEDE ou la solitude du pénis / LE BIGAME / LE NAIN DE PATMOS / L’IMPOSTEUR / LE VIOL D’UNE PETITE CERISE NOIRE ou d’une griotte / JESSE ET JESSICA / L’EPRISE / LE MONSTRE QUE JE SUIS.
Pascal Vrebos est né à Bruxelles en 1952. Traduit et représenté comme auteur dramatique dans de nombreux pays à travers le monde, il enseigne aussi la sémiologie, la stylistique et l’analyse textuelle au Conservatoire Royal de Bruxelles et à l’Institut Cooremans.
Homme de radio et de télévision (à la RTBF, puis à RTL/TVi et Bel RTL), il est, outre ses pièces de théâtre, l’auteur de multiples publications dont, notamment, Le Gorbatchoc (Le Cri, 1989), Ultimes Entretiens avec Henry Miller (Le Cri, 1991), Apocalypses (Le Cri, 2002)
Il a reçu de nombreux prix parmi lesquels le Prix de la Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques, pour l’ensemble de son œuvre, et le « Best ou California » pour Tête de Truc.
Il a acquis la notoriété scientifique et professionnelle en 1994 par un arrêté du Gouvernement. En décembre 1999, le Sénat le nomme membre du Conseil Supérieur de la Justice.Œuvre théâtrale complète, un livre de Pascal Vrebos édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
de Marie Gevers
Œuvre poétique complète
Œuvres poétiques: Missembourg / Les Arbres et le vent / Antoinette / Almanach Perpétuel des Jeux d’enfants / « Brabançonnes » à travers les arbres. (Préface de Liliane Wouters)
Marie GEVERS (Edegem, 1883-1975) compte parmi les plus grands écrivains belges de langue française. Elle fut membre de l’Académie de langue et de littérature françaises (1938). D’abord poète, elle publia Missembourg, Les Arbres et le vent (prix Eugène Schmits 1924). Ses autres livres, récits et romans, chantent la sauvage beauté de la Campine anversoise, la « primitivité épique » des gens qui y vivent ou la somptuosité des saisons qui se posent sur les choses. Elle se révèle aussi fine psychologue dans Madame Orpha, ou la sérénade de mai (prix du Roman populiste 1934), Paix sur les champs, La Ligne de vie. Parmi ses autres livres : Plaisir des parallèles (Le Cri, 2002), La Comtesse des digues, Guldentop, Le Voyage de frère Jean, La Grande Marée, Plaisir des météores, L’Oreille volée, Château de l’Ouest, L’Herbier légen-daire, Vie et mort d’un étang (autobiographique).
Œuvre poétique complète, un livre de Marie Gevers édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
Œuvre complète
Prose: La Course des chevaux libres • Un Amour de fin du monde • Le Sourire d’Isabella • L’Orage • Les Tours de Dresde • Les Dés de pierre • La Nostalgie batailleuse • Portrait de jeune fille mille neuf cent douze • Rencontres avec le Prince • Nedefna, Nedefni. Poésie: Ce Tango qui cette nuit-là ressemblait à du Brahms • Le Polonais • Poèmes d’amour persans • Via Venezia • Scènes de la vie d’autrefois • Trois poèmes inédits • L’Immortel bien-aimé • La Comptabilité des dieux. Théâtre: L’Aurore mandarine • Les Désirables. (Préface d’Arnaud de la Croix)
Acteur à seize ans, il donne quelques années plus tard des récitals «poésie et musique» en compagnie de la pianiste Bernadette Notelet. Il est poète, dramaturge, nouvelliste et romancier raffiné. Sa personnalité mystérieuse très «fin de siècle», moderne cependant, en rupture souvent, éclaire son paysage littéraire.
Œuvre complète, un livre de Yves-William Delzenne édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
Nouvelle histoire du Congo
À quelques mois de la commémoration du cinquantenaire de l’indépendance du Congo (2010), à trois ans des troisièmes (1960, 2006) ou des quatrièmes (1960, 1964, 2006) — c’est selon — élections libres et démocratiques de ce pays depuis 1960, tous les Congolais ont un besoin impérieux de bien voir le chemin parcouru, les embûches rencontrées, surmontées, évitées ou, au contraire, subies, de mesurer les volontés réaffirmées et les tentatives mises en œuvre dans la voie de l’émancipation ou de la soumission, pour s’engager avec détermination, imagination et audace, sur la route d’un avenir ouvert à toutes les opportunités.
L’histoire, en tant que connaissance produite selon des règles et des procédures strictes par des professionnels, ne ressemble aucunement à un parcours automobile, dans lequel le conducteur aurait les yeux rivés sur le rétroviseur. C’est au contraire un parcours dense et riche, où l’on regarde devant soi plutôt que derrière soi, où les bifurcations négligées hier laissent toujours entrouvertes les portes suggérant les possibilités infinies de demain.
À ce titre, l’histoire ne se donne donc pas comme une contemplation du passé. Elle est, au contraire, une science enracinée dans le présent et dans les effets qu’elle est capable de produire, tournée vers l’action, une action déterminée, courageuse, inventive et lucide, celle-là même dont le Congo d’aujourd’hui a besoin.Isidore Ndaywel, président de la Société des historiens congolais, est professeur ordinaire au département des sciences historiques de l’université de Kinshasa, membre correspondant de l’Académie royale des sciences d’outre-mer à Bruxelles et chercheur au centre des mondes africains de l’université Paris I – la Sorbonne à Paris. Il est, sans conteste, une référence incontournable en matière d’Histoire du Congo.
Nouvelle histoire du Congo, un livre de Isidore Ndaywel édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
de Max Elskamp
Œuvre complète
Œuvre complète, un livre de Max Elskamp édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
Nuit et Brouillard
«(…) Ce livre doit être chaudement recommandé à tous ceux qui, au-delà de l’odyssée d’un prisonnier magistralement écrite, cherchent également à comprendre ce qu’il advenait des prisonniers disparus en Allemagne au cours de la Seconde Guerre mondiale…» (Björn Egge, le quotidien Arbeiderbladet). Au cours de la Seconde Guerre mondiale, de trop nombreux hommes ont été arbitrairement internés dans le camp de concentration de Natzweiler-Struthof en application du décret « Nuit et Brouillard ». Exception faite des Juifs, aucun prisonnier n’a été traité de façon aussi brutale que ces prisonniers « Nuit et Brouillard ». Un travail inhumain était censé les faire disparaître et personne ne devait connaître leur sort. L’auteur, qui a lui-même été prisonnier NN, allie témoignages et documents, détails et approche d’ensemble pour décrire à la fois l’existence de tous les prisonniers et celle de chacun d’entre eux… (Traduit du norvégien par Elisabeth et Christine Eydoux.)
Christian Ottosen est né à Solund en 1921, dans l’ouest de la Norvège. De 1940 à 1942, il travaille pour le mouvement de résistance Theta, à Bergen. Arrêté par la Gestapo en 1942, il devient prisonnier NN et, jusqu’à la fin de la guerre, est interné dans différents camps de concentration d’Allemagne : Sachsenhausen, Natzweiler-Struthof, Dachau, Ottobrunn, Dautmergen, Vaihingen et Neuengamme. Après la libération, en 1945, il achève ses études et occupe ensuite divers postes clefs, qui vont de celui de président du Conseil national de la jeunesse et du Conseil national d’attribution des bourses à ceux de la direction du Comité de la formation supérieure nommé par les pouvoirs publics « comité Ottosen » et de la présidence du conseil d’administration de l’Office de la radio et télévision nationales…
Nuit et Brouillard, un livre de Kristian Ottosen édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
de Daniel Simon
Ne trouves-tu pas que le temps change ?
Les nouvelles de Daniel Simon sont comme des prises de température régulières du monde, des façons de se remettre sur pied alors que le ciel emporte le temps au-dessus de nos têtes. Nous restons parfois dans cette immobilité qui fait de notre fin une provisoire éternité : nous regardons la lumière tomber en nous et nous en diffusons, le temps d’une vie, quelques rayonnements.
Un jour, le temps change, le monde bascule dans un ordre où nous n’avons plus toute notre place. Nous nous battons un court instant pour dilater ce temps, puis c’est fini…Daniel Simon, né en 1952 à Charleroi, est licencié en études théÉtrales. Il collabore régulièrement à plusieurs projets culturels au Portugal, Maroc, RDCongo, Roumanie, Tunisie… Depuis trente-cinq ans il anime des ateliers d’écriture. Il a notamment publié des poèmes (dont Épiphanies, Orange bleue éditions ; D’un pas léger, éditions Le Taillis Pré ; Dans le Parc, MEO, etc.), une vingtaine de pièces représentées ou publiées (Lansman), des nouvelles (L’échelle de Richer, éd. Luce Wilquin, 2006), des articles, des essais (Je vous écoute, Couleur livres, 2009 ; La Troisième séance, Couleur livres 2010). Il réalise par ailleurs des vidéos de création, dirige la revue Récits de Vie et la collection JE aux éditions Couleur livres.
Ne trouves-tu pas que le temps change ?, un livre de Daniel Simon édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
Naïm Khader
À quand remonte le conflit israélo-palestinien ? 3500 ans avant Jésus-Christ en terre de Canaan ? 1896 avec la création du mouvement sioniste ? 1948 lors de la création de l’État d’Israël ? Quels sont les enjeux religieux, politiques, économiques, géographiques, culturels de ce conflit ? À travers cette biographie, passionnante et accessible à tous, d’un homme remarquable, proche de Yasser Arafat, pionnier de l’OLP dont il fut le représentant en Belgique pendant une dizaine d’années, l’auteur nous fait pénétrer dans le quotidien de Naïm Khader, assassiné à Bruxelles le 1er juin 1981 pour avoir voulu défendre les droits des Palestiniens, pour avoir cherché une réconciliation entre ceux-ci et les Israéliens, pour avoir aussi affiché des valeurs éthiques et humanistes tels que la liberté, la justice, le respect de l’autre, la paix. L’originalité de cette biographie — complétée par des annexes, des cartes et des notes précises — consiste à expliquer au lecteur, à travers la chronique d’une époque fondamentale, les questions essentielles qui se posent, aujourd’hui plus que jamais, aux Palestiniens et donc, aussi, aux Israéliens, aux Arabes et à l’Occident.
Robert VERDUSSEN est journaliste. Pour le quotidien La Libre Belgique, il a suivi les événements du Moyen-Orient, depuis la guerre des Six jours en 1967 jusqu’aux accords d’Oslo et leurs suites dans les années ’90. Il en a rencontré quelques-uns des principaux acteurs, Yasser Arafat, Shimon Pérès, Anouar el Sadate, le roi Hussein. Comme tous les journalistes qui, à Bruxelles, couvraient à l’époque l’actualité de cette région du monde, il a été en rapport régulier avec Naïm Khader.
Naïm Khader, un livre de Robert Verdussen édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
N’êtes-vous pas patineuse ?
N’êtes-vous pas patineuse ?, un livre de Charles Van Lerberghe édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
Mokolo mwa Congo, Uta ebandeli kino lelo[CR]Version Lingala
Tangwa ya boyekoli bolingo bwa ekolo eye ekomaki makasi eleko ya bokundoli mibu ntuku itano ya lipanda lya RDC, elingisaki bobimi bwa mokuse mwa mokolo mwa Congo moye.
Esalemi kobanda Mokolo mwa sika mwa Congo, buku eye etali lisusu mobimba mwa mokolo mwa Congo uta libandeli kino na mikolo mya lelo, ezali bongo esalele ebongi kozala na maboko mpo na kosalisa mpe kobakisa sango. Ya solo, komilengele mpo ya kotonga ekolo kitoko koleka ya kala, lolenge loyembo la ekolo lozali kotinda, ekotinda koyeba malamu mokolo mwa ekolo.
Mpe mpo ya moto oyo azali kotonga makambo ma Congo na libanda, buku eye ekosunga ye koyeba ndelo na yango na ntango mpe na etando, mpo ya koyeba mposa na botalaka maluli ma mokolo na mokolo.
Mwango moye mokokaki kokokisama te soki mozwaki lisungi lya AECID te (Agencia Espa ola de Cooperaciùn International para el Desariollo) mpe malendisi ma Félix Costades Artiela, Ntoma wa Esipanye na Kisasa mpe wa mosalisi wa ye Angela Maria Rivera Yepes.Mokolo mwa Congo, Uta ebandeli kino lelo[CR]Version Lingala, un livre de Isidore Ndaywel édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
Miroir de Marie
Enfant, adolescente, jeune femme, tels sont les trois âges de Marie de Bourgogne, archiduchesse d’Autriche, que ce roman met magnifiquement en scène jusqu’à la chasse tragique dont elle mourut à 25 ans, ultime héroïne de cette période sombre et vivante qui annonce le déclin du Moyen Âge. À la mort de son troisième enfant, Marie de Bourgogne commence à écrire l’histoire de sa vie. Elle met à nu les jeux du pouvoir et de la guerre entre Valois de France et de Bourgogne, mais aussi son cœur de jeune princesse lucide, courageuse et fière de son rang, qui veut aimer et être heureuse, mais pas au prix du renoncement. Le roi Louis XI, son parrain et cousin, l’apprendra à ses dépens. Son père Charles tué devant Nancy, Marie de Bourgogne résiste aux entreprises bourguignonnes (Pays-Bas, Belgique et Luxembourg actuels). Enjeu central de tant de projets matrimoniaux et d’alliances politiques depuis l’âge de cinq ans, duchesse régnante à vingt, faisant face aux menaces intérieures et extérieures — la révolution et la guerre —, elle épouse, après bien des vicissitudes, Maximilian d’Autriche de deux ans son cadet. Mariage d’amour et de raison aux répercussions européennes, cette alliance sauvera Marie de la solitude, lui donnera le bonheur et l’aidera dans sa lutte acharnée contre la puissance et la ruse de Louis XI. À eux deux, Marie et Maximilian réussiront quelque temps à forcer le destin et l’apathie de l’Europe…
Maxime BENOIT-JEANNIN est l’auteur de plusieurs romans, notamment Mademoiselle Bovary (coédition Belfond, 1991), Colonel Lawrence (Coédition Jean-Michel Place, 1992) et Chez les Goncourt (2004). De deux biographies exhaustives : Georgette Leblanc 1869-1941 (1998) ; Eugène Ysaye, le sacre du violon (2001). Et d’un essai sur les rentrées littéraires, La Corruption sentimentale (2002).
Miroir de Marie, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
Mémoires d’un ténor égyptien
Pour son retour au roman pur, Maxime Benoît-Jeannin, dissident oulipien, en hommage à Georges Perec, a organisé les noces de l’imagination et de l’humour. Faisant donner au roman ses ultimes ressources, il le lance comme un gaz hilarant sur la morne fiction contemporaine.
Entre la mer du Nord et le Rhin, poussant une pointe vers le Sud, s’étend la Banane Bleue, une ville repoussante et damnée.
Au-dessus vole parfois SuperRoman, qui se cache sous l’identité d’un journaliste du quotidien L’Éternité.
Les personnages sont au-delà de la vie et de la mort. Ils agissent, dialoguent, vont et viennent, sans qu’il y aille de leur responsabilité.
Une lectrice très charnelle a confié à Salomon d’Urtald, alias Stephen Mallarmus, une improbable mission. La suivre, afin de la protéger d’un motocycliste-fantôme. Ce qui le mènera loin. Jusqu’au cœur du roman, aussi irradiant que le réacteur d’une centrale nucléaire, là où vit le maître du second degré…
Ainsi tout s’enchaîne jusqu’à la fin, malgré les diversions du commissaire Beauvais et les tentatives de JBM, alias SuperRoman, qui ne cesse d’évoquer ses missions passées à Oulan-Bator dans l’espoir de brouiller les pistes.
Les personnages échangent leur identité. Et Stephen Mallarmus, décidément le plus fort, surgit de la mer toujours recommencée…Maxime Benoît-Jeannin est l’auteur de plusieurs romans, dont Mademoiselle Bovary (coédition Le Cri-Belfond, 1991), Colonel Lawrence (Coédition Le Cri-Jean-Michel Place, 1992) et Chez les Goncourt (Le Cri, 2004). De deux biographies exhaustives : Georgette Leblanc 1869-1941 (Le Cri, 1998) ; Eugène Ysaye, le sacre du violon (Le Cri, 2001) ; d’un essai sur les rentrées littéraires, La Corruption sentimentale (Le Cri, 2002). Et d’une Histoire de la Toison d’or (en collaboration avec Pierre Houart, Le Cri, 2006). Il vient de cosigner avec Pierre Houart, Histoire de la Toison d’or, chronique de l’ordre chevaleresque européen (Le Cri, 2006).
Mémoires d’un ténor égyptien, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
de Pierre Tilly
Mémoire de la Grande grève (hiver 1960-61 en Belgique)
Plus de 50 ans se sont passés depuis la «grève du siècle» qui a profondément marqué Belges et étrangers lors de ce rude hiver 1960-61. Un moment majeur qui continue de nous interpeller aujourd’hui, particulièrement en ces temps de crise. Dans cet ouvrage collectif, des chercheurs et des acteurs sociaux, belges et français, dressent un panorama large et critique de cet événement politique et social d’une ampleur inédite. Avec à la clé des questions passionnantes: la révolution sociale était-elle en marche? L’heure du printemps wallon allait-elle sonner avec cette grève? Que reste-t-il de cet événement dans la mémoire collective alors que la Belgique est à nouveau à un tournant important de son histoire? Au travers de la mémoire de cette grève de l’hiver 60-61 retracée par une trentaine d’auteur(e)s, des pans entiers et inédits de la Belgique contemporaine sont éclairés à destination d’un large public, désireux de découvrir et de mieux comprendre les ressorts profonds et les faces cachées de notre histoire commune.
Les directeurs de cet ouvrage : Luc Courtois, historien et professeur à l’UCL; Bernard Francq, sociologue et professeur émérite à l’UCL; Pierre Tilly, historien et professeur invité à l’UCL.
Les auteurs: Mateo Alaluf, Samia Beziou, Francine Bolle, Marie Paule Conan, Paul Delforge, Julien Dohet, Frank Georgi, José Gotovitch, Rik Hemmerijckx, Peter Heyrman, Godfried Kwanten, Catherine Lanneau, Nicolas Latteur, René Leboutte, Michaël Lebrun, Benoît Lechat, Michel Pigenet, Jean Puissant, Philippe Raxhon, Anne Roekens, Vincent Vagman, Paul Wynants.
Avec les témoignages de Georges Dobbeleer, Jacques Hoyaux et Louis Van Geyt.Mémoire de la Grande grève (hiver 1960-61 en Belgique), un livre de Pierre Tilly édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
de Luc Hommel
Marguerite d’York
Marguerite d’York, un livre de Luc Hommel édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
de Paul Aron
Manuel et anthologie de littérature belge à l’usage des classes terminales de l’enseignement secondaire
Enseigner la littérature belge de langue française dans l’enseignement secondaire est un objectif commun aux programmes de tous les réseaux. Mais pourquoi ? Et comment ? Telles sont les questions auxquelles répond ce manuel novateur destiné aux enseignants et aux élèves.
Les auteurs n’ont pas voulu écrire une nouvelle histoire de cette littérature, ni composer un recueil de morceaux choisis. Ils proposent des séquences et des « situations-problèmes » concrètes permettant aux élèves de s’approprier du savoir littéraire. Ils rassemblent à cette fin des textes connus et moins connus, des références, des suggestions, bref un matériau volontairement diversifié décliné en de multiples séquences d’apprentissage. Chaque extrait peut, à son tour, susciter des travaux personnels, tant en compréhension qu’en production, et faire l’objet de comptes rendus, de débats, ou être le point de départ d’une recherche personnelle ou en groupe.Françoise Chatelain est licenciée en philologie romane (ULB) et prépare une thèse sur l’enseignement de la littérature française en Belgique francophone. Elle est professeur de français dans l’enseignement secondaire depuis trente ans. Elle a publié Durendal, une revue catholique au tournant du siècle (Bruxelles, ARLLF, 1983), collaboré au Dictionnaire des œuvres. Lettres françaises de Belgique (Bruxelles, De Boeck, 1988 et suiv. ) et à l’Anthologie du roman historique en Belgique francophone (Bruxelles, Le Cri, 2008).
Paul Aron est directeur de recherches au FNRS et professeur à l’Université libre de Bruxelles. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire de la littérature belge et collaborateur de la revue Textyles. Parmi ses publications dans le domaine belge, on citera : La mémoire en jeu. Une histoire du théâtre de langue française en Belgique (Bruxelles, La Lettre volée-Théâtre National de la Communauté française de Belgique, 1995) ; La littérature prolétarienne en Belgique francophone depuis 1900 (Bruxelles, Labor, 2006) ; Vérités et mensonges de la collaboration. Trois écrivains racontent « leur » guerre (Raymond De Becker, Félicien Marceau, Robert Poulet) (avec Cécile Vanderpelen-Diagre – Bruxelles, Labor, 2006). Il a dirigé avec José Gotovitch le récent Dictionnaire de la Seconde Guerre mondiale en Belgique (Bruxelles, André Versaille éditeur, 2008).
Manuel et anthologie de littérature belge à l’usage des classes terminales de l’enseignement secondaire, un livre de Paul Aron édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)
-
MANIEMA, espace et vies
En raison de sa position géographique, le Maniema a depuis longtemps constitué un carrefour ouvrant la voie à la fois vers les Kasaï à l’ouest, le Katanga au sud et la Province-Orientale au nord. Plusieurs courants migratoires ou guerriers ont transité par le Maniema avant de poursuivre vers l’est, le nord ou le sud. Les traitants arabo-swahilis venus de l’est ont investi d’abord le Maniema avant de conquérir la Province-Orientale et les Kasaï. Au début de la colonisation belge, le voyageur Stanley et bien d’autres, comme Cameron, Foa, Von Gotzen… ont dû transiter par le Maniema pour accéder à d’autres régions du Congo. Il en va de même avec les rébellions postcoloniales : celle des Simba de 1964 a conquis le Maniema avant de se répandre au nord et à l’ouest. Quant à l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) qui conduisit L. D. Kabila au pouvoir en 1997, elle a utilisé le même couloir pour accéder au Kasaï.
Créée en 1962, la province du Maniema perd ce statut en 1966 et voit ses sept territoires administratifs répartis entre les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, à cause des conflits qui la dominent, de son rôle dans la rébellion des Simba, mais aussi de son faible poids économique et démographique. À la suite de la nouvelle organisation administrative de 1967, le Maniema est rétabli comme l’un des trois districts de la province du Kivu recréée dans sa configuration du 30 juin 1960. Et en 1988, encore sous le régime Mobutu, le Maniema redevient une province, statut qu’il conserve jusqu’à ce jour.
En plus de l’évolution sociopolitique et administrative, cette monographie sur le Maniema consacre de longues pages aux aspects physiques (géologie, flore, faune…), à l’économie, à la santé et à l’éducation dans la province.MANIEMA, espace et vies, un livre de Jean Omasombo Tshonda édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)