• IN’HUI 63 – Luis Antonio de Villena. Splendeurs de lèvres lointaines

    Luis Antonio de Villena est né en 1951 à Madrid. ses œuvres poétiques et ses essais le situent parmi les voix les plus prisées de la lyrique espagnole contemporaine.
    C’est en portraitiste de la littérature espagnole, mais aussi en fin connaisseur des grands classiques de la littérature européenne, orientale, helléniste et latine, qu’il porte son regard sur l’activité artistique et l’artiste lui-même.
    À maintes reprises, il loue l’époque symboliste françaises, recueille dans la lecture de Fin de Siècle, le foisonnement littéraire et pictural que connaissaient les capitales de Paris et de Londres. Le symbolisme, remis au goût du jour, tente d’initier le lecteur à un bouleversement des sens, frayant la route de la connaissance et de la quête identitaire de Soi-même. Le poète explore le lointain. Écoute la promesse du lieu de l’étrangeté. Le voilà, transporté dans le tourbillon de l’indétermination qui anime l’existence humaine. Rencontre de Psyché et Eros. La poésie de Villena franchit les limites d’une raison raisonnante ou conformiste. Les marges sont les rives de sa vie lyrique, là où les déséquilibres, les hérésies privées s’illuminent à fleur de peau, dans la mélancolie d’une solitude convoitée et redoutée. Ici, la rose n’est rien qu’un mot, un souffle, un parfum-opium baudelairien nous enseignant comment Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ? / Au fond de l’Inconnu, pour trouver du nouveau/.

    Traduit de l’espagnol sous la direction de Françoise Morcillo avec Philippe Reynès et Pierre Thiollière.

    IN’HUI 63 – Luis Antonio de Villena. Splendeurs de lèvres lointaines, un livre de Luis Antonio de Villena édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • IN’HUI 62 – L’Insurrection angélique

    La lecture du présent choix permettra, je l’espère, de mieux cerner la richesse et la complexité de cette œuvre ; les images foudroyantes font place à des silences neigeux, la phrase roule parfois sur elle comme une vague, s’enroule comme liane sous des trombes d’eau ; nous traversons l’enfer, nous respirons l’odeur de la rose de sang dans ce monde, les alliances de mots jaillissent comme des sources, des saules, la parole devient supplication, prière, ou pierre sèche, silex rude des visages, l’homme récite l’argile qui le forma et que la barbarie brisa… Lorsque tomba le poète, le ghetto avait déjà été rasé depuis le 19 avril 1943, trois cent quatre-vingt mille Juifs furent déportés, les cinquante mille exterminés peu après. L’insurrection du peuple élu humilié, déshumanisé, n’eut guère plus de succès que l’Insurrection du peuple de Varsovie. Tout fut dynamité et, sur le champ fumant des ruines, le corps de Baczynski rejoignit celui de milliers d’autres mais, sous l’amas de cadavres montait, à son insu, la lumière de ceux qui s’opposent, la grandeur de ceux qui savent dire non. Et dans ce refus-là, brillait — à peine perceptible — la splendeur de l’éclat dont le poète fut le chantre et la psalmiste. (Claude-Henry du Bord – extrait)

    Poèmes choisis et traduits du polonais par Claude-Henry du Bord et Christophe Jezewski avec la collaboration de François-Xavier Jaujard et Dominique Sila Khan.

    IN’HUI 62 – L’Insurrection angélique, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • IN’HUI 60-61 – La rose au risque du Chardon. Anthologie de poèmes anglais et écossais contemporains

    Nous ne connaissons pas vraiment l’Angleterre. Nous ne la connaissons pas parce que nous ne connaissons pas sa poésie. Dire cela peut paraître prétentieux pour la poésie. Nous admettons en revanche les prétentions qu’a le roman de nous informer sur la nature d’une société. Le roman nous semble traduire ce qu’une société pense de l’amour et de l’argent — les deux sujets majeurs du roman. La poésie, au mieux, nous renseigne sur l’état du langage. Cela intéresse les spécialistes que sont les linguistes, s’ils s’avisent de lire la poésie. Alors que pour savoir si les facultés d’invention d’une nation sont vives, si la proximité à la langue y est superficielle ou profonde, si la rue entre dans l’académisme et en sort sans aucun conflit, il n’y a rien de mieux que de lire attentivement le poème. Constater, par exemple, que le fossé de la Manche ou Channel, selon la rive où l’on se place, sépare plus profondément que jamais les traditions poétiques françaises et anglaise est une indication politique de premier ordre. Alors que le roman anglais passe facilement le détroit, quasiment à la vitesse de l’Eurostar, le poème de même nationalité met des siècles à parcourir la distance. La résistance anglaise à se rapprocher du Continent se dénote là bien plus sûrement que dans aucun simulacre de traité ou figure de ballet du cops diplomatique. Il n’en sera peut-être pas toujours ainsi mais nul ne peut le prédire avec certitude…

    Hugh MacDiarmid – Tony Harrison – Edith Sitwell – Ford Madox Ford – Stevie Smith – Lachlan Mackinnon.
    Choix, présentation et traduction de Jacques Darras avec le concours de Patrick Hersant.

    IN’HUI 60-61 – La rose au risque du Chardon. Anthologie de poèmes anglais et écossais contemporains, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.59 
  • IN’HUI 56-57 – Poésie américaine – 1950-2000

    IN’HUI 56-57 – Poésie américaine – 1950-2000, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.59 
  • IN’HUI 52-53 – Les métamorphoses du sonnet

    Giacomo da Lentini – Dante – Pétrarque – Shakespeare – Jodelle – Fzdvr – Desnos – Zanzotto – Wordsworth – Barrett Browning – Hopkins – St Vincent Millay – e. e cumming’s – Hill – Siles – Adán – Lowell – Harrison.

    Une innovation sicilienne par Anne Robin – Essence et cadence du sonnet italien des premiers siècles par Michel Paoli – De Pétrarque à Zanzotto par Isabella Palumbo Fossati Casa – Sonnet, c’est un sonnet, l’espoir, c’est une dame par Dominique Goy-Blanquet – Destaché / cœur par Jacques Roubaud – Fzdvr par Florence Delay – Les sonnets de Desnos dans État de Veille, Contrée et Calixto par Carmen Vásquez – De l’immobilité de Douvres par Jacques Darras – Les sonnets portugais d’Elizabeth Barrett Browning ou vers la dissolution du sonnet par excès par Claire Malroux – Pour une sémiologie du sonnet, par Adolphe Haberer « Say it is ashboughs » : remarques sur Hopkins, le sonnet et le frêne par Adrian Grafe – Edna St. Vincent Millay par Bruce Kohler- E. E Cumming’s. les sonnets métamorphiques par Jean-Pierre Lavallard – Murmurer l’indicible : un sonnet de Geoffrey Hill par Patrick Hersant – Recouvrer l’usage du sonnet dans l’Espagne des années 80 par Françoise Morcillo – Martín Adán ou l’expérience des limites par Carlos Henderson – « Le nihiliste est un héros » : History de Robert Lowell par Hélène Aji – Les nouvelles voix du sonnet contemporain par Marilyn Hacker.

    IN’HUI 52-53 – Les métamorphoses du sonnet, un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    12.89 
  • Hubert Pierlot (1883-1963)

    Dans la mémoire collective, Hubert Pierlot est le Premier ministre qui a rompu avec le roi Léopold III en mai 1940. Le chef de Gouvernement qui, avec plusieurs de ses Ministres (Albert De Vleeschauwer, Camille Gutt et Paul-Henri Spaak), a décidé de poursuivre la lutte contre l’Allemagne nazie, en Grande-Bretagne aux côtés des Alliés.
    La présente biographie – qui se base sur une impressionnante quantité d’archives et de papiers personnels inédits – raconte bien davantage.
    Elle brosse le portrait du Pierlot privé : le temps de la formation, les voyages de jeunesse (au Canada). Mais aussi l’époque décisive de l’engagement volontaire, au nom du devoir et pendant 52 mois, sur le Front de l’Yser lors de la Première Guerre mondiale.
    Avec l’entrée dans la vie publique, voici ensuite évoquées plus de 30 années de politique belge et, plus encore, internationale avec l’installation du Cabinet Pierlot à Londres de 1940 à 1944.
    L’ouvrage propose également une relecture sans faux-semblant de la Question royale dans laquelle, dès 1939…, Pierlot joue un rôle de premier plan. Car cet austère catholique à la foi de charbonnier, ce monarchiste convaincu, cet avocat dédié à l’exaltation du « sentiment national », va privilégier la légalité constitutionnelle (la Loi) à la politique personnelle du roi Léopold III. Au risque de faire mentir les paroles de l’hymne national (« Le Roi, la Loi, la Liberté »)…
    Enfin, au nom de la « Vérité qui a ses droits », il prendra publiquement position sur cette terrible Question. Il en a payé le prix. Malgré ses états de service, Pierlot achèvera sa vie en proscrit parmi sa famille politique, dans l’isolement, soutenu seulement par une phalange d’amis fidèles.

    Pierre Van den Dungen est chercheur en Histoire, maître de conférences (ULB) et professeur (à La Cambre-Ensav). Spécialiste de la presse quotidienne (Milieux de presse et journalistes en Belgique (1828-1914), Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2005, Presse, nations et mondialisation au xixe siècle, M.-E. Thérenty, A. Vaillant (dir.), Paris, Nouveau Monde), il a également publié un ouvrage sur les débuts de la télévision en Belgique (De la Scène à la lucarne. Pionniers de la télévision en Belgique francophone. Conversations avec Henri Billen, Bruxelles, Le Cri, 2008).

    Hubert Pierlot (1883-1963), un livre de Pierre Van Den Dungen édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    24.00 
  • Hjalmar Schacht

    Schacht Horace Greeley Hjalmar (22.1.1877 • 4.VI.1970). Financier et homme politique allemand. Fils d’un riche négociant, il reçut une éducation assez cosmopolite. Après avoir passé une partie de son enfance en Amérique, Schacht fit ses études dans les universités allemandes et à Paris. Entré dans la carrière bancaire, il fut au service de la Dresdner Bank (1903/16), puis prit la direction de la Banque de Darmstadt. Il fit la connaissance de Hitler et, bien que dépourvu de sympathies pour le national-socialisme, il fut impressionné par les succès électoraux de celui-ci et apporta à Hitler l’appui de certains milieux industriels et financiers. Peu après l’arrivée de Hitler au pouvoir, il accepta de reprendre la présidence de la Reichsbank (mars 1933) et devint ministre de l’Économie (juill. 1934/nov. 1937). Cependant son opposition à Goering, chargé du plan de quatre ans, et ses tentatives pour obtenir une réduction des dépenses d’armement le rendirent bientôt suspect au régime. Il fut arrêté et envoyé au camp de Dachau. Traduit devant le tribunal de Nuremberg, il fut acquitté en 1946 et, après 1950, fut appelé comme conseiller financier par les gouvernements de Syrie, d’Indonésie, d’Iran, d’Égypte, etc.

    Fonctionnaire des Nations Unies, André WILMOTS dirigea début 1981, à la requête de la République Populaire de Chine, la mission d’évaluation des désastres naturels dans les provinces d’Hubei et de Hebei et de coordination de la coopération multilatérale. Il a publié en France Le Marché de l’or (1985), Le défi français (1991), Le Royaume démuni (1993), Crises et turbulences du commerce international (1995)

    Hjalmar Schacht, un livre de André Wilmots édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    21.07 
  • Indisponible

    Historia fupi ya Congo, Tangu mwanzo mpaka leo – Version Swahili

    Kampeni ya mafunzo ya uraia iliyofikia wakati wake mkubwa siku ya kusherehekea kumbukumbu ya myaka makumi matano ya uhuru wa Jamuhuri ya kidemokrasia ya Congo ilikuwa kwetu kishawishi cha kuandika kitabu hiki kuhusu Historia fupi ya Congo.
    Ukitegemea maandishi ya Historia ya sasa ya Congo, utungo huu ambao, kwa mara nyingine tena, unahusika na uchambuzi, kwa jumla, wa historia ya Congo tangu mwanzo mpaka leo, unatumainia kuwa chombo rahisi kwa kupata kitakachosaidia fahamu yetu na kukamilisha maelezo zaidi kuhusu nchi hii. Hakika, kuchukua msukumo mzuri zaidi juu ya kujenga nchi bora kuliko mwanzo, ginsi inavyotakiwa na wimbo wa taifa, ni jambo linalotegemea kwanza, kuwa, kila mara, na habari za sasa juu ya historia ya taifa letu.
    Na kwa mtu anayejishurlisha na mambo ya nchi ya Congo, akiwa nje ya nchi hii, kitabu hiki kitaweza kumsaidia sana ili ajitilie vitambulisho katika nyakati na mahali, kuelewa wakati wa sasa kwa kutokea asili yake na vilevile kujenga matumaini yake kufwatana na yale yanayotakiwa kila mara na watu.

    Historia fupi ya Congo, Tangu mwanzo mpaka leo – Version Swahili, un livre de Isidore Ndaywel édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    10.00 
  • Histoire du Congo, des origines à nos jours

    Élaborer l’histoire du Congo implique de la situer dans la longue durée et d’analyser les éléments de sa permanence qui justifient sa spécificité d’hier et d’aujourd’hui et donnent un sens à son devenir. Aussi convient-il d’étudier l’évolution de son espace, la mobilité de sa population et la construction progressive de son identité. En effet, issue des temps immémoriaux, cette épopée s’est élaborée peu à peu au cours des millénaires à partir de données écologiques et technologiques, fondements d’une certaine vision du monde et de traditions ancestrales. Cet « héritage des temps longs » rejoindra alors celui des « temps courts » pour former, étape par étape, le visage identitaire du Congo actuel. Nous verrons donc comment, à partir d’un espace déterminé, les hommes se sont approprié la terre et comment, façonnés par cet environnement, ils l’ont à leur tour modulé pour en faire leur territoire… (Elikia M’Bokolo)

    Isidore Ndaywel, président de la Société des historiens congolais, est professeur ordinaire au département des sciences historiques de l’université de Kinshasa, membre correspondant de l’Académie royale des sciences d’outre-mer à Bruxelles et chercheur au centre des mondes africains de l’université Paris I – la Sorbonne à Paris. Il est, sans conteste, une référence incontournable en matière d’Histoire du Congo.

    Histoire du Congo, des origines à nos jours, un livre de Isidore Ndaywel édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    15.00 
  • Histoire de la Belgique (des origines à 1830)

    L’État belge n’existe que depuis 1830, mais un État ne surgit pas du néant grâce à une révolution aisément victorieuse. À travers les siècles, la Belgique a connu des avatars multiples, des phases de rayonnement et des heures d’effacement, c’est-à-dire une évolution qui explique la réalité d’aujourd’hui.
    Qu’il analyse les convergences culturelles autour de l’Escaut et de la Meuse, qu’il évoque le rôle de Charlemagne, de Louis de Male, de Philippe le Bon, celui de Charles Quint, de Joseph II ou de Napoléon, Georges-Henri DUMONT réussit à dégager l’essentiel de l’accessoire et à faire revivre avec intensité le jeu des forces en présence. Son don exceptionnel de synthèse a été célébré par une critique unanime.

    Georges-Henri DUMONT est agrégé en histoire (Université de Louvain), ancien conservateur aux musées royaux d’Art et d’Histoire, professeur honoraire à l’Institut catholique des hautes études commerciales, il a dirigé le cabinet de plusieurs ministres de la Culture française en Belgique. Ancien membre du Conseil exécutif de l’UNESCO, il préside au sein de cette organisation, le comité international pour l’édition de la monumentale Histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité. Il est membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises. Parmi ses nombreux ouvrages, on notera sa Chronologie de la Belgique 1830 à nos jours (Le Cri), et son Histoire de Bruxelles (Le Cri). Son essai sur Léopold II (Fayard, 1990) a reçu le grand prix de la biographie de l’Académie française.

    Histoire de la Belgique (des origines à 1830), un livre de Georges-Henri Dumont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    26.00 
  • Histoire de Bruxelles

    Mille ans séparent Bruxelles, capitale européenne, du petit portus sur les rives de la Senne. Mille ans de gloires et d’épreuves, à partir d’une ville enclose dans ses deux murailles successives, qui s’est étendue au territoire des dix-huit communes voisines pour constituer une agglomération, puis une Région à part entière, entité de la Belgique fédérale.
    Les constantes politiques, économiques, sociales et culturelles qui marquent, au cours des siècles, l’histoire de Bruxelles-Capitale forment la trame d’un biographie passionnante d’un bout à l’autre. Que celle-ci n’ait qu’un seul auteur, faisant miel de travaux des spécialistes des différentes époques et des savantes contributions d’ouvrages collectifs, donne au récit et aux analyses une saisissante cohérence.

    Georges-Henri DUMONT est agrégé en histoire (Université de Louvain), ancien conservateur aux musées royaux d’Art et d’Histoire, professeur honoraire à l’Institut catholique des hautes études commerciales, il a dirigé le cabinet de plusieurs ministres de la Culture française en Belgique. Ancien membre du Conseil exécutif de l’UNESCO, il préside, au sein de cette organisation, le comité international pour l’édition de la monumentale Histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité. Il est membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises. Parmi ses nombreux ouvrages, on notera sa Chronologie de la Belgique, de 1830 à nos jours (Le Cri), et son Histoire de la Belgique (Le Cri). Son essai sur Léopold II (Fayard, 1990) a reçu le grand prix de la biographie de l’Académie française.

    Histoire de Bruxelles, un livre de Georges-Henri Dumont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    28.00 
  • Indisponible

    Het Brussels maatschappelijk middenveld laat zijn stem horen[CR]Staten-Generaal van Brussel (nederlandse versie)

    « Il faut faire bouger les lignes », zei François Mitterrand. Dat was precies de ambitie van de Staten-Generaal van Brussel : op wetenschappelijke wijze de balans opmaken van de situatie van ons Stadsgewest aan de hand van zestien sleutelthema’s, die bevindingen voorstellen aan de burgers tijdens groots opgezette discussieavonden, hun reacties en voorstellen verzamelen, conclusies formuleren en die doorspelen aan de politici, om de toekomst van alle echte of ‘geadopteerde’ Brusselaars te beïnvloeden.
    Maar wie heeft de burgers doen warmlopen voor dat grootschalige project ? Het Platform van de civiele maatschappij, dat op nog nooit geziene wijze, over de gebruikelijke barrières – waaronder de taalgrenzen – heen, Brusselse verenigingen (Aula Magna, bruXsel forum*, Manifesto), vakbonden (ABVV Brussel en ACV), de werkgevers (Brussels Enterprises, Commerce , Industry), de culturele sector (Brussels Kunstenoverleg , Réseau des Arts à Bruxelles ) en de milieusector (BRAL en Inter-Environnement Bruxelles) samenbrengt.
    Het Platform richtte al snel een wetenschappelijk comité op (ULB, VUB, Facultés universitaires Saint-Louis en het elektronisch tijdschrift Brussels Studies) en nodigde honderden verenigingen uit alle sectoren uit om samen zijn ambitie waar te maken.
    Mobiliteit • Veiligheid • Bevolking • Duurzame ontwikkeling • Onderwijs • Huisvesting • Economie • Cultuur • Jeugd • Stadsgewest • Levenskwaliteit • Kennisstad • Internationalisering • Instellingen • Sociale ongelijkheden • Overheidsfinanciën : zestien diepgravende en objectieve studies werden uitgevoerd door een honderdtal onderzoekers.
    U vindt hier de integrale tekst van die studies, aangevuld met de voorstellen die naar voren werden gebracht tijdens de zestien discussieavonden die door tweeduizend deelnemers werden bijgewoond, en met de conclusies die op 25 april 2009 werden voorgesteld aan meer dan zevenhonderd mensen, onder wie een groot aantal politici.
    De dynamiek van de Staten-Generaal is als een vloedgolf : de eerste resultaten zijn er al en in de komende jaren zullen er nog geboekt worden. Moge dit boek daartoe bijdragen !
    The English versions of introductions to, and conclusions from the Citizens’ Forum of Brussels, also appear in this book.

    Het Brussels maatschappelijk middenveld laat zijn stem horen[CR]Staten-Generaal van Brussel (nederlandse versie), un livre de Collectif édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    12.00 
  • Henry Bauchau dans la tourmente du XXe siècle

    Né en 1913, Henry Bauchau a traversé le siècle. Il ne publie son premier recueil poétique qu’en 1958. Pourtant, il y a un poète qui s’ignore dans le chroniqueur d’avant-guerre, dans le combattant de 1940, dans le citoyen engagé dans l’action sociale sous l’Occupation ; il y a un être d’action dissimulé dans l’écrivain. Ce sont ces deux pans de la vie de Bauchau qui sont abordés dans ce travail, fruit des efforts conjugués de deux historiens et d’une spécialiste de la littérature contemporaine. Le travail des premiers, – bâti sur la base d’archives pour une bonne part inédites –, trouve son prolongement naturel dans l’analyse de la seconde : aucun des deux objets, historique et imaginaire, n’est indépendant, et leur corrélation permet d’éclairer un parcours certes singulier, mais inscrit dans une dynamique générationnelle.

    Geneviève Duchenne est professeur invitée aux Facultés universitaires Saint-Louis de Bruxelles et chercheur qualifiée de l’Université catholique de Louvain.
    Vincent Dujardin est chercheur qualifié du FRS/FNRS et professeur à l’Université catholique de Louvain.
    Myriam Watthee-Delmotte est maître de recherches du FRS/FNRS et professeur à l’Université catholique de Louvain où elle dirige le Centre de Recherche sur l’Imaginaire. Elle est également responsable de la gestion Fonds Henry Bauchau de l’UCL ( http://bauchau.fltr.ucl.ac.be).

    Henry Bauchau dans la tourmente du XXe siècle, un livre de Geneviève Duchenne édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    19.00 
  • Heinrich Heine

    Heinrich Heine, écrivain juif d’origine allemande et de passion française, incarne nombre de contradictions de son époque, exacerbées par sa propre appartenance à deux mondes complémentaires dans leur antagonisme : le germanique et le latin. Selon son ami Théophile Gautier, « jamais nature ne fut composée d’éléments plus divers que celle de Henri Heine ; il était à la fois gai et triste, sceptique et croyant, tendre et cruel, sentimental et persifleur, classique et romantique, Allemand et Français, délicat et cynique, enthousiaste et plein de sang-froid, tout, excepté ennuyeux ; c’était vraiment l’Euphorion, enfant de Faust et de la belle Hélène. » De la bouche de ce sagittaire, né à Düsseldorf, le 13 décembre 1797, et décédé à Paris, le 17 février 1856, jaillissaient en sifflant des flèches sarcastiques qui ne manquaient jamais leur but. Mais il fut aussi ce grand poète dont Schubert, Schumann, Mendelssohn, Brahms et beaucoup d’autres mirent en musique d’innombrables Lieder.

    Alain PREAUX, Docteur en philosophie et lettres (Université Libre de Bruxelles), est l’auteur de nombreux articles sur les xviiie et xixe siècles allemands (entre autres Friedrich Schiller, Jean Paul, E.T.A. Hoffmann, Achim von Arnim, Friedrich Hölderlin et Heinrich Heine). Il enseigne à l’École supérieure de traducteurs et interprètes de la Ville de Bruxelles, ainsi qu’à l’Université Libre de Bruxelles. Il a publié trois ouvrages relatifs à Friedrich Hölderlin, tous parus aux éditions Le Cri : Poèmes de l’autre vie (1993), Prose de l’autre vie (1996) et L’énigme Hölderlin (1996).

    Heinrich Heine, un livre de Alain Préaux édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    25.00 
  • Haute Tension

    “Madame Mortimer, vous jurez de dire toute la vérité, rien que la vérité…”
    À l’époque, Rita a juré que son mari avait été abattu par un cambrioleur quelques minutes après leur retour imprévu à la villa… Il y a sept ans de cela.
    Aujourd’hui, un inconnu s’est introduit dans la chambre de Rita. Blême, les yeux creux, les mains dans les poches de son trench-coat fatigué, le feutre mou rabattu sur le front, il n’a guère bonne allure…
    Et il prétend qu’à cause d’elle, il a passé sept années en prison, alors qu’il était innocent !

    Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
    À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.

    Haute Tension, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    15.00 
  • Indisponible

    Haut-Uele, trésor touristique

    Les images qui viennent à l’esprit lorsque l’on songe au Haut-Uele sont d’abord celles de ses populations renommées, les Mangbetu, les Azande, les Logo, les Budu, les Mayogo — dont la richesse et la diversité des cultures avaient frappé les conquérants, tant Arabes qu’Européens.
    La présente monographie a pour ambition, outre de présenter ces peuples, de donner un aperçu général de la situation géographique, du relief, de la géologie, de l’hydrographie, de la faune, de la flore et de la démographie du Haut-Uele, et d’analyser, plus en profondeur, son évolution historique, culturelle, administrative politique, économique et touristique.
    Au plan historique, elle montre, notamment, comment le Haut-Uele a été particulièrement sensible aux diverses perturbations qu’a connues le pays après l’indépendance. Elle analyse la rébellion des Simba, d’abord, au milieu des années 1960, et celles de la fin des années 1990 et du début 2000, ensuite, qui furent particulièrement destructrices, rébellions auxquelles s’ajoutèrent l’affaiblissement/désintégration de nombreux pouvoirs locaux et les interventions de dirigeants d’en haut dans les affaires locales.
    Elle consacre un important chapitre aux peuples qui composent le Haut-Uele, à leurs langues, à leurs expressions artistiques et musicales et à leur vie religieuse.
    Au plan administratif, elle analyse pourquoi, aujourd’hui, la région connaît une organisation comportant plus de chefferies que de secteurs, ces pouvoirs locaux que l’autorité coloniale (re)construisit et/ou reconnut en fonction de critères liés à des enjeux locaux ou à ses intérêts propres.
    Elle s’interroge aussi sur les raisons pour lesquelles le Haut-Uele se trouve livré au trafic et à l’occupation armée. Trafic et occupation liés à sa position géopolitique (il se situe aux frontières du Sud-Soudan et de la République centrafricaine, et non loin des frontières ougandaises, dans leurs parties les moins administrées) et favorisés par des espaces peu habités regorgeant de richesses naturelles (dont l’or et l’ivoire), d’une part, et par un pouvoir local tribal émietté de type «ancien», sans grande capacité de résistance aux conquêtes militaires, d’autre part.
    Elle décrit l’évolution négative d’une économie basée, d’une part, sur des cultures (le palmier à huile, le coton, l’arachide, l’hévéa, le café Robusta) de plus en plus délaissées et, d’autre part, sur l’exploitation de mines d’or, à Moto, par un Office des mines d’or de Kilo-Moto, qui n’a pas toujours suffisamment mis en valeur les ressources existantes. Elle montre également comment l’économie des «colons» du Haut-Uele en particulier, et de la Province-Orientale en général, a été un élément déterminant, en 1973, dans la décision du régime Mobutu de nationaliser les entreprises ayant appartenu aux étrangers.
    Elle aborde, enfin, les cinq grands défis qui se posent au Haut-Uele: les transports, les communications, le tourisme, dont les atouts locaux sont non négligeables, l’enseignement et la santé.

    Haut-Uele, trésor touristique, un livre de Jean Omasombo Tshonda édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    29.00 
  • Habiter. Un Art de Vivre

    Ce livre constitue une clé, unique, rare, qui nous ouvre la porte d’un monde captivant…

    Celui de l’architecture, bien entendu, mais pas n’importe laquelle. Celle d’un homme, d’un créateur, d’un professeur, d’un praticien qui chaque jour la côtoie, l’interroge, l’observe et surtout la crée.
    Grégoire Wuillaume nous fait partager cette expérience unique.
    Il nous fait pénétrer cet univers fabuleux.
    Il parvient, à travers des mots justes, simples, à abolir la distance qui nous sépare d’une discipline pourtant tellement proche.
    Il lui restitue sa place première, au cœur de nos vies. Et par un subtil jeu de miroir, nous pénétrons du même coup au creux de la sienne, profondément humaine. Les lettres qu’ils nous proposent sont avant tout le reflet d’une pensée humaniste.
    (Anne Norman, écrivain et historienne d’architecture. )

    Sous une forme poétique, avec son iconographie fournie, ce livre constitue aussi une inspiration riche pour des projets architecturaux et de mobiliers intégrés.

    Grégoire Wuillaume est architecte de référence, urbaniste, designer, il est professeur à l’Institut Supérieur d’Architecture Saint-Luc de Bruxelles.

    Habiter. Un Art de Vivre, un livre de Grégoire Wuillaume édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    15.00 
  • Gracchus Babeuf et Jean Calvin

    Gracchus Babeuf et Jean Calvin font rentrer la poésie avec l’histoire dans la ville de Noyon. Poème-manifeste.

    Jacques DARRAS, né à Bernay-en-Ponthieu (Somme) en 1939, est professeur de littérature anglo-américaine à l’Université de Picardie. Après des études à la rue d’Ulm à Paris, il a publié les quatre premiers chants d’un long poème (La Maye I, Le petit Affluent de la Maye II, L’Embouchure de la Maye dans les vagues de la Manche III, Van Eyck et les rivières IV), des essais (Le Génie du Nord, La Mer hors d’elle-même) et des traductions (Ezra Pound, Walt Whitman, Malcolm Lowry). Il est également le premier Français à avoir prononcé les Reith Lectures à la BBC en 1989, lors du bicentenaire de la Révolution française. Il dirige la revue In’hui depuis 1979.

    Gracchus Babeuf et Jean Calvin, un livre de Jacques Darras édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    7.44 
  • Georgette Leblanc, Maurice Maeterlinck

    Des conversations avec Stanislavski inspirent à Georgette Leblanc les représentations de La Tragédie de Macbeth et de Pelléas et Mélisande à l’abbaye de Saint-Wandrille, sa résidence d’été. Femme d’énergie, elle sert le théâtre de Maeterlinck avec un dévouement absolu à Paris et dans les grandes capitales européennes.
    Leur dialogue amoureux et intellectuel continue, exigeant et rude, jusqu’à la rupture en 1918. Le Prix Nobel lui avait écrit : « Même si tu n’avais pas été femme, tu aurais été le seul être que j’eusse aimé complètement. » Il lui reconnaît un don d’écrivain-né. « Mon cher Maurice, (…), lui répond-elle, “Tu me diras” toujours mieux et plus exactement que moi-même ! Et qu’importe que cela vienne de toi ou de moi… pourvu que la beauté naisse ! … » Elle se révolte cependant contre l’absorption totale de sa pensée et de sa personnalité. Trop tard…

    Maxime Benoît-Jeannin est, entre autres, le biographe de Georgette Leblanc (1869-1941) (Le Cri, 1998) et d’Eugène Ysaye (Le Cri, 2001), il est aussi le romancier de Mademoiselle Bovary (LeCri, 1991) et d’Au bord du monde, un film d’avant-guerre au cinéma Eden (Le Cri, 2009).

    Georgette Leblanc, Maurice Maeterlinck, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    26.00 
  • Georgette Leblanc

    Georgette Leblanc. « Sœur du créateur d’Arsène Lupin, cantatrice, actrice, égérie lesbienne… […] la meilleure chose à faire est de consulter l’impressionnante monographie […] : dix ans de travail et 600 pages serrées pour cette «amante de la vie». » (Benoît Duteurtre, Marianne)

    Maxime BENOIT-JEANNIN est l’auteur de plusieurs romans, notamment Mademoiselle Bovary (coédition Belfond, 1991), Colonel Lawrence (Coédition Jean-Michel Place, 1992) et Chez les Goncourt (2004). De deux biographies exhaustives : Georgette Leblanc 1869-1941 (1998) ; Eugène Ysaye, le sacre du violon (2001). Et d’un essai sur les rentrées littéraires, La Corruption sentimentale (2002).

    Georgette Leblanc, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    24.29 
  • François Perin

    Peu d’hommes politiques belges ont atteint un tel niveau de prestige, d’intelligence et d’éloquence et communiqué autant d’enthousiasme.

    Alors que la Belgique est confrontée à la poussée de plus en plus forte du nationalisme flamand, le lecteur trouvera ici les vérités insupportables et les avertissements que le brillant constitutionnaliste n’eut de cesse de débiter, avec parfois l’énergie du désespoir.

    François Perin, un livre de Jules Gheude édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    28.90 
  • Façons belges de parler

    André Goosse — professeur émérite de l’Université catholique de Louvain, secrétaire perpétuel (1996-2001) de l’Académie royale de langue et de littérature françaises, président du Conseil international de la langue française (depuis 1991), continuateur du Bon usage (depuis 1986) — est assurément une des figures les plus respectées de la linguistique belge.
    De 1966 à 1990, il a publié dans la Libre Belgique plusieurs centaines de chroniques de langage intitulées Façons de parler, qui, par la richesse de leur documentation et la précision de leurs raisonnements, feraient envie à nombre de revues savantes, mais qui, rédigées dans un style simple et souriant, ont su séduire — un quart de siècle durant — une légion d’amoureux de la langue française.
    La vie des quotidiens étant ce qu’elle est, ces trésors aujourd’hui se trouvent malheureusement enfouis dans les dépôts des bibliothèques publiques.
    Deux membres belges du Conseil international de la langue française (Christian Delcourt et Michèle Lenoble-Pinson) ont jugé indispensable de rendre accessibles à chacun celles des Façons de parler qui — universalité du français oblige — ne trouvent qu’un écho discret dans le Bon usage : les chroniques qu’André Goosse a consacrées, en tout ou en partie, au français de Belgique.
    Telle est la raison d’être des Façons belges de parler.
    Christian Delcourt est l’auteur du Dictionnaire du français de Belgique (Le Cri). Michèle Lenoble-Pinson est, avec six autres linguistes (dont André Goosse lui-même), l’auteur de Belgicismes. Inventaire des particularités lexicales du français en Belgique (Duculot / CILF). Ils ont édité en 2006 un volume d’hommage à André Goosse : Le point sur la langue française (Revue belge de philologie et d’histoire / Le Livre Timperman).

    Façons belges de parler, un livre de André Goosse édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    25.00 
  • Exit permit ! 328 jours de captivité au Qatar

    Avril 2008, Philippe Bogaert, jeune homme d’affaires belge, part enthousiaste au Qatar pour une mission en tant que directeur de programme.
    Quelques mois à peine plus tard, à la suite de conflits persistants avec les autorités, il est propulsé au poste de directeur général. L’ascension de rêve se transforme en cauchemar lorsqu’il devient la cible de la vindicte de l’actionnaire majoritaire qatarien.
    Du jour au lendemain, Bogaert se retrouve sans salaire et interdit de quitter le territoire de l’émirat.
    Pris au piège dans un imbroglio kafkaïen qui fait de lui un véritable prisonnier d’état, Bogaert ne pense plus qu’à une chose : s’échapper du Qatar.
    Derrière les murs de la résidence de l’Ambassadeur belge, où il a trouvé refuge, l’évasion se prépare dans le plus grand secret…
    L’histoire vécue dont il fut l’involontaire héros, Philippe Bogaert la raconte avec émotion, humour et sobriété, dans un récit haletant et enlevé. Son souci est principalement d’avertir les candidats à l’exil doré dans un eldorado climatisé, sans bien savoir ce qui se cache derrière les palmiers, le ciel bleu, les splendides hôtels et les gros contrats.

    Philippe Bogaert, producteur et pianiste émérite, dirige depuis 2004 la maison de production Finger. À son retour du Qatar, il a suivi un Executive MBA à la Louvain School of Management.

    Exit permit ! 328 jours de captivité au Qatar, un livre de Philippe Bogaert édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    19.00 
  • Eugène Ysaye

    Grand interprète de Bach et de Beethoven, Eugène Ysaye (1858-1931) créa les œuvres les plus représentatives de son temps, imposant au public Franck, Lekeu, d’Indy, Chausson, Fauré, Dukas, Debussy, Elgar et les Russes du groupe des Cinq. Il fut aussi une véritable star, lancée dans de gigantesques tournées. Lui qui avait débuté dans les brasseries joua devant les derniers monarques de l’Europe et porta, comme jadis Liszt, le titre nostalgique de maître de chapelle de la cour. Ses partenaires furent le gotha de la musique internationale : Raoul Pugno, Isaac Albeniz, Rachmaninov, Busoni, d’Albert, les deux Rubinstein — pour ne citer que les plus connus — et sur le tard Cortot, Yves Nat et Clara Haskil. Heifetz et Milstein eurent encore la chance de jouer avec lui. Casals l’accompagna à Vienne dans un concert mémorable… Thibaud aimait à recevoir ses conseils. Par les dizaines d’élèves qu’il forma, sa postérité artistique est encore aujourd’hui fort nombreuse. Ni la maladie ni le déclin de ses moyens artistiques n’assombrirent vraiment ses dernières années qui demeurèrent très créatives, grâce à sa seconde femme, l’Américaine Jeannette Dincin, et à la reine Élisabeth de Belgique avec laquelle il jeta les bases du concours de violon qui devait porter brièvement son nom avant de devenir le Concours international reine Élisabeth. « Il nous manquait un bon ouvrage complet, largement documenté et peu discutable sur Eugène Ysaye. Excellente chose, c’est à un auteur point cantonné dans la seule musicologie que nous le devons. Maxime BENOIT-JEANNIN intéressera le grand public par son portrait exact et chaleureux d’un géant, autant que les spécialistes par l’abondance et le sérieux de son information. (…) ». (Privilège, supplément à L’Echo)

    Maxime BENOIT-JEANNIN est l’auteur de plusieurs romans, notamment Mademoiselle Bovary (coédition Belfond, 1991), Colonel Lawrence (Coédition Jean-Michel Place, 1992) et Chez les Goncourt (2004). De deux biographies exhaustives : Georgette Leblanc 1869-1941 (1998) ; Eugène Ysaye, le sacre du violon (2001). Et d’un essai sur les rentrées littéraires, La Corruption sentimentale (2002).

    Eugène Ysaye, un livre de Maxime Benoît-Jeannin édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    24.29 
  • En Plein Soleil

    Léopold Courouble (Bruxelles 1861-1937), à Bruxelles, rue des Chartreux, dans la belle demeure familiale, surmontée d’un double pignon à redans, qu’il a décrite dans La Maison espagnole (1904). Âgé à peine de sept ans, Léopold a été mis en pension à Vanves. Pensionnaire quelque temps au Lycée Louis-le-Grand, il revient adolescent de Paris en 1877, pour achever ses humanités à l’Athénée de Bruxelles. S’il lui plaira, dans le cycle des Kaekebrœck (qui fera des émules, parmi lesquels les auteurs fameux du Mariage de Mlle Beulemans) et quelques autres ouvrages, de peindre avec un réalisme tout imprégné de sympathie les Bruxellois bruxellisants du bas de la ville, il lui déplaisait que son entreprise amenât les esprits simplistes à voir en lui un bon Brusseleer.
    Inscrit à l’Université libre de Bruxelles, il en sort en 1884 avec le diplôme de docteur en droit. Ce qu’il a appelé discrètement la fortune changeante le réduit tout soudain à la pauvreté. Que faire? Le métier d’avocat s’offre à lui. Il plaide quelque peu, mais il eut vite fait, dira George Garnir, de prendre en grippe la robe et le rabat du stagiaire. Il s’embarque alors comme simple matelot sur un navire qui part pour l’Amérique, une aventure sans lendemain qu’il racontera dans Atlantique Idylle (1895), et qui, souvenir durable, lui fournira le sujet et le cadre de son dernier roman, À bord du Jacques Van Artevelde.
    Il s’oriente vers le journalisme. Les chroniques judiciaires, signées Maître Chamaillac, qu’il donne à La Réforme, mettent en lumière son talent de narrateur ; il en publiera un choix dans Mes Pandectes (1904). Voilà qu’on lui propose, en 1889, un poste de magistrat au Congo. Il l’accepte, et il apporte à ses fonctions un zèle méritoire. Mais des ennuis de santé interrompent sa carrière africaine. Bien que brève, elle hante sa mémoire : En plein soleil (1900), Profils blancs et frimousses noires (1901), Images d’outre-mer (1903).
    Les premiers de ces textes sont enfin réédités.

    En Plein Soleil, un livre de Léopold Courouble édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    16.00 
  • Archiduchesse Éléonore, reine de France

    Éléonore d’Autriche, sœur aînée de Charles Quint, reine de Portugal et de France, reste une des princesses méconnues de l’histoire du XVIe siècle. De son vivant, aussi bien qu’après sa mort, cette reine toute dévouée à sa haute mission, ne fut point traitée suivant ses mérites. Bien que Charles Quint lui témoignât la plus vive affection, il la sacrifia, sans scrupules, à ses desseins politiques. Quant à ses époux, le premier, le vieux roi de Portugal, n’eut guère le temps de l’apprécier, et le second, François Ier, ne lui pardonna jamais d’être la rançon des défaites françaises. Aussi put-elle remplir le grand rôle de pacificatrice qu’elle assuma, de tout son cœur, pendant les longues guerres entre Charles Quint et François Ier. Nous avons essayé de montrer, avec quelle persévérance pleine de douceur et d’habileté, elle s’efforça de susciter des entrevues pacifiques où pourrait s’élaborer la réconciliation définitive. Car elle ne se contenta point de figurer dans les articles des traités, elle voulut contribuer activement à l’œuvre auguste de la paix. Comme l’écrivait Brantôme « elle servit d’un sceau très ferme pour asseurer une paix et un repos public… » Cette vie n’en paraît pas moins environnée de toute la gloire des plus brillantes cours de l’époque, et se déroule parmi les splendeurs de la Renaissance dont témoignent les fêtes officielles que nous avons décrites. Faut-il dire que tous les épisodes, même les plus romanesques de cette vie mélancolique et brillante, sont uniquement basés sur des documents authentiques. Ainsi, à la lumière de la vérité historique, nous espérons avoir rendu justice à cette reine aimante.

    Ghislaine DE BOOM était historienne, Conservateur-adjoint du Musée Royal de Belgique.

    Archiduchesse Éléonore, reine de France, un livre de Ghislaine De Boom édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    21.07 
  • Éduquer les jeunes malgré tout !

    Marijke Bisschop nous engage à faire de nos enfants des êtres indépendants, déterminés, bien dans leur peau et tolérants… de réintroduire l’art de l’éducation simple, du bon sens… de revenir aux basiques : clarté, sécurité, structure, amour… Tout un programme !
    Il est temps, écrit-elle, de remettre le balancier de l’éducation vers davantage d’autorité, un peu moins de « démocratie ».
    Gâter les jeunes, oui, mais à l’excès, non ! Une erreur est de confondre ce que les jeunes désirent et réclament avec leurs besoins réels. Avec ce genre d’amalgame on risque d’en faire des adultes insatisfaits, indécis et dépendants, qui aurons du mal à s’assumer.
    Ainsi, de manière paradoxale pour d’aucuns, on constate que, de nos jours, les jeunes réclament plus d’autorité parentale, de clarté, de limites, de sécurité…
    Ce livre nous aide à comprendre, à faire de nos enfants des êtres plus libres, déterminés et bien dans leur peau… à réinventer l’art de l’éducation, du bon sens… à chercher un équilibre sain entre compréhension et répression… à savoir fixer des limites, dire « non », sans quoi l’enfant ira droit vers la frustration.
    Ce livre regorge en outre de nombreux exemples et conseils inspirés d’expériences vécues.

    Marijke Bisschop a étudié la pédagogie à l’Université Libre d’Amsterdam aux Pays-Bas. Elle fait ensuite une spécialisation post-doctorale en thérapie comportementale au Great Ormond Street Hospital de Londres et à l’Université Catholique de Leuven en Belgique. Elle a travaillé vingt ans au département psychiatrique pour enfants à l’hopital universitaire Gasthuisberg à Leuven et quelques années à Montréal au Canada. Elle a une expérience approfondie du travail avec les enfants et les jeunes adolescents, tant en Belgique qu’aux Pays-Bas ou au Canada. Marijke Bisschop est membre agréée et superviseur au V. V. G. T. (Association flamande pour la thérapie comportementale). Elle est actuellement consultante en éducation et thérapeute comportemental. Elle anime des ateliers, donne des conférences dans les écoles pour les adolescents et leurs parents.
    Elle est l’auteur d’une série d’articles scientifiques et nombreux livres sur les problèmes de la psychologie infantile.
    Marijke Bisschop est mariée, a trois enfants et vit à Bruxelles.

    Éduquer les jeunes malgré tout !, un livre de Marijke Bisschop édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    14.00 
  • Dix-huit Fantômes

    Dans le collège pour jeunes filles de Mèrémont, une des pensionnaires, Vissia, est retrouvée, pieds et poings liés, étranglée avec ses propres cheveux. Aucune des dix-huit autres occupantes du dortoir n’a rien vu ni entendu.
    La direction du collège demande à Désiré Marco de trouver le coupable, à charge pour lui de démontrer qu’il vient de l’extérieur, le personnel étant au-dessus de tout soupçon. Marco découvrira que l’établissement cache des mœurs étranges. Ainsi, Vissia était une séductrice patentée. Les mœurs des autres jeunes filles étaient tout aussi dissolues, et les membres de l’établissement cachaient tous un secret plus ou moins lourd…

    Stanislas-André Steeman (Liège 1908 – Menton 1970) n’a que quinze ans lorsqu’il publie ses premiers textes dans la Revue Sincère. Un ans plus tard, il entre comme journaliste au quotidien La Nation belge. Après avoir écrit à quatre mains avec un collègue, il publie Péril en 1929, son premier livre en solo. La notoriété suit rapidement. En effet, Six hommes morts remporte le Grand prix du roman d’aventure en 1931. C’est dans ces années aussi qu’apparaît son héros favori, Wenceslas Vorobeïtchik (dit M. Wens). L’Assasin habite au 21 (1939) et Légitime Défense (1942) (sous le titre Quai des orfèvres) sont portés à l’écran par Henri-Georges Clouzot. Pas moins de treize films seront ainsi tirés de ses romans policiers, et son œuvre traduite dans de nombreuses langues à travers le monde. Steeman est sans conteste, avec Agatha Christie et Georges Simenon, un des maîtres du genre. Il se distingue notamment par son humour, sa précision narrative et la finesse de ses analyses psychologiques.
    À l’occasion des 100 ans de la naissance de Steeman, les éditions Le Cri publient, durant 2008, neuf chefs-d’œuvre du maître du polar.

    Dix-huit Fantômes, un livre de Stanislas-André Steeman édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    15.00 
  • Dictionnaire biographique des Africains

    Pendant des siècles, l’histoire de l’Afrique a été « anonyme », écrit le journaliste et écrivain polonais Ryszard Kapuscinski. Malgré la subtilité des intellectuels à vouloir la reléguer aux franges de la civilisation, sa part dans la marche de l’Histoire universelle reste plus que jamais incommensurable.
    Depuis l’Égypte antique jusqu’à la fin du XXe siècle, ses illustres fils et filles se sont taillé la part du lion dans l’évolution du Monde.
    Le début du troisième millénaire est une occasion de jeter un regard rétrospectif sur l’Histoire de l’Afrique à travers la vie et l’œuvre de ses acteurs et ses actrices.
    L’Afrique dont il est question est bien l’Afrique tout entière, du nord au sud, de l’est à l’ouest, sans distinction de race, de couleur, de langue et de religion.
    Tous les pays (petits ou grands) ont donné naissance à d’illustres personnalités, c’est pourquoi ce dictionnaire couvre tous les États africains du XXIe siècle sans préjuger de la valeur desdites personnalités par rapport à la taille de leurs pays. Notre but est de donner à chaque utilisateur, selon son intérêt, des références sur l’homme ou la femme qu’il veut connaître.
    Certains ont fait l’Histoire, d’autres en ont été victimes, plusieurs sont ses créatures.
    Ils sont conquérants, politiciens, écrivains, cinéastes, acteurs, sportifs, musiciens, artistes, religieux, saints, papes ou humbles citoyens, dont les destins se confondent avec celui de leur région, de leur pays et de leur continent.
    Qu’ils méritent le piédestal ou le gibet de l’Histoire, qu’on les adule ou qu’on les abhorre, ils restent, au-delà de toute controverse, les repères incontournables de la mémoire du continent et constituent, à l’instar des monuments et/ou des pyramides, son legs au patrimoine culturel universel.

    Jean I. N. Kanyarwunga est né le 18 août 1953 à Mugwata (Jomba), Nord-Kivu en R. D. du Congo. Il fait ses études secondaires au Petit Séminaire de Buhimba puis au Collège de Jomba et obtient une licence en Histoire à l’Université de Lubumbashi.
    Après avoir été professeur à l’Institut de la Gombe à Kinshasa, il travaille pendant une décennie au Ministère du Plan. En 1987, il obtient un diplôme en Etudes du développement à l’Université de Genève (I. U. E. D). Installé à Genève depuis plus d’un quart de siècle, il travaille dans le secteur privé et s’adonne à la recherche scientifique et à la littérature.
    Il est auteur d’une monographie politique : République démocratique du Congo. Les générations condamnées. Déliquescence d’une société pré-capitaliste et d’un roman de société : L’Envers du parchemin, publiés aux éditions Publibook à Paris en décembre 2006.

    Dictionnaire biographique des Africains, un livre de Jean I. N. Kanyarwunga édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    40.00 
  • Des Belges aventureux

    Mon ambition est d’offrir au lecteur une invitation au voyage en compagnie de quelques Belges qui n’étaient pas casaniers, qui, partis suivant l’ordre d’un prince ou de leur propre mouvement, avaient en commun le désir de se libérer des contraintes du quotidien, de mieux connaître des civilisations qui déconcertaient ou menaçaient les Occidentaux, d’affronter tous les risques, y compris ceux de l’esclavage, de découvrir et explorer des régions encore inconnues de notre planète bleue.
    La Belgique indépendante n’avait que seize ans lorsque le baron Jules de Saint-Genois publia, dans une collection populaire de l’éditeur Jamar, deux petits volumes intitulés Les Voyageurs belges. Bien que non avouée, l’intention de l’auteur était évidemment patriotique. Il s’agissait de mettre en évidence des navigateurs, diplomates, missionnaires ou pèlerins ayant laissé la relation de leurs découvertes, le récit de leurs aventures, la description des pays qu’ils avaient parcourus et des mœurs des peuples rencontrés.

    Georges-Henri Dumont est agrégé d’histoire (Université de Louvain), ancien conservateur aux Musées royaux d’Art et d’Histoire, professeur honoraire à l’Institut catholique des hautes études commerciales, il a dirigé le cabinet de plusieurs ministres de la Culture françaises en Belgique. Ancien membre du Conseil exécutif de l’UNESCO, il préside au sein de cette organisation le comité international pour l’édition de la monumentale Histoire du développement scientifique et culturel de l’humanité. Il est membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises.

    Des Belges aventureux, un livre de Georges-Henri Dumont édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    21.00 
  • De Rome à Marcinelle !

    La catastrophe de Marcinelle du 8 août 1956 a provoqué un deuil national sans équivalent dans l’histoire de la Belgique et suscité un mouvement de solidarité dans l’Europe entière.
    Cinquante ans après, le souvenir demeure vivace pour celles et ceux qui ont vécu l’événement. Un double message s’impose à nous pour les nouvelles générations, il s’agit avant tout de comprendre pour mieux construire le présent et le futur.
    Pour le monde du travail, la solidarité reste le moyen par excellence d’agir, de modifier les législations et de faire honneur à tous les militants du monde qui luttent pour de meilleures conditions de travail. La commémoration de Marcinelle n’est qu’un début, le combat continue !
    Ce livre (coédité avec la CSC-Énergie-Chimie) reprend les communications d’un colloque scientifique qui s’est tenu à Charleroi en juin 2006. Il a réuni des scientifiques belges et italiens, ainsi que des acteurs syndicaux, patronaux, et des responsables de la Commission européenne, qui ont abordé la catastrophe dans sa dimension historique, posé le diagnostic aujourd’hui, réflechi aux défis futurs de la sécurité et de la santé au travail en vue d’agir pour plus de sécurité sur le lieu de travail.
    Que révèle la bataille du souvenir entreprise après Marcinelle sur la société belge face à son passé ? Quels sont les principaux enseignements que peut véhiculer la mémoire d’une catastrophe d’une telle ampleur ? Comment tirer profit des leçons du passé pour renforcer la prévention des risques sur le lieu de travail aujourd’hui et demain ? Comment répondre aux défis que posent l’élargissement de l’Europe et la globalisation en matière de sécurité et de santé au travail ?
    Autant de questions auquel ce livre tente d’apporter des réponses.

    De Rome à Marcinelle !, un livre de Italo Rodomonti édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00 
  • De la scène à la lucarne (conversations avec Henri Billen)

    À travers l’évocation de la longue carrière d’Henri Billen (1918), homme de théâtre – sur les planches, dans les jeux radiophoniques et à la tête du service des Dramatiques à l’INR (et puis à la RTB), un pan entier du monde artistique belge francophone du XXe siècle ressurgit. Il a d’abord fréquenté et puis dirigé le Jeune Théâtre de son Alma Mater, l’Université Libre de Bruxelles. Dans ce milieu, il a côtoyé un groupe de « créateurs libres » qui, comme lui, sont passés – d’allers en retours – de la scène à la lucarne. Ce sont les Wangermée, Van Hout, Delville, Lanc, Danblon, Anrieu, Roland, Ravar, Becker, Brédael, Thierry… Sans oublier Louis-Philippe Kammans, le fondateur de la compagnie avant d’être le premier « patron » d’Henri Billen aux débuts de la télévision. Sur les balbutiements de l’INR, Henri Billen porte un regard tendre et sans nostalgie. Il raconte, avec humour, une période d’expériences audacieuses et artisanales où les pionniers programmaient des fictions pour le petit écran avec à l’esprit une définition exigeante des missions du service public. Celles-ci bénéficièrent de la complicité de nombreux comédiens belges dont un certain nombre d’AJT (d’Anciens du Jeune Théâtre). Cette série d’entretiens avec Henri Billen s’appuie sur la bibliographie spécialisée, des fonds d’archives la plupart originaux et de nombreuses interviews, souvent réalisées en sa compagnie.

    Docteur en Histoire (ULB), Pierre Van den Dungen est chercheur (ULB) et professeur à La Cambre-ENSAV (Bruxelles). Spécialiste en histoire de la presse et des médias (Milieux de presse et journalistes en Belgique (1828-1914), Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2005, La Civilisation du journal, Histoire culturelle et littéraire de la presse française au XIXe siècle (1800-1914), Dominique Kalifa et alios (dir), Paris, Nouveau Monde, à paraître en 2009…).

    De la scène à la lucarne (conversations avec Henri Billen), un livre de Pierre Van Den Dungen édité aux Éditions Mols (Fonds Le Cri)

    18.00